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Apeurée par la montée de l’insurrection du peuple travailleur, la bourgeoisie capitaliste déterre la hache de guerre

vendredi 8 février 2019, par Robert Paris

Un seul exemple en dit long sur le point où en sont rendus les autorités étatiques : au procès en comparution immédiate de deux manifestants Gilets jaunes au Tribunal de Poitiers, le Procureur a déclaré que s’il avait été à la place des forces de l’ordre, il aurait tiré sur les manifestants !!!

Général de Villiers : « Quand la crise arrive, c’est là qu’on voit le chef… Seule la fermeté paie face à un tel niveau de violence. »

Général Tauzin : « Nous sommes quelques généraux disposés à remplacer Macron. »

Général Lizurey, patron de la gendarmerie : « La journée verra l’engagement de 106 escadrons sur 109 sur la totalité du territoire national, qu’il s’agisse de la métropole ou de l’outre-mer. Il n’y a aucun précédent de cette ampleur. »

Dominique Strauss-Kahn : « Du groupe le plus défavorisé, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire. Non pas qu’il se désintéresse de l’histoire, mais ses irruptions s’y manifestent parfois dans la violence »

Luc Ferry : « On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies… Qu’ils se servent de leurs armes une bonne fois » contre « ces espèces de nervis, ces espèces de salopards d’extrême droite ou d’extrême gauche ou des quartiers qui viennent taper du policier. ».

Le Figaro du 11 janvier 2019 : « On est d’autant plus à l’aise pour voir dans sa poursuite (celle du mouvement des gilets jaunes) non le fait générateur d’un renouveau démocratique, mais une rechute dans une forme primitive de lutte des classes… »

Macron : « J’ai promis d’apporter une réponse à nos classes moyennes et à nos classes laborieuses. » Et la réponse, c’est le flash-ball en tir direct, le gazage systémtique, le lanceur de grenades offensives, les blindés et les charges à cheval

Paul Krugman (Nobel d’économie qui gagne 225.000 dollars par an pour étudier... les inégalités) : « Lorsque les riches parlent de sacrifice, ils parlent de vous, surtout pas d’eux-mêmes. »

Martin Page, écrivain français qui cultive les illusions dans « La charité des pauvres à l’égard des riches » : « Les pauvres forment la masse qui anime la roue du monde. Dans les usines, les bureaux, les champs, les hôpitaux, ils fabriquent, exécutent, nettoient, servent. La plupart du temps leur labeur est difficile, et souvent ennuyeux. Que récoltent-ils en échange ? De l’admiration ? Non. De l’argent ? Pas davantage. Leur hégémonie leur permettrait d’obtenir l’égalité en un clin d’œil. Ils disposent d’un beau catalogue d’actions possibles : grèves, manifestations, révoltes, révolutions. Pourquoi ne font-ils pas advenir une société plus juste ? La réponse est simple : c’est parce qu’ils sont sages. »

Le journal capitaliste La Tribune du 22/01/2018 : « Les 1% les plus fortunés ont accaparé 82% des richesses créées l’an dernier. »

Victor Hugo dans « Napoléon, le petit » : « M. Louis Bonaparte a réussi. Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort, et tous ces hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que de la honte. »

Macron : « Les Bretons, c’est la mafia française ». Les contestataires des Vosges : « Des gens qui décident d’être contre tout ». Les ouvriers corréziens : ceux « qui foutent le bordel »

Macron aux femmes employées de GAD et menacées de licenciement : « Il y a dans cette société une majorité de femmes et il y en a qui sont pour beaucoup illettrées. On leur explique "vous n’avez plus d’avenir à Gad ou aux alentours, allez travailler à 50 ou 60 kilomètres". Ces gens-là n’ont pas le permis de conduire ! On va leur dire quoi ? »

Macron : « Ceux qui ne sont rien, les fainéants, les illettrés ... »

« Je serai d’une détermination absolue et je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes. Et je vous demande d’avoir, chaque jour, la même détermination ».

WSWS : « La réponse de l’élite dirigeante française aux manifestations des « gilets jaunes » a été de lancer des arrestations massives et une répression d’une ampleur jamais vue en France métropolitaine depuis l’occupation nazie. La police a arrêté plus de 5.000 manifestants, dont plus de 1.700 dans la seule journée du 8 décembre. Au moins quatre manifestants ont eu la main arrachée par des grenades assourdissantes. Vingt ont perdu un œil dû aux balles de défense tirées par la police. Une personne a été rendue sourde à vie.
Des photos montrent des policiers anti-émeutes à Paris portant des fusils d’assaut Heckler & Koch G36 chargés de balles réelles et un débat acharné est en cours dans la classe dirigeante française sur une tentative d’appliquer contre les « gilets jaunes » la politique répressive mise en place par Sisi en Égypte.
Le 7 janvier, Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation et « philosophe » autoproclamé, s’est déchaîné à la radio contre les « gilets jaunes », exigeant que les militaires leur tirent dessus à balles réelles : « On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies ! … Ces espèces de nervis, ces espèces de salopards d’extrême droite ou d’extrême gauche ou des quartiers qui viennent taper les policiers, ça suffit ! ».
Cette déclaration résume les sentiments qui prévalent non seulement dans les classes dirigeantes en France mais dans le monde entier ; elles voient le tournant vers la dictature et la répression comme le seul moyen de soutenir un système capitaliste de plus en plus haï.
Les besoins les plus élémentaires de la classe ouvrière aujourd’hui, y compris la défense des droits démocratiques les plus fondamentaux, ne peuvent être satisfaits sans une attaque frontale des fortunes et des prérogatives de la classe capitaliste – une lutte de la classe ouvrière internationale pour l’expropriation de la classe dominante et pour la construction du socialisme. »

