« … Une telle chaîne d’événements… ne mène pas seulement à un conflit social inévitable, dans lequel la société est en proie à des affrontements et à des guerres, mais contribue à une réduction drastique de la population, celle-ci payant un lourd tribut en vies humaines... Elle rompt l’équilibre instable jusqu’alors impératif. Le système d’alliances qui a permis de maintenir la paix entre les villes mayas explose... Des guerres sanglantes s’emparent des terres des Mayas, qui subissent un processus de désintégration. Les effectifs de la population s’effondrent. Ce climat d’instabilité violente brise le réseau commercial ou la restructuration. Cependant, cette dynamique complexe, cette fuite en avant finit par mettre fin progressivement à la civilisation classique maya "
Izquierdo-Egea 2014a : 22
« ... Esta cadena de acontecimientos... no solo conduciría a una inevitable conflictividad social, plagada de enfrenta-mientos y guerras, sino que contribuiría a una drástica reducción de la población pagando un elevado tributo en vidas humanas... Se rompe el inestable equilibrio hasta entonces imperante. El sistema de alianzas que mantenía la paz entre lasciudades mayas salta por los aires... Sangrientas guerras arra-san las tierras de los mayas, que experimentan un proceso debalcanización. Desciende significativamente la población. Esteclima de violenta inestabilidad rompe la red comercial o la reestructura. Sin embargo, esa compleja dinámica, esa huida ha-cia delante, acaba poniendo fin a la civilización maya clásicade forma progresiva. » (Izquierdo-Egea 2014a : 22).
Pascual Izquierdo-Egea dans « Fluctuations économiques américaines préhispaniques dans le bassin de la rivière Balsas, Mexique » :
« L’analyse des dépôts funéraires dans le bassin de la rivière Balsas (Michoacán-Guerrero, Mexique), et plus précisément de la série d’offrandes provenant des sépultures du barrage d’Infiernillo, donne des résultats surprenants. Il permet de déchiffrer les clés fossilisées dans le registre de la morgue coïncidant avec les événements les plus importants du passé préhispanique de Méso-Amérique.
1. Au cours de la période préclassique tardive (environ 400 avant J.-C. - 150/200 après JC), la Méso-Amérique connaît un effondrement de nature sociale. En dépit de l’extraordinaire richesse économique actuelle enregistrée par rapport au Préclassique moyen, les inégalités sociales montent en flèche. Ce phénomène coïncide avec le premier effondrement de la civilisation maya. La crise sociale est un phénomène répandu dans toute la Méso-Amérique, mais l’effondrement actuel est limité au monde maya et date de 100 à 250 après JC, c’est-à-dire à la fin du Préclassique supérieur. Ce qui semble indiquer que c’est dans la région maya que l’inégalité sociale effrénée n’a pas pu être maîtrisée. Peut-être parce que c’est là qu’un changement climatique défavorable, une sécheresse persistante qui a réduit les récoltes, favorisant le mécontentement populaire et la confrontation entre différentes entités politiques mayas pour des ressources de base, comme ce fut le cas plus tard au cours de la Classicisme tardif, aurait pu avoir un impact particulièrement virulent.
2. Après l’effondrement social de la période préclassique tardive, le classicisme primitif (vers 150 / 200-650 après J.-C.) apporte une grande prospérité à l’ensemble de la Méso-Amérique, la plus grande enregistrée à l’époque préhispanique, bien qu’elle manifeste une continuité et un point culminant de la tendance de la période précédente. Il met également en lumière la moindre inégalité sociale dans l’ensemble de la série chronologique, ce qui indique une redistribution plus équitable de la richesse et un niveau de conflit très faible. Teotihuacan a été le bénéficiaire du déclin d’autres civilisations qui ont succombé à la fin du Préclassique supérieur, à l’instar des Mayas de cette époque. Il a étendu son influence à la région maya au début de la période classique, la période de plus grande prospérité enregistrée dans les Balsas préhispaniques. À son tour, l’effondrement de Teotihuacan a facilité l’émergence de nouveaux États mésoaméricains ou la montée de la civilisation maya classique. Cependant, ceux-ci ont fini par tomber plus tard, comme l’avait fait la grande ville.
3. Du début de la période classique tardive (vers 650-900 apr. J.-C.) jusqu’à la fin de la même période, les couchers de soleil et les effondrements des civilisations mésoaméricaines ont suivi : Teotihuacan (depuis la fin de la période classique ancienne), Monte Albán, la Maya classique. Les offrandes des sépultures d’Infiernillo dans la rivière Balsas témoignent à cette époque d’une grave crise économique aggravée par une augmentation notable de l’inégalité sociale et un galopant conflit interne. L’effondrement du Late Classic, plutôt qu’un processus lent, est une réaction en chaîne retardée qui commence le déclin de Teotihuacan, passe de Monte Alban et atteint ensuite le monde des Mayas classiques. Les principaux paramètres de son équation sont la surpopulation et le changement climatique à travers l’impact de ce dernier sur l’environnement naturel. Cela se produit lorsque l’équilibre entre la population et les ressources disponibles est rompu pour le maintenir grâce à l’intervention du climat en tant que facteur exogène. La conflictivité qui en résulte, exprimée par des révolutions ou des guerres, n’est que la conséquence de cette circonstance lorsque les mécanismes de régulation internes d’une formation sociale échouent.
4. Le début du postclassique (environ 900-1200 après JC) connaît une légère reprise économique. Les inégalités sociales continuent de s’accroître, bien que beaucoup moins que dans la période classique tardive, et les conflits internes diminuent nettement mais restent élevés. L’écosystème tropical est rétabli et des seigneuries postclassiques émergent après la balkanisation qui a suivi l’effondrement de Teotihuacan et la civilisation maya classique. La vallée de Teotihuacan tombe sous le contrôle de Tula, capitale des Toltèques, dont le déclin commence à la fin du début du postclassique, à l’instar du troisième effondrement de la civilisation maya, après la chute de Chichén Itzá.
5. Le postclassique tardif (env. 1200-1520 ap. J.-C.) est une période de grande prospérité économique, d’une hauteur comparable à celle du début de la période classique. L’inégalité sociale est réduite, ce qui implique une redistribution plus équitable de la richesse, comme dans la première période classique. Cela réduit également les conflits internes. Les Tarascans se développent dans le bassin des rivières Balsas et Tepalcatepec. Le petit âge glaciaire apporte plus d’humidité et des forêts plus denses. Ces conditions favorables permettent à nouveau l’expansion de l’agriculture et du commerce. Cependant, au XVIe siècle, il y a un dépeuplement massif. Ce fut l’une des plus grandes catastrophes démographiques de l’histoire de l’humanité. »
El análisis del gasto funerario de la cuenca del río Balsas (Michoacán-Guerrero, México), en concreto de la serie de ofrendas procedentes de los entierros de la presa del Infiernillo, arroja sorprendentes resultados. Permite descifrar las claves fosilizadas en el registro mortuorio coincidentes con los eventos más relevantes del pasado prehispánico de Mesoamérica.
1. Durante el Preclásico Tardío (c. 400 a. C.-150/200 d. C.), Mesoamérica experimenta un colapso de naturaleza social. A pesar de la extraordinaria bonanza económica ahora registrada respecto al Preclásico Medio, se dispara enormemente la desigualdad social. Este fenómeno coincide con el primer colapso de la civilización maya. La crisis social es un fenómeno generalizado en toda Mesoamérica, pero el colapso propiamente dicho se circunscribe al mundo maya y se fecha entre el 100 y el 250 de nuestra era, o sea, a finales del Preclásico Tardío. Lo cual parece indicar que fue en la región maya donde la desbocada desigualdad social no pudo controlarse. Acaso porque ahí es donde podría haber incidido con especial virulencia un cambio climático desfavorable, una sequía persistente que redujo las cosechas favoreciendo el descontento popular y el enfrentamiento entre distintas entidades políticas mayas por los recursos básicos, como ocurriera más tarde en el Clásico Tardío.
2. Tras el colapso social del Preclásico Tardío, el Clásico Temprano (c. 150/200-650 d. C.) trae una gran prosperidad a toda Mesoamérica, la mayor registrada en tiempos prehispánicos, si bien manifiesta una continuidad y culminación de la tendencia del periodo anterior. Sobresale, además, la menor desigualdad social de toda la serie temporal, lo cual indica una redistribución más equitativa de la riqueza, y un bajísimo nivel de conflictividad. Teotihuacan fue beneficiario del ocaso de otras civilizaciones que sucumbieron al final del Preclásico Tardío, como los mayas de ese tiempo. Extendió su influencia hacia el área maya durante el Clásico Temprano, la época de mayor prosperidad registrada en el Balsas prehispánico. A su vez, el colapso teotihuacano facilitó la emergencia de nuevos estados mesoamericanos o el auge de la civilización maya clásica. Sin embargo, estos acabaron decayendo más tarde tal como lo había hecho la gran urbe.
3. Desde principios del Clásico Tardío (c. 650-900 d. C.) hasta finales del mismo, se suceden los ocasos y colapsos de las civilizaciones mesoamericanas : Teotihuacan (desde finales del Clásico Temprano), Monte Albán, los mayas clásicos. Las ofrendas de los entierros del Infiernillo en el río Balsas muestran en ese tiempo una gran crisis económica agravada por un notable incremento de la desigualdad social y una galopante conflictividad interna. El colapso del Clásico Tardío, más que un proceso lento, es una reacción en cadena de efecto retardado que inicia el ocaso teotihuacano, pasa a Monte Albán y luego alcanza el mundo maya clásico. Son parámetros fundamentales de su ecuación la superpoblación y el cambio climático a través del impacto de este último sobre el medio natural. Se produce cuando se rompe el equilibrio entre la población y los recursos disponibles para sostenerla con la intervención del clima como factor exógeno. La conflictividad resultante, expresada mediante revoluciones o guerras, no es más que la consecuencia de dicha circunstancia cuando fallan los mecanismos reguladores internos de una formación social.
4. El Posclásico Temprano (c. 900-1200 d. C.) experimenta una ligera recuperación económica. Sigue aumentando la desigualdad social, aunque mucho menos que en el Clásico Tardío, y la conflictividad interna disminuye notoriamente pero se mantiene alta. Se recupera el ecosistema tropical y surgen los señoríos posclásicos tras la balcanización que sucede al colapso teotihuacano y de la civilización maya clásica. El valle de Teotihuacan cae bajo control de Tula, capital de los toltecas, cuyo ocaso comienza a finales del Posclásico Temprano, al igual que el tercer colapso de la civilización maya, tras la caída de Chichén Itzá.
5. El Posclásico Tardío (c. 1200-1520 d. C.) es una época de gran prosperidad económica, de gran auge equiparable al del Clásico Temprano. Se reduce la desigualdad social, lo cual implica una redistribución más equitativa de la riqueza como ocurre en el primer periodo clásico. También disminuye la conflictividad interna. Los tarascos se expanden por la cuenca de los ríos Balsas y Tepalcatepec. La Pequeña Edad de Hielo trae más humedad y bosques más densos. Estas condiciones favorables permiten nuevamente la expansión de la agricultura y el comercio. Sin embargo, en el siglo XVI tiene lugar un despoblamiento masivo. Fue una de las más grandes catástrofes demográficas de la historia de la humanidad.
« L’effondrement de la période du classique récent, une comparaison entre la crise de la civilisation des Mayas d’Uaxactin (Guatemala) et celle de Barton Ramie (Bélize), d’après le registre des funérailles »
Une étude de Pascual Izquierdo-Egea sur la chute de la civilisation Maya causée par un effondrement économique et social :
« L’application de la méthode d’évaluation contextuelle à l’analyse des registres funéraires d’Uaxactún (Guatemala) et de Barton Ramie (Belize) fournit des preuves irréfutables sur l’empreinte matérielle de l’effondrement de l’époque classique dans l’inhumation des mayas. Cela confirme ce qui avait déjà été prévu dans le bassin de la rivière Balsas au Mexique (2014).
INTRODUCTION
L’objectif de cet article est de présenter les résultats d’une enquête sur les fluctuations économiques des Mayas à un moment clé, celui du passage du Classique ancien au récent, afin de faire la lumière sur l’impact de la crise de cette dernière période sur cette civilisation ancienne. Il est basé sur les offrandes des sépultures mayas étudiées par William L. Rathje (1970), de la ville d’Uaxactún au Guatemala et de la communauté villageoise de Barton Ramie au Belize, dans le bassin supérieur du fleuve du même nom, étude des dépôts funéraires correspondant à la période préclassique classique ancienne à Altún Ha, sur la côte du Belize, et une autre de la classique récente à Tikal (Guatemala), au sud de Uaxactún, dans la région de Petén (Rathje 1973 : 749-750) ; ce qui n’a pu être calculé du fait de l’absence du groupe représentatif de la dernière période dans le premier cas et du précédent dans le second. Cependant, même si les comparaisons sont indirectes, les offrandes des sépultures sont, à première vue, beaucoup plus riches, c’est-à-dire abondantes et précieuses, dans l’Antiquité (Altún Ha au début de la période classique) qu’à Tikal pendant toute la période de la fin de la période classique. Ce qui, avec les précautions qui s’imposent, donnerait encore plus de cohérence à la principale conclusion de la présente étude : l’effondrement de la civilisation maya classique était parfaitement documenté dans leurs tombes.
MÉTHODOLOGIE ET SÉLECTION DE DÉMONSTRATIONS CHRONOLOGIQUES
La méthode d’évaluation contextuelle se concentre sur l’analyse des dépenses funéraires en mesurant la variabilité du trousseau en fonction d’une série de paramètres. Les principes théoriques de cette méthodologie et de sa formulation mathématique, y compris les techniques instrumentales qui la développent, sont diffusés au moyen d’une bibliographie volumineuse (Izquierdo-Egea 1989 : 67-68, 73-74 ; 1991 : 134-135 ; 1993 : 33-42 ; 1995 : 149-151 ; 1996-97 : 107-111 ; 2009 : 5-6 ; 2010 : 5-6 ; 2011 : 4 ; 2012a : 33-62 ; 2012b : 5 ; 2012c : 3-4 ; 2013a, 2013b : 29-31, 2014a : 4, 2014b : 6, 2015 : 6). C’est le noyau central de l’archéologie des phénomènes sociaux et elle articule toute sa méthodologie. Grâce à la mesure de la dépense funéraire investie dans le trousseau qui accompagnait le défunt, calculée à partir de la valeur contextuelle de ses composants, on peut observer les fluctuations de l’économie, les inégalités ou la conflictualité sociale encodées dans l’enregistrement matériel. Parmi les variables analysées, la plus remarquable est la valeur contextuelle d’une propriété de morgue, à partir de laquelle sont déterminés les frais funéraires consommés dans le trousseau de chaque sépulture et la valeur économique moyenne amortie dans chaque échantillon chronologique évalué. Une autre statistique fondamentale est également utilisée pour mesurer l’inégalité ou la différenciation sociale : le coefficient de variation (CV), en contraste avec le coefficient de Gini. Les deux sont exprimés en pourcentages, c’est-à-dire en indices. Nous introduisons ici, en tant que grande nouveauté et avance technique de la méthodologie utilisée, le calcul des ressources disponibles en fonction du temps grâce à la formule récemment publiée (Izquierdo-Egea 2015 : 13-14), incluse dans l’annexe ajoutée au présent article. . Cela apporte beaucoup de lumière pour comprendre les changements qui surviennent dans tout processus temporaire. Maintenant, aux paramètres habituellement analysés (les dépenses funéraires moyennes ou la richesse relative, l’inégalité sociale moyenne mesurée par le CV ou l’indice de Gini et le conflit social), nous pouvons ajouter cette nouvelle variable. Son utilité indéniable, contrastée avec une multitude d’échantillons temporaires correspondant à de nombreux anciens cimetières, à l’instar de la nouvelle technique de mesure de la conflictualité sociale récente (voir Izquierdo-Egea 2015), le prouve. Cette réalisation est due à l’introduction de la population en tant que paramètre de conflit, rendant viable le lien avec la loi démographique de Malthus (1798). "Maintenant, grâce à la troisième équation fondamentale qui en résulte, le conflit social peut être quantifié en fonction de la taille de la population et des ressources disponibles pour la soutenir. Ce qui constitue un outil théorique d’une grande aide pour l’étude de phénomènes aussi pertinents que l’effondrement de civilisations anciennes » (Izquierdo-Egea 2015 : 15). La procédure d’analyse utilisée commence par la sélection d’échantillons chronologiques répondant aux critères habituels liés à l’état de conservation des tombes - choix intact ou bien préservé - et datation - n’admettant que des cas sûrs ou fiables. Dans le cas qui nous occupe, cette tâche a déjà été réalisée par W. L. Rathje (1970).
