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Le « Oui ou non » (exclusif) de la logique formelle (ou des mathématiques) est-il valable en Sciences ?
mardi 2 février 2021, par
« Pour le métaphysicien, les choses et leurs reflets dans la pensée, les concepts, sont des objets d’étude isolés, à considérer l’un après l’autre et l’un sans l’autre, fixes, rigides, donnés une fois pour toutes. Il ne pense que par antithèses sans moyen terme : il dit oui, oui, non, non ; ce qui va au-delà ne vaut rien. Pour lui, ou bien une chose existe, ou bien elle n’existe pas ; une chose ne peut pas non plus être à la fois elle-même et une autre. Le positif et le négatif s’excluent absolument ; la cause et l’effet s’opposent de façon toutaussi rigide.Si ce mode de penser nous paraît au premier abord tout à fait plausible, c’est qu’il est celui de ce qu’on appelle le bon sens. Mais si respectable que soit ce compagnon tant qu’il reste cantonné dans le domaine prosaïque de ses quatre murs,le bon sens connaît des aventures tout à fait étonnantes dès qu’il se risque dans le vaste monde de la recherche, et la manière de voir métaphysique, si justifiée et si nécessaire soit-elle dans de vastes domaines dont l’étendue varie selon la nature de l’objet, se heurte toujours, tôt ou tard, à une barrière au-delà de laquelle elle devient étroite, bornée, abstraite, et se perd en contradictions insolubles : la raison en est que, devant les objets singuliers, elle oublie leur enchaînement ; devant leur être, leur devenir et leur périr ; devant leur repos, leur mouvement ; les arbres l’empêchent de voir la forêt.Pour les besoins de tous les jours, nous savons, par exemple, et nous pouvons dire avec certitude, si un animal existe ou non ; mais une étude plus précise nous fait trouver que ce problème est parfois des plus embrouillés, et les juristes le savent très bien, qui se sont évertués en vain à découvrir la limite rationnelle à partir de laquelle tuer un enfant dans le sein de sa mère est un meurtre ; et il est tout aussi impossible de constater le moment de la mort, car la physiologie démontre que la mort n’est pas un événement unique et instantané, mais un processus de très longue durée. Pareillement, tout être organique est, à chaque instant, le même et non le même ; à chaque instant, il assimile des matières étrangères et en élimine d’autres, à chaque instant des cellules de son corps dépérissent et d’autres se forment ; au bout d’un temps plus ou moins long, la substance de ce corps s’est totalement renouvelée, elle a été remplacée par d’autres atomes de matière de sorte que tout être organisé est constamment le même et cependant un autre. À considérer les choses d’un peu près, nous trouvons encore que les deux pôles d’une contradiction, comme positif et négatif, sont tout aussi inséparables qu’opposés et qu’en dépit de toute leur valeur d’antithèse, ils se pénètrent mutuellement ; pareillement, que cause et effet sont des représentations qui ne valent comme telles qu’appliquées à un cas particulier, mais que, dès que nous considérons ce cas particulier dans sa connexion générale avec l’ensemble du monde, elles se fondent, elles se résolvent dans la vue de l’universelle action réciproque, où causes et effets permutent continuellement, où ce qui était effet maintenant ou ici, devient cause ailleurs ou ensuite et vice versa.