La bourgeoisie mondiale fait des plans politiques, sociaux, fascistes, dictatoriaux, policiers et militaires et a de sombres projets pour faire face aux révolutions sociales qui approchent !

Les violences policières de l’Etat français face aux gilets jaunes sont saisissantes par leur nombre et par leur brutalité. On ne peut pas les comprendre simplement en invoquant le caractère des Macron, Philippe ou Castaner. On ne peut pas les expliquer en disant que les forces de répression « se sont lâchées ». On ne peut pas prétendre qu’elles s’expliquent parce qu’elles répondraient à des violences des casseurs, de provocateurs d’extrême droite ou d’ultra gauche, ou par la violente révolte des gilets jaunes face à la misère et à l’oppression qui leur est imposée par les milliardaires et par le pouvoir qui les défend. Jamais les forces de répression n’ont été réellement contraintes de s’en prendre aussi violemment aux manifestants. Quasiment jamais elles n’ont été prises en étau par les gilets jaunes au point de réellement devoir utiliser des grenades « de désencerclement ». Jamais ils n’ont été contraints de pratiquer des tirs tendus au flash balls au corps et au visage et autre sortes de tirs. Les images des manifestations montrent parfaitement que les policiers qui tirent ne sont ni encerclés, ni menacés, ni frappés.

Non, la seule explication des violences extraordinaires qui ont mené à un nombre exceptionnel de blessés, gravement et même définitivement, c’est une volonté qui ressort non seulement des chefs de la police mais des responsables de l’Etat et même des classes possédantes elles-mêmes !

Ce n’est pas le mouvement des gilets jaunes seul qui explique cette violence répressive. Cette dernière témoigne d’une peur qui n’est pas causée par ce seul mouvement mais par ce que pensent les classes possédantes de l’avenir de leur système et de leur domination.

Cette violence extrême témoigne que ces classes possédantes ne pensent pas, à l’avenir, avoir les moyens de maintenir les exploités et les opprimés sous leur pouvoir sans employer une violence extrême, sans doute encore bien plus sanglante que celle employée actuellement. La répression actuelle a pour but de banaliser l’intervention armée et guerrière contre les masses populaires, d’en faire quelque chose de banal, comme ils l’ont fait aussi par le terrorisme et l’antiterrorisme. Personne ne s’étonne plus maintenant quand on annonce que l’Etat français va mener une nouvelle guerre ici ou là au nom de l’antiterrorisme. Le but, c’est que l’opinion ne s’étonne pas davantage de répressions antipopulaires sanglantes à l’intérieur qu’elle ne s’en étonne quand l’armée française détruit des capitales étrangères avec ses bombardiers.

La raison de fond d’un tel basculement des classes possédantes vers l’ultra violence antisociale provient du fait que les capitalistes n’ignorent pas que le fonctionnement du capitalisme ne dure que par des artifices et ne pourra plus être supporté par les exploités dès lors que la confiance dans les monnaies, les banques et tout le système financier aura chuté. C’est à cette situation que les forces de répression se préparent, au jour où le rideau de fer des banques sera définitivement fermé et les comptes en banques des particuliers, ainsi que toutes les épargnes, volés par les banquiers, quand les trusts cesseront de payer les salaires et que l’Etat ne sera plus rien d’autre qu’un appareil militaire et policier chargé de semer la terreur.

Bien des gens ne veulent pas croire en un tel avenir et cherchent à se convaincre qu’il y a surement une autre solution et que le capitalisme s’en sortira. Mais ce que font sous nos yeux les gouvernants capitalistes démontre qu’il en est autrement. La violence répressive nous dit à quoi ces gens-là nous préparent et c’est un avenir de feu et de sang.