Échantillons chronologiques étudiés
Ils ont été sélectionnés et publiés par Rathje (1970). À partir de leurs données, deux échantillons temporaires peuvent être analysés pour chaque site selon la chronologie proposée dans cette publication : Uaxactún I, Uaxactún II, Barton Ramie I et Barton Ramie II. Au cœur de Petén, les tombes de Uaxactún incluses dans cette étude correspondaient à une période ancienne (antérieure à l’an 600 de notre époque) et à une autre récente (postérieure à cette date) (Rathje1970 : 364), nommées ici Uaxactún I et II. . Pour sa part, les sépultures de Barton Ramie, un site rural situé dans ce qui était alors la colonie du Honduras britannique, converti plus tard en État indépendant de Belize, ont également été divisées en deux périodes : ancienne (avant l’an 700 de notre époque) et récente (ultérieure) (Rathje 1970 : 360). Les deux sont connus ici comme Barton Ramie I et II. En pratique, ces phases ancienne et récente coïncident respectivement avec les périodes mésoaméricaines dites « primitive classique » (environ 150 / 200-650 après J.-C.) et plus tardive (environ 650-900 après J.-C.). C.) en suivant la chronologie traditionnelle (López Austin et López Luján 2000). Les échantillons chronologiques sélectionnés correspondent aux tombes inventées à l’origine par Rathje (1970 : 363, Fig. 22, 365, Fig. 23.372) : 1. Uaxactún I (Early Classic) : 24-29 (N = 6) .2. Uaxactun II (Late Classic) : 57-77 (N = 21) .3. Barton Ramie I (Early Classic) : 1-23 (N = 23) .4. Barton Ramie II (Late Classic) : 30-56 (N = 27). Une fois que les deux séries chronologiques ont été complétées avec quatre échantillons, les composants des biens funéraires ont été codés en tant que catégories particulières. Suivant une règle de base, certaines de ces dernières ont été unifiées en tant que catégories intermédiaires ou génériques lorsque le nombre de cas était faible (Izquierdo-Egea 2012a : 58-62). Ensuite, les informations obtenues dans la base de données du programme informatique NECRO (Izquierdo-Egea 1991) ont été introduites, à la fois dans la première version et dans la plus récente développée début 2015 (voir annexe). Celui-ci était chargé de calculer à la fois la valeur contextuelle des catégories de biens et la dépense funéraire moyenne investie dans les biens funéraires des tombes et dans l’ensemble temporel auquel ils appartenaient. Ensuite, les résultats fournis par les échantillons analysés ont été comparés afin d’apprécier leurs variations et d’isoler la tendance de chaque série chronologique. Ensuite, avec l’aide d’un autre outil de calcul statistique auxiliaire, le programme SYSTAT (VV, AA, 2007, Wilkinson, 1990), le coefficient de variation (CV) de chaque échantillon a été estimé pour estimer l’inégalité sociale. De même, une autre ressource en ligne a été utilisée pour déterminer l’indice de Gini via Internet (Wessa 2014), ce qui peut également être effectué via le logiciel Gretl (Cottrell et Lucchetti 2012a, 2012b). Enfin, sur la base des données fournies par les paramètres précédents, la conflictualité sociale et le niveau de ressources disponibles pour chacune des périodes étudiées ont été calculés
RÉSULTATS : FLUCTUATIONS ÉCONOMIQUES ET CHANGEMENTS SOCIAUX ENTRE LES MAYANS DE PETÉN ET LE BELIZE
Les résultats de la série chronologique des sépultures mayas analysées montrent des résultats hautement significatifs (voir tableau 1). En examinant les indicateurs statistiques des paramètres de Uaxactún (Guatemala), on constate que l’inégalité sociale augmente de 60,56%, l’activité de l’économie diminue de 99,57%, les conflits sociaux s’envolent (36442,86%), la population représentée dans l’échantillon il augmente de 250% et les ressources disponibles diminuent de 99,04%. De son côté, à Barton Ramie (Belize), l’inégalité sociale diminue de 49,61%, l’activité de l’économie diminue de 90,16% (comme à Uaxactun, même la proportion de la baisse est très similaire), la conflictualité sociale augmente également sensiblement (411,99%), la population augmente comme à Uaxactún mais moins (17,39%) et les ressources disponibles diminuent de 77,14% comme à Uaxactún.
Selon ces données, on constate que, dans la région du Petén, Uaxactún montre une très forte baisse des dépenses funéraires moyennes ainsi qu’une augmentation marquée de l’inégalité sociale au cours de la période classique tardive (environ 650-900 après J.-C.). , comme précédemment détecté dans le bassin de Balsas au même moment (voir Izquierdo-Egea 2014a : 7). Ces paramètres révèlent un conflit énorme, qui se traduit vraisemblablement par une situation sociale explosive, confirmée par la diminution abrupte des ressources disponibles. Il en va de même dans le bassin de Balsas, ce qui permet d’évoquer sérieusement la possibilité d’extrapoler ce panorama à d’autres régions mésoaméricaines touchées par cette conjoncture défavorable. En d’autres termes, la région du Petén, la vallée du Belize et le bassin de Balsas partagent une montée des conflits sociaux tout au long de la période classique tardive, liée à une crise économique aiguë et à une diminution choquante des ressources disponibles ; alors on peut supposer que ces événements étaient communs ou ont affecté une grande partie de la Méso-Amérique à cette époque. Même le fait que l’évolution de l’inégalité sociale brise l’unité observée par le biais d’autres paramètres dans les deux sites maya (augmentation de Uaxactún alors qu’il faisait l’inverse dans Barton Ramie) ne remet en cause l’impact de l’effondrement dont ils souffrent. À cet égard, n’oublions pas la différence essentielle entre un centre urbain et une communauté villageoise au niveau social. En ce qui concerne la population représentée, bien qu’elle augmente dans les deux localités, beaucoup plus dans Uaxactún (250%) que dans Barton Ramie (17,39%), il faut être très prudent lorsqu’on interprète le comportement comme une augmentation démographique. Comment est-il possible que, dans un contexte de crise économique intense et de forte diminution des ressources disponibles, une croissance démographique aussi exorbitante puisse se produire, comme cela semble être détecté dans la ville maya de Uaxactún ? Cela n’aurait de sens que si la clé pour comprendre ce qui se passe est à notre portée : l’éclatement d’un conflit social, détecté à la fois dans le Petén et dans le bassin du Belize, se produit dans deux sites représentatifs de la ville et respectivement sur le terrain, accusant chacun localement l’effondrement de la civilisation classique maya de différentes manières. On comprend maintenant l’importance du nouveau paramètre recherché par le calcul des ressources disponibles en fonction de la population représentée dans l’échantillon analysé et de la conflictualité sociale estimée à cet effet. Précisément, cet indicateur parle directement d’un déclin démographique, et pas autrement, en raison d’une augmentation extraordinaire de la mortalité, plus virulente à Uaxactún qu’à Barton Ramie ; ce qui est confirmé par l’extraordinaire croissance de la conflictualité sociale détectée aux deux endroits. En d’autres termes, l’augmentation de la population représentée dans les échantillons de la période classique tardive ne résulterait pas d’une augmentation de la population mais d’une mortalité élevée due au niveau de conflit détecté.
Répartition de la richesse
Le paysage façonné par la répartition de la richesse amortie en trousseaux funéraires en fonction de l’âge et du sexe des individus apporte un éclairage nouveau, notamment en ce qui concerne l’observation de l’impact démographique de la crise de la fin de la période classique. La communauté rurale maya de Barton Ramie expose au début de la période classique une plus grande concentration de la richesse dans le segment de la population correspondant aux jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans - comme l’a déjà compris Rathje (1970 : 362) - 73,73 unités de valeur moyenne (N = 7, 30,43%). Les adultes âgés de 26 à 50 ans (19,65, N = 8, 34,78%) restent loin. Les deux derniers segments de la communauté, dont les sépultures manquent d’offrandes, sont absolument marginalisés dans la répartition de la richesse amortie dans les tombes : les 2 cas d’adultes âgés de plus de 50 ans (8,70%) et les 6 correspondant aux adolescents de moins de 50 ans. de 18 ans (26,09%). En ce qui concerne le sexe des individus, les femmes (N = 4) concentrent en moyenne plus de richesse relative : 30,14 unités de valeur par rapport à 22,01 hommes (N = 6). En combinant l’âge et le sexe, on obtient que les jeunes femmes adultes âgées de 18 à 25 ans (N = 2) accumulent une plus grande valeur économique (60,27 unités en moyenne) que les autres segments de la population : hommes adultes de plus de 26 ans. et 50 ans (35,95, N = 4), jeunes hommes adultes âgés de 18 à 25 ans (11,90, N = 3) et femmes âgées de plus de 50 ans sans offrandes (N = 2). En revanche, tout au long de la fin de la période classique, lorsque la région du Belize montre les effets négatifs de l’effondrement de la civilisation maya classique, il existe un appauvrissement généralisé qui touche tout le monde sur un pied d’égalité. Maintenant, les différences économiques entre les individus de Barton Ramie sont minimes. La mortalité est particulièrement répandue chez les adultes matures âgés de 26 à 50 ans (14 / 27,88,89% des personnes décédées), parmi lesquels le plus surprenant est que la plupart sont des femmes (11 / 15,73,33%). C’est le secteur le plus touché par la crise économique et la rareté des ressources disponibles dans une société en proie à des conflits violents. Précisément, le plus grand nombre de femmes enterrées au cours de cette période pourrait être dû à ce dernier phénomène social. En revanche, les adolescents sont relativement nombreux dans la période précédente et n’accumulent aucune richesse dans leurs sépultures pour devenir le plus riche parmi les pauvres de la fin de l’ère classique ; tandis que les sépultures de jeunes adultes, les plus riches de la période classique ancienne, deviennent maintenant les plus pauvres, ce qui coïncide avec les observations de Rathje (1970 : 364). À Uaxactún, les sépultures d’adolescents sont également les plus riches de la période classique tardive. Sur la base de ces données, dans la communauté Barton Ramie Mayade, une société nettement matriarcale apparaît pendant la période classique primitive en raison du poids spécifique des femmes dans la répartition de la richesse. D’autre part, la période suivante semble conduire à une transformation sociale au profit des hommes et au détriment des femmes (la société devient plus patriarcale et cesse d’être nettement matriarcale comme avant). Cependant, à Uaxactún, l’inverse se produit pendant la fin de la période classique. La société semble clairement patriarcale car ce sont les hommes qui accumulent la majorité de la richesse amortie de leurs offrandes (7,20 unités de valeur de fronts moyens et 1,05 des femmes) ; En outre, dans cette ville maya du Peten, les personnes âgées de 26 à 50 ans concentrent plus de richesse moyenne dans leurs offres funéraires chez les hommes adultes (8,96 unités de valeur par rapport à 1,93 chez les jeunes). Cependant, en comparant tous les segments de la population, les adultes matures (5,65 unités de dévalorisation en moyenne, N = 11, 52,38%) sont dépassés par les adolescents (6,51, N = 6, 28,57%). En bref, des changements sociaux importants sont observés chez les Mayas de la période tardive. Certains adolescents, auparavant marginalisés, héritent maintenant de la position sociale de leurs proches. À Barton Ramie, bien que l’inégalité sociale soit réduite, les conflits sont généralisés en raison du déclin brutal de l’activité économique ou, ce qui est identique, de l’augmentation spectaculaire de la pauvreté et de la réduction drastique des ressources disponibles. Le scénario est commun aux deux sites (pauvreté, manque de ressources, conflit). Il serait nécessaire de rechercher si des changements aussi révélateurs que le déclin économique des femmes observé dans la communauté maya de Barton Ramie pourraient être liés à une transformation sociopolitique qui affectait moins leur position sociale.
Données microéconomiques
Les données microéconomiques obtenues sont extrêmement intéressantes (voir tableau 2). Dans la région maya du Petén et dans le bassin hydrographique du Belize, on constate que, lorsqu’elle passe de la période classique ancienne à la période tardive, la céramique accroît sa valeur contextuelle relative, c’est-à-dire qu’elle devient plus chère - elle passe de 0,39 à 0,71 unité de valeur contextuelle à Uaxactún (82,05%), presque le double, et de 0,56 à 0,78 à Barton Ramie (39,29%), ce qui correspond presque aux deux valeurs -. L’augmentation du prix de la céramique coïncide avec une augmentation similaire dans ce site du Belize (5,23%), alors que l’inverse se produit à Uaxactún (-2,70%) (voir tableau 3). La coquille se comporte de manière opposée, c’est-à-dire qu’elle devient moins chère (comme dans le cas précédent, sa valeur est égale, passant de 1,86 à 1,00 entre les Mayas de Petén (-46,24%) et de 2,31 à 1,08 entre les bassins de Belize (-53,25%). La coquille la meilleure marché correspond à une augmentation de cette marchandise à la fois dans Uaxactún (2,71%) et Barton Ramie (5,92%). Lorsque ces données sont comparées à celles se rapportant au bassin de la rivière Balsas Dans le Mexique préhispanique (cf. Izquierdo-Egea 2014a : 11, tableau 2), on peut observer des tendances opposées : la céramique devient moins chère et la coquille devient plus chère, cependant, l’obsidienne du Belize augmente sa valeur d’échange au cours de la période classique tardive, coïncidant pleinement avec l’évolution de cette marchandise dans le bassin de Balsas, où elle atteint une valeur de 0,92 unité contre 1,80 chez les Mayas du bassin de Belize (52,54%), ce qui implique que cette augmentation affecte davantage les centres intégrés du pays. Marché mésoaméricain pendant la fin de la période classique. D’autre part, en ce qui concerne les autres biens funéraires mayas, il convient de noter que le jade, suivant les étapes de la coque, devient également meilleure marché au cours de la dernière période d’Uaxactún (-32,66%).
CORRÉLATIONS ENTRE L’ARCHÉOLOGIE DES PHÉNOMÈNES SOCIAUX ET D’AUTRES SOURCES
Comme nous l’avons déjà vu, ces nouveaux résultats viennent corroborer ce qui a été récemment soutenu sur la base des preuves tirées du bassin de la rivière Balsas au Mexique. Les changements alors prévus pour les autres régions mésoaméricaines sont confirmés. À présent, dans les pays mayas, le même fait se répète : la crise de la fin de siècle classique est enregistrée dans les offres de sépulture en deux lieux, l’un au Guatemala et l’autre au Belize ; alors cette tendance régulière peut être étendue à une bonne partie de la Méso-Amérique à cette époque. En effet, sur la base des données publiées par E. Gonzalez Licón (2003, 2011) pour Monte Albán (Oaxaca, Mexique), les recherches en cours menées par la soussignée montrent que cet important centre urbain, capitale de la civilisation Zapotec, accuse également, au cours de la fin de la Classique tardive, un déclin brutal de l’activité économique et des ressources disponibles qui appuient un déclin drastique de la population et une augmentation considérable des troubles sociaux. L’effondrement de la civilisation maya classique observé à travers les offrandes des sépultures de Uaxactún à Petén et de Barton Ramie dans le bassin du Belize est amplement documenté par de nombreuses sources archéologiques. Tout ce long processus commence plus au nord. La période sèche de l’an 580 de notre ère coïncide avec une hiatomaya dans la transition du début à la fin du classicisme, caractérisée par une réduction de la construction de monuments du deuxième quart du sixième siècle jusqu’au milieu du septième siècle après environ J.-C. (de Menocal 2001 : 670). Le déclin de Teotihuacan s’inscrit parfaitement dans ce cadre : il commence vers 550 après JC et s’achève autour de 650 après JC (Cowgill 2007 : 261, Manzanilla 2015). Au sujet de l’obsidienne, un changement des itinéraires de son ministre de l’intérieur à la côte aurait pu contribuer à l’effondrement des centres urbains mayas de l’intérieur (Golitko et al., 2012). Ces marchandises étaient de plus en plus difficiles à obtenir par les voies de navigation intérieures (Golitko et al., 2012 : 514). Cela se reflète clairement dans la communauté maya de Barton Ramie (voir tableau 3), car sa présence est considérablement réduite. Comme nous l’avons vu ci-dessus, l’obsidienne du Belize augmente sa valeur d’échange au cours de la fin de la période classique, comme cela se produit dans le bassin de Balsas. On peut penser que cette augmentation a affecté d’autres centres intégrés dans le réseau d’échanges du marché méso-américain. Une grande crise économique ravage la Méso-Amérique, génère un appauvrissement généralisé et déchaîne une vague de conflits sociaux. Le long processus de déclin et d’effondrement final que les civilisations mésoaméricaines de la fin de siècle classique ont connu entre les Teotihuacan et se termine entre les Mayas. L’effondrement de Teotihuacan déclenche une lente réaction en chaîne. Cette crise complexe finit également par affecter Monte Albán et la civilisation classique maya : chez les Zapotèques, la population diminue considérablement dans la vallée de Oaxaca et se concentre à Monte Alban, qui atteint maintenant 500 à 700 personnes après J.-C. ) sa plus grande extension. Cependant, la capitale commence à décliner entre 600 et 900 après la dispersion de J.-C. Supoder alors que l’autonomie des centres régionaux grandit (Marcus 2009 : 98, 101, González Licón 2011 : 201).
