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08- Lumière et matière, des lois issues du vide

mardi 14 juillet 2009, par Robert Paris

Le physicien Léon Léderman :

« Si l’électron est un point, où se trouve la masse, où se trouve la charge ? Comment savons-nous que l’électron est un point ? Peut-on me rembourser ? »

Voir ici une image de l’atome

L’électron n’a pas une position fixe : sa charge tremble, sa masse saute d’un point à un autre, son nuage de polarisation interagit avec le voisinage.... Cela définit diverses "dimensions" de l’électron. S’il est capté, il est ponctuel. Sa masse est ponctuelle. Sa charge est ponctuelle. S’il interagit, il est considéré par l’autre objet comme une zone de dimension non nulle. les divers es dimensions ont entre elles un rapport égal à la constante de structure fine alpha. Voilà les résultats de la physique quantique sur la "particule élémentaire".

Qu’est-ce que l’atome, l’élémentaire, l’ « insécable » ? Un nuage de points à de nombreuses échelles ! Ces points sont les particules électrisées, dites virtuelles, qui composent le vide. La propriété de masse de l’électron saute d’une particule virtuelle du nuage à une autre.

La lumière est constituée par deux (ou un nombre pair) particules virtuelles d’électricité opposées.

Le vide, avec ses divers niveaux hiérarchiques, est donc le constituant de base de l’univers matière/lumière.

Le caractère probabiliste de l’électron provient du fait qu’il n’est pas un seul objet mais un ensemble de niveaux emboîtés fondés sur l’agitation du vide.

La propriété de dualité de la particule élémentaire (se comportant à la fois comme un corpuscule et comme une onde) a été l’une des interrogations les plus difficiles de la physique quantique. L’onde et le corpuscule sont deux descriptions très opposées de la réalité et pourtant la matière comme la lumière se sont révélés être à la fois corpusculaires et ondulatoires. A la fois ne signifie pas que l’on peut effectuer en même temps une expérience qui donne les deux résultats. Par contre, dès que l’on effectue une expérience donnant un résultat du type onde, on obtient une onde. Et, à chaque fois que l’on effectue une expérience du type corpuscule, on obtient un corpuscule. De là a découlé une interprétation selon laquelle c’était l’observation par l’homme qui décidait de la nature du réel…

En fait, la dualité provient du caractère fractal de la particule. Celle-ci existe à plusieurs échelles. Si l’on mesure à une échelle, on obtient un résultat à cette échelle. On perd, du coup, le résultat trouvé à une autre échelle.

Si l’expérience effectue une mesure sur le nuage de polarisation, on obtient un résultat ondulatoire. Si on interagit avec le point matériel, on obtient un résultat corpusculaire qui prouve que l’électron est bien ponctuel et est bien un seul être. Mais cet être existe simultanément aux différents niveaux. Par contre, dès que le corpuscule est capté, dans un temps extrêmement court, le nuage disparaît. En effet, au niveau où se situent les particules virtuelles, la limite de vitesse de la lumière n’a plus cours. C’est la « réduction du paquet d’ondes » qui a tellement compliqué la vie des physiciens quantiques.

On peut interpréter ainsi l’ensemble des propriétés, souvent apparemment étranges, de la particule dite élémentaire, l’électron.
Les physiciens avaient, depuis longtemps, remarqué qu’il y avait un problème pour en comprendre la nature. Comme le relève Abraham Pais dans « Subtle is the lord », probablement la meilleure biographie d’Einstein, « Tout ce qui reste de ceci (des travaux de Abraham, Lorentz, Poincaré, Einstein,… sur l’auto-énergie de électron), c’est que nous ne comprenons toujours pas ce problème. » Certains physiciens théorisent même l’impossibilité de se le représenter Margenau (1961) : « Les électrons ne sont ni des particules, ni des ondes (…) Un électron est une abstraction, qui ne peut plus être décrite par une image intuitive correspondant à notre espérance de tous les jours mais déterminé au travers de formules mathématiques. » Mais, comme Einstein le disait à Wheeler : « Si je ne peux pas l’imaginer, je ne peux pas le comprendre. » Et Einstein affirmait : « Vous savez, il serait suffisant de réellement comprendre l’électron. » En 1991, la conférence internationale sur l’électron de Antigonish écrivait encore : « Nous sommes réunis ici pour discuter de nos connaissances actuelles sur l’électron. (…) Il est étrange de constater quelle masse énorme de technologie est fondée sur l’électron sans que nous soyons capable de comprendre cette particule. » Ce pessimisme des physiciens devant les contradictions de l’électron a un fondement réel : il est impossible de donner une seule image cohérente de son fonctionnement si on considère que l’électron est un seul objet à une seule échelle.

