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La convergence de structures physiquement indépendantes : des neurones à la structure de l’Univers

jeudi 19 janvier 2023, par Robert Paris

La convergence de structures physiquement indépendantes : des neurones à la structure de l’Univers

"De nos jours, la matière n’est pas distribuée uniformément partout dans l’espace, mais est arrangée au lieu de cela dans un complexe "tissu cosmique” de filaments et de murs délimitant des bulles de vide. Des régions avec des concentrations élevées de galaxies sont connues comme des amas de galaxies tandis que des régions de faible densité sont dénommées vides. Cette distribution non homogène de matière est appelée la distribution à Grande Echelle de l’Univers. Lorsque l’Univers est considéré dans son ensemble cette distribution a une apparence similaire au réseau de neurones du cerveau." PGJ Astronomie

A gauche la structure neuronale et à droite la structure matérielle de l’Univers

Les neurones ont la même structure que l’Univers

Le cerveau humain ressemble étrangement à l’Univers

L’univers structuré comme un gigantesque réseau neuromorphique galactique

La structure de l’univers ressemble de façon troublante à celle du cerveau humain

Le neurone, la cellule nerveuse : une fractale

Le neurone, la cellule nerveuse : une fractale

Discontinuité de l’univers et structures hiérarchiques

De l’astrophysique à la microphysique, ou la rétroaction d’échelle

Les bulles de vide et la matière

Univers fractal

La relativité d’échelle de Laurent Nottale et le vivant

Des exemples de chaos déterministe dans les systèmes amortis entretenus

L’universalité des fractales

Le cerveau, comme système critique auto-organisé

Le cerveau humain présente bien des similitudes avec… l’Univers

Les structures de l’Univers et du cerveau humain se révèlent étonnamment similaires

Cascades de structures dissipatives

La théorie du chaos

La convergence des modularités structurelles et
fonctionnelles des systèmes complexes

