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09 - Livre Neuf : RELIGION

Quand la société est incapable d’offrir aux hommes des espoirs réels, des perspectives d’avenir, elle les enchaîne dans de faux espoirs et de fausses consolations

"Je ne vois pas dans la religion le mystère de l’Incarnation mais le mystère de l’Ordre Social. La religion rattache au ciel une idée d’égalité qui empêche le riche d’être massacré par le pauvre."

Napoléon Bonaparte au Conseil d’Etat, le 4 mars 1806

"Il faut beaucoup de naïveté ou de mauvaise foi pour penser que les hommes choisissent leurs croyances indépendamment de leur condition."

Claude Lévi-Strauss, dans "Tristes Tropiques"

"Le mot Dieu n’évoque, pour moi, rien d’autre que l’expression et le résultat de la faiblesse humaine, et la Bible, une collection de légendes honorables, mais primitives et assez naïves."

Einstein dans une lettre au philosophe Eric Gtkind (1954) - à remarquer car Einstein emploie volontiers le terme "dieu" pour parler des lois de la nature et n’avait pas rendu public cet athéisme.

« Comme expression ultime de toutes les formes d’asservissement, la bourgeoisie a dépouillé l’exploitation du travail de son voile mystique, qui l’enveloppait autrefois : les gouvernements, religions, familles, lois, institutions du passé comme du présent se réduisent enfin, dans cette société, au simple antagonisme entre capitalistes et ouvriers salariés, en étant les instruments de l’oppression, grâce auxquels la bourgeoisie maintient sa domination et assujettit le prolétariat. »

Karl Marx, dans "Le Manifeste communiste"

"L’abolition complète de la religion ne sera atteinte que dans une structure socialiste complètement développée, c’est à dire, lorsqu’il y aura une technique qui libérera l’homme de toute dépendance dégradante envers la nature. Cela n’est possible que dans le cadre de rapports sociaux déniés de tout mystère, parfaitement lucides et n’oppressant pas l’humanité. La religion traduit le chaos de la nature et le chaos des rapports sociaux dans le langage d’images fantastiques. Seule l’abolition du chaos terrestre peut supprimer à jamais son reflet religieux."

Léon Trotsky


L’EGLISE ESPAGNOLE AUX COTES DU FASCISME DE FRANCO

A NOUVEAU UN PAPE D’EXTRÊME DROITE

Le pape et le sida : non la calotte, oui à la capote !!!

Benoît XVI a vilipendé le préservatif considérant que ce n’était pas une solution au Sida : « on ne peut pas résoudre le problème du sida avec la distribution de préservatifs. Au contraire, cela augmente le problème ». Il vaut mieux, pour le chef de l’Eglise, préserver la morale hostile à la liberté sexuelle que la vie des êtres humains. Cet ancien nazi s’est déjà fait remarquer en réintégrant dans l’Eglise ses ouailles d’extrême-droite.

"Toute religion n’est que le reflet fantastique, dans le cerveau des hommes, des puissances extérieures qui dominent leur existence quotidienne, reflet dans lequel les puissances terrestres prennent la forme de puissances supra-terrestres. Dans les débuts de l’histoire, ce sont d’abord les puissances de la nature qui sont sujettes à ce reflet et qui dans la suite du développement passent, chez les différents peuples, par les personnifications les plus diverses et les plus variées. […] Mais bientôt, à côté des puissances naturelles, entrent en action aussi des puissances sociales, puissances qui se dressent en face des hommes, tout aussi étrangères et au début, tout aussi inexplicables, et les dominent avec la même apparence de nécessité naturelle que les forces de la nature elles-mêmes. Les personnages fantastiques dans lesquels ne se reflétaient au début que les forces mystérieuses de la nature reçoivent par là des attributs sociaux, deviennent les représentants de puissances historiques. A un stade plus avancé encore de l’évolution, l’ensemble des attributs naturels et sociaux des dieux nombreux est reporté sur un seul dieu tout-puissant, qui n’est lui-même à son tour que le reflet de l’homme abstrait. C’est ainsi qu’est né le monothéisme, qui fut dans l’histoire le dernier produit de la philosophie grecque vulgaire à son déclin et trouva son incarnation toute prête dans le Dieu national exclusif des Juifs, Yahvé."

"Anti-Dühring", Friedrich Engels

"La plus grande et la pire des erreurs que puisse commettre un marxiste serait de croire que les masses populaires, fortes de nombreux millions d’êtres humains (et surtout la masse des paysans et des artisans), vouées par la société moderne aux ténèbres, à l’ignorance et aux préjugés, ne puissent sortir de ces ténèbres que par la voie directe d’une instruction purement marxiste. Il est indispensable dé fournir à ces masses les matériaux les plus variés de propagande athée, de les initier aux faits pris dans les domaines les plus divers de la vie, de les aborder de toutes les manières pour les intéresser, les tirer de leur sommeil religieux, les secouer à fond par tous les moyens, etc.

Les écrits ardents, vifs, ingénieux, spirituels des vieux athées du XVIII° siècle qui attaquaient ouvertement la prêtraille régnante, s’avéreront bien souvent mille fois plus aptes à tirer les gens de leur sommeil religieux que les redites du marxisme, fastidieuses, arides, presque entièrement dépourvues de faits, habilement choisis et destinés à les illustrer, qui dominent dans notre littérature et qui (inutile de le cacher) déforment souvent le marxisme. Toutes les œuvres de quelque importance de Marx et d’Engels ont été traduites en notre langue. Il n’y a décidément aucune raison de craindre que le vieil athéisme et le vieux matérialisme ne soient pas complétés chez nous par les correctifs qu’y ont apportés Marx et Engels. L’essentiel, et c’est justement ce qu’oublient le plus souvent nos communistes, soi‑disant marxistes, mais qui, pratiquement, ne font que dénaturer le marxisme, l’essentiel est de savoir intéresser les masses encore absolument incultes par une attitude consciente envers les questions religieuses et par une critique éclairée des religions."

Lénine dans "Le matérialisme militant"


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