L’effondrement de la civilisation maya classique
L’effondrement de la civilisation maya au IXe siècle de notre ère ne peut être compris que comme un processus lent dû à diverses causes interdépendantes et nuancées par région (Oglesby et al.2010, Yaeger et Hodell 2008 : 226, Vidal et Muñoz 2013 : 98). Cela ne se produit pas dans son ensemble (Aimers 2007 : 329), parce que politiquement, il ne l’était pas puisqu’il était conforme à un conglomérat de cités-États. Le déclin de la civilisation maya classique se produit entre 750 et 900 après J.-C., juste au moment de la culture et de la démographie suapogeo (Turner 2010 : 575) au VIIIe siècle (jusqu’à 750) de notre ère, après le Teotihuacan s’effondrer. La construction des monuments atteint son maximum en 721 après J.-C. et cesse après 830 après J.-C. Les symptômes commencent à se manifester entre 750 et 790 après J.-C. (de Menocal 2001 : 670 ) et l’effondrement est daté par une technique raffinée à 900 après J.-C. (Chase et al., 2012 : 12917), tandis que d’autres le situent entre 800 et 900 (vg Houston et al., 2001 : 65).
Le rôle de la sécheresse
Le problème de la sécheresse ne pouvait être laissé de côté par la complexité d’un effondrement qui pénétrait également dans les zones humides permanentes (Butzer et Endfield 2012 : 3630). La civilisation maya se développe rapidement de 550 à 750 après J.-C. en profitant d’un climat humide favorable. Cependant, son effondrement coïncide avec des conditions climatiques défavorables caractérisées par des sécheresses prolongées (Haug et al., 2003 : 1733, Brenner et al.2001 : 99). Les données des enregistrements sédimentaires du bassin de Cariaco, dans le sud des Caraïbes, indiquent un stade sec étendu de 750 à 950 après JC avec des épisodes cycliques d’une périodicité de 40 à 50 ans (Yaeger et Hodell, 2008 : 227). En outre, l’analyse des séries chronologiques de sédiments lacustres dans le nord de la péninsule du Yucatan révèle une périodicité correspondant à la sécheresse qui dure depuis 208 ans. Ce cycle est similaire à la période de 206 ans pour l’activité solaire. C’est-à-dire que les deux cycles de conoscillations bicentenaires coïncident (Hodellet al 2001, Brenner et al 2002). Cependant, une étude récente (Carleton et al., 2014) basée sur les données du lac Chichancanab, dans la péninsule du Yucatan, remet en question la validité de l’hypothèse du cycle de la sécheresse en raison de l’absence d’une véritable base empirique pour la maintenir. Cependant, les sédiments lacustres témoignent d’un changement soudain vers des conditions plus arides dans le centre de la péninsule du Yucatan entre 800 et 1 000 après AD, avec une incidence plus élevée vers les 900 après J.-C. Le sud du Yucatan, densément peuplé et dépendant de l’approvisionnement en eau de surface pour l’agriculture et la consommation, a été le plus touché par la longue sécheresse de cette période (de Menocal 2001 : 670). Par ailleurs, les archives de la grotte de Yok Balum au Belize indiquent une tendance à la sécheresse entre 700-1135 ou 660-1000 après J.-C., ce qui coïncide parfaitement avec le cadre chronologique de l’effondrement des Mayas entre 750- 900 après J.-C. (Webster et al., 2007 ; Kennett et al.2012), confirmant la tendance indiquée par le bassin de Cariaco (Hsiang et Burke 2013). La variabilité de l’humidité était décisive dans ce scénario. Au cours de ces sécheresses, les précipitations annuelles sont tombées considérablement à 40% (Medina-Elizalde et Rohling 2012). Huit sécheresses aiguës allant de 3 à 18 ans ont eu lieu pendant le dépeuplement des cités états mayas classiques, aidant à comprendre pourquoi l’effondrement du Terminal Classic (800-950 après J.-C.) a duré 150 ans (Medina-Elizalde et al., 2010). Le développement de l’agriculture a inévitablement conduit au défrichement des forêts et cette déforestation contribuerait à amplifier la sécheresse (Cook et al., 2012), bien que les Mayas aient essayé de conserver les ressources naturelles pour répondre aux besoins de leur population de plus en plus nombreuse (McNeil et al. al.2010 : 1017). Les anciens Mayas vivaient dans un environnement varié avec des précipitations très saisonnières qui nécessitaient des stratégies de gestion de l’eau très différentes. Bon nombre de ces anciens centres ont maintenu des populations denses qui ont développé une utilisation non durable des sols (French et Duffy 2014). La faible pluviosité a prévalu au milieu du IX siècle d. C. à Tikal, coïncidant avec l’érection de son dernier monument, daté de l’an 869. Les sécheresses qui en résultèrent eurent un impact négatif sur la collecte de ressources, provoquant des désordres sociaux avant de provoquer leur abandon (Lentz et al., 2014). À présent, l’effondrement était essentiellement un phénomène urbain. Les villes sont dépeuplées mais la population rurale de la périphérie continue de subsister et profite des travaux hydrauliques antérieurs. Les systèmes d’approvisionnement en eau, tels que ceux de Tikal, ont atténué les effets des sécheresses sur la population (Grazioso et Scarborough 2013 : 262-263). La maîtrise de l’eau a joué un rôle fondamental dans l’émergence du pouvoir politique des Mayas classiques. Bien que leur pénurie ait été décisive dans le déclin des grands centres, les enfants ont survécu à la sécheresse (Lucero 2002 : 814). Dans les basses terres méridionales du monde maya, l’absence de pluie a entraîné un manque d’eau, des récoltes médiocres et des famines (Lucero et al., 2011 : 479). L’abandon des zones humides près de l’ancien centre maya de Blue Creek, au Belize, et la diminution de la population coïncident avec une sécheresse croissante dans cette région (Luzzadder-Beach et al., 2012 : 3648, 3650, 3651). Dans les basses terres mayas, les zones intérieures surélevées de la péninsule du Yucatan étaient plus susceptibles de s’effondrer et moins propices à la récupération que les zones inférieures adjacentes. Cela s’est produit à la fin du Preclassic et du Terminal Classic (Dunning et al., 2012 : 3652, 3654). En fait, l’effondrement a eu un impact sur les populations côtières mayas (Santley et al., 1986 : 123).
Conflit sociopolitique
Les conditions environnementales changeantes ont généré des conflits sociaux croissants (Haug et al., 2003 ; Turner et Sabloff 2012 : 13908), preuve irréfutable de la présente étude sur les Mayas de Uaxactún et Barton Ramie. Sur la côte sud mésoaméricaine du Guatemala. , le grand centre maya du Montana, dépendant de Teotihuacan, se désintègre après l’effondrement de la métropole, environ 650 après JC - coïncide avec l’ascension de Cotzumalguapa en tant que centre régional hégémonique (Chinchilla 2013 : 201, 203). En fait, le déclin et l’effondrement de Teotihuacan affectent l’histoire maya aux VIe et VIIe siècles après J.-C., une période bouleversée par la grande guerre internationale opposant Tikal à Calakmul et leurs alliés et vassaux respectifs (Demarest et Fahsen 2003 : 164). À partir de 750 après J.-C., la civilisation maya subit une grande crise et se transforme. Les villes mayas des basses terres du sud - une région qui englobe le Petén au nord du Guatemala et les terres environnantes - s’effondrent une par une jusqu’à ce qu’elles aient cessé leurs activités politiques et cérémoniales au début du neuvième siècle (Tainter 1988 : 12, 152-153). ). Le système politique qui prévalait jusqu’alors disparaît et presque toutes les cités-états mayas sont abandonnées ou diminuent radicalement leur taille et leur complexité. Il existe un déclin important de la population (Tainter 1988 : 167) que certains décrivent comme un désastre démographique. Les centres urbains les plus densément peuplés sont définitivement abandonnés (Haug et al., 2003 : 1733). Ce processus se développe rapidement dans la région sud-ouest du Petén entre 700 et 730 après J.-C. Les villages commencent à être abandonnés, puis les principaux centres sont détruits et les populations se déplacent. Certaines, telles que Altar de Sacrificios et Ceibal, survivent au Xe siècle, tandis que de nombreuses cités des basses terres du sud-ouest sont considérablement réduites ou dépeuplées vers l’an 800 après J.-C. (Demarest 2013 : 23). Au huitième siècle de notre époque, le monde maya souffre d’une fragmentation régionale (Demarest et Fahsen 2003 : 166), d’un processus de balkanisation, de guerres et de la désintégration des entités politiques ; déchaîné, de l’avis de certains, par la tendance à la sécheresse. La stabilité dynastique des monarchies théocratiques des cités est brisée, les rois mayas étant à la fois hauts prêtres et chefs militaires. De nombreuses preuves le confirment. Vers 750 après J.-C., Piedras Negras est à son apogée. Dans les basses terres, les villes mayas connaissent un déclin progressif ou un effondrement soudain souvent lié à la dévastation de la guerre. À Piedras Negras, le dernier souverain est capturé par la ville ennemie de Yaxchilán en l’an 808 après J.-C. (Anaya et al.2011). Le palais royal est rasé par les envahisseurs (Houston et al 2001 : 69, 70-71). Depuis lors, un déclin commence et entre 830 et 900 après J.-C., le déclin s’accélère, la population se réduit et la ville se transforme en une petite colonie rurale jusqu’à son abandon définitif. Piedra Negras est un exemple de enfoncement de la royauté maya en tant que système politique (City and Churches 2001 : 17) centré sur la monarchie théocratique et le palais royal. La déforestation progresse inexorablement dans le Petén. Dos Pilas, dans la zone sud-ouest de cette région, dans les basses terres de Maya, est l’un des premiers centres à succomber et à être abandonné vers 761 après J.-C. C’est également l’autel de Sacrificios, qui arrête de construire des monuments autour de l’année 771 de notre ère. Une phase de guerres interminables commence jusqu’à l’abandon des villes, processus qui se transmet lentement à toutes les basses terres. Selon l’épigraphie, de nouveaux dirigeants émergent légitimant leur pouvoir en utilisant le glyphe Dos Pilas Aguateca dans le cadre d’un processus de "décentralisation et de désintégration politique des entités dynastiques classiques classiques" (Ponciano et al., 2013 : 71) connu sous le nom de balkanisation. En revanche, la ville de Cancuén, liée à Dos Pilas, connaît une résurgence jusqu’à c. 800 après J.-C après la chute de cette dernière, comme c’est le cas avec Naachtun (Forné et al., 2013 : 49). Aguateca tombe dans cette région des basses terres méridionales après avoir été abandonnée plus tard vers 810 (après J.-C.) (Ponciano et al., 2013 : 68, 70), tandis que Tikal commence à décliner vers 830 après J.-C. tandis que leurs centres secondaires acquièrent une autonomie. A l’instar des événements survenus dans la zone Usumacinta-Pasión, des campagnes militaires ont précédé le déclin et la cessation des monuments dans cette région, une date finale enregistrée à Uaxactún (889 après JC) faisant référence à la guerre avec ses voisins. (Ebert et al., 2014 : 350)
Révolution et commerce extérieur
Dans la zone maya occidentale, l’instabilité contribue à la désintégration du réseau commercial entre les années 760 et 800 de notre époque. En conséquence, la plupart des royaumes mayas occidentaux de la fin de la période classique déclinent et finissent par être abandonnés entre 800 et 810 après JC, avant les principales villes mayas de l’est des plaines centrales. Vers l’an 830 de notre ère, les populations des grands centres mayas du bassin de la rivière Pasión-Usumacinta, dans le sud-ouest du Petén, avaient disparu (Demarest et Fahsen 2003 : 170, 172). Dans le scénario nord du Petén, la révolution qui s’est produite à Naachtun vers 800 après J.-C. après la fin de J.-C. met fin au régime théocratique et instaure un pouvoir local qui intègre ce centre maya dans un réseau commercial à longue distance, garantissant ainsi sa survie pendant la guerre. plus de 150 ans. Naachtun a été définitivement abandonné après 950 après JC, de manière surprenante, sans symptômes qui annonçaient ce résultat final, car ils reflétaient "la pleine activité et la prospérité" au niveau matériel (Nondédéo et al., 2013 : 122, 138). Naachtun et Baking Pot, un petit royaume situé dans la haute vallée de la rivière Belize, fournissent des témoignages révélateurs des changements sociaux survenus au sein de la civilisation maya pendant la crise économique de la fin de la période classique et des transformations déclenchées par les conflits internes. Malgré le dépeuplement des basses terres du centre et du sud de Maya à la fin de cette période, Baking Pot perdure après l’abandon du complexe du palais du Terminal Classic (800 à 900 après J.-C.). Les nobles et les roturiers s’adaptent à la nouvelle situation et à l’évolution de son paysage social avec une stratégie similaire à celle de Naachtun. Ils développent des échanges commerciaux interrégionaux, notamment des articles de luxe exotiques, c’est-à-dire le commerce à distance d’objets de luxe (Hoggarth, 2012). Dans la même ligne, dans le bassin de Mopán, une rivière qui relie le Macal à Belize, le site d’Actuncan est réorganisé pour faire face à l’effondrement. Alors que d’autres communautés voisines déclinent, Actuncan reste et adopte de nouvelles structures politiques basées sur la reconnaissance d’une plus grande égalité (Mixter et al., 2014 : 63-64). Au cours de la période classique tardive, des villes mayas ont également été fondées dans des zones géographiques périphériques. La splendeur éphémère de Trasun finit par être abandonnée à la fin du Terminal Classic (Vidal et Muñoz 2013 : 92). Le processus de balkanisation est à l’origine de centres secondaires tels que La Joyanca ou La Blanca. La première, dans la zone nord-ouest de la région guatémaltèque de Petén, atteint son apogée dans la phase terminale classique (Arnauld et al., 2013 : 149). À l’époque Perduróás, La Blanca et sa population se dépeuplèrent progressivement de l’abandon de celle-ci, de 850 à 1050 après J.-C. À une plus grande abondance, les colons en migration, originaires des grandes villes abandonnées du nord-est du Petén, fondèrent Centres mayas. C’est le cas de La Blanca dans la vallée de Mopán delrío (Petén, Guatemala). Il a joui de sa splendeur pendant la fin de la période classique jusqu’à sa fin (850 après J.-C.). Il a été abandonné sans violence, de manière planifiée et ordonnée, à la suite de la rupture du réseau commercial dont il ferait partie lorsque "l’instabilité et les troubles se sont emparés de toute la région". À la fin du IXe siècle de notre ère, la région du Petén subit la désintégration progressive des alliances qui articulaient le réseau commercial fluvial de produits de luxe, touchant tous les centres indépendamment de leur taille (Vidal et Muñoz 2013 : 95, 100).
Nouvelle nature de la guerre
En cette période convulsive du Terminal Classic, la guerre change de nature. Maintenant, il s’agit de la conquête, de l’extermination et de la destruction : il devient un instrument efficace pour éliminer les ennemis et capturer leurs ressources (terre, nourriture, biens, main-d’œuvre), semant la dévastation partout. Maintenant, à partir du huitième siècle de notre ère, les bâtiments incendiés ou profanés deviennent monnaie courante. L’expansion est une priorité et le développement du militarisme le facilite. La localisation stratégique et la fortification des sites sont généralisées. Ce changement accélère l’effondrement et génère une nouvelle société (Baudez 2013 : 321, Isendahl et al., 2014 : 50). Selon Baudez (2013), les progrès techniques en agriculture, l’augmentation des terres cultivées et un réseau commercial étendu ont conduit à une croissance démographique sans précédent qui ne pourrait pas maintenir les ressources disponibles à la fin de la Classique, réduites à un environnement dégradé. La rivalité entre les villes a transformé les tensions en conflits armés pour "saisir les terres et les biens" et "détruire l’ennemi". Désormais, les symboles du pouvoir (monuments, inscriptions, images réelles) sont systématiquement annihilés au moment de la construction des fortifications, telles que Dos Pilas ou Aguateca. Ces guerres, au lieu de résoudre les problèmes, en particulier économiques, aggravent la situation en provoquant des famines, des déplacements de population et un déclin démographique. Les guerres de conquête et de destruction ont transformé la société maman. Comme on le voit à Chichén Itzá, le "souverain est toujours un être mythique assimilé au soleil" bien que son pouvoir réel soit beaucoup plus petit et qu’il doive le partager avec les prêtres, "une élite politico-militaire" et l’establishment guerrier (Baudez 2013 : 322).
