Accueil > 03 - Livre Trois : HISTOIRE > 3ème chapitre : Révolutions bourgeoises et populaires > Chronologie des révolutions bourgeoises et populaires en Europe

Chronologie des révolutions bourgeoises et populaires en Europe

dimanche 1er août 2010, par Robert Paris

SITE :
MATIERE ET REVOLUTION

www.matierevolution.fr


THE MATTER AND THE REVOLUTION

Sommaire du site

Pourquoi ce site mêle révolution, sciences, philosophie et politique ?

LE MOTEUR DE RECHERCHE EST EN HAUT, A DROITE DE LA PHOTO DE GALAXIE

Pour nous écrire, cliquez sur Répondre à cet article


Milieu du 14ème siècle : désintégration de la domination féodale en Europe de l’Ouest d’où vont découler les révolutions :

1302 : les « mâtines de Bruges » répondent à la hausse des impôts par Philippe le Bel.

1306 : révolte à Paris

1358 : révolte de Gand

1306 : révoltes des Parisiens contre les mutations monétaires.

Fin 1323, la révolte paysanne des Karls qui s’aggravera progressivement en une rébellion de plus en plus importante amenant la bataille de Cassel.

1338 : Avec Artevelde, la bourgeoisie prend le pouvoir à Gand

1343-1345 : révolte de la Saint-Georges en Estonie.

1345 : Révolution des foulons (artisans drapiers de Gand) écrasée par Artevelde

1345 : assassinat d’Artevelde

1347, 1355, 1356-57 : rejet de la crue de taille par les Etats généraux en France

1354 : révolte de Cola di Rienzo.

Mars 1357 : révolte anti-fiscale à Toulouse et en Languedoc.

Janvier 1357 : révolution à Paris dirigée par le prévôt des marchands Etienne Marcel

Mars - juillet1358 : victoire de la révolution de Paris (Etienne Marcel prend le pouvoir)

Eté 1358 : « grande jacquerie » en Ile de France

Octobre 1358 : révolte parisienne contre la répression des partisans d’Etienne Marcel à Paris.

1363-1384 : révolte des Tuchins d’Auvergne (paysans sans terres, salariés sans emplois et nobles déclassés) qui refusent l’impôt et survivent en pillant et brigandant.

1372 : les Turlupins sont brûlés vifs à Rouen et Paris (Jeanne Daubenton) : Turlupins = mouvement hérétique adamiste prônant le retour à l’Eden (nudité, refus du travail et de la sexualité) qui se double, du XIIIème au XVème siècle, d’une vive contestation sociale (pillages, massacres de nobles et de patriciens urbains).Les Turlupins ont soutenu les révoltes urbaines de Flandre.

1375-1379 : le duc d’Anjou, lieutenant du roi en Languedoc, mène une politique fiscale oppressive.

1378 : révolte des Ciompi.

Pâques 1378 : révoltes anti-fiscales au Puy, Nîmes, Alès.

1379 : révolution bourgeoise à Florence

Octobre 1379 : émeutes anti-fiscales à Montpellier.

Octobre – novembre 1380 : agitation anti-fiscale dans la vallée de l’Oise, à Rouen et à Chartres. Agression d’agents fiscaux à Paris.

Décembre 1380 – février 1381 : les Etats généraux refusent le rétablissement du fouage, puis l’accepte sous la pression du gouvernement royal.

1378-1384 : révolte des Tuchins en Languedoc

Février 1381 : émeutes anti-fiscales à Saint-Quentin et en Languedoc.

1381 : révolte des paysans en Angleterre

1382 : révolte de la Harelle à Rouen

1382 : révolte des Maillotins à Paris

1382 : révolte des tisserands gantois

24 février 1382 : Harelle de Rouen.

1er mars 1382 : révolte des Maillotins de Paris suivie de révolte à Laon, Reims, Orléans et en Languedoc. Prise de Bruges par les Gantois.

Printemps-été 1382 : révolte générale dans le Nord de la France au cri de « vive Gand ! vive Paris ! » menée par « merdaille comme de dignans (= dinandier), drapiers (= salariés des deux confréries les plus hiérarchisées) et gens de povre estoffe, enforcés de caïmans et gens d’estrange besoigne » (= casseurs et pilleurs)

Novembre 1382 : défaite des Gantois à Roosebeke.