Ces remarques provenaient en effet de nombreuses difficultés théoriques pour interpréter les phénomènes observés. L’interprétation qui en est donnée ici est celle du caractère fractal de l’électron. Elle explique notamment les sauts quantiques de la particule et de l’atome. Il y a un saut à chaque interaction entre niveaux de réalité de la particule. Le saut d’échelle explique le saut du phénomène. Par exemple, l’électron ne suit pas une trajectoire, mais saute d’une position à une autre. Cette discontinuité provient du fait que l’électron ne se déplace pas dans un espace continu, mais interagit avec les particules virtuelles du vide. Le « simple » déplacement est déjà le produit de ce caractère fractal. Il en va de même sur les interaction entre particules de matière, entre matière et lumière, et, plus généralement, entre matière et vide.

Quant au caractère probabiliste de la particule, si étrange que son découvreur Einstein n’arrivait à l’accepter, il n’existerait pas si on était capable d’étudier simultanément la réalité à toutes les échelles.
On a beaucoup disserté sur l’ « incertitude » inhérente à la physique quantique, limite prétendue des capacités de l’homme de connaître le monde ou même, disent certains, preuve que le réalisme matérialiste devrait être abandonné. En fait, c’est bien le caractère fractal du réel qui cause cette indétermination quand on mesure à une échelle.
Ce que les physiciens ont remarqué, c’est qu’en mesurant ou raisonnant à une échelle, on ne doit pas chercher à dépasser une certaine précision. Sinon on n’améliore pas notre image, on la détériore mais ils se demandaient pourquoi. On a dit bien souvent que c’était contraire à notre expérience quotidienne et au bon sens. Je ne le crois pas. Quand on lit un texte, on se rapproche un peu pour lire correctement, mais si on se rapproche trop, on voit moins bien. Il y a une échelle favorable pour lire et on ne peut pas lire à la fois à toutes les échelles. De même, on ne peut pas avoir une carte à l’échelle qui permette à la fois d’indiquer plusieurs villes éloignées et les rues de ces villes. Il faut choisir. Est-ce que cela signifie que la carte choisit ce que sera la réalité ? Non, cela signifie seulement que la réalité existe à plusieurs échelles suffisamment différentes pour ne pas pouvoir être examinées simultanément.

Le nuage de polarisation qui entoure l’électron est constitué d’éléments d’un monde inférieur qui est le monde des particules virtuelles caractérisées par deux propriétés liées entre elles : pas de masse et pas d’espace-temps tel que nous le connaissons à notre échelle macroscopique ni tel qu’il existe (localement) dans l’environnement d’une masse. Ces particules sont électrisées positivement ou négativement et s’ordonnent dynamiquement autour de l’électron par couches positives et négatives alternativement, écrantant ainsi le champ de la charge électrique à proximité de l’électron. Cela explique qu’aucune charge électrique ne peut s’approcher au point de toucher l’électron. Il y a toujours des couches de particules virtuelles entre deux particules « réelles ». Rappelons une fois de plus que les particules dites virtuelles sont tout aussi réelles que celles dites réelles mais sont situées à un autre niveau de réalité. Elles ne sont pas les seules puisqu’existent à un niveau encore inférieur le « virtuel de virtuel ». Ainsi deux particules virtuelles sont elles-mêmes entourées, à un niveau hiérarchique inférieur, de particules électrisées. Ces mondes ne sont pas seulement emboités. Les niveaux sont interactifs. Et même plus puisque chaque niveau émerge du niveau inférieur. Les particules « réelles » sont des structures portées par des particules virtuelles qui reçoivent un boson de Higgs. Lorsque la particule virtuelle devient porteuse de masse, elle construit autour d’elle un champ d’espace-temps, elle structure l’espace-temps désordonné du niveau virtuel.
Le nuage de polarisation tourne du fait du magnétisme par l’action du mouvement de l’électron. C’est ce que l’on appelle le spin de l’électron. Mais les couches positives et négatives ne tournent pas de la même manière car l’électron est chargé négativement. Cela explique qu’il faille de tour pour revenir à la situation de départ, ce que l’on appelle un spin ½.