Tous ces processus, toutes ces méthodes de pensée n’entrent pas dans le cadre de la pensée métaphysique. Pour la dialectique, par contre, qui appréhende les choses et leurs reflets conceptuels essentiellement dans leur connexion, leur enchaînement, leur mouvement, leur naissance et leur fin, les processus mentionnés plus haut sont autant de vérifications du comportement qui lui est propre. La nature est le banc d’essai de la dialectique et nous devons dire à l’honneur de la science moderne de la nature qu’elle a fourni pour ce banc d’essai une riche moisson de faits qui s’accroît tous les jours, en prouvant ainsi que dans la nature les choses se passent, en dernière analyse, dialectiquement et non métaphysiquement, que la nature ne se meut pas dans l’éternelle monotonie d’un cycle sans cesse répété, mais parcourt une histoire effective. Avant tout autre, il faut citer ici Darwin, qui a porté le coup le plus puissant à la conception métaphysique de la nature en démontrant que toute la nature organique actuelle, les plantes, les animaux et, par conséquent, l’homme aussi, est le produit d’un processus d’évolution qui s’est poursuivi pendant des millions d’années. Mais comme jusqu’ici on peut compter les savants qui ont appris à penser dialectiquement, le conflit entre les résultats découverts et le mode de pensée traditionnel explique l’énorme confusion qui règne actuellement dans la théorie des sciences de la nature et qui met au désespoir maîtres et élèves, auteurs et lecteurs. »
Friedrich Engels dans « Socialisme scientifique et socialisme utopique »
Le « Oui ou non » (exclusif) de la logique formelle (ou des mathématiques) est-il valable en Sciences ?
La logique du oui ou non (exclusif) ne fonctionne pas en sciences. Bien sûr, même en sciences, une question est souvent posée en termes « oui ou non » mais on ne peut y répondre ainsi, en termes généraux, abstraits et dichotomiques.
La logique du « oui ou non » a eu un grand développement en mathématiques et on croit souvent que cela signifie qu’elle serait reconnue en sciences.
Oui ou non, c’est un être vivant ou non-vivant ?
Oui ou non, la matière, ce sont des corpuscules ?
Oui ou non, la matière, ce sont des ondes ?
Oui ou non, c’est de la matière ou du vide ?
Oui ou non, le virtuel est-il virtuel ?
Oui ou non, l’Univers matériel est discontinu ?
Oui ou non, l’intelligence, c’est le rationnel ?
Oui ou non, l’homme est différent de l’animal ?
Oui ou non ? On ne peut pas répondre à cela par un seul oui ou un seul non, sans autre précision ! Parfois, c’est à la fois oui ET non. Parfois, ce n’est Ni oui NI non. Parfois on ne peut pas dire : c’est INDECIDABLE !!!
Oui ou non, un vaccin combat un virus ?
Oui ou non, les atomes existent-ils ?
Oui ou non, de la matière ou du vide ?
Oui ou non, des ondes ou des corpuscules ?
Oui ou non, la science c’est l’expérience ou le raisonnement ?
Oui ou non, la matière c’est des ondes ?
Oui ou non, l’énergie est pareille à la masse de matière ?
Oui ou non, la vitesse de la lumière est indépassable ?
Oui ou non, c’est un homme ou un animal ?
Oui ou non, les révolutionnaires sont contre les réformes ?
Oui ou non, l’Etat est un ennemi des travailleurs ?
Oui ou non, l’Histoire est faite par des individus ou par des classes sociales ?
Oui ou non, la Vie est un seul et même phénomène ?
Oui ou non, les virus sont du vivant ?
Oui ou non, cette eau est dans un état donné (liquide, solide ou gaz) ?
Oui ou non, le hasard ou la nécessité ?
Oui ou non, le déterminisme ou l’indéterminisme ?
Etc, etc…
Les questions précédentes ne peuvent nullement être correctement répondues, d’un point de vue scientifique, par un oui ou par un non…
La logique du « oui ou non » (exclusif) s’oppose à l’existence d’autres possibilités comme « oui et non en même temps », parfois oui et parfois non, oui en un sens mais non en un autre, oui se transformant dynamiquement en non et l’inverse, oui complétant le non et interagissant avec, etc.
La pensée du bien et du mal, du noir et du blanc, du oui ou non (exclusif), telle est la pensée que nous devons sans cesse combattre et qui ne sera jamais définitivement annihilée parce que toute la société comme tous les caractères de l’individu y mènent. Bien sûr, tout le monde croit que ce n’est pas une philosophie et que c’est seulement les faits… Mais cela n’est pas vrai.