Eté - 11 janvier 1383 : reprise en main par le duc Jean sans Peur de Bourgogne : exécution des meneurs de la Harelle et des Maillotins, occupation de Paris et Rouen par l’armée royale. Les institutions municipales sont supprimées dans de nombreuses cités jusqu’en 1389. A Paris, la prévôté des marchands est supprimée. Le roi n’accorde son pardon que contre d’énormes amendes (800 000 francs en Auvergne).

1384 : révolution bourgeoise à Liège

1400-1415 : révolte galloise menée par Owain Glyndŵr.

Janvier 1413 : révolution parisienne dite des cabochiens

1418 : révolution parisienne

1420 : début de la révolte des hussites de Bohème contre l’Église catholique et le Saint Empire Romain Germanique. Cela débouche sur les croisades contre les Hussites.

1434 : rébellion de la paysannerie suédoise contre les Danois.

1437 : révolte Bobâlna en Transylvanie, utilisant des tactiques militaires issues des croisades contre les Hussites.

1461 la Mutemaque de Reims révolte anti-fiscale avec destruction des registres

1477 révolte de la ville du Puy

1477 : à Albret, les paysans fuient dans les bois pour échapper à l’impôt

1481, mouvement dit le « populaire » d’Agen

1514 : soulèvement dite du « pauvre Conrad » en Wurtenberg (Allemagne)

1525 : guerre des paysans en Allemagne

1548 : Jacquerie des pitauds, en Bordelais

1572 : contre-révolution dite de la « Saint-Barthélemy » avec le massacre des protestants

1579 : Jacquerie des gautiers en Normandie

1588 : révolte à Paris

La Ligue à Paris : Journée des barricades de la contre-révolution

1593-1599 : Soulèvement des Tard-Avisés en Limousin et Périgord

1594-95 : jacquerie dite des « croquants » dans le sud-ouest de la France

1635-37 jacqueries dite des Jacquou le croquant » qui débutent en Guyenne puis en Angoumois et Périgord

1641-1649 : première révolution bourgeoise en Angleterre

1648 : révolution dite de « la fronde » en France jusqu’en 1653

1688-1689 : deuxième révolution bourgeoise anglais

1760 : mouvements populaires en Angleterre

1770 : influence en Europe de la révolution américaine (1770-1783)

1780 : émeutes à Londres

1782 : révolution en Suisse (Genève) qui est réprimée

1783-87 : révolution aux Pays Bas qui renverse en 1787 Guillaume V d’Orange

1786 : révolution à Liège

1787-1790 : révolution « brabançonne » (aux Pays-Bas autrichiens)

1789 : révolution en Belgique

1789-1795 : révolution liégeoise

1789 : Révolution française

1793 : révolution jacobine et sans-culotte en France

1795-1805 : révolution batave (Pays-Bas)

1830 : révolution dite des « trois glorieuses » en France et révolution belge

1848 : révolution bourgeoise dans toute l’Europe de l’Ouest et révolution ouvrière à Paris en juin

1871 : Commune de Paris

Chronologie du processus révolutionnaire 1789-1794

1787-1788

Affrontements entre les Parlements et l’autorité royale
Réaction nobiliaire

janvier à avril 1789

Multiplication des émeutes frumentaires et des révoltes anti-
seigneuriales

mars et avril 1789

27 avril 1789

Emeute à l’usine Réveillon à Paris (300 morts)

5 mai 1789
Réunion des Etats généraux

17 juin - 20 juin 1789

Le Tiers Etat se proclame assemblée nationale - Serment du
Jeu de Paume

28 juin 1789

Foule parisienne fraternise avec la troupe

début juillet 1789

Révolution municipale à Paris

12 et 13 juillet 1789

Manifestations aux Tuileries, répression militaire

14 juillet 1789

Prise de la Bastille par le Peuple des Faubourgs

L’Assemblée laisse faire

du 20 juillet à début août 1789

"Grande peur" dans les campagnes (insurrection
antiseigneuriale) Révolutions municipales en province