Quand les syndicats de police, au début du mouvement des gilets jaunes, ont demandé l’intervention de l’armée, les chefs militaires ont été nombreux à répondre : cela ne sera possible que lorsqu’on souhaitera tuer car c’est cela le rôle des forces armées. Pour le moment, l’opinion n’y est pas prête, mais c’est à cela que les gouvernants tentent de la préparer en essayant d’éviter de provoquer une explosion révolutionnaire parmi les salariés des entreprises. Une répression armée pourrait provoquer une révolution sociale au lieu de l’empêcher et on l’a vu bien des fois. C’est la seule chose qui arrête les classes possédantes pour déclencher le bain de sang ! Et cela ne les arrêtera pas toujours !

En attendant, ils sèment la haine raciale, la haine religieuse, la haine ethnique, la haine entre sexes, entre catégories d’âges, tout cela pour détourner, s’ils y parviennent, la colère vers des fascismes de toutes sortes.

Quelle solution face à la dérive inévitable des sociétés capitalistes dites démocratiques vers des dictatures militaires et des fascismes ? Malgré tous les réformistes qui veulent nous faire croire dans leurs solutions, celles-ci n’existent pas dans le cadre du système. Quand c’est l’intérêt des classes possédantes d’en finir avec la fausse démocratie, elles mettent en place la dictature, quelle qu’en soit la forme. Le seul autre choix, c’est la révolution sociale, c’est la mise en place de la seule véritable démocratie, celle des exploités et des opprimés, et cela nécessite d’en finir avec l’Etat des milliardaires et avec la mainmise de moins d’un pourcent sur toute l’économie et sur toute la société. En dehors de là, il n’y a que des mensonges et des tromperies !

La violence des exploiteurs et oppresseurs ne s’explique que par le fait qu’ils n’ont aucune confiance dans la pérennité de leur société d’exploitation et cela doit nous donner des raisons supplémentaires de préparer leur chute et de mettre en place notre propre démocratie, celle de tous ceux qui ne vivent que de leur travail !

La bourgeoisie, le couteau entre les dents…

La bourgeoisie française, elle aussi, a le couteau entre les dents

Quand les classes possédantes provoquent les prolétaires, croyant ainsi les briser, les démoraliser et les discréditer

Macron : « Je suis prêt à prendre tous les risques ». Même celui de blesser gravement et de... tuer ! Et pourquoi ?

Le Travail et le Capital : la peur change de camp !

Prolétaires, classes violentes, classes dangereuses ?

La grande peur des classes possédantes

Qu’est-ce qui fait peur aux possédants et à leurs Etats

Les Gilets jaunes démontrent que nous entrons à nouveau dans l’ère des révolutions prolétariennes

Ce qui gêne vraiment le pouvoir d’Etat et les classes possédantes dans le mouvement des gilets jaunes

Toute la situation de crise de la domination capitaliste mondiale part de l’effondrement capitaliste de 2007-2008

Ils parlent de réforme mais arment la contre-révolution sociale et politique…

En marche… arrière toute, le programme de la contre-révolution des classes possédantes

Le monde déterminé par la révolution (ou la contre-révolution)

Leurs sombres projets contre l’insurrection prolétarienne :

Des généraux prêts pour la mise en place d’une dictature militaire

Les généraux putschistes

Des nazis au sein des forces de répression allemandes !!! Et françaises…

Qui manipule l’extrême droite fasciste ?

Evacuer la reine d’Angleterre, un projet des classes dirigeantes anglaises en cas d’insurrection à Londres

La révolution sociale a des racines profondes

Les sombres projets des gouvernants français

Face aux gilets jaunes, la dictature policière et militaire du pouvoir du Capital contre le Travail

Le système capitaliste est à l’agonie et, par crainte de la révolution sociale, se dirige vers des dictatures, des fascismes et la guerre mondiale

C’est le capitalisme qui nous fait basculer dans la terreur

La République française redevient une machine à tuer

Face aux gilets jaunes, l’Etat capitaliste entraîne ses forces de répression à la guerre civile

La haine du prolétariat

A bas le terrorisme et les classes dirigeantes qui font basculer le monde dans la violence

Le réformisme (politique, syndical et associatif) est incapable de répondre à la radicalisation contre-révolutionnaire des classes possédantes

La guerre mondiale, un moyen de faire face aux insurrections prolétariennes

Une issue guerrière à une crise sans issue ?

Les classes dirigeantes sont-elles vraiment capables de nous plonger dans la barbarie d’une troisième guerre impérialiste mondiale ?

Qui veut la paix prépare la révolution sociale !

Plus que jamais, une seule solution : la révolution sociale !!!

Tous menacés, mais par qui ?

Le monde de demain ne sera pas celui d’hier

Il y a un autre choix !

Ne pas perdre confiance dans les capacités de transformation révolutionnaire du prolétariat

Messages

  • A Paris, place de la République, Olivier Lavielle photographe a été blessé, alors qu’il filmait, par plusieurs coups de matraque, lors d’une très violente charge de CRS.

  • A Bordeaux, les forces de police ont traîne par terre un Gilet jaune, semble-t-il inanimé, visage contre le sol.

