Darwin écrit au biologiste américain Alpheus Hyatt en 1872 : « Après mûre réflexion, je me suis déterminé à penser que l’évolution n’a pas intrinsèquement tendance au progrès.", par opposition au philosophe Herbert Spencer, inventeur de l’expression "la survie du plus apte" qui écrivait : "Le progrès n’est pas accidentel, c’est une nécessité. »
Stephen Jay Gould, lui, écrit :
« L’idée de progrès est une idée pernicieuse, ancrée dans la culture, impossible à tester, inopérante, il faut la (…)
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Evolution des espèces
Articles
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La sélection naturelle des espèces, ou transformation darwinienne du vivant, est-elle évolutive, adaptative, prédictible, productrice de progrès, de complexification ou d’amélioration ?
17 mars 2016, par Robert Paris -
« Sapiens », ouvrage de Yuval Noah Harari, un point de vue idéaliste sur l’évolution de l’homme à comparer au point de vue matérialiste
13 novembre 2021, par Robert ParisComparons un point de vue idéaliste et un point de vue matérialiste sur l’évolution de l’homme
Nous allons prendre Marx/Engels comme exemple de point de vue matérialiste et Yuval Noah Harari (bouddhiste et professeur d’histoire israélien, auteur de « Sapiens ») comme exemple de point de vue idéaliste
Le point de vue idéaliste de Yuval Noah Harari dans « Sapiens » :
Comment la thèse étonnante de l’ouvrage « Sapiens, une brève histoire de l’humanité » selon laquelle le capitalisme ne (…) -
Qu’est-ce que l’évolution des espèces « en buisson » et qu’est-ce que cela change de fondamental ?
1er octobre 2019, par Robert Paris« L’évolution de la vie à la surface de la planète est conforme au modèle du buisson touffu doté d’innombrables branches et continuellement élagué par le sinistre sécateur de l’extinction. Elle ne peut du tout être représentée par l’échelle d’un inévitable progrès. »
Stephen Jay Gould
La vie représentée en buisson, dessinée par Darwin dès 1837 dans son « carnet B »
Les espèces vivantes, un buisson tantôt foisonnant de diversité et tantôt massivement élagué
Dans le schéma du buisson, (…) -
L’évolution darwinienne des espèces, ce n’est pas le triomphe de la perfection mais la transmission des imperfections à la descendance qui la révèle et la démontre
17 octobre 2019, par Robert ParisL’évolution darwinienne des espèces, ce n’est pas le triomphe de la perfection mais la transmission des imperfections à la descendance qui la révèle et la démontre
« Les arrangements bizarres et les solutions cocasses sont la preuve de l’évolution. (…) Ernst Mayr a montré comment Darwin, en défendant l’évolution, a fait appel, avec logique, aux organes et aux distributions géographiques les plus dénuées de sens. » écrit Stephen Jay Gould dans « Le pouce du panda ».
Même si Darwin a (…) -
Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique de l’évolution des espèces !!!
4 mai 2016, par Robert ParisLe quokka, un marsupialEt bien d’autres marsupiaux... Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique, progressive et linéaire de l’évolution des espèces !!!
La bifurcation des marsupiaux, séparée des mammifères par l’isolement de l’Amérique du sud, de l’Australie et de la Tasmanie, séparation qui représente une importante révolution, a démontré la capacité de l’évolution à produire des espèces semblables malgré des divergences : au nord des placentaires et au (…) -
Entre animal et végétal, le chaînon manquant ?
26 septembre 2014, par Robert ParisEntre animal et végétal, le chaînon manquant ?
On croit souvent qu’il serait facile de distinguer l’animal du végétal et que l’immobilité de la base du dernier et son fonctionnement chlorophyllien par exemple seraient des critères simples permettant d’opposer de manière diamétrale les deux domaines, encore appelés faussement le « règne » végétal et le « règne » animal…
Tout cela est en réalité parfaitement dépassé dans les études scientifiques contemporaines.
Il y a bien opposition (…) -
Et si l’australopithèque était un homme et pas un singe
7 septembre 2019, par Robert ParisEt si l’australopithèque était un homme et pas un singe
Faut-il réhabiliter les Australopithèques ?
Et si l’australopithèque (ou certains types d’australopithèques) était un homme et pas un singe ? Et s’il n’y avait pas de frontière nette entre singes et hommes ?
Il y a du changement dans la paléoanthropologie : il n’y a pas si longtemps, on vous aurait dit clairement que les australopithèques étaient des singes, et même les singes du sud. Mais les fouilles ne semblent plus aller dans (…) -
Que sont les chaînons manquants ?
19 janvier 2017, par Robert ParisQue sont les chaînons manquants ?
Ce sont, au sein d’une évolution des espèces censée être continu, les espèces intermédiaires dont on ne trouve pas trace : Entre procaryotes et eucaryotes : voir ici Entre hippopotames et leurs ancêtres : voir ici Entre Australopithèque et Homo : voir ici Entre plantes et animaux : voir ici Entre oiseaux et dinosaures : voir ici Entre homme et singe : voir ici
voir aussi ici
Découverte du chaînon, prétexte à une manipulation
- Entre inerte et vivant (…) -
Une grande famille, aux embranchements nombreux et possédant des racines… très anciennes : vous la connaissez ?
23 octobre 2017, par Robert ParisUne grande famille, aux embranchements nombreux et possédant des racines… très anciennes : vous la connaissez ?
Qui est-ce ? Eh bien, ce sont les arbres !
Le premier arbre
C’était lors de mon premier arbre,
J’avais beau le sentir en moi
Il me surprit par tant de branches,
Il était arbre mille fois.
Moi qui suis tout ce que je forme
Je ne me savais pas feuillu,
Voilà que je donnais de l’ombre
Et j’avais des oiseaux dessus.
Je cachais ma sève divine
Dans ce fût qui (…) -
D’où vient le (long) cou de la girafe ? De la recherche de feuilles dans les grands arbres ? De la sélection ? De l’adaptation ? De la lutte pour la vie ? De la génétique ? De l’épigénétique ? De changements dans les facteurs de croissance ? De la sélection sexuelle ?
13 septembre 2018, par Robert ParisL’image de la conception caricaturale du lamarckisme
D’où vient le (long) cou de la girafe ? De la recherche de feuilles dans les grands arbres ? De la sélection ? De l’adaptation ? De la lutte pour la vie ? De la génétique ? De l’épigénétique ? De changements dans les facteurs de croissance ? De la sélection sexuelle ?
Stephen Jay Gould dans « La plus invraisemblable des histoires » (extrait de « Antilopes, dodos et coquillages ») :
« Il y a plusieurs années de cela, j’ai passé en (…)