4 août 1789

L’assemblée vote l’abolition des privilèges en réponse à la
situation insurrectionnelle du pays (Le Roi ne signe pas)

25 août 1789

Vote de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen

Septembre 1789

Débat à l’assemblée sur le véto du Roi

5 et 6 octobre 1789

Marche populaire sur Versailles, Roi ramené à Paris sous
le contrôle du peuple

6 octobre 1789

L’Assemblée nationale rebaptise Louis 16 "Roi des français"

Novembre-décembre 1789

Nationalisation des biens du clergé et lois de réorganisation
administrative

Janvier à mars 1790

Mouvements ruraux pour imposer l’application du 4 août et
troubles anti-aristocratiques

18 avril 1790

Manifestation populaire empêche le Roi de sortir de Paris
pour Pâques

Mai 1790

Résistance paysanne au rachat des droits seigneuriaux
au nom du 4 août

Statut de Paris divisé en 48 sections

Loi sur le rachat des droits seigneuriaux

Election des Etats généraux et rédaction des cahiers de doléance

Montée de la révolte sociale et crise institutionnelle

De la révolte sociale à la révolution politique

Le peuple s’empare du processus révolutionnaire

20-21 juin 1791

Troubles paysans antiaristocratiques sur le chemin du retour
du Roi, cordon de la garde nationale crosse en l’air sur les
Champs Elysées

Fuite du Roi à Varenne

L’Assemblée envoie Lafayette et des représentants pour
ramener le Roi

fin juin et début juillet 1791

Manifestations populaires et pétitions contre le rétablissement
du Roi
L’Assemblée rétablit le Roi dans ses prérogatives

17 juillet 1791

Manifestation populaire au Champs de Mars (7 000
personnes)

Loi martiale décrétée et Répression de la manifestation du
Champ de mars (une trentaine de tués)

fin juillet 1791

Eclatement de la Société des Jacobins (scission parisienne des
Feuillants)

septembre / octobre 1791

Vote de la Constitution monarchique et élection de l’assemblée
législative

novembre 1791

Election de Pétion (Jacobin) comme maire de Paris

Janvier à juin 1792

Regain des émeutes de subsistance

20 avril 1792

Déclaration de guerre de la France à l’Autriche

20 juin 1792

Manifestation populaire envahit les Tuileries, le Roi coiffé du
bonnet phrygien

11 juillet 1792

L’Assemblée déclare "la patrie en danger"

28 juillet 1792

Marche des 60 000 Fédérés pour défendre Paris
Manifeste de Brunswick étale la complicité Roi-noblesse et ennemis extérieurs

3 août 1792

Pétition de 47 sections parisiennes pour la déchéance du Roi
(lue par Pétion à l’Assemblée)

9 et 10 août 1792

Mobilisation des sections populaires qui marchent sur
les Tuileries

Création d’une Commune insurrectionnelle qui décapite la
Garde nationale, empêchant la répression

Le Roi se place sous la protection de l’Assemblée, installé
derrière le président de séance

L’Assemblée tente de résister en exigeant la dissolution de la
Commune

11 août 1792

L’Assemblée vote la suspension de la royauté et l’élection
d’une Convention au suffrage universel

fin août - début septembre 1792

Elections de la Convention

4-6 septembre 1792

Chasse aux suspects et Massacres de septembre dans les
prisons

Les Ministres de l’Intérieur (Roland) et de la Justice (Danton)
laissent faire.

20 septembre 1792

Victoire de Valmy (au cri de "Vive la Nation" et la Marseillaise,
lancé par Kellermann)

Première réunion de la Convention qui laïcise l’état civil et
autorise le divorce

21 septembre 1792

La Convention proclame la République

Décembre 1792 - janvier 1793

Procès du Roi à la Convention

21 janvier 1793

Exécution du Roi

Février 1793

Levée en masse de 300 000 hommes

Nouvelle coalition étrangère contre la France

La République donne des gages
au peuple

L’Assemblée résiste au peuple et impose la
Monarchie constitutionnelle

L’Intervention populaire croissante
renverse la monarchie

Mars 1793

Début de l’insurrection vendéenne

Trahison du général Dumouriez (protégé par les Girondins) qui
livre le Ministre de la guerre aux Autrichiens