Dès qu’une notion montre son caractère dialectique, certains penseurs ont tendance à lui attribuer un caractère purement subjectif parce que ces auteurs n’ont jamais admis que le monde puisse aller contre le formalisme qu’ils ont en tête et pour lequel c’est « oui ou non, le tiers étant exclus », pour lequel « le tout est la somme des parties » et « le oui ne peut pas se transformer en non et réciproquement »… Ces auteurs préfèreraient nier l’existence même du monde que d’admettre que la matière et la lumière sont à la fois onde et corpuscule, que le temps est à la fois instant et durée, que le vide quantique est à la fois particule et antiparticule, que le temps du vide va à la fois vers le passé et vers le futur, que la matière et que la vie sont à la fois la conservation et la transformation et finalement que le temps peut à la fois être discret et créer une apparence de continuité, peut ne pas être fondé sur une échelle linéaire et en donner l’apparence dans certaines conditions d’existence assez régulières de la matière, que le temps peut être à la fois ordre dans la matière et désordre dans le vide, etc….
Aristote, écrit dans « Métaphysique » (Livre IV) :
« Ainsi que nous l’avons dit, il y a des philosophes qui prétendent qu’il est possible que la même chose soit et ne soit pas, et que l’esprit peut avoir la pensée simultanée des contraires. Bon nombre de Physiciens aussi admettent cette possibilité. Mais, quant à nous, nous affirmons qu’il ne se peut jamais qu’en même temps une même chose soit et ne soit pas ; et c’est en vertu de cette conviction que nous avons déclaré ce principe le plus incontestable de tous les principes. »
Toute proposition est-elle décidable ou « exclusif » indécidable ?
Tout phénomène est-il continu ou (exclusif) discontinu ?
L’ancienne logique formelle (encore appelée logique du « tiers exclus », celle du « oui ou non », du « tout, somme des parties » et de la « non contradiction ») opposait stabilité et instabilité, ordre et désordre, fixité et changement. La physique et la biologie moderne couplent les deux.
Au sens de la logique formelle, la contradiction est une erreur ou une faute de raisonnement. Elle ne peut qu’être éliminée. Au sens dialectique, employé ici, la contradiction est une opposition (qui peut exister au sein de la réalité) qui ne mène pas à la destruction des deux éléments contradictoires. En fait, la dialectique suppose que chaque élément contient en son sein la contradiction : deux principes opposés mais qui se sont combinés.
Citons Hegel dans "Science de la Logique" :
« C’est l’un des préjugés fondamentaux de la logique jusqu’alors en vigueur et de la représentation habituelle que la contradiction ne serait pas une détermination aussi essentielle et immanente que l’identité ; pourtant, s’il était question d’ordre hiérarchique et que les deux déterminations étaient à maintenir fermement comme des déterminations séparées, la contradiction serait à prendre pour le plus profond et le plus essentiel, car, face à elle, l’identité est seulement la détermination de l’immédiat simple, de l’être mort, tandis que la contradiction est la racine de tout mouvement et de toue vitalité ; c’est seulement dans la mesure où quelque chose a dans soi-même une contradiction qu’il se meut, a une tendance et une activité. (...) Quelque chose est donc vivant seulement dans la mesure où il contient dans soi la contradiction. »
Ce qui est ici renversé, c’est notre croyance en la capacité de la logique formelle de décrire le monde par des réponses en oui ou non (exclusif) :
oui ou non, c’est de la matière ou de la lumière
oui ou non, c’est une onde ou un corpuscule
oui ou non, c’est de la matière ou du vide
oui ou non, la matière là existe ou n’existe pas
oui ou non, le chat est mort ou vivant
oui ou non, le corpuscule est bien à cet endroit et à cette vitesse
oui ou non, le corpuscule suit une trajectoire et va se retrouver en tel endroit
oui ou non, matière ou antimatière ?
oui ou non, le temps s’écoule dans un seul sens ?
oui ou non, rien ne peut aller plus vite que la vitesse de la lumière
Malheureusement pour les logiciens formels, et ils sont nombreux y compris parmi les scientifiques car la logique dialectique n’est pas spontanée à l’homme, on doit répondre par :
oui ET non !