Vers une théorie de l’effondrement classique des Mayas
L’effondrement de Teotihuacan a mis fin à son influence sur le monde maya en créant un vide de pouvoir. C’est précisément au cours des VIe et VIIe siècles de notre époque que la grande guerre internationale a éclaté entre les coalitions de Tikal et de Calakmul. Nous vivons alors, à la fin de la période classique précoce, une période de prospérité et d’abondance (cf. tableau 1, Izquierdo-Egea 2014a : 7, tableau 1). Cependant, à partir de 750 après JC et jusqu’à la fin de la période classique tardive, le changement climatique contribue à transformer radicalement ce panorama en devenant le déclencheur d’une réaction en chaîne qui mettra fin à la civilisation maya classique. Les problèmes d’environnement génèrent un crépuscule extraordinairement conflictuel qui conduit à l’effondrement final. Les sécheresses prolongées ont un impact négatif sur la production alimentaire, en diminuant les récoltes destinées à contenir les populations mayas qui ont connu une croissance extraordinaire. Il finit par rompre l’équilibre entre la croissance démographique et les ressources disponibles pour la maintenir. En essayant d’y remédier, l’intensification de l’agriculture augmente la déforestation, contribuant à la dégradation de l’environnement naturel et à la recherche de nouvelles terres, ce qui déclenche des conflits. La compétition pour les ressources joue un rôle essentiel dans la dynamique du processus. Des migrations massives se produisent pour ajuster le surplus démographique. Le domaine plébéien, le plus nombreux et le plus défavorisé, serait le plus durement touché dans de telles circonstances. Une lutte sociale entre stagiaires et plébéiens est inévitable, conséquence des épreuves endurées par une majorité pauvre de la population composée de roturiers, sur laquelle la pénurie de nourriture aurait un impact, comparée à une minorité de nobles encore plus opulents en pleine crise témoignent de l’analyse des offrandes des sépultures de Uaxactún ainsi que d’autres aussi éloignées de la région maya que celles du bassin des Balsas à la fin de la période classique. Dans tous les cas étudiés jusqu’à présent et liés à cette époque (Uaxactún et Barton Ramie parmi les Mayas ou le bassin des Balsas et Monte Albán au Mexique), il est vérifié, en analysant les trousseaux funéraires, en plus d’une crise économique aiguë dans tous ces sites mésoaméricains, une augmentation conflits sociaux spectaculaires et une diminution considérable du niveau des ressources disponibles. C’est une preuve solide et irréfutable en faveur de la thèse de la lutte sociale et de la théorie de l’effondrement de la Maya classique qui la comprend.En revanche, la crise de la royauté divine ou sacrée chez les Mayas classiques est le résultat du conflit social déclenché à cette époque. de dépression économique. Il finit par désintégrer la superstructure idéologique du régime classique, bien que l’infrastructure économique représentée par les plus petits centres et de nombreux villages existe toujours. Cette transformation sociopolitique liquide le régime théocratique et la société pourrait devenir plus égalitaire, comme en témoignent les sépultures mayas de Barton Ramie à Belize, tout en modifiant la nature de la guerre. Maintenant, son objectif principal est de conquérir, d’étendre et de défendre les fortifications en développement développées par l’ennemi extérieur. Cette transformation est due au manque de ressources et à la nécessité impérative de les obtenir à tout prix. De même, les guerres auraient pu servir à canaliser le mécontentement populaire né au cœur d’une crise économique qui aggrave considérablement le conflit social. En fait, ils l’auraient laissé réorienter et contrôler au moins au début, impliquant une grande partie de cette masse populaire lorsqu’il s’agissait de conquérir de nouvelles terres et de défendre celles existantes contre d’autres attaquants. En bref, le terreau de l’effondrement classique des Mayas forme un panorama désolé constitué d’une pléthore de facteurs qui soulignent la complexité du processus : surpopulation, sécheresses prolongées, épuisement des ressources naturelles, pénuries alimentaires, crise économique, famine, conflits sociaux. , migrations, guerres, déclin important de la population, disparition ou transformation du régime théocratique, rupture ou restructuration du réseau commercial.
Les équations de l’effondrement maya
L’effondrement peut être observé matériellement à travers les phénomènes sociaux codifiés dans les archives funéraires. Plus précisément, la troisième équation fondamentale de conflit social basée sur des données archéologiques (Izquierdo-Egea 2015 : 13-14, v. Annexe) permet de calculer le niveau de ressources disponibles à un moment donné en fonction de deux paramètres : la population représentée dans l’échantillon analysé. et le niveau de conflit social structurel. Ce dernier est déterminé précédemment à l’aide de la première de ces formules fondamentales (ibidem : 10-11), où la conflictiualité sociale est estimée en termes d’inégalité sociale et de richesse relative (le coût moyen des obsèques amorti dans les offrandes funéraires). À son tour, cette dernière variable nous permet d’observer de manière quantitative les fluctuations de l’économie. En résumé, l’observation des archives funéraires permet de déduire plusieurs phénomènes sociaux : crise économique, inégalités, conflits sociaux, ressources disponibles, déclin démographique ; ce qui nous parle de la trace matérielle de l’effondrement classique des Mayas. Selon la troisième équation fondamentale de la conflictualité sociale, plus la taille de la population et les ressources disponibles pour la soutenir sont grandes, plus le conflit social est intense. Cette circonstance sert à illustrer l’effondrement de toute formation sociale, qu’il s’agisse d’une communauté villageoise ou d’une civilisation complexe telle que la Maya classique, qui ne pouvait garantir sa survie en maintenant un équilibre adéquat entre la croissance démographique et les ressources disponibles pour en éviter une. loi fondamentale qui corrige le développement des sociétés humaines (Izquierdo-Egea 2015 : 13). Évidemment, atteindre le point de non-retour implique l’échec des mécanismes de régulation internes d’une formation sociale qui préviennent son effondrement (ibidem : 6, 7). Dans le cas de la civilisation maya classique, la rupture de l’équilibre entre la population et les ressources disponibles pour la maintenir se produit avec l’intervention du climat en tant que facteur exogène.
CONCLUSIONS
1. L’effondrement de la civilisation maya classique a été parfaitement consigné dans les offres de sustumbas. Cela confirme ce qui avait déjà été prévu lors de l’étude des fluctuations économiques préhispaniques dans le bassin de la rivière Balsas au Mexique (cf. Izquierdo-Egea 2014a). La présente étude démontre de manière fiable que la grande crise de la fin du classicisme (C. 650-900 après J.-C.) a été enregistrée dans les objets des sépultures mayas grâce aux preuves fournies par Uaxactún au Guatemala Barton Ramie au Belize. Le fait que les échantillons analysés aient été prélevés par W. L. Rathje et soient si significatifs confère encore plus de validité, de cohérence et de fiabilité à la méthodologie utilisée.
2. L’observation quantitative du registre funéraire, au cours de la période classique récente, témoigne d’une diminution brutale de l’activité économique et des ressources disponibles garantissant une réduction drastique de la population et une augmentation considérable du conflit social, non seulement parmi les Mayas mais également parmi Zapotèques de Monte Albán ou dans le bassin de Balsas. C’est-à-dire que ce sont des phénomènes qui coïncident avec l’effondrement des civilisations américaines classiques représentées par Teotihuacan, Monte Alban et les Mayas.
3. Maintenant, grâce au nouveau paramètre fourni par le calcul des ressources disponibles, il est possible de confirmer une diminution abrupte de cette variable lors de l’effondrement des Mayas, tant dans le bassin du Petén que dans celui du Belize. Ceci suggère une augmentation de la mortalité, constatée à la fois à Uaxactún et à Barton Ramie, bien qu’elle se manifeste avec une virulence particulière dans le premier des sites. Cela nous permet ensuite d’interpréter le changement démographique comme une diminution de la population, beaucoup plus spectaculaire dans le premier cas, coïncidant avec d’autres sources archéologiques plus nombreuses. Naturellement, cette innovation méthodologique est appliquée à de nombreux documents funéraires, tant mésoaméricains que d’autres civilisations anciennes, européennes ou asiatiques, obtenant des résultats brillants qui aideront à clarifier certaines questions fondamentales. Dans le cas de la civilisation maya classique, la rupture de l’équilibre entre une population disproportionnée et des ressources limitées pour la maintenir se produit avec l’intervention du changement climatique à comofacteur exogène, générant un sombre panorama composé de sécheresses persistantes, de la raréfaction des ressources naturelles, de la rareté alimentation, crise économique aiguë, famine, conflit social, migration, guerres, déclin important de la population, disparition ou transformation du régime théocratique et rupture ou restructuration du réseau commercial
Réflexion finale
Uaxactún et Barton Ramie apportent des preuves irréfutables de l’empreinte matérielle de l’effondrement classique du récit funéraire de la civilisation maya, en accord avec ce que l’on avait déjà vu dans le bassin de la rivière Balsas au Mexique. Maintenant, à partir de telles évidences éloquentes, il convient d’examiner sérieusement l’opportunité d’utiliser cette méthodologie pour clarifier des aspects aussi révélateurs que ceux abordés par l’archéologie des phénomènes sociaux : fluctuations économiques, changements sociaux, conflits sociaux, etc. Personne ne comprendrait que cette grande opportunité de faire de la vraie science a été perdue
EL COLAPSO DEL CLÁSICO TARDÍO ENTRE LOS MAYAS DE UAXACTÚN (GUATEMALA) Y BARTON RAMIE (BELICE) SEGÚN EL REGISTRO FUNERARIO
Pascual Izquierdo-Egea
La aplicación del método de valoración contextual al análisis del registro funerario de Uaxactún (Guatemala) y Barton Ramie (Belice) aporta evidencias irrefutables sobre la huella material del colapso clásico en las ofrendas de los entierros mayas. Esto confirma lo que ya se había anticipado alestudiar la cuenca del río Balsas en México (2014).
INTRODUCCIÓN
El objetivo de este artículo es ofrecer los resultadosde una investigación sobre las fluctuaciones económicas de los mayas en un momento clave como fuela transición del Clásico Temprano al Tardío, a fin dearrojar luz sobre el impacto de la crisis de este último periodo sobre esa civilización antigua. Se basa en las ofrendas de los entierros mayas estudiados por William L. Rathje (1970), procedentes de la ciudad de Uaxactún en Guatemala y la comunidad aldeana de Barton Ramie en Belice, en la cuenca superior del río homónimo. Posteriormente, Rathje publicó conjuntos funerarios sueltos como uno correspondiente al Preclásico-Clásico Temprano en Altún Ha, en la costa de Belice, y otro del Clásico Tardío en Tikal (Guatemala), al sur de Uaxactún, en la región de Petén (Rathje1973 : 749-750) ; los cuales no pudieron computarse por la ausencia del grupo representativo del periodo posterior en el primer caso y del precedente en el segundo. No obstante, aunque las comparaciones resulten inapropiadas, a simple vista las ofrendas de los entierros son mucho más ricas, esdecir, abundantes y valiosas, en la época antigua (Altún Ha durante el Clásico Temprano) que en Tikal a lo largo del Clásico Tardío. Lo cual, con las debidas precauciones, otorgaría todavía mayor consistencia a la conclusión principal del presente estudio : el colapso de la civilización maya clásica quedó perfectamente registrado en sus tumbas.
METODOLOGÍA Y SELECCIÓN DEMUESTRAS CRONOLÓGICAS
El método de valoración contextual se centra en el análisis del gasto funerario midiendo la variabilidad de los ajuares en función de una serie de parámetros. Los principios teóricos de esta metodología y su formulación matemática, incluyendo las técnicas instrumentales que la desarrollan, vienen siendo difundidos a través de una copiosa bibliografia (Izquierdo-Egea 1989 : 67-68, 73-74 ; 1991 : 134-135 ;1993 : 33-42 ; 1995 : 149-151 ; 1996-97 : 107-111 ;2009 : 5-6 ; 2010 : 5-6 ; 2011 : 4 ; 2012a : 33-62 ; 2012b:5 ; 2012c : 3-4 ; 2013a ; 2013b : 29-31 ; 2014a : 4 ; 2014b:6 ; 2015 : 6). Es el núcleo central de la arqueología de los fenómenos sociales y articula toda su metodología. Gracias a la medición del gasto funerario invertido en el ajuar que acompañaba al difunto, calculado a partir del valor contextual de sus componentes, se pueden observar las fluctuaciones dela economía, la desigualdad o la conflictividad social codificadas en el registro material. Entre las variables analizadas, la más destacadaes el valor contextual de un bien mortuorio, a partir del cual se determina el gasto funerario consumido en el ajuar de cada enterramiento y el valor económico medio amortizado en cada muestra cronológica evaluada. También se emplea otro estadígrafo fundamental para medir la desigualdad o diferenciación social : el coeficiente de variación (CV), contrastándolo con el coeficiente de Gini. Ambos se expresan en porcentajes, es decir, como índices. Se introduce aquí, como gran novedad y avance técnico de la metodología empleada, el cálculo de los recursos disponibles en función del tiempo gracias a la fórmula publicada recientemente (Izquierdo-Egea 2015 : 13-14), incluida en el apéndice añadido al presente artículo. Arroja mucha luz a la hora de entender los cambios que suceden en todo proceso temporal. Ahora, a los parámetros analizados habitualmente (el gasto funerario medio o riqueza relativa, la desigualdad social media medida por el CV o el índice de Gini y la conflictividad social) cabe sumar esta nueva variable. Su innegable utilidad, contrastada con una multitud de muestras temporales correspondientes a numerosos cementerios antiguos, tal como se hiciera con la nueva técnica para medir la conflictividad social incorporada últimamente (v. Izquierdo-Egea 2015), así lo demuestra. Este logro se debe a la introducción de la población como parámetro de la conflictividad, haciendo viable la conexión con la ley demográfica de Malthus (1798). « Ahora, gracias a la tercera ecuación fundamental resultante, se puede cuantificar la conflictividad social en función del tamaño de la población y los recursos disponibles para sostenerla. Lo cual aporta una herramienta teórica de gran ayuda a la hora de estudiar fenómenos tan relevantes como el colapso de las civilizaciones antiguas » (Izquierdo-Egea 2015 : 15). El procedimiento analítico empleado se inicia con la selección de muestras cronológicas que cumplanlos habituales criterios referidos al estado de conservación de las tumbas —escogiendo las intactaso bien conservadas— y la datación — admitiendo solo los casos seguros o fiables. En el caso que nos ocupa, esa tarea ya fue realizada por W. L. Rathje (1970).
Muestras cronológicas estudiadas
Fueron seleccionadas y publicadas por Rathje (1970). A partir de sus datos, se pueden analizar dos muestras temporales para cada sitio según la cronología propuesta en esa publicación : Uaxactún I, Uaxactún II, Barton Ramie I y Barton Ramie II. En el corazón del Petén, las tumbas de Uaxactúnincluidas en dicho estudio correspondían a un periodo antiguo (anterior al año 600 de nuestra era) ya otro reciente (posterior a dicha fecha) (Rathje1970 : 364), que aquí se denominan Uaxactún I y II. Por su parte, los entierros de Barton Ramie, un sitio rural en lo que entonces era la colonia de la Honduras Británica, más tarde convertida en el estado independiente de Belice, fueron subdivididos igualmente en dos periodos : antiguo (anterior al año 700 de nuestra era) y reciente (posterior al mismo) (Rathje 1970 : 360). Ambos se conocen aquí como Barton Ramie I y II. En la práctica, esas fases antigua y reciente coinciden, respectivamente, con los periodos mesoamericanos denominados Clásico Temprano (c. 150/200-650 despues de J.-C.) y Clásico Tardío (c.650-900 despues de J.- C.) siguiendo la cronología tradicional (López Austin y López Luján 2000). Las muestras cronológicas seleccionadas se corresponden con las tumbas inventariadas originalmente por Rathje (1970 : 363, fig. 22, 365, fig. 23,372):1. Uaxactún I (Clásico Temprano) : 24-29 (N = 6).2. Uaxactún II (Clásico Tardío) : 57-77 (N = 21).3. Barton Ramie I (Clásico Temprano) : 1-23 (N =23).4. Barton Ramie II (Clásico Tardío) : 30-56 (N= 27). Una vez completadas las dos series cronológicas con cuatro muestras, se codificaron los componentes de los ajuares de las tumbas como categorías particulares. Siguiendo una regla básica, se unificaron algunas de estas últimas como categorías intermedias o genéricas cuando el número de casos era reducido (Izquierdo-Egea 2012a : 58-62). A continuación, se introdujo la información obtenida en la base de datos del programa informático NECRO (Izquierdo-Egea 1991), tanto en la primera versión como en la más reciente desarrollada a comienzos de 2015 (v. apéndice). Este fue el encargado de calcular tanto el valor contextual de las categorías de bienes como el gasto funerario medio invertido en los ajuares de las sepulturas y en el conjunto temporal al cual pertenecían. Seguidamente, se compararon los resultados proporcionados por las muestras analizadas, a fin de apreciar sus variaciones y aislar la tendencia de cada serie cronológica. Posteriormente, con el concurso de otra herramienta auxiliar de cálculo estadístico, el programa SYSTAT (VV. AA. 2007 ; Wilkinson 1990), se estimó el coeficiente de variación (CV) de cada muestra para estimar la desigualdad social. De igual manera, se utilizó otro recursoen línea para determinar el índice de Gini a través de Internet (Wessa 2014), que también puede efectuarse mediante el programa informático Gretl (Cottrell y Lucchetti 2012a, 2012b). Finalmente, en función de los datos suministrados por los anteriores parámetros, se calcularon la conflictividad social y el nivel de recursos disponibles para cada uno delos periodos estudiados.