La charge de l’électron est ponctuelle. Sa masse est ponctuelle. Pourtant, les expériences montrent également qu’elles ne sont jamais exactement au même endroit, d’où des propriétés de rotations internes de la structure électron. Cette différence provient du fait que le saut de l’électron ne produit pas la même réaction aux diverses échelles d’espace-temps. La masse bouge plus lentement que les bosons. Elle met plus de temps pour se déplacer. Elle va donc moins loin. Cela produit plusieurs mouvements différents. Le nuage de positions de la charge est beaucoup plus ample que celui de la masse : le rapport appelé « constante de structure fine » est le rapport d’échelle des différents mondes hiérarchiques emboîtés est donc aussi le rapport entre les temps ou les distances. C’est donc aussi le rapport entre les différents « rayons de l’électron ». Alors que la masse tremblote autour de sa position (propriété appelée « zitterbezegung »), la charge s’étend sur toute une zone.

L’une des bizarreries de la physique de l’électron est quantique : c’est la superposition d’états. Deux particules qui interagissent mettent en commun leurs états. Cela n’aurait aucun sens si on gardait l’image de la particule, objet indépendant. La « superposition d’états » ne peut être interprétée comme une onde physique, ce qui fait que les premiers physiciens quantiques ont parlé seulement d’ « onde de probabilité de présence ». Mais quelle est la réalité physique du phénomène menant à cette probabilité de présence. Comment l’électron « sait-il » qu’il doit prendre telle ou telle position au sein de son nuage de probabilité de présence. La physique quantique a longtemps répondu qu’il n’existait pas de réponse et certains s’aventuraient même à dire qu’il n’y en aurait jamais. C’était logique pour la physique quantique : au sein de son formalisme la question ne pouvait pas être posée. Cependant, l’étude du vide a changé les données du problème. Elle nous a appris l’existence de tout un milieu du vide, milieu agité et plein d’énergie : les quanta positifs et négatifs qui apparaissent et disparaissent dans un temps très court. Les « particules virtuelles » ont d’abord servi de base de calcul avant que leur réalité soit reconnue. On admet aujourd’hui l’existence de plusieurs niveaux du vide. Il y a ainsi un virtuel de virtuel. Les particules n’interagissent pas à distance mais au travers du vide. Cependant, le vide quantique est un milieu aux propriétés très différentes de celles que nous connaissons au niveau de la matière que nous connaissons. Tout d’abord, il y a autant d’antiparticules que de particules. Ensuite, l’espace et le temps s’agitent en tout sens, sautent sans cesse, empêchant toute notion de trajectoire, de force. Les particules virtuelles n’ont pas de masse. L’énergie, le moment sont des notions qui ont cours mais elles sont utilisées différemment. Il n’y a pas conservation de l’énergie à tout instant. Dans la matière à notre échelle, de l’énergie ne peut pas brutalement apparaître là où elle n’existait pas. Au sein du vide quantique, l’énergie se conserve seulement globalement. Toute énergie qui apparaît au sein du vide doit disparaître dans un temps court, d’autant plus court que cette énergie est importante. C’est ce qui met en place la notion de quanta : le produit d’un temps et d’une énergie.

Il y a un lien entre le vide et la matière/lumière. Le vide n’est pas seulement le media des interactions matière-matière ou matière-lumière, il est le fondement de la matière et de la lumière. C’est le vide qui produit sans cesse les phénomènes « matière » et « lumière ». Le vide n’est pas seulement l’espace sur lequel photons et particules se déplacent. Ce déplacement n’est rien d’autre qu’une interaction avec le vide. Plus encore, le vide est le constituant de la matière et de la lumière.