  • Macron : « Je suis prêt à prendre tous les risques ». Même celui de blesser gravement et de... tuer !

  • L’intérêt des travailleurs, c’est de saisir cette occasion historique : pour la première fois depuis longtemps, les exploités s’organisent eux-mêmes, ne sont manipulés par personne, ne se mettent sous la coupe d’aucune institution liée au pouvoir des milliardaires ! C’est le moment de nous organiser en comités dans les entreprises, de remettre en question, comme le font les gilets jaunes, non seulement le niveau des salaires, des retraites, des pensions, des aides sociales, mais tout le mode d’organisation économique, social et politique ! Tout est à nous, rien n’appartient aux milliardaires, ni les richesses, ni le pouvoir ! Tout ce qu’ils ont, ils nous l’ont volé !

  • Macron sera jugé un jour... par le peuple travailleur !!!

    Encore un gilet jaune qui a eu la main arrachée !!!

  • Une telle violence répressive, personne n’a jamais vu cela dans ce pays !!!

    Pour faire face à l’afflux de blessés, l’hôpital Cochin, dans le 14e arrondissement, a ainsi mis en place des mesures d’exception, afin de permettre aux urgences de continuer à tourner malgré les épidémies et le manque de personnel.

    Sur sa page Twitter, le documentariste engagé David Dufresne relaie le signalement de plus de 300 blessés graves. Dans cet hospice 2.0, il répertorie mains arrachées, mâchoires brisées et yeux crevés. Sur les réseaux sociaux, des pontes de la médecine comme le Professeur Lantieri -spécialiste de la greffe de visage- dénoncent aussi cette vague de mutilation hors norme.

    L’IGPN - la police des polices - a reçu 200 signalements sur sa plate-forme et a été saisie par la justice à 78 reprises.

    Mais, si les comparutions de manifestants ont été ultra rapides, aucune de ces enquête n’a mené à un résultat quelconque : le bras armé des classes possédantes a agi sur ordre. Sa violence n’est pas un accident ni un débordement mais un ordre. C’est la guerre de classe que la classe possédantes a déclenché !

  • Dans ses préparatifs contre-révolutionnaires, la classe possédante n’oublie pas la guerre !!!

    La France a effectué une simulation d’une frappe à l’arme nucléaire !!!

    L’opération a duré 11 heures et comprenait « toutes les phases » de ce que l’on a appelé une « mission de dissuasion nucléaire », à l’exception de la détonation d’une véritable ogive nucléaire.

    Un avion de combat Rafale équipé d’un missile de croisière à capacité nucléaire décolle de la base aérienne 113 de Saint-Dizier, à environ 200 kilomètres à l’est de Paris. L’avion a effectué des vols à haute altitude ; des ravitaillements en vol à moyenne altitude ; et enfin une partie à haute vitesse à basse altitude afin de s’entraîner à échapper aux systèmes de défense antiaérienne ; l’avion a fini par tirer son missile sur une cible d’un champ d’essai à Biscarrosse, dans le sud-ouest de la France.

    La contre-révolution est toujours une guerre contre les peuples, guerre intérieure et extérieurs disaient Hollande-Valls et disent aussi Macron-Philippe...

  • Les gilets jaunes refusent constamment de discuter avec Macron mais Le Pen et Mélenchon, eux, y vont pour bavarder avec celui qui blesse gravement des centaines de gilets jaunes. On voit là toute la différence entre les politiciens qui font semblant de surfer sur le mouvement et les gilets jaunes eux-mêmes !!!

  • Commentant la main d’un manifestant emportée par une grenade des forces de répression, Christophe Castaner a expliqué : « Un manifestant […] a voulu prendre dans la main cette grenade et elle a explosé ». Et c’est faux : il n’a pas voulu la saisir mais la détourner de sa jambe.

    Le ministre MENT !!!

    « L’opération a été longue ce matin, c’est un travail méticuleux, c’est une blessure grave que je regrette », a déclaré le ministre de l’Intérieur.

    Pourquoi souligner qu’il regrette cette blessure sinon parce qu’il est prouvé que les forces de l’ordre y sont coupables !!!

  • Déclaration d’un préfet expliquant qu’il blanchit finalement l’extrême droite pour mieux accuser l’extrême gauche :
    « Seule l’ultra gauche a cette capacité et ce savoir-faire... On voit monter cette ultra-gauche constituée de 3000 à 10 000 personnes depuis deux, trois ans, elle est aujourd’hui totalement rompue à la violence. Des néonazis et des fachos, il y en avait à la manif, mais ce n’est pas trop leur mode opératoire. »

  • Nos blessés sont des blessés de guerre, nos emprisonnés sont des prisonniers de guerre car c’est la guerre de classe que la bourgeoisie capitaliste déclenche contre la révolte sociale !!!

  • Le Parlement européen condamne l’usage "disproportionné" de la force par la police dans les manifestations !!!