RESULTADOS : FLUCTUACIONES ECONÓMICAS Y CAMBIOS SOCIALES ENTRE LOS MAYAS DEL PETÉN Y BELICE
Los resultados de las series cronológicas de entierros mayas analizadas muestran resultados altamente significativos (cf. tabla 1). Examinando los estadígrafos indicadores de los parámetros de Uaxactún (Guatemala), observamos que la desigualdad social crece un 60.56 %, la actividad de la economía desciende un 99.57 %, la conflictividad social se dispara desmesuradamente (36442.86 %), la población representada en la muestra se incrementa un 250 % y los recursos disponibles disminuyen un 99.04 %. Por su parte, en Barton Ramie (Belice), la desigualdad social desciende un 49.61%, la actividad de la economía disminuye un 90.16% (igual que en Uaxactún, incluso la proporción del descenso es muy similar), la conflictividad social también asciende notoriamente (411.99 %), la población crece como en Uaxactún pero menos (17.39%), y los recursos disponibles disminuyen un 77.14% tal como ocurre en Uaxactùn.
A tenor de tales datos, se observa que, en la región de Petén, Uaxactún acusa una fortísima caídadel gasto funerario medio así como un notorio incremento de la desigualdad social durante el ClásicoTardío (c. 650-900 despues de J.-C.), tal como se detectó previamente en la cuenca del Balsas en la misma época (cf. Izquierdo-Egea 2014a : 7). Esos parámetros nos hablan de una enorme conflictividad, lo cual se traduce, con gran probabilidad, en una situación explosiva a nivel social confirmada por el abrupto descenso de los recursos disponibles. Ocurre lo mismoen la cuenca del Balsas, lo cual permite plantear seriamente la posibilidad de extrapolar ese panorama a otros ámbitos mesoamericanos afectados por dicha coyuntura adversa. En otras palabras, la región de Petén, el valle del río Belice y la cuenca del Balsas comparten un ascenso de la conflictividad social a lo largo del Clásico Tardío ligado a una aguda crisis económica y una impactante disminución delos recursos disponibles ; luego cabe suponer quetales acontecimientos fueron comunes o afectarona buena parte de Mesoamérica en ese tiempo. Ni siquiera el hecho de que la evolución de la desigualdad social rompa la unidad observada a través delos demás parámetros en ambos sitios mayas (aumenta en Uaxactún mientras hace lo contrario en Barton Ramie) pone en entredicho el impacto del colapso que sufren. A propósito de lo cual, no olvidemos la diferencia esencial entre un centro urbano y una comunidad aldeana a nivel social. En cuanto a la población representada, si bien crece en ambos sitios, haciéndolo mucho más en Uaxactún (250 %) que en Barton Ramie (17.39 %), hay que tener sumo cuidado a la hora de interpretarese comportamiento como un incremento demográfico. ¿Cómo es posible que en un contexto de intensa crisis económica y acusado descenso de los recursos disponibles se pueda producir un crecimiento de la población tan desorbitado como parece detectarse en la ciudad maya de Uaxactún ? No tendría sentido sino fuera porque la clave para entender lo que está ocurriendo está al alcance de nuestra mano : el estallido de la conflictividad social, detectado tanto en el Petén como en la cuenca del Belice, se produce en dos sitios representativos de la ciudad y el campo respectivamente, acusando cada uno, localmente, el colapso de la civilización maya clásica de diferente manera. Se entiende ahora la trascendencia del nuevo parámetro procurado por el cálculo de los recursos disponibles en función de la población representada en la muestra analizada y la conflictividad social estimada para la misma. Precisamente, este indicador habla directamente de un declive demográfico,y no de lo contrario, debido a un extraordinario incremento de la mortalidad, más virulento en Uaxactún que en Barton Ramie ; lo cual viene confirmado por el descomunal crecimiento de la conflictividad social detectada en ambos sitios. Es decir, el aumento de la población representada en las muestras del Clásico Tardío no resultaría de un incremento de la población sino de una elevada mortalidad provocada por el nivel de conflictividad detectado.
Distribución de la riqueza
El paisaje conformado por la distribución de la riqueza amortizada en los ajuares funerarios segúnla edad y el sexo de los individuos arroja nueva luz,en especial a la hora de observar cómo repercute demográficamente la crisis del Clásico Tardío .En la cuenca del río Belice, la comunidad rural maya de Barton Ramie exhibe durante el Clásico Temprano una mayor concentración de la riqueza entre el segmento de la población correspondiente a los adultos jóvenes con edades comprendidas entre 18-25 años —como ya apreciara Rathje (1970:362)—, alcanzando las 73.73 unidades de valor de promedio (N = 7, 30.43 %). Se mantienen alejados, a gran distancia, los adultos maduros entre 26 y 50 años (19.65, N = 8, 34.78 %). Quedan absolutamente marginados del reparto de la riqueza amortizadaen las tumbas los dos últimos segmentos de la comunidad, cuyos entierros carecen de ofrendas : los 2 casos de adultos ancianos con edad superior a los 50 años (8.70 %) y los 6 correspondientes a adolescentes con menos de 18 años (26.09 %). Respecto al sexo de los individuos, las mujeres (N = 4) concentran más riqueza relativa de media : 30.14 unidades de valor frente las 22.01 de los varones (N = 6). Combinando la edad con el sexo, obtenemos que las mujeres adultas jóvenes con edades comprendidas entre 18 y 25 años (N = 2) acumulan mayor valor económico (60.27 unidades de promedio) que los demás segmentos de la población : los varones adultos maduros entre 26 y 50 años (35.95, N = 4), los varones adultos jóvenes entre 18 y 25 años (11.90, N = 3) y las mujeres ancianas con edad superior a los 50 años sin ofrendas (N = 2). En cambio, a lo largo del Clásico Tardío, cuando la región beliceña acusa los efectos negativos del colapso de la civilización maya clásica, se observa un empobrecimiento generalizado que afecta a todos por igual. Ahora, las diferencias económicasentre los individuos de Barton Ramie son mínimas. La mortalidad se ensaña especialmente con los adultos maduros con edades entre 26 y 50 años (14/27,88.89 % de los difuntos), entre los cuales lo más sorprendente es que la mayoría son mujeres (11/15,73.33 %). Este es el sector más afectado por la crisis económica y la escasez de recursos disponibles imperantes en el seno de una sociedad convulsionada por la elevada conflictividad. Precisamente, el mayor número de mujeres sepultadas en este periodo podría deberse a este último fenómeno social. Por otro lado, los adolescentes pasan de ser relativamente numerosos en el periodo anterior y no acumular riqueza alguna en sus entierros a ser los más ricos entre los pobres en tiempos del ClásicoTardío ; mientras los entierros de los adultos jóvenes, los más ricos en el Clásico Temprano, ahora se convierten en los más pobres, lo cual coincide con las observaciones de Rathje (1970 : 364). En Uaxactún, los entierros de adolescentes también son los más ricos a lo largo del Clásico Tardío. En función de estos datos, en la comunidad mayade Barton Ramie parece apreciarse una sociedad marcadamente matriarcal durante el Clásico Temprano por el peso específico de las mujeres en el reparto de la riqueza. En cambio, el periodo siguiente aparenta con llevar una transformación social en beneficio de los varones y en detrimento de las mujeres (la sociedad se hace más patriarcal y deja de sertan marcadamente matriarcal como antes). Sin embargo, en Uaxactún ocurre lo contrariodurante el Clásico Tardío. La sociedad parece claramente patriarcal porque son los varones quienes acumulan la mayoría de la riqueza amortizada en sus ofrendas (7.20 unidades de valor de media frentelas 1.05 de las mujeres) ; además, en esta ciudad maya del Petén son los maduros de 26-50 años quienes concentran más riqueza media en sus ofrendas funerarias entre los varones adultos (8.96 unidades de valor frente a las 1.93 de los jóvenes). Ahora bien, al comparar todos los segmentos de la población, los adultos maduros (5.65 unidades devalor de media, N = 11, 52.38 %) se ven superados por los adolescentes (6.51, N = 6, 28.57 %). En síntesis, se observan cambios sociales significativos entre los mayas del Clásico Tardío. Algunos adolescentes, antes marginados, heredan ahorala posición social de sus parientes. En Barton Ramie, aunque se reduce la desigualdad social, se desboca la conflictividad debido al brutal descenso de la actividad económica o, lo que es lo mismo, al espectacular aumento de la pobreza, y la drástica reducción de los recursos disponibles. El escenario es común para ambos sitios (pobreza, falta de recursos, conflictividad). Habría que investigar si cambios tan reveladores como el declive económico de las mujeres observado en la comunidad maya de Barton Ramie podrían vincularse con una transformación sociopolítica que menos cabase su posición social.
Datos microeconómicos
Los datos microeconómicos obtenidos son sumamente interesantes (cf. tabla 2). En la región maya de Petén y en la cuenca del río Belice, se observa que, al pasar del Clásico Temprano al Tardío, la cerámica incrementa su valor contextual relativo, osea, se encarece — pasa de 0.39 a 0.71 unidades de valor contextual en Uaxactún (82.05 %), casi duplicándose, y de 0.56 a 0.78 en Barton Ramie (39.29%), casi igualándose ambos valores—. El encarecimiento de la cerámica coincide con un incremento de la misma en este sitio beliceño (5.23 %) mientras ocurre lo contrario en Uaxactún (–2.70 %) (cf.tabla 3). La concha se comporta de forma opuesta, es decir, se abarata (como en el caso anterior, también se iguala su valor, pasando de 1.86 a 1.00 entre los mayas del Petén (–46.24 %) y de 2.31 a 1.08 entrelos de la cuenca del Belice (–53.25 %). El abaratamiento de la concha se corresponde con un aumento de esta mercancía tanto en Uaxactún (2.71 %) como en Barton Ramie (5.92 %). Al contrastar estos datos con los referidos a la cuenca del río Balsas en el México prehispánico (cf.Izquierdo-Egea 2014a : 11, tabla 2), se pueden apreciar tendencias contrarias : la cerámica se abarata y la concha se encarece. Sin embargo, la obsidiana beliceña aumenta su valor de cambio durante el Clásico Tardío, coincidiendo plenamente con la evolución de esta mercancia en la cuenca del Balsas, donde alcanza un valor de 0.92 unidades frente alde 1.80 entre los mayas de la cuenca del Belice (52.54 %) ; lo cual implica que dicho encarecimiento afecta a más centros integrados en el mercado mesoamericano durante el Clásico Tardío. Por otro lado, respecto a los demás bienes funerarios mayas, cabe señalar que el jade, siguiendo los pasosde la concha, también se abarata en el transcurso del último periodo de Uaxactún (–32.66 %).
CORRELACIONES ENTRE LA ARQUEOLOGÍA DE LOS FENÓMENOS SOCIALES Y OTRAS FUENTES
Como ya se ha visto, estos nuevos resultados vienen a corroborar lo sostenido recientemente a partir de las evidencias de la cuenca del río Balsas en México. Se confirman los cambios entonces anticipados para otras regiones mesoamericanas. Ahora, en tierras mayas, se repite el mismo hecho : la crisis del Clásico Tardío queda registrada en las ofrendas de los entierros en dos sitios, uno en Guatemala y otro en Belice ; luego esta tendencia regular puede hacerse extensiva a buena parte de Meso-américa en esa época. De hecho, en base a los datos publicados por E.González Licón (2003, 2011) para Monte Albán (Oaxaca, México), las investigaciones en curso llevadas a cabo por quien suscribe están demostrando que este importante centro urbano, capital de la civilización zapoteca, también acusa, durante el Clásico Tardío, un descenso brutal de la actividad económica y los recursos disponibles que avalan una drástica disminución de la población y un enorme incremento de la conflictividad social. El colapso de la civilización maya clásica observado a través de las ofrendas de los entierros de Uaxactún en el Petén y Barton Ramie en la cuenca del río Belice está ampliamente documentado por numerosísimas fuentes arqueológicas. Todo este largo proceso se inicia más al norte. El periodo seco del año 580 de nuestra era coincide con un hiatomaya en la transición del Clásico Temprano al Tardío caracterizado por una reducción en la construcción de monumentos a partir del segundo cuarto del siglo VI hasta mediados del VII despues de J.-C. aproximadamente (de Menocal 2001 : 670). El declive de Teotihuacan encaja perfectamente en este marco : comienza hacia el año 550 de nuestra era y finaliza consu colapso alrededor del 650 despues de J.-C. (Cowgill 2007:261 ; Manzanilla 2015). A propósito de la obsidiana, un cambio del interior a la costa en las rutas de su ministro podría haber contribuido al colapso de los centros urbanos mayas del interior (Golitko et al. 2012). Esa mercancía era cada vez más difícil de conseguir a travésde las vías navegables interiores (Golitko et al. 2012:514). Esto aparece claramente reflejado en la comunidad maya de Barton Ramie (cf. tabla 3), pues su presencia se reduce drásticamente. Como ya se vio más arriba, la obsidiana beliceña aumenta su valor de cambio durante el Clásico Tardío, tal como ocurre en la cuenca del Balsas. Cabe pensar que este encarecimiento afectó a otros centros integrados en la red de intercambios del mercado meso-americano. Una gran crisis económica asola Mesoamérica, genera un empobrecimiento generalizado y desatauna oleada de conflictividad social. El largo proceso de ocaso y colapso final que experimentaron las civilizaciones mesoamericanas del Clásico Tardío seinicia entre los teotihuacanos y finaliza entre los mayas. El colapso teotihuacano desata una lenta reacción en cadena. Esa compleja crisis también acabaafectando a Monte Albán y a la civilización maya clásica.Entre los zapotecos, la población disminuye considerablemente en el valle de Oaxaca y se concentra en Monte Albán, que alcanza ahora (500-700/750 despues de J.-C.) su mayor extensión. Sin embargo, la capital empieza a declinar entre el 600 y el 900 despues de J.-C. Supoder se dispersa mientras crece la autonomía delos centros regionales (Marcus 2009 : 98, 101 ; González Licón 2011 : 201).
El colapso de la civilización maya clásica
El colapso de la civilización maya durante el siglo IX de nuestra era solo puede entenderse como un proceso lento debido a diversas causas interrelacionadas y matizado regionalmente (Oglesby et al.2010 ; Yaeger y Hodell 2008 : 226 ; Vidal y Muñoz 2013 : 98). No se produce como un todo (Aimers 2007 : 329) porque políticamente no lo era ya que conformaba un conglomerado de ciudades-estado. El ocaso de la civilización maya clásica acontece entre 750 y 900 despues de J.-C., justo en el momento de suapogeo cultural y demográfico (Turner 2010 : 575) en el siglo VIII (hacia el 750) de nuestra era, tras el colapso teotihuacano. La construcción de monumentos alcanza su máximo en 721 despues de J.-C. y cesa después del 830 despues de J.-C. Los síntomas empiezan a manifestarse entre 750 y 790 despues de J.-C. (de Menocal 2001 : 670) y el colapso se fecha mediante una refinada técnica hacia el 900 despues de J.-C. (Chase et al. 2012 : 12917), sibien otros lo colocan entre el 800 y el 900 (v. g.Houston et al. 2001 : 65).
