Accueil > 03 - Livre Trois : HISTOIRE > 2eme chapitre : Révolutions de la Préhistoire et de l’Antiquité > Tous étaient des Zanjs !

Tous étaient des Zanjs !

samedi 2 mars 2024, par Robert Paris

Pour la première fois, les esclaves noirs prenaient le pouvoir ou la révolution des Zanjs

C’est probablement la plus grande révolution d’esclaves de l’Histoire. Elle concerna des millions d’hommes, dura presque vingt ans (de 869 à 883), mena à un pouvoir des esclaves noirs, et fut réprimée par environ un à deux millions de morts…

Zanj, était le nom que l’on donnait en Irak aux esclaves noirs africains originaires de l’Afrique Orientale, (de l’Éthiopie, du Kenya, du Malawi, et surtout de Zanzibar, île d’où vient le nom Zanj). Il y a plus de mille ans, ces esclaves étaient présents en Irak en grand nombre (une dizaine de milliers) et étaient exploités dans les marais salants situés au sud du pays.

L’historien Runoko Rashidi dans son livre "Histoire millénaire des Africains en Asie" nous dit concernant les conditions de vie de ces esclaves : "les travailleurs Zanj extrayaient les couches arables et en évacuaient les tonnes de terre pour planter, dans la couche inférieure moins saline du sol, des cultures qui, à l’instar de la canne à sucre, requièrent un labeur intense. Avec pour toute nourriture de faibles portions de farine, de semoule et de dattes, ils étaient en conflit permanent avec le système esclavagiste irakien."

À trois reprises (entre le 7e et le 9e siècle) les Zanj se révolteront contre les traitements inhumains que leur font subir les Arabes. Durant une de ces révoltes, qui dura de 868 à 883, les Zanj infligèrent de sévères défaites aux armées du Califat. Cette insurrection fut nommée "Révolte des Zanj ou Révolte des Noirs".

La rébellion des Zanj est une révolte d’esclaves noirs contre le pouvoir des Abbassides entre 869 et 883 dans le sud de l’Irak, dans la région de Bassorah.

Beaucoup de propriétaires de la région avaient acheté des centaines d’esclaves noirs originaires de l’Est de l‘Afrique, le Zanj, pour travailler à l’irrigation de leurs terres, en espérant que leur ignorance de la langue arabe les rendraient particulièrement dociles.

En septembre 869, le Zaidite[1] Ali ibn Muhammad prétendant descendre de Ali, le quatrième calife, et de Fatima, la fille de Mahomet, réussit à convaincre plusieurs centaines d’esclaves de se soulever contre le gouvernement central, basé à Samarra, en soulignant leur condition injuste et en leur promettant la liberté et la fortune. Le discours de Ali ibn Muhammad était renforcé par son adhésion à la secte des kharidijiques[2]. Les conditions de vie abominables des esclaves les décidèrent à prendre parti pour la révolte, que d’autres suivirent au nom d’un islam plus pur.

Le soulèvement prit rapidement de l’ampleur, les Bédouins et des mercenaires se joignant à la révolte, et les rebelles remportèrent des batailles contre les forces du calife. Ils bâtirent également une ville, al-Mukhtarah, et prirent plusieurs autres villes importantes, notamment al-Ubullah, port sur le Golfe Persique. Le nouveau calife Al-Mu’tamid confia à son frère, Al-Muwaffaq, une nouvelle armée qui fut défaite en avril 872.

Entre 872 et 879, alors que Al-Muwaffaq combattait l’expansion de la dynastie au pouvoir en Iran, les rebelles prirent d’autres villes et s’établirent dans le Khouzestan. Une seconde offensive organisée en 879 aboutit à la reprise des villes conquises et en 883, grâce au renfort de troupes égyptiennes, al-Muwaffaq écrasa cette révolte et retourna à Bagdad avec la tête d’Ali.

Par la suite, les esclaves noirs furent souvent remplacés par des esclaves slaves grâce au commerce des Radhanites.