Les contradictions ne sont pas diamétrales mais intrinsèques. Elles ne viennent pas de propriétés séparées et opposées mais intérieures à la même structure, inséparables, se combattant sans arrêt et changeant sans cesse de forme...
La philosophie de Hegel avait bien anticipé les découvertes de la science…
Cela n’est pas étonnant : sa philosophie avait pour but une déchosification de l’interprétation du monde. Il combattait la notion de construction d’un monde stable sur des bases de briques élémentaires stables et fondait au contraire le « structurellement stable » sur l’instabilité sous-jacente.
« Tout ce qui vit mérite de mourir et tout ce qui meurt peut redonner naissance à la vie ».
Ce n’est pas la vie OU la mort.
C’est la mort est la vie ET la vie est la mort…
C’est Hegel qui a découvert le chat de Schrödinger !!!!
Il en va de même en biologie. Tant que la cellule est dite vivante, elle n’est pas exclusivement vivante ou exclusivement morte, répondant à la logique du « oui ou non exclusifs ». Elle répond plutôt à la dialectique qui suppose le « oui et non ». En effet, la cellule vivante est un processus dynamique de combat intérieur permanent entre les gènes et les protéines de vie et les gènes et les protéines de mort. C’est cet équilibre sur le fil du rasoir que l’absence des messages extérieurs, molécules-signaux des autres cellules indispensables à la survie, peut facilement déstabiliser, menant à l’apoptose. La cellule vivante est sans cesse entre la vie et la mort. Elle est « la vie et la mort » et pas « la vie ou la mort ». Comme la matière est sans cesse entre la matière et le vide et pas « la matière ou le vide » (ou exclusif). Une espèce vivante est sans cesse entre la conservation de l’espèce et sa transformation, toujours sur le fil et déstabilisable en cas de changement brutal des conditions extérieures. On peut bel et bien parler de dialectique du vivant, comme de dialectique de la matière. Dans « Le vivant », le biologiste François Dagognet affirme : « On n’en finirait pas, d’examiner les paradoxes ou les propriétés antinomiques qui conviennent au corps, énigme majeure. »
Certains éléments de la vie, comme le prion, les virus, sont plus proches de l’inerte que du vivant. Les frontières qui apparaissaient inébranlables sont bel et bien tombées. Les frontières sont contradictoires, ne sont ni logiques, ni métaphysiques, au sens du « oui ou non ». Vous pourrez toujours poser la question sur les diverses sortes d’homo : « est-ce un homme ? », mais il ne peut y avoir de réponse par « oui ou non ».
Bien des scientifiques, des philosophes, des économistes, des révolutionnaires sont tombés dans ce faux raisonnement :
La valeur est OU valeur d’usage OU valeur d’échange ;
Le capital est OU capital constant OU capital variable ;
L’Etat est OU ouvrier OU bourgeois.
Le syndicat est OU ouvrier OU bourgeois ;
L’homo sapiens est OU homme OU animal. Il est OU un singe OU un homme ;
Un organisme est OU inerte OU vivant ;
Une situation est OU révolutionnaire OU contre-révolutionnaire ;
Une innovation est OU un progrès OU un danger ;
Le capitalisme est historiquement OU positif OU négatif ;
La Commune de Paris de 1871 est OU un échec OU un succès historique.
Or, dans tous ces exemples, il faudrait dire que les deux opposés sont vrais en même temps et sont donc des opposés dialectiques. Cela ne veut nullement dire qu’on ne pourrait rien affirmer mais seulement que la réalité contient des aspects contradictoires. Ainsi, un Etat ouvrier, même si les travailleurs le dirigent activement par leurs conseils ouvriers, reste un Etat, c’est-à-dire un appareil placé au dessus de la société, un reste de la barbarie passée et même partiellement un Etat qui gère les inégalités, un peu un Etat bourgeois. De même, une situation de crise aigüe de la domination des classes dirigeantes est en même temps une situation révolutionnaire et contre-révolutionnaire et la montée (ou la chute) de l’un peut provoquer la montée de l’autre.