Il en résulte une compréhension nouvelle de la matière et de la lumière. Les particules et les photons ont en commun … le vide qui les compose ! Les particules n’interagissent pas par des collisions mécaniques mais par des interaction entre les éléments à un échelon inférieur : celui du vide. Du coup, des particules peuvent échanger leurs composants virtuels : interagir. Ils peuvent ainsi constituer des superpositions d’états, des états corrélés.

Henri Poincaré écrit dans « Leçons sur le rayonnement thermique » :

« L’hypothèse des quanta d’action consiste à supposer que ces domaines, tous égaux entre eux ne sont plus infiniment petits, mais finis et égaux à h, h étant une constante. »

Théorème de Joseph Liouville, rapporté par Jean-Paul Auffray dans « L’atome » :

« La densité de points dans le voisinage d’un point donné dans l’extension de phase est constante dans le temps. »

Enoncé de Poincaré, dans « l’hypothèse des quanta » :

« L’énergie est égale au produit de la fréquence par l’élément d’action. (...) Le quantum d’action est une constante universelle, un véritable atome. (...) Un système physique n’est susceptible que d’un nombre fini d’états distincts ; et il saute d’un de ces états à l’autre sans passer par une série continue d’états intermédiaires. (...) l’ensemble des points représentatifs de l’état du système est une région (...) dans laquelle les points sont si serrés qu’ils nous donnent l’illusion de la continuité. (...) ces points représentatifs isolés ne doivent pas être distribués dans l’espace de façon quelconque (...) mais de telle sorte que le volume d’une portion quelconque de matière demeure constant. (...) L’état de la matière pondérable pourrait varier d’une manière discontinue, avec un nombre fini d’états possibles seulement. (...) L’univers sauterait donc brusquement d’un état à l’autre ; mais dans l’intervalle, il demeurerait immobile, les divers instants pendant lesquels il resterait dans le même état ne pourraient plus être discernés l’un de l’autre : nous arriverions ainsi à la variation discontinue du temps, à l’atome de temps. (...) Si plusieurs points représentatifs constituent un domaine élémentaire insécable dans l’extension en phase, alors les états du système que ces points représentent constituent nécessairement, eux aussi, un seul et même état. »

Jean-Paul Auffray dans « L’atome » :

« Richard Feynman demandait à son fils : « Lorsqu’un atome fait une transition d’un état à un autre, il émet un photon. D’où vient le photon ? » (…) Dans la terminologie de Feynman, le quantum est un photon virtuel. »

Maurice Jacob dans "Au coeur de la matière" :

"Au coeur de la matière et à l’échelle du cosmos

La nature est plus riche que notre imagination. On peut démonter les molécules en atomes. On peut arracher les électrons d’un atome et séparer les protons et les neutrons qui constituent son noyau. On découvre les différents niveaux de la matière qui mettent en jeu des constituants de plus en plus élémentaires. (...) La masse, cette propriété que l’on pensait intrinsèquement associée à un objet et qui résultait de l’addition des masses de ses constituants, une masse que l’on associait à chaque particule avant de considérer les forces auxquelles elles pouvaient être soumises, cette masse devient un effet dynamique des actions auxquelles les constituants fondamentaux sont soumis. (...) Les particules élémentaires sont les quarks (qui forment notamment les protons et les neutrons) et les leptons (comme l’électron). (...) Les forces qui leur permettent d’interagir entre eux sont toutes du même type : elles prennent la forme particulière d’un échange de bosons. (...) L’un de ces bosons est le "grain de lumière", le photon. (...) Deux particules chargées s’attirent ou se repoussent en échangeant des photons. Au cours d’un choc, ou simplement accélérée, une particule chargée peut émettre un photon (...) dont la fréquence est proportionnelle à son énergie. (...) L’atome est formé d’un tout petit noyau entouré d’un "nuage" d’électrons. Le rayon du noyau est cent mille fois plus petit que celui de l’atome, mais il contient pratiquement toute la masse. l’atome est donc pratiquement vide mais son volume, extrêmement vaste par rapport à celui du noyau, est rempli par le mouvement incessant des électrons qui se concentrent sur des couches successives. Le noyau a une charge positive et les électrons ont une charge négative. Ils sont tous attirés par le noyau mais tournoient à une distance respectable. L’atome est globalement neutre, la charge totale des électrons étant compensée par celle des protons qui se trouvent dans son noyau. (....) En physique quantique, il faut renoncer à considérer une particule comme parfaitement localisable. (...) Ce flou quantique peut heurter l’intuition naturelle (...) ne peut-on envisager l’observation d’un électron pendant un temps très court durant lequel il ne pourrait parcourir qu’une petite partie de la distance associée à ce flou quantique ? C’est possible mais on ne peut plus distinguer dans ce cas l’électron des multiples autres particules (paires d’électrons et de positrons fugitifs du vide) qui peuvent être librement émises et réabsorbées durant ce temps très court. (...) Le vide est animé par la création continuelle et la disparition rapide de paires électron-positron (le positron est l’antiparticule de l’électron). Ce sont des paires virtuelles (...) L’électron de charge négative va attirer les positrons de ces paires virtuelles en repoussant leurs électrons. En approchant de l’électron, le photon va se voir entouré d’un "nuage" de charge positive dû aux positrons virtuels attirés. Il aura l’impression que la charge de l’électron est plus faible que celle annoncée. (...) la masse des particules vient de la structure du vide qui s’est figé au début de l’évolution de l’Univers (...) La diversité de la matière sort de la structure du vide. (...) le vide bouillonne d’activité, il peut même exister sous plusieurs formes et manifester une structure. (...) Ce bouillonnement d’activité est de nature quantique."