La révolte des Zanj et le premier État créé par des esclaves

Comme une avalanche, la révolte Zanj débute avec une poignée d’enthousiastes, cinquante esclaves armés de gourdins, retournés par Ali contre leurs gardiens. À ce noyau s’agrègent en quelques jours des dizaines, puis des centaines d’esclaves libérés. Galvanisés – certains écrivent fanatisés – par leur Sahib, habitués à évoluer dans l’enfer humides des marais irakiens, la bande met en déroute « avec trois sabres, des matraques et des assiettes » une première troupe de 4 000 hommes venus les en extirper. Les voilà mieux armés, équipés de deux bateaux qui leur permettent d’attaquer des garnisons et de soumettre ou piller plusieurs villages sur les rives des canaux. Leurs victoires leurs procurent du ravitaillement, des armes, des chevaux, une flotte, un trésor et surtout des centaines de nouvelles recrues, esclaves enthousiasmés par les succès des leurs et libérés par le meurtre de leurs « wakils » (contremaîtres).

Les Zanj constituaient la majorité du mouvement mais Tabari parle aussi de Berbères et de Byzantins car toutes sortes d’esclaves se sont agglomérés autour d’eux ; Ali Ibn Muhammad avait aussi des partisans parmi les tribus, les bédouins et il s’est allié un temps avec les insurgés qarmates chiites », rappelle Salah Trabelsi. Les Zanj finissent par constituer une véritable armée qui contrôle les marais et écrase les uns après les autres les régiments que Bassora et Samarra envoient contre eux, décapitant la plupart de leurs prisonniers sur le champ.

Le Mahdi autoproclamé contrôle maintenant un territoire et il est assez fort pour fonder sa capitale, Al-Mukhtara, nommant des gouverneurs et frappant monnaie à son nom : l’État des Zanj est né. En septembre 871, son armée parvient enfin à conquérir Bassora. Les troupes du Sahib pillent et incendient la ville qui lui a trop résisté, exterminent la garnison, massacrent les nantis et une partie de la population. Oruno D. Lara donne une fourchette de 20 000 à 300 000 morts. « C’était bien une révolte pour l’émancipation des Zanj mais c’était loin d’être un sursaut humanitaire ou une véritable révolution sociale, observe Trabelsi, et les esclaves libérés ont à leur tour possédé des esclaves. »

Les troupes califales envoyées l’année suivante pour châtier les rebelles échouent à nouveau : instable et fragile, le pouvoir n’a pas les moyens de rétablir son autorité. En Égypte et en Syrie, le gouverneur Ibn Tulun, fondateur de la dynastie tulunide, se comporte en souverain indépendant et prive Samarra d’importants impôts et de ses troupes de l’ouest. À l’est, Yakoub Ibn Layth as-Saffar, ancêtre des souverains saffarides, conquiert à partir de 861 un domaine qui finit par s’étendre de l’Asie centrale aux portes de Bagdad, mobilisant les forces califales. Des insurrections paysannes et chiites agitent les territoires encore sous contrôle de Samarra et l’importante révolte des Qarmates chiites fait rage au même moment que celle des Zanj, les deux mouvements concluant parfois des alliances de circonstances.

À la faveur de ces désordres, les Zanj étendent leur territoire vers l’est persan et vers le nord, parvenant à 80 kilomètres de Bagdad en 879. L’apogée est éphémère : voyant dans la faiblesse du califat chancelant un moyen de renforcer son pouvoir en Irak, Ibn Tulun finit par envoyer une armée commandée par son fils se joindre aux forces dirigées par le propre frère du calife Al-Mutaddid contre les Zanj. Ceux-ci ne cessent dès lors de se replier sur leurs marais pour finir acculés, en 881, dans leur capitale fortifiée où ils tiennent tête encore deux ans à plus de 40 000 assiégeants dont Ali Ibn Muhammad, fidèle à son serment de ramadan, refuse les offres de clémence.

En août 883, Al-Mukhtara tombe. Les cinq à six mille Zanj qui se rendent sont épargnés, les autres se font massacrer. Ceux qui se sauvent dans les marais finissent par mourir de soif ou par être capturés comme esclaves par les bédouins et leurs chefs sont suppliciés avant d’être tués, exhibés sur des crucifix ou la tête au bout d’une pique. Toute résistance devenue vaine, Ali Ibn Muhammad se rend et est exécuté sur la le champ tandis que ses femmes et ses enfants – une centaine dit-on – sont envoyés mourir en prison.

