Accueil > 10 - Livre Dix : SYNDICALISME ET AUTO-ORGANISATION DES TRAVAILLEURS > Chronologie de un an de lutte des Gilets jaunes

Chronologie de un an de lutte des Gilets jaunes

samedi 16 novembre 2019, par Robert Paris

Où sont les Gilets jaunes ? Ils sont partout !

Chronologie de un an de lutte des Gilets jaunes

Les Gilets jaunes ont un an ! Et on est toujours là, on se réunit, on discute, on développe notre programme et nos perspectives, on se rassemble, on manifeste, on se lie à toutes les autres luttes sociales et politiques, on reconnaît nos amis et nos ennemis, et aussi nos faux amis.

On est toujours là parce que la misère est toujours là, la précarité aussi, les profiteurs aussi, le chômage aussi, les suppressions d’aides sociales et d’allocations aussi, les gouvernants au service des milliardaires aussi !!!

Quelques rappels historiques : cliquez sur chacune des dates

15 novembre 2019

13 novembre 2019

5 novembre 2019

1er novembre 2019

30 octobre 2019

20 octobre 2019

9 octobre 2019

27 septembre 2019

7 octobre 2019

5 septembre 2019

1er septembre 2019

6 août 2019

24 juillet 2019

16 juillet 2019

2 juillet 2019

27 juin 2019

15 juin 2019

1er juin 2019

22 mai 2019

14 mai 2019

6 mai 2019

3 mai 2019

2 mai 2019

27 avril 2019

24 avril 2019

18 avril

14 avril 2019

6 avril 2019

Encore le 6 avril 2019

26 mars 2019

22 mars 2019

15 mars 2019

13 mars 2019

5 mars 2019

Encore 5 mars 2019

27 février 2019

23 février 2019

19 février 2019

Encore 19 février 2019

18 février 2019

17 février 2019

15 février 2019

13 février 2019

11 février 2018

8 février 2019

Encore 8 février 2019

5 février 2019

4 février 2019

3 février 2019

Encore 3 février 2019

1er février 2019

Encore le 1er février 2019

31 janvier 2019

30 janvier 2019

27 janvier 2019

25 janvier 2019

23 janvier 2019

22 janvier 2019

20 janvier 2019

19 janvier 2019

18 janvier 2019

17 janvier 2019

16 janvier 2019

14 janvier 2019

Encore le 14 janvier 2019

13 janvier 2019

11 janvier 2019

Encore 11 janvier 2019

10 janvier 2019

6 janvier 2019

31 décembre 2018

Encore le 31 décembre 2018

30 décembre 2018

Encore le 30 décembre 2018

29 décembre 2018

28 décembre 2018

27 décembre 2018

25 décembre 2018

22 décembre 2018

21 décembre 2018

Encore le 21 décembre 2018

20 décembre 2018

19 décembre 2018

18 décembre 2019

16 décembre 2018

14 décembre 2018

13 décembre 2018

Encore le 13 décembre 2018

Toujours 13 décembre 2018

12 décembre 2018

10 décembre 2018

Encore 10 décembre 2018

9 décembre 2018

8 décembre 2018

7 décembre 2018

6 décembre 2018

Encore le 6 décembre 2018

Toujours le 6 décembre 2018

5 décembre 2018

Encore le 5 décembre 2018

4 décembre 2018

3 décembre 2018

2 décembre 2018

28 novembre 2018

encore 28 novembre 2018

24 novembre 2018

20 novembre 2018

18 novembre 2018

16 novembre 2018

UN BILAN

UN POINT ESSENTIEL : nous ne sommes derrière aucun appareil ni politique, ni syndical, ni associatif.

NOUS SOMMES L’AUTONOMIE OUVRIÈRE DE CLASSE

NOUS NE NÉGOCIONS PAS !

TOUT EST A NOUS ! NOUS VOULONS TOUT !

NOUS NE LAISSERONS RIEN AUX MILLIARDAIRES ET A LEURS COPAINS DU POUVOIR !

Messages

  • Pour l’anniversaire des gilets jaunes, matraquages, gazages, arrestations, gardes à vues, violences policières : pour la répression, c’est aussi un anniversaire de la plus grande violence policière !!!

  • C’est aussi un an de violences policières comme la France n’en a pas connues de longue date...