El papel de la sequía
La problemática de la sequía no podía quedar al margen de la complejidad de un colapso que también fue penetrando en los humedales permanentes (Butzer y Endfield 2012 : 3630). La civilización maya se expande rápidamente desde 550 hasta 750 despues de J.-C. aprovechando un clima húmedo favorable. Sin embargo, su colapso coincide con unas condiciones climáticas adversas protagonizadas por sequías prolongadas (Haug et al. 2003 : 1733 ; Brenner et al.2001 : 99). Los datos provenientes del registro sedimentariode la cuenca del Cariaco, en el Caribe meridional, muestran una extensa etapa seca desde el 750 al 950 despues de J.-C. con episodios cíclicos de una periodicidad de 40-50 años (Yaeger y Hodell 2008 : 227). Además, el análisis de series temporales de sedimentos lacustres en el norte de la península de Yucatán revela una periodicidad para la sequía de 208 años. Este ciclo es similar al periodo de 206 años para la actividad solar. Es decir, ambos ciclos conoscilaciones bicentenarias vienen a coincidir (Hodellet al. 2001 ; Brenner et al. 2002). Sin embargo, un estudio reciente (Carleton et al. 2014) apoyado enlos datos del lago Chichancanab, en la península de Yucatán, pone en entredicho la validez de la hipótesis del ciclo de la sequía por la ausencia de unaverdadera base empírica que la sostenga. Ahora bien, los sedimentos lacustres documentan un abrupto cambio hacia condiciones más áridas en el centro de la península de Yucatán entre 800-1000 despues de J.-C., con mayor incidencia hacia el 900 despues de J.-C. Las tierras bajas meridionales de Yucatán, densamente pobladas, dependientes del suministro de agua superficial para la agricultura y el consumo, fueron las más afectadas durante la larga sequía de ese tiempo (de Menocal 2001 : 670). Por otro lado,el registro de la cueva Yok Balum en Belice señala una tendencia a la sequía entre los años 700-1135 o 660-1000 despues de J.-C., lo cual coincide perfectamentecon el marco cronológico del colapso maya entre 750-900 despues de J.-C. (Webster et al. 2007 ; Kennett et al.2012), confirmando la tendencia señalada por lacuenca del Cariaco (Hsiang y Burke 2013). La variabilidad de la humedad fue decisiva en este escenario. Durante esas sequías, las precipitaciones pluviales anuales se redujeron considerablemente hasta el 40 % (Medina-Elizalde y Rohling 2012). Ocho agudas sequías de 3 a 18 años de duración tuvieron lugar durante el despoblamiento delas ciudades-estado mayas clásicas, ayudando a entender por qué el colapso del Clásico Terminal (800-950 despues de J.-C.) se prolongó durante 150 años (Medina-Elizalde et al. 2010). El desarrollo de la agricultura acarreaba inevitablemente la tala de bosques y esta deforestación contribuiría a amplificar la sequía (Cook et al. 2012), aunque los mayas procuraran conservar los recursos naturales para satisfacer las necesidades de su cada vez más numerosa población (Mc Neil et al.2010 : 1017). Los antiguos mayas vivían en un entorno variado con precipitaciones muy estacional es que requería muy diferentes estrategias de gestión del agua. Muchos de estos antiguos centros mantuvieron poblaciones densas que desarrollaron unuso no sostenible del suelo (French y Duffy 2014). Las bajas precipitaciones prevalecieron a mediados del siglo IX d. C. en Tikal, coincidiendo con laerección de su último monumento, fechado en el año 869. Las sequías resultantes repercutieron negativamente sobre la captación de recursos, originando desórdenes sociales antes de provocar su abandono (Lentz et al. 2014). Ahora bien, el colapso fue esencialmente un fenómeno urbano. Se van despoblando las ciudades pero la población rural de la periferia sigue subsistiendo y aprovecha las obras hidráulicas precedentes. Los sistemas de suministro de agua, como los de Tikal, amortiguaron el efectode las sequías sobre la población (Grazioso y Scarborough 2013 : 262-263). El control del agua desempeñó un rol fundamental en la emergencia del poder político de los mayas clásicos. Si bien su escasezfue decisiva en el declive de los centros mayores,los menores sobrevivieron a la sequía (Lucero 2002:814).En las tierras bajas meridionales del mundo maya,la ausencia de lluvia trajo carencia de agua, malas cosechas y hambrunas (Lucero et al. 2011 : 479). Elabandono de los humedales cerca del antiguo centro maya de Blue Creek, en Belice, y la disminución de la población coinciden con una creciente sequíaen esta región (Luzzadder-Beach et al. 2012 : 3648,3650, 3651). En las tierras bajas mayas, las zonas interiores elevadas de la península de Yucatán eranmás susceptibles al colapso y menos adecuadaspara la recuperación que las zonas más bajas adyacentes. Esto ocurrió tanto a finales del Preclásicocomo en el Clásico Terminal (Dunning et al. 2012:3652, 3654). De hecho, el colapso tuvo un impactomenor sobre las poblaciones mayas costeras (Santley et al. 1986 : 123).
Conflictividad sociopolítica
Las condiciones ambientales cambiantes generaron crecientes conflictos sociales (Haug et al. 2003 ;Turner y Sabloff 2012 : 13908) como prueba de forma fehaciente e irrefutable el presente estudio sobre los mayas de Uaxactún y Barton Ramie.En la costa sur mesoamericana de la actual Guatemala, el gran centro maya de Montana, dependiente de Teotihuacan, decae tras el colapso de la metrópoli, hacia 650 despues de J.-C. Coincide con el ascenso de Cotzumalguapa como centro regional hegemónico (Chinchilla 2013 : 201, 203). De hecho, el ocaso y colapso de Teotihuacan condiciona la historia mayade los siglos VI y VII despues de J.-C., una época convulsionada por la gran guerra internacional entre Tikal y Calakmul y sus respectivos aliados y vasallos (Demarest y Fahsen 2003 : 164). A partir del 750 despues de J.-C., la civilización maya sufre una gran crisis y se transforma. Las ciudades mayas de las tierras bajas del sur —región que abarcaba el Petén en el norte de Guatemala y las tierras circundantes— van cayendo una a una hasta cesarsu actividad política y ceremonial a comienzos del siglo IX (Tainter 1988 : 12, 152-153). Desaparece elsistema político hasta entonces imperante y casi todas las ciudades-estado mayas son abandonadas o disminuyen radicalmente su tamaño y complejidad. Hay un importante descenso de la población (Tainter 1988 : 167) que algunos califican como desastre demográfico. La mayoría de los centros urbanos densamente poblados son abandonados de forma permanente (Haug et al. 2003 : 1733). Este procesose desarrolla prontamente y con rapidez en la región sudoccidental de Petén entre el 700 y el 730 despues de J.-C. Las aldeas empiezan a ser abandonadas, luego son destruidos los centros principales y las poblaciones se desplazan. Algunos como Altar de Sacrificios y Ceibal sobreviven en el siglo X mientras muchas ciudades-estado de las tierras bajas sudoccidentalesse ven reducidas enormemente o quedan despobladas hacia el año 800 despues de J.-C. (Demarest 2013 : 23). En el siglo VIII de nuestra era el mundo maya sufre una fragmentación regional (Demarest y Fahsen 2003 : 166), un proceso de balcanización, guerras y desintegración de las entidades políticas ; desencadenado, en opinión de algunos, por la tendencia ala sequía. Se rompe la estabilidad dinástica de las monarquías teocráticas de las ciudades-estado, donde los reyes mayas son sumos sacerdotes y jefes militares simultáneamente. Numerosas evidencias lo confirman. Hacia 750 despues de J.-C., Piedras Negras se encuentra en su apogeo. En las tierras bajas, las ciudades mayas experimentan un progresivo declive o un súbito colapso frecuentemente vinculado a la devastación de la guerra. En Piedras Negras, el último gobernante cae prisionero de la ciudad enemiga de Yaxchilán en el año 808 despues de J.-C. (Anaya et al.2011). El palacio real es arrasado por los invasores (Houston et al. 2001 : 69, 70-71). Desde entonces, se inicia un declive y, entre 830 y 900 despues de J.-C., se acelera la decadencia, se reduce la población y la ciudad se transforma en un pequeño asentamiento rural hasta su abandono final.Piedras Negras es unejemplo del hundimiento de la realeza maya como sistema político (Ciudad e Iglesias 2001 : 17) centrado en la monarquía teocrática y el palacio real. La deforestación avanza inexorablemente en el Petén. Dos Pilas, en la zona sudoccidental de estaregión, en las tierras bajas mayas, es uno de losprimeros centros en sucumbir y ser abandonado hacia el 761 despues de J.-C. También lo es Altar de Sacrificios, el cual deja de erigir monumentos alrededor del año 771 de nuestra era. Se inicia una etapa de guerras interminables hasta el abandono de las ciudades.Este proceso se transmite lentamente a todas las tierras bajas. Según la epigrafía, surgen nuevosgobernantes que legitiman su poder empleando elglifo de Dos Pilas Aguateca en medio de un proceso de « descentralización y desintegración política delas entidades dinásticas clásicas tradicionales » (Ponciano et al. 2013 : 71) conocido como balcanización. En cambio, la ciudad de Cancuén, vinculada a Dos Pilas, experimenta un resurgimiento hasta c. 800 despues de J.-C tras la caída de esta última, tal comoocurre con Naachtun (Forné et al. 2013 : 49). En esamisma región de las tierras bajas meridionales, seproduce la caída de Aguateca provocada por unataque hacia 810 despues de J.-C, siendo abandonada posteriormente (Ponciano et al. 2013 : 68, 70).Por su parte, Tikal empieza a declinar hacia el 830 despues de J.-C. mientras sus centros secundarios ganan autonomía. Al igual que los acontecimientos que tuvieron lugar en la zona Usumacinta-Pasión, las campañas militares precedieron al ocaso y cese de los monumentos en esa región, con fecha final registrada en Uaxactún (889 d. C.) referente a la guerra con su vecinos (Ebert et al. 2014 : 350).
Revolución y comercio exterior
En la zona maya occidental, la inestabilidad contribuye a la desintegración de la red comercial entrelos años 760 y 800 de nuestra era. Como consecuencia, la mayoría de los reinos mayas occidentales del Clásico Tardío decaen y acaban siendo abandonados entre 800 y 810 despues de J.-C., antes que las principales ciudades mayas orientales de las tierras bajas centrales. Hacia el año 830 de nuestra era, laspoblaciones de los grandes centros mayas de la cuenca de los ríos Pasión-Usumacinta, en el Petén sudoccidental, habían desaparecido (Demarest y Fahsen 2003 : 170, 172). En el escenario del Petén septentrional, la revolución acontecida en Naachtun hacia el 800 despues de J.-C. acaba con el régimen teocrático e instaura un poder local que integra este centro maya en una red comercial a larga distancia, garantizando así su supervivencia durante más de 150 años. Naachtun se abandona definitivamente después de 950 despues de J.-C. de forma sorpresiva, sin síntomas que anunciasen ese desenlace final, pues reflejaba a nivel material « plena actividad y prosperidad » (Nondédéo et al. 2013:122, 138). Tanto Naachtun como Baking Pot, un pequeño reino en el alto valle del río Belice, aportan testimonios reveladores sobre los cambios sociales operados en el seno de la civilización maya durante la crisis económica del Clásico Tardío y las transformaciones que impulsó la conflictividad interna. A pesar del despoblamiento de las tierras bajas mayas centrales y meridionales a finales de dicho periodo, Baking Pot perdura tras el abandono del complejo palacial en el Clásico Terminal (800-900 despues de J.-C.). Tanto nobles como plebeyos se adaptan a la nueva situación y asu cambiante paisaje social con una estrategia similar a la de Naachtun. Desarrollan el intercambio mercantil interregional incluyendo artículos de lujo exóticos, o sea, el comercio a larga distancia de bienes suntuarios (Hoggarth 2012). En la misma línea, en la cuenca del Mopán, río que se une al Macal paradar origen al Belice, el sitio de Actuncan se reorganiza para hacer frente al colapso. Mientras otras comunidades vecinas decaen, la de Actuncan permanece y adopta nuevas estructuras políticas basadasen el reconocimiento de una mayor igualdad (Mixter et al. 2014 : 63-64). Durante el Clásico Tardío también se fundan ciudades mayas en áreas geográficas periféricas. Trasun efímero esplendor acaban siendo abandonadasa finales del Clásico Terminal (Vidal y Muñoz 2013:92). El proceso de balcanización origina centros secundarios como La Joyanca o La Blanca. El primero, en la zona noroccidental de la región guatemalteca de Petén, alcanza su apogeo en el ClásicoTardío-Terminal (Arnauld et al. 2013 : 149). Perdurómás tiempo que La Blanca y se fue despoblando progresivamente a partir del abandono de esta, desde el 850 al 1050 despues de J.-C. A mayor abundancia, los pobladores en migración, procedentes de las grandes ciudades abandonadas del Petén nororiental, fundaron nuevos centros mayas. Es el caso de La Blanca en el valle delrío Mopán (Petén, Guatemala). Disfrutó su esplendor durante el Clásico Tardío hasta finales del mismo (850 despues de J.-C.). Fue abandonada sin mediar violencia, de forma planificada y ordenada, como consecuencia de la ruptura de la red comercial de la cual formaría parte cuando « la inestabilidad y el desasosiego se apoderaron de toda la región ». A finales del siglo IX de nuestra era, la región de Petén sufre la desintegración paulatina de las alianzas que articulaban la red comercial fluvial de bienes suntuarios, afectando a todos los centros con independencia desu tamaño (Vidal y Muñoz 2013 : 95, 100).
Nueva naturaleza de la guerra
En ese tiempo convulso del Clásico Terminal, laguerra cambia su naturaleza. Ahora es de conquista, exterminio y destrucción : se convierte en un instrumento eficaz para acabar con los enemigos y capturar sus recursos (tierras, alimentos, bienes, manode obra), sembrando la devastación por dondequiera. Ahora, a partir de la octava centuria de nuestraera, incendiar los edificios o profanar los monumentos deviene algo habitual. El expansionismo es unaprioridad y el desarrollo del militarismo lo facilita. Segeneraliza el emplazamiento estratégico y la fortificación de los sitios. Este cambio acelera el colapso y genera una nueva sociedad (Baudez 2013 : 321 ; Isendahl et al. 2014 : 50). Según Baudez (2013), los avances técnicos en la agricultura, el aumento de las tierras cultivadas y una extensa red comercial impulsaron un crecimiento demográfico sin precedentes que no pudieron sostener los recursos disponibles a finales del Clásico, mermados por un entorno degradado. La rivalidad entre las ciudades transformó las tensiones en conflictos bélicos para « apoderarse de tierras y de bienes » y « destruir al enemigo ». Ahora se aniquilan deforma sistemática los símbolos del poder (monumentos, inscripciones, imágenes reales) al tiempo quese edifican fortificaciones como en Dos Pilas o Aguateca. Esas guerras, en vez de resolver los problemas, en especial los económicos, agravan la situación generando hambrunas, desplazamiento de lapoblación y descenso demográfico. Las guerras de conquista y destrucción transformaron la sociedadmaya. Tal como se aprecia en Chichén Itzá, el « soberano sigue siendo un ser mítico equiparado al sol » aunque su poder real es mucho menor y tiene quecompartirlo con los sacerdotes, una « élite político-militar » y el estamento guerrero (Baudez 2013 : 322).