Ainsi se conclut l’expérience libertaire, mystique et politico-militaire des Zanj et de leur Sahib. D’Al-Mukhtara, détruite par l’armée abbasside, effacée par les mouvements des canaux, on n’a jamais retrouvé une trace. Mais cette grande révolte de quinze ans a profondément marqué l’évolution de l’empire abbasside dont il aurait pu avoir raison.

https://www.jeuneafrique.com/1490668/culture/la-revolte-des-zanj-et-le-premier-etat-cree-par-des-esclaves/

La révolte, qui débuta en septembre 869, était concentrée dans les districts d’Irak et d’al-Ahwaz (actuelle province du Khouzistan, en Iran) dans les régions centrales du califat abbasside. Au cours des 14 années suivantes, les Zanjs purent combattre les armées supérieures du gouvernement abbasside en menant une guérilla contre leurs adversaires. Ils sont devenus adeptes des raids des villes, des villages et des camps ennemis (souvent la nuit), s’emparant d’armes, de chevaux, de nourriture et de captifs et libérant d’autres esclaves, et brûlant le reste en cendres pour retarder les représailles. Au fur et à mesure que la rébellion évoluait, ils construisaient aussi des forteresses, s’équipaient d’une marine pour traverser les canaux et les rivières de la région, percevaient des impôts dans les territoires sous leur contrôle et frappaient leurs propres pièces.

À ses débuts, la rébellion se limitait à la région autour de la ville de Bassorah et le Chatt-el-Arab. Les premiers efforts du gouvernement abbasside pour écraser la révolte s’avérèrent inefficaces, et plusieurs villes et villages furent occupés ou pillés, y compris al-Ubulla en 870 et Suq al-Ahwaz en 871. Bassorah tomba en septembre 871 à la suite d’un blocus prolongé, résultant au brûlage de la ville et le massacre de ses habitants. Une campagne de représailles menée par le régent califal Abou Ahmed ibn al-Mutawakkil (connu par son honorifique d’al-Muwaffaq) contre les rebelles en 872 s’est soldée par un échec, et les Zanjs sont restés sur l’offensive au cours des années suivantes.

L’incapacité persistante de l’armée abbasside à réprimer la révolte, provoquée en partie par son souci de lutter contre l’avancée du saffaride Yaqoub ibn al-Layth dans al-Ahwaz et en Irak, finit par encourager les Zanjs à étendre leurs activités vers le nord. Une campagne menée par les rebelles pour occuper les marais entre Bassorah et Wasit en 876 a été couronnée de succès, et bientôt ils ont fait leur chemin dans le district de Kaskar. En 879, la rébellion atteignit sa plus haute extension. Wasit et Ramhurmuz furent saccagés et les rebelles avancèrent vers le nord-ouest le long du Tigre, arrivant à moins de 80 kilomètres de Bagdad.

Le gouvernement abbasside regagna l’initiative dans la guerre à la fin de l’année 879, quand Al-Mutadid envoya son fils Abou al-’Abbas (le futur calife al-Moutadid) avec une force majeure contre les rebelles. Al-Muwaffaq lui-même rejoignit l’offensive l’année suivante et, au cours des mois suivants, les forces gouvernementales réussirent à débarrasser les districts de l’Irak et d’al-Ahwaz des rebelles et à les ramener vers leur « capitale » al-Mukhtarah, au sud de Bassorah.

Al-Mukhtarah fut mis en état de siège en février 881 et, au cours des deux années et demie suivantes, al-Muwaffaq proposa d’offrir des conditions généreuses à tous ceux qui se soumettraient volontairement et convainquit de nombreux rebelles d’abandonner la lutte. La chute d’al-Mukhtarah en août 883, combinée à la mort ou à la capture de ’Ali ibn Mohammed et de la plupart des commandants rebelles, mit fin à la révolte ; les rebelles restants se rendirent au gouvernement ou furent tués.

Le décompte des esclaves Zanj tués varie de 300 000 à 2 500 000.

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9bellion_des_Zanj

De 775 apr. J.-C. à 777 apr. J.-C., c’est la grande révolution collectiviste antireligieuse des « Zendjs » d’Arabie, les esclaves.

C’est probablement la plus grande révolte d’esclaves de l’Histoire. C’est aussi un mouvement collectiviste antireligieux qui a fini écrasé en Arabie.