  • Nouveauté répressive : le pouvoir utilise des canons à eau contre les manifestants ! Halte au feu !

  • La peur. Pas celle de perdre un scrutin, d’échouer à « réformer » ou de voir fondre ses actifs en Bourse. Plutôt celle de l’insurrection, de la révolte, de la destitution. Depuis un demi-siècle, les élites françaises n’avaient plus éprouvé pareil sentiment. Samedi 1er décembre 2018, il a soudain glacé certaines consciences. « L’urgent, c’est que les gens rentrent chez eux », s’affole la journaliste-vedette de BFM TV Ruth Elkrief. Sur les écrans de sa chaîne défilent les images de « gilets jaunes » bien déterminés à arracher une vie meilleure.
    Quelques jours plus tard, la journaliste d’un quotidien proche du patronat, L’Opinion, révèle sur un plateau de télévision à quel point la bourrasque a soufflé fort : « Tous les grands groupes vont distribuer des primes, parce qu’ils ont vraiment eu peur à un moment d’avoir leurs têtes sur des piques. Ah oui, les grandes entreprises, quand il y avait le samedi terrible, là, avec toutes les dégradations, ils avaient appelé le patron du Medef [Mouvement des entreprises de France], Geoffroy Roux de Bézieux, en lui disant : “Tu lâches tout ! Tu lâches tout, parce que sinon…” Ils se sentaient menacés, physiquement. »
    Assis à côté de la journaliste, le directeur d’un institut de sondage évoque à son tour « des grands patrons effectivement très inquiets », une atmosphère « qui ressemble à ce que j’ai lu sur 1936 ou 1968. Il y a un moment où on se dit : “Il faut savoir lâcher des grosses sommes, plutôt que de perdre l’essentiel” ». Lors du Front populaire, le dirigeant de la Confédération générale du travail (CGT) Benoît Frachon rappelait en effet qu’au cours des négociations de Matignon, consécutives à une flambée de grèves imprévues avec occupation d’usines, les patrons avaient même « cédé sur tous les points ».
    Ce genre de décomposition de la classe possédante est rare, mais il a pour corollaire une leçon qui a traversé l’histoire : ceux qui ont eu peur ne pardonnent ni à ceux qui leur ont fait peur ni à ceux qui ont été témoins (...)
    Extrait de l’article du Monde diplomatique : lutte de classes en France.

    • Le mouvement des gilets jaunes durable, insaisissables, sans leader, parlant une langue inconnue des institutions, tenace malgré la répression, populaire malgré la médiatisation malveillante des déprédations, a donc provoqué une réaction riche de précédents. Dans les instants de cristallisation sociale, de lutte de classe sans fard, chacun doit choisir son camp. Le centre disparait, le marais s’assèche. Et même les plus libéraux, les plus cultivés, les plus distingués oublient les simagrées du vivre ensemble. Saisis d’effroi, ils perdent leur sang froid, tel Alexis de Tocqueville quand il évoque dans ses Souvenirs les journées de juin 1848. Les ouvriers parisiens réduits à la misère furent alors massacrés par la troupe que la bourgeoisie au pouvoir, persuadée que le canon seul peut régler les questions du siècle, avait dépêchée contre eux...Emile Zola en tira les leçons à propos de la commune de Paris : "le bain de sang qu’il vient de prendre était peut être d’une horrible nécessité pour calmer certaines de ses fièvres."….Autant dire que le 7 janvier dernier, M.Luc Ferry, agrégé de philosophie et de science politique, mais aussi ancien ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, pouvait avoir en tête les outrances de personnages au moins aussi galonnés que lui lorsque la répression des gilets jaunes, trop indolente a ses yeux, lui arracha_sur Radio Classique- cette injonction aux gardiens de la paix : " Qu’ils se servent de leurs armes une bonne fois " contre " ces espèces de nervis, de salopards d’extrème droite ou gauche ou des quartiers qui viennent taper du policier".
      extrait de l’article du monde diplomatique de fevrier 2019 : lutte de classe en France

  • Pourquoi avons-nous confiance dans les capacités révolutionnaires du prolétariat ?

