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Des nazis au sein des forces de répression

vendredi 5 mai 2017

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  • Il devient de plus en plus évident que la cellule terroriste d’extrême droite autour du premier lieutenant Franco A. fait partie d’un large réseau néo-nazi dans l’armée allemande. Ce réseau est manifestement lié au « Mouvement identitaire ».

    Jeudi dernier, la chaîne de télévision NDR (Redaktionsnetzwerk Deutschland) a fait un reportage sur un officier aspirant de l’armée qui a admis avoir eu des communications téléphoniques avec Franco A. Cet aspirant est suspecté d’avoir volé deux mitrailleuses et un pistolet dans un char sur un terrain d’entraînement de l’armée à Munster [en Basse-Saxe, ndt] en février de cette année. Il a été établi qu’il était sur le lieu où l’incident s’est produit.

    NDR a fondé son reportage sur les informations de la Commission parlementaire de la défense, qui s’est réunie à huis clos mercredi dernier. Le suspect serait un étudiant de l’Université de la Bundeswehr (armée allemande) à Munich qui aurait eu un contact avec le « Mouvement identitaire » de l’extrême droite. Les armes volées sont compatibles avec les armes trouvées en la possession du complice soupçonné de Franco A., l’étudiant Matthias F.

    NDR a rapporté que l’officier aspirant a échangé des messages sur Facebook avec un second complice, Maximilian T, peu avant le vol à Munster. Les armes volées n’ont pas été retrouvées.

    Les officiers de l’armée, Franco A. et Maximilian T., ainsi que l’étudiant Matthias F., ont été arrêtés. Ils sont accusés de préparer un grave acte criminel mettant en danger l’État. Ils auraient acquis des armes et identifié des cibles potentielles pour un attentat terroriste, dont l’ancien président Joachim Gauck et le ministre de la Justice, Heiko Maas. Franco A. s’est créé une deuxième identité, celle d’un réfugié syrien, afin de faire porter la responsabilité d’une telle attaque aux demandeurs d’asile.

    Les dernières informations confirment que la cellule terroriste présumée fait partie d’un réseau d’extrémistes de droite beaucoup plus répandu dans l’armée. En plus de l’officier aspirant, des enquêtes sont en cours sur trois autres étudiants de l’université de la Bundeswehr à Munich. Des soldats à Bremerhaven, Torgelow (Mecklembourg-Poméranie), Bischofswiesen (Bavière) et Munster sont également concernés. Certains des suspects sont liés au Mouvement identitaire.

    Il s’agit d’un groupe d’extrême droite qui défend le racisme culturel et compte quelque 400 membres en Allemagne. « Leurs membres principaux viennent des jeunes du NPD (Parti national démocrate), des groupes d’étudiants extrémistes, et même de l’organisation nazie interdite la Jeunesse loyale pour la Patrie allemande (HDJ) », a écrit Die Zeit.

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