Zanj, était le nom que l’on donnait en Irak aux esclaves noirs africains originaires de l’Afrique Orientale, (de l’Éthiopie, du Kenya, du Malawi, et surtout de Zanzibar, île d’où vient le nom Zanj). Il y a plus de mille ans, ces esclaves étaient présents en Irak en grand nombre (une dizaine de milliers) et étaient exploités dans les marais salants situés au sud du pays.

L’historien Runoko Rashidi dans son livre "Histoire millénaire des Africains en Asie" nous dit concernant les conditions de vie de ces esclaves : "les travailleurs Zanj extrayaient les couches arables et en évacuaient les tonnes de terre pour planter, dans la couche inférieure moins saline du sol, des cultures qui, à l’instar de la canne à sucre, requièrent un labeur intense. Avec pour toute nourriture de faibles portions de farine, de semoule et de dattes, ils étaient en conflit permanent avec le système esclavagiste irakien."

À trois reprises (entre le 7e et le 9e siècle) les Zanj se révolteront contre les traitements inhumains que leur font subir les Arabes. Durant une de ces révoltes, qui dura de 868 à 883, les Zanj infligèrent de sévères défaites aux armées du Califat. Cette insurrection fut nommée "Révolte des Zanj ou Révolte des Noirs".

La rébellion des Zanj est une révolte d’esclaves noirs contre le pouvoir des Abbassides entre 869 et 883 dans le sud de l’Irak, dans la région de Bassorah.

Beaucoup de propriétaires de la région avaient acheté des centaines d’esclaves noirs originaires de l’Est de l‘Afrique, le Zanj, pour travailler à l’irrigation de leurs terres, en espérant que leur ignorance de la langue arabe les rendraient particulièrement dociles.
En septembre 869, le Zaidite[1] Ali ibn Muhammad prétendant descendre de Ali, le quatrième calife, et de Fatima, la fille de Mahomet, réussit à convaincre plusieurs centaines d’esclaves de se soulever contre le gouvernement central, basé à Samarra, en soulignant leur condition injuste et en leur promettant la liberté et la fortune. Le discours de Ali ibn Muhammad était renforcé par son adhésion à la secte des kharidijiques. Les conditions de vie abominables des esclaves les décidèrent à prendre parti pour la révolte, que d’autres suivirent au nom d’un islam plus pur.

Le soulèvement prit rapidement de l’ampleur, les Bédouins et des mercenaires se joignant à la révolte, et les rebelles remportèrent des batailles contre les forces du calife. Ils bâtirent également une ville, al-Mukhtarah, et prirent plusieurs autres villes importantes, notamment al-Ubullah, port sur le Golfe Persique. Le nouveau calife Al-Mu’tamid confia à son frère, Al-Muwaffaq , une nouvelle armée qui fut défaite en avril 872.

Entre 872 et 879, alors que Al-Muwaffaq combattait l’expansion de la dynastie au pouvoir en Iran, les rebelles prirent d’autres villes et s’établirent dans le Khouzestan. Une seconde offensive organisée en 879 aboutit à la reprise des villes conquises et en 883, grâce au renfort de troupes égyptiennes, al-Muwaffaq écrasa cette révolte et retourna à Bagdad avec la tête d’Ali.

Par la suite, les esclaves noirs furent souvent remplacés par des esclaves slaves grâce au commerce des Radhanites.

Le terme zanj, zandj, zenj, ou Zendj voire Zinj selon la translittération vient du persan (زنگبار Zangi-bar signifiant depuis l’Antiquité, la "Côte des Noirs", ou de l’arabe Zanj.

La rébellion des Zanj est une révolte d’esclaves noirs contre le pouvoir des Abbassides entre 869 et 883 dans le sud de l’Irak, dans la région de Bassorah. Beaucoup de propriétaires de la région avaient acheté des centaines d’esclaves noirs originaires de l’Est de l‘Afrique, le Zanj, pour travailler à l’irrigation de leurs terres, en espérant que leur ignorance de la langue arabe les rendraient particulièrement dociles.

En septembre 869, Ali ibn Muhammad prétendant descendre de Ali, le quatrième calife, et de Fatima, la fille de Mahomet, réussit à convaincre plusieurs centaines d’esclaves de se soulever contre le gouvernement central, basé à Samarra, en soulignant leur condition injuste et en leur promettant la liberté et la fortune. Le discours de Ali ibn Muhammad était renforcé par son adhésion à la secte des kharidijiques. Les conditions de vie abominables des esclaves les décidèrent à prendre parti pour la révolte, que d’autres suivirent au nom d’un islam plus pur.