    « Hier, ce qu’on a vu, c’était effectivement peu de manifestants, mais des brutes et des voyous qui étaient venus pour en découdre avec les forces de l’ordre », a estimé Christophe Castaner, ministre de l’intérieur. Brutes et voyous caractérisent plutôt les forces de répression de l’Etat capitaliste !!!

    Emmanuel Macron avait déclaré en mars dernier "refuser" le terme de "violences policières" concernant les manifestations de Gilets jaunes. Il a réduit l’usage de la force par les policiers et gendarmes à une réaction contre les casseurs, avant de finalement reconnaître des "bêtises".

    "Ne parlez pas de « répression » ou de « violences policières », ces mots sont inacceptables dans un état de droit". Telle a été la réponse d’Emmanuel Macron a une sympathisante des Gilets jaunes, lors d’une réunion du grand débat national à Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). Une réponse qui, sans surprise, n’est pas passée inaperçue.

    Le Président de la République a d’abord tenté d’expliquer que le recours à la force ne visait que les casseurs et non les manifestants. "Il y a des gens (...) qui expriment leurs convictions et des gens qui ont décidé de s’infiltrer et de dénaturer cela. Ils ont détruit, ils ont menacé, ils ont frappé les forces de l’ordre. (...) La police répond à des lois qui ont été décidées par le législateur sous le contrôle du juge. Partout où il y a de la violences, j’assume totalement que les forces de l’ordre soient en situation d’une part de se protéger, d’autre part de maintenir l’ordre public".

    Mais face à l’évocation des blessés graves, il a fini par concédé "malheureusement il y en a eu, du fait d’autres bêtises". Un termes déjà utilisé par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Il a conclu en édulcorant quelque peu son propos en affirmant qu’il n’y avait pas de "répression policière" du mouvement.

    Hémorragie cérébrale d’un homme de 47 ans à Bordeaux, traumatisme facial d’un manifestant à Toulouse, fracture au front d’un lycéen à Orléans… des centaines de blessés graves n’étaient pas du tout des casseurs et même pas toujours des manifestants !!! Mais toujours des victimes de violences policières !!!

    Laurent Thines, neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon : « Un projectile de LBD 40 lancé à plus de 90 mètres par seconde, soit 324 kilomètres par heure, a une force d’impact de 200 joules. C’est comme si on vous lâchait un parpaing de 20 kilos d’une hauteur d’un mètre sur le visage ou la tête ! » Devant la radio d’un Gilet jaune s’étant pris un tir de LBD dans la tempe, il a dénoncé une blessure similaire à celles causées par des accidents de voiture ou des coups de batte de base-ball : « Le crâne est enfoncé et, pire de mon point de vue de neurochirurgien, le cerveau en dessous est abîmé. Or, le cerveau, on n’en a qu’un seul et une fois qu’il est abîmé, on ne s’en remet jamais vraiment. Celles et ceux qui ont un proche qui a fait un accident vasculaire cérébral le savent. »

  • Souvenirs de lutte et aussi souvenirs de nos victimes...

    "Elle en avait assez de voir ses enfants galérer" : sur les pas de Chantal Mazet, morte le premier jour du mouvement des "gilets jaunes".

    Cette retraitée de 63 ans a été renversée le 17 novembre 2018 par une voiture, sur un rond-point bloqué par les "gilets jaunes". Un an après, son souvenir reste vif à Pont-de-Beauvoisin, sa commune en Savoie.

  • Toujours hypocrite, le président en cet anniversaire, déclarant :

    « Au-delà des revendications où nous devons apporter des réponses, les Français en sortant de chez eux, en se réunissant sur les ronds-points, ont retrouvé en bien des endroits la chaleur des liens, la fraternité, l’entraide. »

    Et il a rajouté, en décorant l’ancien stalinien Robert Hue (hue cocotte !!!) :

    « Lorsque la haine s’abat et qu’au nom d’idéaux la destruction se joue dans la rue, trop de voix se taisent et deviennent alors complices, trop de voix laissent confondre des idéaux avec le nihilisme de la violence. »

    Macron, c’est la haine de classe qui s’abat sur les démunis au nom des idéaux de république !!!

  • Aujourd’hui, les gilets jaunes reviennent sur les pavés !!!

  • Que faire s’ils interdisent les rassemblements GJ sous prétexte de covid ?

    Eh bien, constituer des groupes Gj de cinq personnes qui s’auto-organisent et participent chacun de son côté à des rassemblements aux ronds-points et points centraux des villes !!!

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.