Pour tenir les troupes, la Convention envoie des Représentants
en Mission (surtout Montagnards)

Printemps 1793

Montée de la famine, spéculation sur les grains et
multiplication des attaques de boulangeries et de greniers
Refus obstiné de la majorité girondine de contrôler les prix,
confirmation de la liberté absolue du commerce

Avril-Mai 1793

Pétitions et manifestations croissantes exigent le jugement
des traitres girondins et des mesures d’urgence
Tentatives de répression de l’intervention populaire par les
Girondins

29 mai - 2 juin 1793

Insurrection populaire à l’appel de Robespierre et des
Jacobins : 80 000 gardes nationaux et sans-culottes
assiègent la Convention ; La Commune insurrectionnelle vote
un emprunt forcé sur les riches

A la Convention, les sans-culottes occupent les places des
députés montagnards partis en mission et votent à leur place
Mise en accusation d’une partie des députés girondins
(sont arrêtés ou en fuite)

De juin à septembre 1793

Avancée des ennemis (Perpignan et Dunkerque assiégées,
Savoie et Lorraine envahies, Toulon livrée aux Anglais)

Révolte fédéraliste animée par les Girondins en fuite
(Bordeaux, Lyon)

La Convention vote la Levée en masse (Grande Armée de 2
millions) et met en place une économie dirigiste de guerre

17 juillet 1793

Abolition complète des droits féodaux (et interdiction du
rachat)

4 août 1793

Adoption de la Constitution de l’An 1 par référendum

septembre 1793

Manifestations et Pétitions pour renforcer les mesures
d’exception, la Convention est envahie par les Sans Culottes
La Convention vote le Maximum général (contrôle des prix), la
loi sur les suspects (terreur) et rationalise l’intervention
populaire (décret des 40 sous, arrestation d’Enragés)

Octobre 1793

Adoption du Calendrier révolutionnaire ; Vote du "Gouvernement
révolutionnaire jusqu’à la paix"

Novembre 1793 à janvier 1794

Victoires françaises : Toulon et Alsace reconquises,
destruction des armées blanches en Vendée
1ères divisions des Montagnards sur l’utilité des conquêtes

Printemps 1794

Politique sociale montagnarde (décrets de ventôse et
Floréal) ; Lutte contre les factions (enragés et indulgents)

27 juillet 1794

Insurrection de 16 sections populaires pour libérer
Robespierre

"Thermidor" : complot à la Convention qui vote l’arrestation de
Robespierre et la fermeture provisoire des Jacobins

28 juillet 1794

Dispersion confuse des Sans Culottes
Robespierre et 22 Montagnards guillotinés ainsi que la majorité
des élus de la Commune de Paris

Novembre - décembre 1794

Fermeture définitive et arrestations des Jacobins

Abrogation des lois sociales et rétablissement de la liberté du
commerce

Avril - Mai 1795

Famine ; manifestations populaires envahissent la Convention
au cri de "Du pain et la Constitution de l’An 1"

Vote de promesses de mesures contre la famine pour disperser
la foule ; Nettoyage et désarmement des "quartiers dangereux"
par l’armée du général Menou

La République Girondine impuissante face
aux périls et sourde aux aspirations populaires

La République montagnarde

La Révolution à son sommet :
intervention populaire permanente et "politique du peuple"

Complot et réaction "thermidorienne"

Derniers sursauts du mouvement populaire décapité

Messages

  • 29 mai - 2 juin 1793 Insurrection populaire à l’appel de Robespierre et des Jacobins : 80 000 gardes nationaux et sans-culottes assiègent la Convention ; La Commune insurrectionnelle vote un emprunt forcé sur les riches A la Convention, les sans-culottes occupent les places des députés montagnards partis en mission et votent à leur place Mise en accusation d’une partie des députés girondins (sont arrêtés ou en fuite)

  • La bataille de Roosebeke : l’armée de la noblesse française écrasait l’armée bourgeoise et populaire flamande ( novembre 1382), prenant sa revanche sur la bataille de Courtrai

