Accueil > 02 - Livre Deux : SCIENCES > Inconscience, conscience : Freud et les dernières découvertes en neurosciences > L’inconscient freudien > L’humour et l’inconscient, selon Freud

L’humour et l’inconscient, selon Freud

mercredi 8 août 2018, par Robert Paris

Blagues juives de Sigmund Freud :

« - A quoi reconnaît-on que Jésus était juif ?

 Il a vécu chez ses parents jusqu’à l’âge de trente ans, il a repris l’affaire de son père, et pour sa mère il était un dieu ! »

Une autre :

« Deux juifs se rencontrent devant les bains publics. Le premier demande au second :

 As-tu déjà été au bain public ?

 Pourquoi ? Il leur en faut un de plus, ils n’ont pas le quorum ? »

Dans une pièce des Reisebilder (Tableaux de Voyage), intitulée « Les
Bains de Lucques », H. Heine profile les traits du buraliste de loterie et chirurgien pédicure Hirsch-Hyacinthe de Hambourg.
Cet homme, en présence du poète, se targue de ses relations avec le riche baron de Rothschild et termine par ces mots : « Docteur, aussi vrai que Dieu m’accorde ses faveurs, j’étais assis à côté de Salomon Rothschild et il me traitait tout à fait d’égal à égal, de façon toute famillionnaire ».

Encore une histoire juive, qui pourtant n’est juive que par son décor, son fond étant tout bonnement humain.

Certes, ce cas présente aussi ses complications indésirables mais qui, heureusement, ne nous empêchent pas - comme les précédentes - d’y voir clair.
Un malheureux, en pleurant sa misère, emprunte 25 florins à un ami riche. Le jour même le bienfaiteur le trouve attablé au restaurant devant une portion de saumon à la mayonnaise. Il lui en fait reproche : « Comment ! vous me tapez et vous vous offrez du saumon mayonnaise ! Voilà l’emploi de mon argent ! » -« Je ne comprends pas, dit l’autre ; sans argent impossible de manger du saumon mayonnaise ; j’ai de l’argent, je ne dois pas manger du saumon mayonnaise ; quand donc mangerai-je du saumon mayonnaise ? »

(…)

Un ivrogne gagne sa vie, dans une petite ville, à donner des leçons.
Avec le temps on apprend son vice et, de ce fait, il perd une grande partie de ses élèves. On charge un ami de l’engager à la sobriété. a Voyez, vous pourriez avoir les meilleures leçons de la ville, si vous renonciez à la boisson. Faites-le donc. » - « Comment, répond l’autre indigné, je donne des leçons pour boire, et il me faudrait ne plus boire pour avoir des leçons ? »

Un maquignon offre à son client un cheval de selle : « Si vous prenez ce cheval et si vous partez à quatre heures du matin, vous serez à six heures et demie à Presbourg. » - « Et que ferai-je à Presbourg à six heures et demie du matin ? »

(…)

Voici le subterfuge d’un marieur juif et appartient à un groupe qui nous occupera encore à plusieurs reprises.

Le marieur avait affirmé au prétendant que le père de la jeune fille n’était plus en vie. Après les fiançailles on apprend que celui-ci vit, mais purge une peine de prison. Le prétendant fait des reproches au marieur :
« Mais, dit ce dernier, que vous ai-je donc annoncé ?
Appelez-vous cela une vie ? »

(…)

Encore un mot juif.

Itzig a été enrôlé dans l’artillerie.
C’est apparemment un garçon intelligent, mais indiscipliné et sans goût pour le service militaire. Un de ses supérieurs, bien disposé en sa faveur, le prend à part et lui dit : « Itzig, ta place n’est pas parmi nous. Je te donne un conseil : achète-toi un canon et établis-toi à ton propre compte. »

Autres « blagues juives »

Encore sur l’humour juif

Anthologie de l’humour

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.