Hacia una teoría del colapso maya clásico
El desmoronamiento de Teotihuacan puso fin a su influencia sobre el mundo maya creando un vacío de poder. Precisamente, es a lo largo de los siglos VI y VII de nuestra era cuando estalla la gran guerra internacional entre las coaliciones de Tikal y Calakmul. Se vive entonces, a finales del Clásico Temprano, una época de prosperidad y abundancia (cf.tabla 1 ; Izquierdo-Egea 2014a : 7, tabla 1). Sin embargo, a partir del 750 de nuestra era y hasta el final del Clásico Tardío, el cambio climático contribuye a transformar radicalmente ese panorama, convirtiéndose en detonante de una reacción encadena que acabará con la civilización maya clásica. Los problemas medio ambientales generan una etapa de ocaso extraordinariamente conflictiva queconduce al colapso final. Las sequías prolongadas repercuten negativamente sobre la producción dealimentos, mermando las cosechas destinadas asostener a unas poblaciones mayas que habían experimentado un extraordinario crecimiento. Se acaba rompiendo el equilibrio entre el crecimiento demográfico y los recursos disponibles necesarios para sostenerlo. Al intentar remediarlo, laintensificación de la agricultura hace aumentar ladeforestación, contribuyendo a degradar el entornonatural y la búsqueda de nuevas tierras desata conflictos. La competencia por los recursos juega unpapel esencial en la dinámica del proceso. Se producen migraciones masivas para ajustar el excedente demográfico. El estamento plebeyo, el más numeroso y desfavorecido, sería el más perjudicado en tales circunstancias. Se hace inevitable una lucha social entrenobles y plebeyos, consecuencia de las penurias soportadas por una empobrecida mayoría de la población integrada por los plebeyos, sobre la cual impactaría la escasez de alimentos, frente a una minoría de nobles todavía más opulenta en plena crisissegún pone en evidencia el análisis de las ofrendas de los entierros de Uaxactún así como otros tan alejados de la región maya como los de la cuenca del Balsas durante el Clásico Tardío. En todos los casos hasta ahora investigados relativos a esta época (Uaxactún y Barton Ramie entre los mayas o lacuenca del Balsas y Monte Albán en México) se comprueba, analizando los ajuares funerarios, ademásde una aguda crisis económica en todos estos sitios mesoamericanos, un incremento espectacularde la conflictividad social y un descenso enorme del nivel de recursos disponibles. Son pruebas contundentes e irrefutables a favor de la tesis de la luchasocial y de la teoría del colapso maya clásico que la incluye.Por otro lado, la crisis de la realeza divina o sagrada entre los mayas clásicos es resultado del conflicto social desatado en ese momento de depresión económica. Se acaba desintegrando la superestructura ideológica del régimen clásico aunque subsiste la infraestructura económica representada porcentros menores y numerosas aldeas. Esa transformación sociopolítica liquida el régimen teocrático y la sociedad pudo devenir más igualitaria, tal como puede observarse a través de los entierros mayas de Barton Ramie en Belice.También cambia la naturaleza de la guerra. Ahora su finalidad primordial es la de conquistar, expandirse y defenderse del enemigo exterior desarrollando fortificaciones. Esa transformación espropiciadapor la falta de recursos y la imperiosa necesidad deobtenerlos a cualquier precio. Asimismo, las guerras podrían haber servido para canalizar el descontento popular nacido al calor de una crisis económica que incrementa de forma destacada la conflictividad social. De hecho, habrían permitido reconducirlo y controlarlo al menos al principio, implicando a buena parte de esa masa popular a la hora de conquistar nuevas tierras y defender las existentes de otrosatacantes. En síntesis, el caldo de cultivo del colapso maya clásico conforma un panorama desolador constituido por una pléyade de factores que resaltan la complejidad del proceso : superpoblación, sequías prolongadas, agotamiento de los recursos naturales,escasez de alimentos, crisis económica, hambrunas,conflictividad social, migraciones, guerras, descenso significativo de la población, desaparición o transformación del régimen teocrático, ruptura o reestructuración de la red comercial.
Las ecuaciones del colapso maya
El colapso se puede observar materialmente através de los fenómenos sociales codificados en elregistro funerario. Concretamente, la tercera ecuación fundamental de la conflictividad social basadaen datos arqueológicos (Izquierdo-Egea 2015 : 13-14 ; v. apéndice) permite calcular el nivel de recursos disponibles en un momento concreto en funciónde dos parámetros : la población representada en la muestra analizada y el nivel de conflictividad social estructural. Este último se determina previamenteempleando la primera de esas fórmulas fundamentales (ibidem : 10-11), donde la conflictividad social se estima en función de la desigualdad social y lariqueza relativa (el gasto funerario medio amortizado en las ofrendas de los entierros). A su vez, esta última variable nos permite observar cuantitativamente la fluctuación de la economía. En definitiva, se infieren varios fenómenos sociales observando el registro funerario : crisis económica, desigualdad, conflictividad social, recursos disponibles, descenso demográfico ; todos los cuales nos hablan de la huella material del colapso maya clásico. Según la tercera ecuación fundamental de la conflictividad social, cuanto mayor sea el tamaño de la población y menores sean los recursos disponibles para sostenerla, mayor será la conflictividad social. Esa circunstancia sirve para ilustrar el colapso al quelle garía cualquier formación social, ya sea una comunidad aldeana o una compleja civilización como la maya clásica, que no pudiese garantizar su supervivencia manteniendo un equilibrio adecuado entre el crecimiento demográfico y los recursos disponibles para evitar quebrantar una ley básica querige el desarrollo de las sociedades humanas (Izquierdo-Egea 2015 : 13). Obviamente, llegar a esepunto de no retorno implica el fallo de los mecanismos reguladores internos de una formación social que actúan para evitar su colapso (ibidem : 6, 7). En el caso de la civilización maya clásica, la ruptura del equilibrio entre la población y los recursos disponibles para sostenerla se produce con la intervención del clima como factor exógeno.
CONCLUSIONES
1. El colapso de la civilización maya clásica quedó perfectamente registrado en las ofrendas de sustumbas. Esto confirma lo que ya se había anticipado al estudiar las fluctuaciones económicas prehispánicas en la cuenca del río Balsas en México (cf.Izquierdo-Egea 2014a). El presente estudio demuestra de forma fehaciente que la gran crisis del Clásico Tardío (c. 650-900 despues de J. C.) quedó registradaen los ajuares de las sepulturas mayas gracias a las evidencias aportadas por Uaxactún en Guatemalay Barton Ramie en Belice. El hecho de que las muestras analizadas fueran tomadas por W. L. Rathje ysean tan significativas, todavía otorga mayor validez, consistencia y fiabilidad a la metodología empleada.
2. Observando cuantitativamente el registro funerario, se documenta durante el Clásico Tardío un descenso brutal de la actividad económica y los recursos disponibles que avalan una drástica disminuciónde la población y un enorme incremento de la conflictividad social, no solo entre los mayas sino también entre los zapotecos de Monte Albán o en lacuenca del Balsas. Es decir, se trata de fenómenosque coinciden con el colapso de las civilizacionesmesoamericanas clásicas representadas por Teotihuacan, Monte Albán y los mayas.
3. Ahora, gracias al nuevo parámetro procuradopor el cálculo de los recursos disponibles, se puedeconfirmar un abrupto descenso de esta variable enla época del colapso maya, tanto en el Petén comoen la cuenca del río Belice. Lo cual deja entrever unincremento de la mortalidad, comprobado tanto en Uaxactún como en Barton Ramie, si bien se manifiesta con especial virulencia en el primero de los sitios. Luego esto permite interpretar el cambio demográfico como un descenso de la población, muchomás dramático en el primer caso, coincidiendo conotras fuentes arqueológicas más numerosas. Naturalmente, esta innovación metodológica se está aplicando a abundantes registros funerarios, tanto mesoamericanos como de otras civilizaciones antiguas europeas o asiáticas, obteniendo brillantes resultados que contribuirán a esclarecer algunas cuestiones fundamentales. En el caso de la civilización maya clásica, la ruptura del equilibrio entre una población desmesurada y unos recursos limitados para sostenerla se produce con la intervención del cambio climático comofactor exógeno, generando un sombrío panorama conformado por sequías persistentes, agotamientode los recursos naturales, escasez de alimentos, unaaguda crisis económica, hambrunas, conflictividad social, migraciones, guerras, descenso significativode la población, la desaparición o transformación delrégimen teocrático y la ruptura o reestructuración de la red comercial.
Reflexión final
Uaxactún y Barton Ramie aportan pruebas irrefutables sobre la huella material del colapso clásico en el registro funerario de la civilización maya, encajando con lo que ya se vio en la cuenca del río Balsas en México. Ahora, a partir de evidencias tan elocuentes, cabe plantearse seriamente la conveniencia de aprovechar esta metodología para aclarar aspectos tan reveladores como los abordados por la arqueologíade los fenómenos sociales : fluctuaciones económicas, cambios sociales, conflictividad social, etc. Nadie entendería que se perdiese esta gran oportunidad de hacer verdadera ciencia.
Voici une étude du spécialiste de l’archéologie sociale, Pascual Izquierdo-Egea, qui pointe la montée violente de la crise économique, de la misère des populations pauvres et des conflits sociaux dans la ville de Monte Albán avant sa chute, en étudiant l’évolution économique et sociale au travers des statistiques comparées des offrandes dans les sépultures des différentes phases de la période Classique, celle où cette civilisation s’est effondrée, entre le classique ancien (fin du développement de la civilisation) et le classique récent (crise et chute de la civilisation) :
Note
Nous donnons pour référence une estimation chronologique générale des civilisations mésoaméricaines :
Paléo-Indien (des premières habitations humaines à 3500 avant notre ère),
Archaique (de 3500 à 2600 avant notre ère),
Préclassique ou période de formation (2500 avant notre ère à 200 de notre ère),
Classique (200 de notre ère à 800 de notre ère),
Postclassique (800 de notre ère à 1521 de notre ère),
Coloniale (1521 de notre ère à 1821 de notre ère),
Postcoloniale (de 1821 à nos jours)
La période dite classique, celle du développement et de la prospérité des civilisations, est elle-même subdivisée en :
Période classique ancienne : 200 après J.-C. à 500 après J.-C.
Période classique récente et apogée : 500 à 700 après J.-C.
Fin de la période classique et crise : 700 à 800 après J.-C.
Période postclassique (mixtèque et plus zapotèque à Monte Alban) : 900 à 1200 après J.-C.
Pascual Izquierda-Egea, dans « Monte Albán y el colapso clásico según el registro funerario » (Monte Albán et l’effondrement de l’époque classique étudié d’après les dépôts funéraires) :
« La première estimation analytique s’est limitée à comparer les premières et dernières périodes du Classique. À la lumière de ses résultats parfaitement démonstratifs, il a été possible d’assurer de manière irréfutable que l’effondrement classique était parfaitement consigné dans les offrandes des sépultures de Monte Albán. Comme le montre le tableau 1, au cours de la période du Classique Ancien, les frais d’enterrement ou la richesse relative ont subi une chute considérable (-91,04%), tandis que les inégalités sociales ont diminué dans une moindre proportion (-22,70%) en fonction du coefficient de variation (CV). La tendance de ce paramètre a également été confirmée par l’indice de Gini. D’autre part, le signe d’un conflit social est déclenché de manière alarmante. Compte tenu de l’expression structurelle de celle-ci (EC), cette variable connaît une augmentation spectaculaire jusqu’à atteindre des limites insoupçonnées (762,78%). La conflictivité dynamique ou conjoncturelle (CD) atteint également une valeur relative très élevée. Tout cela nous donne une claire image d’un conflit social maximum, l’explosion dudit paramètre correspondant au moment de l’effondrement de la civilisation zapotèque de Monte Albán.
C’est-à-dire que les sépultures et les tombes diminuent en passant de la période classique à la fin, ce qui peut être attribué à une réduction démographique notoire en raison de l’éclatement d’un conflit social et de la diminution drastique des ressources disponibles, comme nous l’avons vu auparavant. Mais ce n’est pas tout. Il reste à voir ce que les résultats obtenus révèlent en incluant la période qui précède la période du Classique récent dans l’analyse. Bien qu’il reste une difficulté pour comparer directement ces périodes dans les mêmes registres…
Les résultats ainsi obtenus confirment ce qui a déjà été observé pour la période du Classique Ancien et éclairent l’obscurité de la période précédente. De cette manière, nous pouvons maintenant constater que la période du Classique Récent n’est pas aussi dynamique que l’on pourrait s’attendre sur le plan économique, car le coût moyen des funérailles dans les offrandes funéraires est en baisse. En d’autres termes, Monte Albán a connu au cours de la période classique récente une diminution de la richesse relative amortie dans les biens funéraires des sépultures (-31,26%). Dans le même temps, l’inégalité sociale diminue légèrement en fonction du CV, mais le coefficient de Gini offre une lecture différente, enregistrant une légère augmentation de ce paramètre.
Dans tous les cas, cela provoque une augmentation de la conflictivité sociale structurelle (35,58%) alors que le niveau des ressources disponibles diminue à peine (-9,45%). En revanche, la population représentée augmente (22,86%). Cette contradiction apparente est clarifiée par la tendance révélée par la mesure des autres paramètres fondamentaux : la conflictivité sociale grandit et le niveau des ressources disponibles reste presque inchangé ; puis, en toute logique, le plus grand nombre de sépultures actuellement enregistrées peut être attribué à la mortalité causée par cette augmentation du conflit. La fin de la période classique a conduit à cette tendance avec une forte baisse d’activité productive, associée à une diminution marquée des ressources disponibles et à la diminution brutale de la population représentée (-74,42%) au milieu d’un conflit social débridé. C’est-à-dire que, tout au long de la fin de la période classique, Monte Albán a connu une crise énorme. La richesse relative observable à travers le registre funéraire s’effondre (-81,81%). Les inégalités sociales diminuent (-7,23%) mais ne compensent pas cet énorme gouffre, donnant lieu à un conflit social galopant qui prend de l’ampleur pour atteindre une dimension gigantesque et alarmante (410,06% pour les structurels et 275% pour les dynamiques). À son tour, la mesure du niveau des ressources disponibles montre une valeur sensiblement basse, ce qui indique une chute importante de ce paramètre (-94,90%), en ligne avec la dépression économique qui caractérise cette période ; ce qui justifie le déclin notoire de la population à cette époque.
(...) Selon le registre funéraire, Monte Albán de la période terminale de formation (100 av. J.-C. - 200 av. J.-C. après J.-C.) vit une période florissante avec le plus haut niveau de ressources disponibles et le conflit social le plus faible qui soit, selon la série chronologique analysée. Ces données correspondent parfaitement aux informations archéologiques restantes provenant d’autres sources. Concrètement, cela coïncide avec l’expansion territoriale de l’Etat zapotèque au-delà de la vallée d’Oaxaca (González Licón 2011 : 147). En revanche, l’irruption de la période du Classique récent (200-500 après J.-C.) met un terme à la prospérité de la période précédente en indiquant la diminution de la richesse relative enregistrée dans les offrandes des sépultures étudiées. La population de Monte Alban augmente pendant cette période, bien que les terres contrôlées par ce centre urbain soient considérablement réduites. Non seulement cela diminue son territoire, mais aussi son influence sur le tout puissant État Teotihuacan des hauts plateaux centraux, qui projette son ombre portée sur la vallée d’Oaxaca et avec lequel il établit une sorte d’alliance (González Licón 2011 : 171). Or, cette nouvelle situation, qui impliquait l’acceptation de l’hégémonie de Teotihuacan, aurait un impact négatif sur Monte Alban, provoquant un déclin économique naissant qui refléterait parfaitement les données funéraires obtenues.
En outre, l’augmentation démographique indiquée par la source susmentionnée coïncide parfaitement avec la tendance inférée du registre mortuaire analysé, même si elle devrait être nuancée par la répercussion négative probable du conflit grandissant et la stagnation des ressources disponibles sur la croissance démographique, ce qui pourrait se traduire par une mortalité plus élevée. Au cours de la fin de la période classique (500-700 / 750 après J.-C.), la population de la vallée d’Oaxaca diminue considérablement et se concentre à Monte Albán ou dans ses environs. Capitale de la civilisation zapotèque, ce centre urbain atteint sa plus grande extension, bien qu’il perde le pouvoir devant la périphérie : la croissance augmente désormais considérablement l’autonomie régionale (González Licón 2011 : 201), ce qui accélérera le déclin de Monte Alban et la fragmentation de son territoire dans les petits États (Feinman et Nicholas 2016 : 256). En d’autres termes, le pouvoir régional zapotèque de Monte Albán décline et de nombreux centres de rang inférieur constituent leurs propres entités politiques locales (Marcus 2009 : 98, 101) que Tainter (1988 : 13) a définis comme de petits États autonomes.
Après l’effondrement de l’État de Monte Albán dans la fin de la période classique, la société de la vallée d’Oaxaca est fragmentée et réorganisée politiquement jusqu’à l’émergence de la puissante cité-État de Dainzú-Macuilxóchitl dans la fin du postclassique (Faulseit 2012 : 401). L’archéologie des phénomènes sociaux confirme non seulement la réduction démographique drastique, mais met également en évidence les autres paramètres fondamentaux observés à travers le registre funéraire : un déclin brutal de l’activité économique et des ressources disponibles, parallèlement à une augmentation considérable des conflits sociaux, comme le montre l’étude des Mayas précolombiens du Guatemala et du Belize (Izquierdo-Egea 2015c : 17-18, 24 ans, 2016 : 65). En d’autres termes, cette grave crise économique de la fin du classique, associée à une augmentation spectaculaire des conflits sociaux et à une diminution considérable des ressources disponibles, est documentée en Méso-Amérique à travers les offres mortuaires des bassins des rivières Balsas et Monte Albán au Mexique ou à Uaxactún et Barton Ramie chez les Mayas. C’est-à-dire qu’il s’agit d’une série de phénomènes sociaux coïncidant avec l’effondrement des civilisations classiques mésoaméricaines (Izquierdo-Egea 2015c : 23, 24). Cet appauvrissement généralisé, provoqué par la grave crise économique, aurait créé une situation interne explosive pouvant même affecter la consommation de viande et de légumes.