Messages

  • ▬JFP¦¦20230302|Bonjour Mr Robert Paris. C’est quoi la convergence ?
    ▬N’étant pas très fort en vocabulaire, je pensais que converger était d’aller dans le même sens, dans la même direction qu’indique un point, et peut importe les lieux d’où on part pour converger et pour aller vers ce point de rencontre, et le mot convergence et les synonymes trouver sont vergence, point de rencontre, focalisation, confluence, concentration, intersection, concours, rapprochement, réunion... et les antonymes sont diffusion, divergence. Je me demande donc, en quoi des structures différentes mais en apparence identique et à des échelles totalement différentes mais qui se ressemblent, donne lieux à des similitudes d’images, des affinités, des ressemblances, des assimilations, des analogies, mais rien à d’une convergence sur un autre objet ou position de l’espace.
    ▬La particularité des 2 images comparées dans votre article, n’est pas tant les images elles-mêmes, mais les notions que celles-ci dégagent de ces images, et c’est cela qui interpelle, car le cerveau et ses neurones et les liaisons que sont les synapses, sont comme ces traînées de galaxies, donnant des filaments de galaxies, et est surprenant, que cela dégage, entre notre intelligence et ses neurones, et ces structures a grande échelles que sont ces traînées de galaxies et de leur amas, que sont ces rencontres de filaments, assimilables aux neurones de nos cerveaux. La façon dont se structure notre cerveau, est pourtant sans rapport aux structures à grande échelle et en 3D de ces filaments de galaxies.
    ▬Les structures les plus grandes que nous connaissons, sont sans intelligence, et sont sans rapport avec la structure de notre cerveau, c’est seulement la comparaison ou la similitude de ces structures qui interpelle. Je ne pense pas que ces structures à grande échelles soient en comparaison aux neurones et synapses de notre cerveau, car pour moi c’est simplement l’évolution des systèmes complexes qui amène aux mêmes structures, mais qui sont sans rapport de complexité, car notre cerveau est bien plus complexe que ces plus grandes structures de l’univers. Ces grandes structures de l’univers ne sont liées qu’à la gravitation, alors que les structures de nos cerveaux ne sont liées qu’à l’électromagnétisme et des cellules, qui sont des énergies ou forces totalement différentes.
    ▬Ce qui est frappant c’est la similitude de ces différentes structures par les images que nous avons, mais je ne crois en rien que ces grandes structures de l’univers soient intelligentes, et essayer de relier ces structures par des similitudes autres que les images, est vraiment du n’importe quoi, vu les articles que vous donnez à lire. C’est simplement le hasard ou l’évolution du chaos qui fait que ces structures se ressemblent, et rien d’autres, et il n’y a rien à chercher d’autres en comparaison, et de ressemblance.
    ▬Comme les chercheurs ont peu d’idées, ils s’aventurent sur des pistes totalement disjointes et sans rapport. On devrait plus s’étonner sur la sphéricité des satellites naturels, comme des planètes, et encore des étoiles. Seules les galaxies ne sont pas des sphères, et on pourrait se demander pourquoi ? Et donc la grandeur fait aussi changer la forme, mais en regardant une galaxie plus près, cette dernière à aussi un halos centrale plus ou moins sphérique, et plus on s’éloigne de cet halos, plus la forme devient un disque. Ce qui voudrait dire que la gravitation n’agit pas de la même façon, à des distances plus grandes. Et delà l’invention de matière noire, pour respecter les équations d’Einstein !!! Cela est-ce vraiment une vérité de ces inventions de matière noire comme d’énergie sombre ? Je dirais que les équations d’Einstein ne sont valables que jusqu’à une certaine distance limite, et qu’après d’autres notions rentrent en jeux, et le simple fait que la plus part des galaxie soient des disques et non des sphères, les rotations de ces dernières entraînent forcément des lois différentes, sans pour autant ajouter des masses imaginaires.
    ▬Je reviens sur le mot de convergence utilisé dans le titre de votre article, et je pense que similitude ou encore analogie aurait été préférable, car ces deux structures à des échelles très différentes ne convergent pas l’une de l’autre, car avec ce mot de convergence, il faudrait avoir un troisième objet ou structure, pour utiliser ce mot de convergence.
    ▬Il est dur le JFP, hein Mr Robert Paris !!!
    ▬Les jumeaux JFP/Jean-François Pouliquen

  • ▬JFP¦¦20230303|Bonjour Mr Robert Paris et merci de répondre à ce qu’est la convergence en théorie physique.
    ▬Le lien que vous donnez est inexploitable et non vraiment accessible pour les amateurs qui ne veulent pas rentrer dans ce monde fiché, et de plus c’est en anglais. Je ne parle ni Anglais ni Breton, tout juste le Français. Merci Mr Paris, mais je pense que la science et ses physiciens ont encore déformé la signification d’un mot comme convergence ne donnant plus la définition originale, c’est à dire un peu comme le vide non vide... Non compris ce que pouvais erre la convergence dans des théories scientifiques, mais je garde en mémoire, que ce mot à une autre signification en science.,
    ▬Amicalement. Les jumeaux JFP/Jean-François Pouliquen

  • Vous écrivez : « Eh bien les théories de la relativité de Einstein, et celle de la physique quantique, sont simplement des mondes totalement différents, à la différence que la théorie générale agit par ses gravitons dynamiques sans charge sur le monde virtuel du vide quantique bourré de charge électriques et magnétiques. »

    Je vous rappelle seulement que le graviton n’est qu’une hypothèse jamais confirmée par une seule expérience.

  • Par exemple, dans l’évolution des espèces, il existe des convergences structurelles.