    Lire ici

    Nous écrivions cela en 2014…

  • Cela fait un peu plus de trois mois que nous, Gilets jaunes, avons débuté notre mouvement et cela malgré toutes les attaques et calomnies, attaques que nous avons subies, attaques physiques, attaques morales, attaques psychologiques, attaques politiques comme attaques répressives, opérations de division et de diversion de toutes sortes. C’est un témoignage de plus non seulement de ma ténacité de notre mouvement mais de sa valeur profonde et de son enracinement chez tous ceux qui sont victimes de la violence de cette société. Nous voulons, avant même de dénoncer la violence par laquelle on attaque notre mouvement, dénoncer la violence de la misère et de l’organisation sociale et politique de cette société, cat c’est cette violence qui nous a mis tous en mouvement.
    S’il y a eu les rassemblements des ronds-points, s’ils ont regroupé ceux pour qui les fins de mois sont difficiles, ceux qui se sentent étranglés, ce n’est pas seulement à cause de la taxe sur les carburants, c’est à cause de tout : des bas salaires, des pensions de misère, des allocations chômage qui s’arrêtent ou qui ne suffisent pas pour vivre, des emplois qu’on ne trouve pas comme des emplois précaires, à temps partiel, mal payés qu’on trouve, des sales boulots qu’on accepte ou qu’on n’accepte plus, parce que notre santé ne le permet plus, parce qu’on n’arrive pas à gérer en même temps une famille, comme les femmes seules au foyer, et il fallait, par-dessus tout cela accepter d’avoir un pouvoir qui nous fait de la morale, qui se moque du pauvre monde, qui lance des petites phrases assassines sur les « sans-dents » pour l’un, sur les « fainéants » pour l’autre, et qui traitait les nouveaux misérables, comme les appelait Victor Hugo, comme des voleurs de fonds publics alors que les véritables détourneurs des finances publiques sont au pouvoir ! Je voudrai rappeler que, si on a trouvé parmi les gens en colère quelques manifestants qui étaient violents, ce n’est rien, absolument rien à côté des violences qu’ils ont subies, que nous avons tous subies ! On nous demande sans cesse de dénoncer les casseurs et il est vrai que la casse a été médiatisée et utilisée par le pouvoir depuis le début pour réduire notre mouvement, pour le déconsidérer. Mais nous ne pouvons pas affirmer que les casseurs ne soient pas des personnes poussées à bout par cette société de bandits. Nous savons que certaines casses ont été manipulées par le pouvoir en vue d’attaquer l’ensemble de notre mouvement. Nous savons que certains policiers se sont faits casseurs pour favoriser une telle opération. Nous savons que des policiers ont eu ordre de laisser faire des casses pour que cela nous nuise. Mais nous savons surtout que la véritable casse, c’est celle qui détruit des milliers de vies par le chômage et la misère et elle est organisée d’en haut par toute ces société.
    Ainsi, nous, Gilets jaunes, sommes accusés de bloquer une entreprise et nous sommes licenciés quand nous appartenons à celle-ci comme c’est arrivé à des salariés d’Amazon. Mais ce sont les milliardaires et leur gouvernement qui cautionnent les fermetures d’usines, définitives celles-là comme aux Fonderies du Poitou, à Ford Blanquefort ou à Ascoval et ce ne sont que des exemples. On nous montre du doigt dans des cas de vitrines brisées mais combien de commerces et d’artisanats ferment parce qu’ils ont été bloqués par des financiers, par des banquiers. Là, ce n’est pas seulement la vitrine qui est foutue !
    Nous sommes entrés en lutte il y a un peu plus de trois mois parce que nous ne voulons plus que d’un côté les pauvres qui crèvent soient plus nombreux et de l’autre les milliardaires soient plus nombreux et plus riches. Nous sommes entrés en lutte parce que nous ne voulons plus que l’argent de nos impôts publics servent autre chose que l’intérêt public, qu’on ferme nos hôpitaux, nos crèches, nos postes, nos gares, nos lignes de transport, nos postes, et que tout l’argent économisant se transforme en instruments financiers, en banques, en spéculations, en vols de toutes sortes par les grands voleurs et avec la caution de ceux qui gouvernent quelle que soit leur étiquette politique, quelle que soient leurs origines et leurs personnalités.
    Nous sommes entrés en lutte parce que nous ne voulons plus que, sous prétexte d’une démocratie électorale, on étouffe nos voix, qu’on n’entende jamais parler le travailleur qui est licencié, le boutiquier, l’artisan ou le paysan étranglé par la banque ou par les impôts. Nous sommes entrés en lutte pour décider par nous-mêmes, pour discuter collectivement de nos buts, de nos modes d’action et de nos perspectives et ne laisser personne décider à notre place, en notre nom, qu’il s’agisse du personnel politique, du personnel gouvernemental, des appareils institutionnels de toutes sortes, y compris les appareils syndicaux ou associatifs, quelles que soient les bonnes intentions dont les uns et les autres se parent. Nous ne savions pas nous organiser, nous ne savions pas nous diriger, nous ne savions pas si nous allions parvenir à nous faire entendre, mais ce que nous savions c’est que nous allions cesser de nous taire, de nous laisser faire, de laisser d’autres s’organiser à notre place, d’autres parler à notre place, d’autres décider à notre place.
    Trois mois après le début de notre lutte, nous n’avons certes pas remporté la victoire, même s’il y a déjà quelques petites victoires, nous sommes certes plus fatigués qu’au début et certains nous ont quitté provisoirement ou durablement du fait des difficultés ou des déceptions mais les Gilets jaunes sont toujours là…
    Nous avons imposé quelques reculs au pouvoir et aux milliardaires que cet Etat couvre. On vient encore d’apprendre que les salariés du trust automobile PSA vont distribuer une prime de plusieurs milliers d’euros à leurs salariés, et ils ne font ainsi que suivre le trust Renault, comme nombre de patrons que le gouvernement a convaincus de faire le calcul de payer une prime plutôt que de se payer une vague de travailleurs rejoignant massivement les Gilets jaunes ! Et le recul de la taxe des carburants est loin d’être le seul point sur lequel nous montré l’efficacité de notre mouvement. Le recul de la réforme des retraites est un exemple aussi important.