    Louis de Male, comte de Flandre, est en butte à la révolte des tisserands gantois depuis 1379. Forcé de se retrancher à Lille après l’attaque de Bruges menée par Philippe van Artevelde, il doit faire appel à son gendre Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, pour le soutenir. Ce dernier, qui sait devoir hériter du comté à la mort de Louis, convainc facilement le jeune Charles VI, dont il est l’oncle et le tuteur, d’organiser une expédition en Flandre.
    En novembre 1382, l’ost français est rassemblé à Arras. Le connétable Olivier de Clisson se voit adjoindre les maréchaux de France Louis de Sancerre et Mouton de Blainville, accompagnés de troupes de Bretons et de Normands. À la fin du mois, l’armée arrive sur les lieux de la rencontre. les Français comptent environ 16 000 hommes. À Gand, Philippe van Artevelde décrète la mobilisation générale et rassemble une troupe de miliciens flamands dont l’effectif est estimé à 40 000 hommes.
    La nuit précédant la bataille, chacune des deux armées campe non loin de Roosebeke. Les combattants flamands sont disposés en rangs serrés sur le Mont d’Or, d’une hauteur de 50 mètres. Dans le camp den face, au centre du dispositif français, se trouvent la piétaille et des chevaliers sans leur destrier. Sur les flancs, des troupes légères et des chevaliers à cheval. Charles VI est entouré de la fine fleur de la chevalerie française dont son écuyer Colard de Tanques.
    Le matin du combat, une épaisse brume d’automne recouvre le champ de bataille et le camp de chacune des deux armées. Philippe van Artevelde décide de miser sur le difficile environnement climatique. Les troupes flamandes progressent ainsi dans la brume épaisse, se donnant le bras pour ne pas s’égarer dans ce frimas et ne faisant qu’un seul corps. Mais la brume se dissipe brusquement, au moment où Pierre de Villiers, porte-étendard de Charles VI, lève l’oriflamme du royaume de France, étendard rouge semé de flammes d’or. Tandis que L’armée française reste immobile, les Flamands continuent d’avancer face au soleil. L’ordre d’attaque est donné, les canons flamands crachent leurs boulets, 60 archers anglais et des arbalétriers commencent à tirer. Vient alors le tour du combat au corps à corps. L’infanterie française se jette dans la bataille, le cliquetis des épées résonne dans l’épouvantable vacarme produit par les bombardes, les ribaudequins et les cris des combattants. Charles VI est maintenu éloigné de la bataille. La puissante artillerie flamande fait reculer l’avant-garde commandée par Louis de Sancerre et l’armée du souverain français. Le centre de l’armée française est submergé par les troupes flamandes mais les combattants placés sur les flancs fondent sur les Flamands et les encerclent. Les Français exercent alors une forte pression sur leurs adversaires. Cernés de toutes parts, les Flamands tombent et se piétinent.
    La victoire appartient à l’armée française, les Flamands subissant une lourde défaite. Pourchassés par les Français, fatigués, éreintés et manquant de lucidité après cette dure bataille, les Flamands qui ne peuvent s’échapper de la mêlée s’égarent dans les roseaux et les marécages où beaucoup périssent noyés. Près de 26 000 cadavres jonchent le champ de bataille, et Philippe van Artevelde, trouvé mort dans un fossé, est pendu à un gibet ou à un arbre. A cette occasion, les Français récupèrent les éperons perdus lors de la bataille de Courtrai et les exposeront à leur retour à Paris dans la basilique Saint-Denis.

    C’était déjà ... la guerre de classe sans merci !

  • La victoire appartient à l’armée française, les Flamands subissant une lourde défaite. Pourchassés par les Français, fatigués, éreintés et manquant de lucidité après cette dure bataille, les Flamands qui ne peuvent s’échapper de la mêlée s’égarent dans les roseaux et les marécages où beaucoup périssent noyés. Près de 26 000 cadavres jonchent le champ de bataille, et Philippe van Artevelde, trouvé mort dans un fossé, est pendu à un gibet ou à un arbre. A cette occasion, les Français récupèrent les éperons perdus lors de la bataille de Courtrai et les exposeront à leur retour à Paris dans la basilique Saint-Denis.

    C’était déjà ... la guerre de classe sans merci !

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.