    Ainsi, les mammifères (marsupiaux et placentaires) peuvent produire de manière convergente des lapins ou des chiens…

  • Lire ceci :
    Gould profite de ce passage pour rappeler la distinction qu’il convient de faire entre les deux catégories d’homoplasie que sont l’évolution parallèle et la convergence évolutive, distinction qui n’a pas toujours été bien faite ou suffisamment soulignée.
    Une fois encore, c’est en reprenant rapidement l’histoire de ce couple de concepts que l’auteur en rappelle les définitions : le parallélisme représente « une contrainte positive profonde due à une homologie particulière dans des processus générateurs sous-jacents » quand la convergence est un phénomène « se situant à l’opposé, car engendré par les forces externes de la sélection naturelle agissant sur un substrat interne malléable qui n’impose aucune contrainte » (p. 122). Autrement dit, une évolution parallèle provient du partage de mécanismes développementaux communs (donc homologues), « contraignant de l’intérieur » une similitude de forme chez les organismes considérés, alors que la convergence signe l’adaptation à une même « pression externe » exercée par l’environnement.

    https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/bib-Gould-structure-evolution.xml

  • On parle de convergence de structure à chaque fois que des lois se retrouvent dans des systèmes très différents portant sur des matières très différentes, lois qui proviennent seulement du type de structures. C’est le cas pour des phénomènes dits ondulatoires (ou avec d’autres types de vibrations) ou pour des états solides (ou fluides). Cela ne signifie nullement une identité matérielle entre ces objets d’étude mais des structures du même type engendrant des lois du même type et des formes communes.

  • ▬JFP¦¦20230304|Bonjour Mr Robert Paris et merci de répondre, comme encore merci de me rappeler que la graviton n’est qu’une particule hypothétique jamais confirmée par une seule expérience, et je suis donc d’accord avec vous, mais je pourrais vous dire la même chose sur ce vide quantique, prévoyant des particules virtuelles dont nous ne savons rien non plus. Nous supposons que des particules virtuelles existent, mais nous ne savons rien sur elles, car prévoir que tous les types de particules dites réelles peuvent avoir leur correspondance en virtuelle, est tout aussi hypothétique. Que le vide soit plein de certaines particules virtuelles inaccessibles, est de même genre que ce graviton hypothétique. Tout cela sur ce vide quantique n’est que de la pensée imaginaire, sans preuve possible, même si les plus grands savants spécialistes quantique admettent certaines notions, ces notions ne sont en aucun cas des preuves. Tout n’est que pensée et imaginaire, d’autant que cette physique quantique met de coté cette notion de temps très importante, et peu importe ce qu’il peut être. Essayer de trouver des mécanismes quantiques sur de l’imagination quantique, pour arriver à définir la gravitation, me semble aussi hypothétique que ce graviton dont personne ne parle.
    ▬Les idées et imaginations de ce Nicolas Fatio de Duillier ou de ce Georges-louis Le Sage du XVIIe siècle, sur la gravitation ; ne sont pas plus fausses, que certains diagrammes de Feynman où le temps est pris à l’envers, car même si on admet que le temps puisse s’arrêter, ce qui est inadmissible c’est d’avoir cette possibilité de marcher à reculons, ou d’aller dans le passé à partir du présent, ou encore partir du futur pour aller dans le présent. Tout ceci est aussi hypothétique que le graviton, et même pire encore. Avec un certain Jean-Pierre Petit donné par un lien dans l’un de vos commentaires, où la masse pourrait être négative, est encore plus hypothétique que le graviton.
    ▬Même les expériences qui sont faites sur ce monde quantique, ne sont pas pour autant des preuves, car il faut encore interpréter les résultats qui peuvent être totalement contradictoires suivant les personnes qui interprètent.
    ▬Le graviton de spin 2 est aussi débile que le graviton de spin 123 ou autres nombres. Le spin n’est pas une donnée réelle de la particule mais une attribution suivant son comportement, et sert pour les équations quantiques.
    ▬Amicalement. Les jumeaux JFP/Jean-François Pouliquen