Ce phénomène, déduit des archives funéraires, a caractérisé le long processus de déclin et d’effondrement final des civilisations mésoaméricaines de la fin de la période classique, qui a commencé chez les Teotihuacans, a été transmis aux Zapotèques et s’est terminé chez les Mayas. En fait, l’effondrement de Teotihuacan déclenche une réaction en chaîne d’effet retardé. Ses conséquences modifient le paysage géopolitique mésoaméricain et favorisent l’émergence d’autres États ainsi que leur lutte pour l’hégémonie. Après la chute de Teotihuacan, l’état zapotèque de Monte Albán et les villes-états mayas ont continué d’exister pendant un certain temps. Enfin, cette crise finit par affecter de manière dramatique Monte Albán ainsi que la civilisation maya classique, la plus éloignée du noyau originel de cette dépression complexe. Par conséquent, nous devons insister une nouvelle fois sur la connexion entre les régions mésoaméricaines comme si elles étaient des vases communicants (Izquierdo-Egea 2014 : 16-17). Comme cela a été maintenu dans une étude précédente, les paramètres fondamentaux de l’équation de l’effondrement des civilisations mésoaméricaines classiques sont la surpopulation et l’impact du changement climatique sur l’environnement naturel (comme les sécheresses prolongées signalées par Haug et al., 2003). L’effondrement se produit lorsque l’altération du climat met en péril l’équilibre entre la population et les ressources disponibles pour le maintenir, générant généralement un conflit qui conduit à la genèse de phénomènes violents tels que des révolutions ou des guerres, car les mécanismes régulateurs internes des formations sociales n’existent plus ou sont incapables de contrecarrer ses effets négatifs (Izquierdo-Egea 2014 : 25). »
CONCLUSIONS
1. L’effondrement classique a été parfaitement consigné dans les offrandes des sépultures de Monte Albán (Oaxaca, Mexique) et la méthodologie utilisée ici a inféré scientifiquement ces preuves, comme dans le bassin de la rivière Balsas ou entre les Mayas de Guatemala et le Belize. .
2. L’agonie de Monte Alban de la fin de la période classique montre un déclin considérable de la richesse relative, associé à une crise économique considérable, à un net déclin des ressources disponibles, à un déclin démographique notable et à une augmentation alarmante des troubles sociaux. Tous ces paramètres constituent un panorama dévastateur qui annonce son effondrement.
3. Les témoignages funéraires du bassin de la rivière Balsas, des Mayas du Guatemala et du Belize ou de l’Albuquerque de Monte Alban permettent de garantir que l’effondrement classique a été enregistré dans une bonne partie de la Méso-Amérique. Plus nous progresserons dans cette voie de recherche, plus nous aurons de preuves confirmant la trace matérielle de l’effondrement classique des archives funéraires des civilisations mésoaméricaines.
4. Au cours de la fin de la période classique, les ressources disponibles ont considérablement diminué et une grande crise économique a dévasté la Méso-Amérique, générant un appauvrissement généralisé et provoquant une vague de conflits sociaux comme en témoignent les registres funéraires du bassin de Balsas, des Mayas (du Guatemala et du Belize). Monte Albán. Nous savons par d’autres sources qu’un changement climatique défavorable a eu un impact négatif sur une population très nombreuse, brisant l’équilibre entre cette dernière et les ressources disponibles pour la maintenir. Selon ce que nous savons jusqu’à présent, c’est l’étincelle qui a déclenché le conflit social galopant qui a laissé les civilisations classiques mésoaméricaines et qui, avec les autres facteurs, a provoqué son effondrement.
Réflexion finale
Quatre publications de cet auteur dans cette interview ont fourni des preuves irréfutables que les vrais scientifiques ne peuvent pas ignorer. Tous ont jeté une lumière aveuglante sur les fluctuations de l’économie et les changements sociaux associés à la Mésoamérique préhispanique. Les preuves les plus cohérentes correspondent à l’effondrement des civilisations classiques représentées par Teotihuacan, Monte Albán ou Maya. On ne comprendrait pas que les chercheurs gaspillent de manière injustifiée ces contributions transcendantales de l’archéologie des phénomènes sociaux, une discipline nouvelle et prometteuse, également appelée archéologie, pour faire avancer la connaissance de la Mésoamérique préhispanique. »
Le texte original en espagnol :
« La primera estimación analítica se limitó a evaluar los periodos temprano y tardío del Clásico. Enfunción de sus contundentes resultados, se pudo demostrar de forma inapelable que el colapso clásico quedó perfectamente registrado en las ofrendasde los entierros de Monte Albán. Como se puede apreciar en la tabla 1, durante el Clásico Tardío, el gasto funerario medio o riqueza relativa sufre una tremenda caída (–91.04 %) mientras la desigualdad social disminuye en menor proporción (–22.70%) según el coeficiente de variación (CV). La tendencia de este parámetro también fue confirmada por el índice de Gini. Por su parte, la conflictividad social se dispara deforma alarmante. Considerando la expresión estructural de la misma (CE), esta variable experimenta un incremento espectacular hasta alcanzar límites insospechados (762.78 %). La conflictividad dinámica o coyuntural (CD) también alcanza un valor relativo muy elevado. Todo lo cual conforma un panorama adverso de máxima conflictividad social, donde el estallido de dicho parámetro muestra el colapso de la civilización zapoteca de Monte Albán.
A este caótico paisaje se une la estimación de los recursos disponibles en función de la población representada y la conflictividad estructural, arrojando un descenso brutal de los mismos (–97.05 %) en consonancia con la tremenda caída de la riqueza relativa medida y una enorme disminución demográfica (–74.42 %). Este descenso de la población también es avalado por el tamaño de la muestrade las tumbas no analizadas estadísticamente por el motivo expuesto en la introducción, cuya tendencia coincide plenamente con la mostrada por los entierros. Es decir, tanto los entierros como las tumbas disminuyen al pasar del Clásico Temprano al Tardío, lo cual cabe atribuirlo a una notoria reducción demográfica acorde con el estallido de la conflictividad social y la drástica disminución de los recursos disponibles, como se ha visto antes. Pero esto no es todo. Falta ver qué revelan los resultados obtenidos al incluir el periodo que precede al Clásico Temprano en el análisis. Aunque hay un problema. Para hacer posible este nuevo enfoque diacrónico, como la muestra del Formativo Terminal no especificaba la composiciónde las ofrendas, hubo que igualar las demás suprimiendo las categorías específicas.Los resultados así obtenidos confirman lo ya observado para el Clásico Tardío y arrojan luz sobrela oscuridad del periodo precedente. De este modo, ahora podemos vislumbrar que el Clásico Temprano no es una época tan boyante a nivel económico como cabía esperar, pues se aprecia una disminución del gasto funerario medio en las ofrendas delos entierros. En otras palabras, Monte Albán experimenta durante el Clásico Temprano un descenso de la riqueza relativa amortizada en los ajuares de los entierros (–31.26 %). Al mismo tiempo, disminuye levemente la desigualdad social según el CV como indicador, si bien el coeficiente de Gini ofrece una lectura distinta registrando un ligerísimo incremento de dicho parámetro.
En todo caso, sí espatente el aumento de la conflictividad social estructural (35.58 %) mientras apenas disminuye el nivel de recursos disponibles (–9.45 %). En cambio, la población representada aumenta (22.86 %). Esta aparente contradicción es aclarada por la tendencia revelada por la medición de los demás parámetros fundamentales : la conflictividad social crecey el nivel de recursos disponibles se mantiene casi inalterable ; luego, en buena lógica, cabe atribuir a la mortalidad ocasionada por ese incremento de la conflictividad el mayor número de entierros ahora registrado. El Clásico Tardío culmina esa tendencia con una enorme caída de la actividad productiva, asociadaa una marcada disminución de los recursos disponibles y el descenso brutal de la población representada (–74.42 %) en medio de una desbocada conflictividad social. Es decir, a lo largo del Clásico Tardío, Monte Albán sufre una tremenda crisis. La riqueza relativa observable a través del registro funerario cae en picado (–81.81 %). La desigualdad social desciende (–7.23 %) pero no compensa ese enorme abismo, dando lugar a una conflictividad social galopante que se dispara hasta alcanzar una gigantesca y alarmante dimensión (410.06 % para la estructural y 275 % para la dinámica). A su vez, la medición del nivel de recursos disponibles arroja un valor sensiblemente bajo, indicando una enorme caída de este parámetro (–94.90 %) en consonancia con la depresión económica que caracteriza a este periodo ; lo cual justifica el notorio descenso de la población en ese tiempo.
(…) Según el registro funerario, el Monte Albán del Formativo Terminal (100 antes J.-C. - 200 despues de J.-C.) vive una época floreciente con el mayor nivel de recursos disponibles y la menor conflictividad social de toda la serie temporal analizada. Esos datos cuadran perfectamente con la restante información arqueológica proveniente de otras fuentes. Concretamente, coincide con la expansión territorial del Estadozapoteco más allá del valle de Oaxaca (González Licón 2011 : 147). En cambio, la irrupción del Clásico Temprano (200-500 despues de J.-C.) pone fin a la prosperidad del periodo precedente según señala el descenso de la riqueza relativa registrada en las ofrendas de los entierros estudiados. La población de Monte Albán crece durante ese tiempo, si bien las tierras controladas por este centro urbano se reducen de forma considerable. No solo mengua su territorio sino que también lo hace su influencia frente al todo poderoso Estado teotihuacano del altiplano central, que proyecta su alargada sombra sobre el valle de Oaxaca, y con el cual establece algún tipo de alianza (González Licón 2011 : 171). Ahora bien, ese nuevo estado de cosas, que implicaba aceptar la hegemonía de Teotihuacan, repercutiría negativamente sobre Monte Albán, provocando una incipiente decadencia económica que muestran perfectamente los datos funerarios obtenidos.
Además, el aumento demográfico señalado por la citada fuente coincide plenamente con la tendencia inferida a partirdel registro mortuorio analizado, aunque deba matizarse con la probable repercusión negativa de la creciente conflictividad y el estancamiento de los recursos disponibles sobre el crecimiento de la población, todo lo cual pudo traducirse en una mayor mortalidad. Durante el Clásico Tardío (500-700/750 despues de J.-C.) disminuye drásticamente la población en el valle de Oaxaca y se concentra en Monte Albán o en sus alrededores. Este centro urbano, que fue la capital de la civilización zapoteca, alcanza entonces su mayor extensión, aunque pierde poder frente a la periferia : ahora aumenta significativamente la autonomía regional (González Licón 2011 : 201) que acelerará el ocaso de Monte Albán y la fragmentación de su territorio en estados más pequeños (Feinman y Nicholas 2016 : 256). En otras palabras, el poder regional de los zapotecos de Monte Albándeclina y numerosos centros de rango inferior constituyen sus propias entidades políticas locales (Marcus 2009 : 98, 101) que Tainter (1988 : 13) definiera como pequeños estados autónomos.
Tras el colapso del estado de Monte Albán en el Clásico Tardío, la sociedad del valle de Oaxaca se fragmenta y reorganiza políticamente hasta emerger la poderosa ciudad-estado de Dainzú-Macuilxóchitl en el Posclásico Tardío (Faulseit 2012 : 401). La arqueología de los fenómenos sociales no soloconfirma la drástica reducción demográfica sino quearroja luz sobre los otros parámetros fundamentales observados a través del registro funerario : undescenso brutal de la actividad económica y los recursos disponibles, en consonancia con un enorme aumento de la conflictividad social, avanzado alestudiar los mayas prehispánicos de Guatemala y Belice (Izquierdo-Egea 2015c : 17-18, 24 ; 2016:65). En otras palabras, esa aguda crisis económica del Clásico Tardío, asociada a un incremento espectacular de la conflictividad social y un enorme descenso de los recursos disponibles aparece documentada en Mesoamérica a través de las ofrendas mortuorias de la cuenca del río Balsas y MonteAlbán en México o en Uaxactún y Barton Ramie entre los mayas. Es decir, se trata de una serie de fenómenos sociales coincidentes con el colapso de las civilizaciones clásicas mesoamericanas (Izquierdo-Egea 2015c : 23, 24). Ese empobrecimiento generalizado, espoleado por la aguda crisis económica imperante, generaría una situación interna explosiva que incluso repercutió sobre el consumode carne y vegetales.
Este fenómeno, inferido apartir del registro funerario, caracterizó el largo proceso de ocaso y colapso final experimentado por las civilizaciones mesoamericanas del Clásico Tardíoque se inicia entre los teotihuacanos, pasa a los zapotecos y finaliza entre los mayas. De hecho, el colapso teotihuacano desata una reacción en cadena de efecto retardado. Sus consecuencias alteranel panorama geopolítico mesoamericano y favorecen la emergencia de otros estados así como la lucha entre ellos por la hegemonía. Tras caer Teotihuacan, el estado zapoteco de Monte Albán y lasciudades-estado mayas mantienen su existencia durante cierto tiempo. Finalmente, esa crisis acaba afectando dramáticamente tanto a Monte Albáncomo a la civilización maya clásica, la más alejada del núcleo originario de esa compleja depresión. Portanto, hay que insistir una vez más en la conexión entre las regiones mesoamericanas como si fuesen vasos comunicantes (Izquierdo-Egea 2014 : 16-17).Tal como se sostuvo en un estudio anterior, los parámetros fundamentales de la ecuación del colapso de las civilizaciones clásicas mesoamericanas son la superpoblación y el impacto del cambio climático sobre el medio natural (como las sequías prolongadas señaladas por Haug et al. 2003). El colapso se produce cuando la alteración del clima rompe el equilibrio entre la población y los recursos disponibles para sostenerla, generando habitualmente un estallido de conflictividad que desembocaen la génesis de fenómenos violentos como revoluciones o guerras porque los mecanismos reguladores internos de las formaciones sociales ya no soncapaces de contrarrestar sus efectos negativos (Izquierdo-Egea 2014 : 25). »
CONCLUSIONES
1. El colapso clásico quedó perfectamente registrado en las ofrendas de los entierros de Monte Albán (Oaxaca, México) y la metodología aquí empleada ha inferido científicamente esta evidencia como ya lo hiciera en la cuenca del río Balsas o entre los mayas de Guatemala y Belice.
2. El agonizante Monte Albán del Clásico Tardío muestra un enorme descenso de la riqueza relativa asociado a una tremenda crisis económica, una acusada disminución de los recursos disponibles, un notable descenso demográfico y un alarmante incremento de la conflictividad social. Todos esos parámetros conforman un panorama desolador queanuncia su colapso.
3. Las evidencias funerarias de la cuenca del río Balsas, de los mayas de Guatemala y Belice o de loszapotecas de Monte Albán permiten asegurar que el colapso clásico quedó registrado en buena parte de Mesoamérica. Cuanto más se avance en esta línea de investigación, más evidencias se descubrirán confirmando la huella material del colapso clásico en el registro funerario de las civilizaciones mesoamericanas.
4. Durante el Clásico Tardío descienden drásticamente los recursos disponibles y una gran crisis económica asola Mesoamérica, generando un empobrecimiento generalizado y desatando una oleada de conflictividad social atestiguada por el registro funerario de la cuenca del Balsas, los mayas (de Guatemala y Belice) y Monte Albán. Sabemos por otras fuentes que un cambio climático desfavorable repercutió negativamente sobre una población muy numerosa, rompiendo el equilibrio entre esta última y los recursos disponibles para sostenerla. Según lo que hasta ahora conocemos, esa fue la chispa que desató la galopante conflictividad social quedevoró las civilizaciones clásicas mesoamericanas y, junto a los demás factores, provocó su colapso.
Reflexión final
Cuatro publicaciones del presente autor en estarevista han aportado evidencias irrefutables que losverdaderos científicos no pueden ignorar. Todas ellas arrojan una luz cegadora sobre las fluctuaciones de la economía y los cambios sociales asociadosen la Mesoamérica prehispánica. La evidencia máscontundente corresponde al colapso de las civilizaciones clásicas representadas por Teotihuacan, Monte Albán o los mayas. No se entendería quelos investigadores desaprovecharan de forma injustificable estas trascendentales aportaciones de la arqueología de los fenómenos sociales, una nueva y prometedora disciplina también bautizada como arqueonomía, para avanzar en el conocimiento de la Mesoamérica prehispánica. »
Origine et formation de l’Etat en mésoamérique (en espagnol)
Les indiens du Guatemala (en espagnol)
Quelques idées fausses sur les Indiens des Amériques
Luttes de classes dans les sociétés amérindiennes précolombiennes
Bibliographie Amérique précolombienne