Victor Weisskopf dans « La révolution des quanta » :

« En 1927, Dirac, en cherchant l’équation qui serait capable de rendre compte du comportement de l’électron et satisferait tout à la fois à la théorie quantique et à la théorie de la relativité einsteinienne, (…) s’aperçut qu’il y avait une autre solution (que l’électron) de charge positive. (…) Chaque fois qu’on construit une théorie quantique relativiste pour décrire une particule, la théorie fait apparaître la nécessité de postuler une « antiparticule » symétrique, de charge opposée. Ces antiparticules forment ce qu’on appelle l’antimatière, dénuée de tout le mystère dont on entoure parfois son nom : ce n’est en fait rien qu’une autre forme de la matière, composée d’antiparticules ayant des charges opposées à celles des particules ordinaires. (…) Dirac, tirant les conclusions de la découverte du positron (antiparticule de l’électron), put proposer une description toute nouvelle du vide. Jusqu’alors, on s’était représenté le vide comme réellement vide, on aurait extrait toute forme de matière et de rayonnement, ne contenait strictement rien, et, en particulier, aucune énergie. C’est à Dirac que l’on doit d’avoir, en deux étapes, repeuplé le vide et fait en sorte que le vide ne soit plus vide. »

Chacun sait que la physique a découvert que la matière, comme la lumière, est constituée de « grains » appelés particules. La matière serait appelée fermions, c’est-à-dire particules obéissant à la règle de Fermi qui empêche les particules de même état de s’agglomérer du fait du « principe de Pauli ». Les fermions sont de deux types : leptons (comme l’électron) ou quarks (constituant des neutrons et des protons). La lumière – expression employée ici pour regrouper toutes les particules dites d’interaction - serait formée de bosons, c’est-à-dire de particules qui obéissent à la règle de Bose qui concerne des particules qui ont tendance à s’agglomérer dans un état commun.

L’ensemble a semblé dans un premier temps fonctionner comme un jeu de construction : on additionne les particules pour former des ensemble plus importants comme l’atome, les molécules et les macromolécules. On additionne les neutrons et les protons pour former le noyau des atomes et on rajoute les électrons pour former l’entourage atomique qui permet à l’atome d’être globalement neutre électriquement.