  • ▬JFP¦¦20230304|Bonjour Mr Robert Paris et merci d’avoir donné des significations sur ce mot de CONVERGENCE.
    ▬Je me permet de donner ce que j’ai trouvé dans certains dictionnaires :
    ▬▬▬▬▬▬
    Dictionnaire de français "Littré"
    ▬▬▬▬▬▬
    CONVERGENCE
    nf
    Terme de géométrie et de physique. Disposition de lignes qui convergent vers un même point. La convergence des rayons lumineux au sortir d’une lentille.
    ▬▬▬▬▬▬
    CONVERGER
    vi ; le g prend un e devant a et o : nous convergeons ; je convergeais)
    Terme de géométrie et de physique. En parlant des directions, tendre vers un point commun. Les rayons lumineux convergent vers le foyer de la lentille.
    Fig. Faire converger les intérêts individuels vers un but commun. Tous nos efforts convergent au même but.
    ▬▬▬▬▬▬
    Dictionnaire de français "REVERSO"
    ▬▬▬▬▬▬
    CONVERGENCE, s
    nf confluence, union, concentration, meeting, regroupement, rassemblement (vieilli) sit-in, remembrement
    ▬▬▬▬▬▬
    CONVERGENCE
    nf
    1 fait d’aboutir au même lieu de rencontre
    2 (mathématiques) tendance d’une suite à se rapprocher d’un nombre fini lorsque le nombre de termes augmente
    3 au sens figuré identité de vues, de pensées
    ▬▬▬▬▬▬
    CONVERGER
    v
    1 aller vers le même lieu
    2 tendre au même résultat
    ▬▬▬▬▬▬
    Dictionnaire de français "CNRTL" Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
    ▬▬▬▬▬▬
    CONVERGENCE, subst. fém.
    CONVERGENCE, substantif
    A.− Domaine sc.
    1. SC. EXACTES
    a) GÉOM. [En parlant de lignes droites] Propriété qu’elles ont de tendre vers un même point.
    La CONVERGENCE de deux lignes (Ac.1835-1932).Anton. divergence.
    b) MATH. ,,Propriété d’une série dont la somme des termes tend vers une limite finie lorsque le nombre des termes augmente indéfiniment(Sc. 1962). CONVERGENCE de la série, des séries; CONVERGENCE simple, uniforme; notion de CONVERGENCE : 1. ... la notion de CONVERGENCE en probabilité est invariante dans une transformation ponctuelle continue. Cette dernière propriété, ainsi que la CONVERGENCE forte de la valeur moyenne, sont postérieures à la période que nous étudions. Il existe enfin une sorte de CONVERGENCE d'utilisation très commode, c'est la CONVERGENCE en moyenne. Hist. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 82. c) PHYS. Propriété des rayons lumineux qui se dirigent vers un même point. CONVERGENCE d'une lentille. Inverse de la distance focale. − P. anal., OPHTALMOLOGIE. Sensation de CONVERGENCE : 2. Comment prétendre que la perception de la distance est conclue de la grandeur apparente des objets, de la disparité des images rétiniennes, de l'accommodation du cristallin, de la CONVERGENCE des yeux... Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception,1945, p. 57. 2. P. ext. a) BIOL. Phénomène selon lequel des êtres d'espèces différentes présentent des caractères communs dus à une adaptation analogique à un même milieu. La réduction et la disparition des membres chez les Sauriens (...) phénomène de CONVERGENCE (Perrier, Zool.,t. 4, 1928-32, p. 2965). b) LINGUISTIQUE − Changements parallèles subis par des langues différentes (cf. Ling. 1972). − Fusion progressive de langues présentant des points communs (cf. Mounin 1974). c) MÉTÉOR. ,,Mouvement de deux masses d'air se dirigeant l'une vers l'autre (George 1970).
    B.− Au fig., cour. Fait d’aller dans une même direction, de tendre vers un même but. CONVERGENCE des efforts.
    ▬▬▬▬▬▬
    L’extrait que vous donnez par le lien :
    https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/bib-Gould-structure-evolution.xml
    est le seul endroit où l’on trouve ce mot de CONRGENCE 3 fois, mais je ne m’aventure pas dans ces concepts de la biologie que je ne connais pas. Merci Mr Paris.
    ▬Amicalement. Les jumeaux JFP/Jean-François Pouliquen

  • Gould parle alors de « conservation évolutive de la voie développementale sous-tendant l’édification des yeux d’insectes et de vertébrés », en rapport avec la question de la convergence dans l’évolution.

    https://www.cairn.info/revue-natures-sciences-societes-2009-2-page-161.htm

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