  • Macron a déclaré qu’il n’y a pas eu de répression des gilets jaunes :

    « Depuis plusieurs semaines, il y a des gens qui ont décidé de s’infiltrer et de dénaturer le mouvement. Ne parlez pas de répression et de violences policières, ces mots sont inacceptables dans un État de droit. »

    Une jeune agricultrice lui a répondu :

    « En ce moment même, il y a des gilets jaunes qui sont sont certainement en train de se faire réprimer à l’extérieur de cette salle. La répression, on ne peut pas l’ignorer »

  • A Quimper, un gilet jaune à terre reçoit de multiples coups de matraque. Un gendarme mobile écrase sciemment les lunettes d’un manifestant réprimé !!! Un exemple parmi tant d’autres de violences policières invraisemblables !!!

    • Depuis quand les flics ont carte blanche pour tabasser des manifestants, sans être inquiéter ? Depuis que la police est aux ordres de la classe des possédants, des exploiteurs et esclavagistes. Ces actes brutaux rappellent ceux qui ont été commis contre les algériens en octobre 1961, quand Papon a donné l’ordre de réprimer dans le sang une manifestation pacifique en plein Paris jusqu’à celle des gilets jaunes à la Réunion. Sauf qu aucun journal ou presque n’a raconté cette terrible répression. La boucherie des Versaillais de Thiers en Juin 1871 contre les communards a été décidé consciemment . Et tous ceux sur les réseaux sociaux qui se satisfont de cette répression , savent (ou non) qu à l’époque, leur ancêtre ont craché de la même manière sur des familles ouvrières et sur leurs cadavres . La vie est un choix , social et politique : vous êtes du coté du baton et de l’ordre économique& sociale inique et voué à disparaitre ou vous êtes du coté de ceux qui n’ont que leur chaine à perdre.

  • Scandale : une jeune policière a été victime !!!

    Elle a été tuée !!!

    Si elle l’avait été par des gilets jaunes qu’aurait-on entendu ?!!!!

    Non, elle a été tuée par un fonctionnaire de police à Paris qui jouait à la menacer avec son arme !!!

  • Dans son rapport 2018, qui couvre la période d’éclosion du mouvement des "gilets jaunes", l’institution présidée par l’ancien ministre de droite Jacques Toubon s’interroge notamment sur "le nombre ’jamais vu’ d’interpellations et de gardes à vue intervenues ’de manière préventive’" lors de certaines manifestations et relève que cela s’est fait en s’appuyant sur la législation soi-disant antiterroriste de l’état d’urgence de 2015.

    Des étrangers aux "gilets jaunes" en passant par la lutte antiterroriste, le défenseur des droits pointe un "renforcement [...] de la répression" en France et s’inquiète d’un "affaissement" des libertés inspiré par l’état d’urgence de 2015, selon son rapport annuel publié mardi 12 mars.
    "En France, [...] s’est implantée une politique de renforcement de la sécurité et de la répression face à la menace terroriste, aux troubles sociaux et à la crainte d’une crise migratoire alimentée par le repli sur soi", pointe cette autorité indépendante chargée notamment de défendre les citoyens face à l’administration.

  • Les mesures annoncées par le Premier ministre ont pour objectif de « renforcer la fermeté de notre doctrine de maintien de l’ordre », selon ses propres mots.
    Le chef du gouvernement souhaite en outre accorder « une plus grande autonomie aux forces sur le terrain qui doivent être, à Paris, placées sous un commandement unifié et doté d’une large capacité d’initiative ». Jusqu’à présent, les CRS et les gendarmes mobiles n’étaient pas associés en amont à la conception du dispositif qui était imaginé par la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation) de la Préfecture de police.
    Les autres mesures annoncées par Edouard Philippe - transformation des détachements d’action rapide en « unités anticasseurs », utilisation de drones et produits marquants, présence renforcée d’officiers de police judiciaire au « plus près des unités de terrain ».

    « Derrière, il faut aussi une réponse pénale ferme », poursuit Johann Cavallero.

  • Pour l’acte 19, la répression monte d’un cran...

    "Nous partirons du principe qu’il s’agit de rassemblements d’émeutiers", a prévenu mardi 19 Laurent Nuñez en parlant des manifestations non-autorisées de Gilets jaunes attendues samedi 23. Le secrétaire d’Etat à l’Intérieur a brandi la menace de peines de prison pour ceux qui refuseraient de se disperser.