Cette logique additive n’est pas entièrement fausse mais elle a atteint ses limites d’explication et depuis longtemps maintenant elle est abandonnée par les physiciens pour expliquer le fonctionnement de la matière/lumière. La première raison provient du fait que cette image additive supposait que les particules soient des objets statiques, individuels, existant en permanence ou au moins sur de longues durées. A chaque particule individuelle était attribuée une masse qui était considérée comme attachée à la chose matérielle. La physique actuelle est très différente. L’individualité de la particule n’est plus admise. La masse est une propriété qui se déplace et saute d’un point à un autre, sans être fixée à un objet. L’objet lui-même n’est plus une image reconnue. En fait, la matière ne s’explique plus par la fixité mais, au contraire, par une dynamique extraordinairement agitée : celle du vide qui n’est plus synonyme d’absence. Le fondement du caractère apparemment conservatif de la structure globalement conservée qu’est la matière est l’agitation permanente du vide !

Nous allons tenter de développer une image de type classique de la physique quantique : celle dans laquelle les « objets » sont les particules du vide, les particules virtuelles. Les particules qui sont vraiment virtuelles sont les particules de matière et de lumière qui ne sont pas des objets mais des effets des phénomènes du vide. Elle est classique au sens où tous les phénomènes de la physique quantique trouvent une interprétation phénoménologique.

Le vide sera présenté ici comme l’unité de la matière virtuelle : unité de la matière et de l’anti-matière, unité de la matière et de l’énergie. La matière dite réelle sera présentée comme la rupture de cette unité : la séparation de la matière et de l’antimatière.

Comment expliquer en effet les phénomènes étonnants suivants :

  la superposition d’états

  la réduction du paquet d’ondes

  le saut de la particule de matière d’un état à un autre, d’une orbite à une autre, d’une position à une autre

  le saut du photon lumineux d’un état neutre à un état dipolaire et inversement

  l’émission/absorption de photons par la matière

  l’apparition/disparition d’une particule

  les fentes de Young

  l’expérience de Aharonv-Bohm

  l’expérience de Stern-Gerlag

  l’échangeabilité de photons ou de particules ayant les mêmes caractéristiques

  l’absence d’individualité et d’histoire des particules de lumière et de matière

  les lois de Fermi et de Bose

Examinons, en conclusion, l’hypothèse selon lequel la matière/lumière n’est qu’un effet du vide, à un certain niveau d’énergie :

La matière

  le vide est constitué de dipôles (particule et antiparticule)

  une particule chargée est sans cesse en interaction électromagnétique avec les particules virtuelles qui l’entourent

  il en découle, autour de la particule chargée de matière, l’attirance des particules virtuelles de charge opposée. Cela constitue le nuage de polarisation de la particule, nuage qui l’entoure mais se modifie sans cesse par interaction avec les dipôles du vide.

  Autour de la particule de masse chargée, des dipôles virtuels ont tendance à s’orienter dans un sens bien particulier : la charge opposée vers la particule de masse. Du coup, une particule de charge positive a tendance à être entourée d’une couche mobile de particules négatives puis à nouveau d’une couche de particules positives. C’est l’écrantage de la charge. Cela empêche les particules de tomber les unes sur les autres. Cela signifie qu’à proximité d’un champ attractif il y a un champ répulsif.

  Interprétation de la masse de la particule de matière :

  quand une particule virtuelle de charge opposée s’approche de plus près de la particule de matière, ils forment un nouveau dipôle et libèrent l’autre particule chargée qui devient la nouvelle particule de masse. Le bilan de ce rapprochement est le saut de la particule de masse d’une particule à une autre et, spatialement, d’un point à un autre dans un temps extrêmement court. La particule de matière n’est donc pas un seul objet mais saute d’un objet à un autre. On ne peut donc pas suivre sa trajectoire. Le nuage de polarisation ayant globalement le même déplacement que la particule, on retrouve cependant environ la même vitesse d’ensemble.

  Quand une particule passe par un trou étroit, elle perd son nuage de polarisation, ce qui entraîne le phénomène de dispersion comme si le trou était une source.

  Par les fentes de Young, la particule ne passe que par une fente mais le nuage passe par les deux. Les particules virtuelles interfèrent entre les deux passages, ce qui permet le phénomène d’interférence, y compris avec une seule particule. Si on éclaire le passage d’un des trous, on fournit un nouveau nuage de polarisation à la sortie de la particule ou on supprime le nuage sortant d’un des trous, il n’y a plus d’interférence. Si on place un solénoïde, le champ magnétique déplace les franges d’interférence (effet Aharonov-Böhm) car le nuage virtuel de la particule est déplacé par le champ magnétique externe au solénoïde.