On peut même dire qu’il est fondamentalement important de raisonner ainsi pour comprendre la dynamique de la situation.
Les opposés diamétraux ne servent qu’à justifier que la situation va se maintenir, que le monde ne va pas changer, que les classes ne vont pas entrer en action. L’opposition diamétrale, en politique, en termes de société, mais aussi en termes de sciences, est synonyme de l’inaction, de l’inexistence changements qualitatifs.
Pour la philosophie de l’opposition diamétrale, l’opposition n’est que destructrice. L’un des contraires l’emporte ou les deux se suppriment et c’est tout. Ils ne peuvent construire à eux deux un troisième terme. Il n’y a pas de monde nouveau possible, pas de dynamique produisant de la nouveauté…
La dialectique est fondamentale car elle est le mouvement, transformation aussi bien des idées que du réel. Or des questions comme : ceci est-il réel n’a pas une réponse par oui ou par non. Cela change. Le réel ne s’atteint qu’au bout d’un long parcours comme on le sait en sciences. Parcours durant lequel on change souvent d’une idée pour son contraire. On a d’abord cru à la lumière particule, puis onde puis onde/particule. C’est donc un cheminement qui mène vers le réel. Il n’y a pas de réponse par oui ou par non à des questions comme l’électron est-il réel ? Oui à un niveau d’étude et non à un autre. Oui à un moment et non à un autre. On ne peut pas séparer le oui du non, pas plus que les deux faces de la même pièce, que les pôles nord et sud d’un aimant, que la tête et le corps d’un homme vivant, que les particules et les antiparticules dans le vide quantique, que la matière et la lumière quantiques, que le plein et le vide dans l’univers matériel à toutes les échelles, etc…
On croit pouvoir répondre par oui ou par non, quelque soit l’échelle où l’on pose la question, si celle-ci est convenablement posée : par exemple, solide ou fluide ? Mais à l’échelle d’une molécule ou d’un petit nombre de molécules, la question ne devient plus correctement posée puisqu’à cette échelle, on ne distingue plus solide et fluide, ni température, ni pression, etc… A notre échelle, un système est dans un état ou dans un autre. A plus petite échelle, loin d’être plus précise, la connaissance de l’état est plus floue. L’état immédiat n’est que l’un des états potentiels et c’est l’ensemble des états potentiels qui détermine le cours de l’histoire et pas seulement l’état actuel qui influe sur les états suivants.
Oui ou non, condamnez-vous la guerre ? Oui ou non, êtes-vous contre la violence ? Oui ou non, condamnez-vous l’oppression d’Etat ? Oui ou non, refusez-vous la violence ? Oui ou non, êtes-vous contre les cadences ? Oui ou non, condamnez-vous les prisons ? etc… On ne peut faire la liste de toutes les questions fausses et mal posées que l’on peut écrire avec un « oui ou non » !
Oui ou non, êtes-vous pour les masques, pour les confinements, pour le couvre-feu, pour les tests, pour les vaccins et on en passe…
Lire encore :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_OU_exclusif
https://fr.wikipedia.org/wiki/Disjonction_logique
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cidabilit%C3%A9
Messages
1. Le « Oui ou non » (exclusif) de la logique formelle (ou des mathématiques) est-il valable en Sciences ?, 2 février 2021, 05:47, par Florent
Fausses oppositions diamétrales :
Démocratie bourgeoise ou fascisme
Confinement ou déconfinement
Pour ou contre les vaccins
Pour ou contre les tests
Sauver l’économie ou pas
2. Le « Oui ou non » (exclusif) de la logique formelle (ou des mathématiques) est-il valable en Sciences ?, 4 février 2021, 06:11, par A. M.
Pourquoi refuser le oui ou non exclusif ? Parce que la réalité est fondamentalement basée sur la dynamique des contradictions dialectiques qui signifient que les contraires ne font pas que s’opposer mais sont indispensables les uns aux autres et se complètent ou se succèdent dans un étrange ballet qui permet non seulement la conservation mais le changement du monde.