    Il a en effet précisé que les interpellations se feraient "sur la base d’arrêtés d’interdiction et le cas échéant sur la base de la notion en vue de commettre des violences". En référence aux articles 431-3 et suivants du code pénal qui définissent l’attroupement comme "tout rassemblement de personnes sur la voie publique ou dans un lieu public susceptible de troubler l’ordre public", même si celui-ci n’implique pas de violence. Le fait de ne pas se disperser après deux sommations est punissable d’un an de prison et 15.000 euros d’amende. Peines qui peuvent aggravées si la personne dissimule son visage.

    Edouard Philippe a défendu lundi la "réponse ferme" de l’exécutif face aux graves violences commises samedi à Paris lors des manifestations des "gilets jaunes", tout en reconnaissant que la nouvelle stratégie représentait "plus de risque" de blessés entre forces de l’ordre et manifestants.

    "Jusqu’à présent, nous avons voulu faire très attention et nous voulons toujours faire très attention aux débordements, aux accidents à la sécurité des personnes, mais nous constatons que le déchaînement de violence justifie une réponse ferme. Je l’assume", a-t-il poursuivi.

    Au-delà de Sentinelle, des brigades anti-casseurs dédiées seront déployées samedi sur le terrain, des drones et des "produits avec des marquages indélébiles" permettant de "tracer" les casseurs vont également être mobilisés.

    Le gouvernement affirme que les Gilets jaunes cassent la démocratie pour justifier de... se passer de la démocratie !!!

    Macron continue de dire : Il n’y a pas de répression !!!

  • Samedi dernier, il est certain que le pouvoir avait fait le choix de laisser faire les casseurs pour faire basculer l’opinion en faveur d’une répression accrue et vencore plus violente.

  • Les violences sont tellement utiles au pouvoir contre les Gilets jaunes qu’il y a fort à parier que certaines d’entre elles sont fortement manipulées ou sciemment mises en scène, en tout cas instumentalisées quand ce n’est pas provoquées ou fabriquées. On en a eu récemment quelques exemples. Des média, journalistes ou photographes indépendants ont démontré que ce sont les grandes des flics qui ont mis le feu au restaurant de luxe Fouquets, même si ce sont les casseurs qui l’ont détruit. Il a été prouvé que les flics savaient pour la destruction du bureau du ministre Griveaux et l’ont laissé faire et ce n’est pas par sympathie pour les Gilets jaunes !!! Des flics ont été filmés en train de participer à des casses, de jouer les blacks blocs et autres actions de provocateurs policiers. Des journalistes ont été orientés par les flics vers des groupes de casseurs qui avaient été repérés et ont laissé tranquillement ceux-ci agir pour que les média puissent diffuser leurs violences attribuées aux Gilets jaunes.

  • La ministre des Armées Florence Parly devrait rencontrer les représentants des forces de l’ordre en fin d’après-midi pour discuter du déroulement des opérations samedi.

    La mobilisation des militaires vient s’ajouter à une série de mesures annoncées mardi par l’exécutif, parmi lesquelles la possibilité d’interdire des manifestations en cas de présence d’ « ultras », les contraventions alourdies de 38 à 135 euros pour participation à une manifestation interdite, la mise en place de « brigades anticasseurs », l’usage de drones, l’utilisation d’un produit marquant codé pour tracer les manifestants, et le filtrage des rassemblements en amont.

    Le recours à l’armée française pour menacer des manifestations qui s’opposent à l’inégalité sociale marque un tournant historique et international. Une vague de grèves et de manifestations secoue le monde, poussée par la colère contre des décennies d’austérité et de militarisme. Aux « gilets jaunes » et aux grèves contre le gel des points d’indice à travers l’Europe correspondent les mobilisations de masse contre la dictature algérienne, des grèves d’enseignants américains et des maquiladoras mexicaines, et des grèves de masse au Sri Lanka ainsi qu’en Inde.

    La décision de Macron d’employer l’armée lors de l’acte 19 fait partie des tentatives de plus en plus désespérées de la bourgeoisie internationale d’intimider cette opposition politique naissante et de créer les conditions pour la réprimer par les armes.

  • Après le recours horrifiant de l’armée à la torture et au meurtre de masse en Algérie lors de la guerre d’indépendance de 1954-1962, Macron veut faire revenir l’armée dans la politique française. Ses salutations en 2018 pour le dictateur collaborationniste Philippe Pétain, et aussi pour Georges Clemenceau, qui en tant que ministre de l’Intérieur a dirigé des opérations de l’armée dont le meurtre de 18 travailleurs, reflètent des tentatives continues de légitimer la répression.

  • Une campagne a été lancée pour améliorer le recyclage des ordures. Mais, au sein du monde capitaliste, certaines ordures ne peuvent ni ne pourront jamais être recyclées !!

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