  Le nuage de polarisation produit de nombreux effets dont l’onde de Broglie de la matière, les effets de flou et de bord.

  Il produit notamment les effets de rotation quantique (y compris ceux de particules neutres) : spin, moment magnétique et, du coup, le principe d’exclusion de Pauli. En effet, deux particules de masse qui ont des nuages de polarisation tournant dans le même sens ne peuvent se rapprocher : du fait de la répulsion des deux nuages.

Le spin

Le spin d’une particule serait lié au vide quantique de la manière suivante : il représenterait non une rotation de la particule mais une rotation du vide (constitué de particules et d’antiparticules virtuelles) autour de la particule. Ces quantons virtuels repoussés par la particule auraient un tel mouvement de rotation soit dans un sens soit dans l’autre, ce qui donnerait les spins up et down.

La lumière

Le photon est constitué d’un couple de particules virtuelles (particule et antiparticule) dont le dipôle a subi une contrainte qui va se propager à la vitesse de la lumière. Ce n’est pas une propagation de matière ni d’ « objets » mais d’un effet de contraction. Le dipôle le subit, se détend et transmet la contraction à son voisin. Le dipôle devenu « photon » est saute donc d’un dipôle à l’autre.

Relation matière/lumière

Que se passe-t-il quand une particule de matière s’approche à une vitesse suffisante d’une autre et qu’elles échangent un photon ? Les deux nuages de polarisation sont contraints de se mêler. Les couches de même signe se rapprochent avec suffisamment d’énergie pour contraindre un dipôle à se rapprocher.

Le principe d’exclusion de Pauli provient d’une relation entre la particule et le vide autour. C’est le nuage de polarisation. Deux particules ne peuvent occuper la même position parce que, même si elles ont des charges électriques qui s’attirent, elles ont aussi des nuages polarisation d’électricité qui la repoussent dès que l’on s’approche de trop près. Cela signifie que le champ électromagnétique s’inverse à proximité. Cependant, si deux particules ont des spins opposés, la rotation du nuage de polarisation se fait en sens inverse et les deux particules peuvent s’approcher un peu plus.

L’image de la matière qui résulte de ces études est ainsi résumée par l’astrophysicien Cassé dans « Du vide et de la création » : « Au centre de la nuée du virtuel est encore un virtuel, d’ordre plus élevé. Et ces électrons et positons doublement virtuels s’entourent eux-mêmes de leur propre nuage de corpuscules virtuels, et cela ad infinitum. (…) L’image quantique qui en résulte est un électron (…) protégé par des rangs successifs de photons virtuels (…) L’électron n’est plus l’être simple qu’il était. (…) Il s’habille de vide fluctuant. De même, chaque proton est dépeint comme un microcosme concentrique où s’étagent les différents niveaux de virtualité. Au centre est la particule réelle, sa garde rapprochée est constituée par des particules et antiparticules les plus massives (énergétiques) et donc les plus éphémères, bosons W et Z, paires proton-antiproton et photons gamma. Le second cercle contient les couples positon-électron et les photons de 1 MeV environ. A la périphérie flottent les photons d’énergie déclinante. Chaque particule virtuelle, comme précédemment, s’entoure de son cosmos virtuel et chacune à son tour fait de même et cela indéfiniment. Le vide est constitué d’un nuage virtuel flottant de manière aléatoire. L’activité frénétique autour du moindre électron, du moindre proton, nous éloigne à jamais de l’image paisible que la plupart des philosophes attribuent au mot « vide ». (…) Aucune particule, même « au repos », ne jouit de la pleine tranquillité. (…) ce que nous appelons communément « force » est, selon la pensée quantique, un phénomène collectif causé par l’échange d’innombrables particules virtuelles. (…) Concrètement, la création simultanée d’un électron et d’un positon peut être réalisée au moyen de rayons gamma d’énergie supérieure à 1,022 MeV (deux masses d’un l’électron). (…) Le « réel » est produit à proximité de « réel », à partir du virtuel. Le vide est donc l’état « zéro particule réelle ». Mais la présence de particules réelles provoque la réalisation de particules virtuelles et on s’aperçoit qu’elles existent nécessairement au préalable. Le vide est donc plein de particules virtuelles. On réalise alors que le réel n’est autre qu’une transformation s’exerçant sur des particules virtuelles, une sorte d’excitation coordonnée de celles-ci. »