Le soulèvement prit rapidement de l’ampleur, les Bédouins et des mercenaires se joignant à la révolte, et les rebelles remportèrent des batailles contre les forces du calife. Ils bâtirent également une ville, al-Mukhtarah, et prirent plusieurs autres villes importantes, notamment al-Ubullah, port sur le Golfe Persique. Le nouveau calife Al-Mu’tamid confia à son frère, Al-Muwaffaq , une nouvelle armée qui fut défaite en avril 872. Entre 872 et 879, alors que Al-Muwaffaq combattait l’expansion de la dynastie au pouvoir en Iran, les rebelles prirent d’autres villes et s’établirent dans le Khouzestan. Une seconde offensive organisée en 879 aboutit à la reprise des villes conquises et en 883, grâce au renfort de troupes égyptiennes, al-Muwaffaq écrasa cette révolte et retourna à Bagdad avec la tête d’Ali. Par la suite, les esclaves noirs furent souvent remplacés par des esclaves slaves grâce au commerce des Radhanites.

De 822 apr. J.-C. à 883 apr. J.-C., c’est le grand mouvement révolutionnaire de Zanzibar et Bassorah d’Ibn Mohamed. Ibn Mahomed était un chef révolutionnaire arabe. Il réclama la suppression des barrières de classe et l’égalité de tous les hommes (y compris sans égard à la couleur de leur peau). Esclave blanc, il fraternisa avec les esclaves noirs (« les noirs de Zanzibar » ) et mena avec eux une révolte victorieuse. Il fonda au cœur de l’Empire Arabe un état collectiviste et le défendit pendant douze ans. Une grande partie de l’armée, envoyée contre lui, ayant embrassée sa cause.

De 869 apr. J.-C. à 883 apr. J.-C., c’est la révolte des esclaves à Bassorah (Basra). Des esclaves noirs de l’Empire Arabe, rassemblés par Ibn Mohamed, luttent victorieusement contre leurs oppresseurs. Ils s’emparent de la ville de Bassorah (Basra), dans le Golfe Persique (Irak actuel) en 871. Ces esclaves y fondent un état communiste. Avec l’aide d’ouvriers et de pâtres, ils étendent leur pouvoir sur un large secteur de la Mésopotamie (Irak). Mais, ils sont finalement écrasés par les armées arabes unies.

En 864 apr. J.-C., c’est le mouvement Qarmate, révolte des Zendj, guerre de Babek, Ismaï-lisme. Hamdan Quarmat était un chef révolutionnaire arabe. Il fonda dans les mines du Golfe Persique, un mouvement qui se propagea dans l’Asie Antérieure, en Afrique du Nord et en Arabie. Il préconisait une vie fraternelle, selon des principes collectivistes. Il s’empara du pouvoir dans de vastes régions de l’Arabie. Il périt assassiné dans son combat libérateur.

De 899 apr. J.-C. à 930 apr. J.-C., c’est la Révolution Arabe et formation de l’état communiste des Qarmates (ou Carmathes) à Ahsa. Des ouvriers, des pâtres et des esclaves se révoltent dans de nombreuses régions de l’Empire Arabe pour instaurer un régime communiste. Ils s’emparent des idées de Qarmat (ou Qermat) qui avait fondé, en 890, en Mésopotamie, une communauté politique et religieuse, les Qarmates. Partie des régions pauvres du Golfe Persique, la révolution triomphe dans l’Arabie Orientale et gagne de grandes parties de la Syrie, de la Mésopotamie et de l’Inde Septentrionale. Elle permet, en 899, aux Qarmates de fonder un état autonome à Ahsa, sur le Golfe Persique. Après la mort de Qarmat, la révolution est détournée par des dirigeants ambitieux (dont Al-Mahdi, qui fondera sa propre dynastie, les Fatimides, en Afrique du Nord) et des fanatiques religieux. Le mouvement s’effondre après avoir conquis La Mecque et transféré la « Pierre Noire » sacrée dans la capitale des Qarmates à Ahsa.

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article4652

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.