Maurice Jacob dans « Au cœur de la matière » :

« Le vide est animé par la création continuelle et la disparition rapide de paires électron-positron. Ce sont des paires virtuelles mais cela va compliquer notre processus d’absorption qui ne demande qu’un temps très bref durant lequel ces paires virtuelles ont bien le temps de se manifester. L’électron, de charge négative, va ainsi attirer les positrons de ces paires virtuelles en repoussant leurs électrons. « Approchant » de l’électron, le photon va ainsi le « voir » entouré d’un « nuage » de charge positive dû aux positrons virtuels attirés. Il aura l’impression que la charge de l’électron est plus faible que celle annoncée. C’est une version quantique de l’effet d’écran. (…) Revenons à notre électron absorbant un photon tout en s’entourant d’un nuage virtuel contenant plus de positrons que d’électrons. Si le transfert augmente, le photon peut « voir » avec plus détail. Il « attrapera » l’électron avec une partie plus faible de ce nuage positif qui l’entoure. Le photon aura l’impression que la charge de l’électron augmente avec le transfert qu’il apporte. (…) L’effet principal peut être conçu comme la transformation de photon en une paire électron-positron, qu’il réabsorbe avant l’interaction. (…) La diversité sort de la structure du vide. (…) Le vide du modèle standard a une structure. Il se comporte d’une façon analogue à un corps supraconducteur. (…) Si le temps d’observation est de dix puissance moins 21 secondes (…) des paires électron-positron peuvent spontanément apparaître. Si le temps d’observation tombe à dix puissance moins 24 secondes, (…) le vide peut bouillonner de pions. Sur un temps de dix puissance moins 26 secondes, une particule Z peut se manifester. (…) Quand on atteint un temps de dix puissance moins 44 secondes, la gravitation devient quantique. »

Messages

  • "La pensée n’est qu’un éclair au milieu de la longue nuit. Mais c’est cet éclair qui est tout."

    disait Henri Poincaré dans "La valeur de la science"

  • « La création spontanée de particules par polarisation du vide n’est pas une fantaisie de théoricien, mais un phénomène dûment vérifié en laboratoire. »

    Jean-Pierre Luminet dans « Les trous noirs »

  • Bonjour .
    Paragraphe 8 .
    Je continue à noter des incohérences si vous le permettez (pour essayer d’améliorer l’écriture.
    "Quand une particule passe par un trou étroit, elle perd son nuage de polarisation, ce qui entraîne le phénomène de dispersion comme si le trou était une source.
     Par les fentes de Young, la particule ne passe que par une fente mais le nuage passe par les deux. Les particules virtuelles interfèrent entre les deux passages, ce qui permet le phénomène d’interférence"

    Comment le trou étroit peut il faire perdre le nuage de polarisation , alors que celui ci passe par les 2 fentes ?
    Autre chose
    "Si on place un solénoïde, le champ magnétique déplace les franges d’interférence (effet Aharonov-Böhm) car le nuage virtuel de la particule est déplacé par le champ magnétique externe au solénoïde."
    Je ne crois pas que c’est cela l’effet Aharonov-Böhm , le champ magnétique à l’extérieur du solénoïde est nul !
    Ce pourrait être plutôt ; le nuage passe à l’intérieur du solénoïde où le champ magnétique existe !
    Cordialement.

  • L’astrophysicien Cassé écrit dans « Du vide et de la création » :

    « Au centre de la nuée du virtuel est encore un virtuel, d’ordre plus élevé. Et ces électrons et positons doublement virtuels s’entourent eux-mêmes de leur propre nuage de corpuscules virtuels, et cela ad infinitum. (…) L’image quantique qui en résulte est un électron (…) protégé par des rangs successifs de photons virtuels (…) L’électron n’est plus l’être simple qu’il était. (…) Il s’habille de vide fluctuant. De même, chaque proton est dépeint comme un microcosme concentrique où s’étagent les différents niveaux de virtualité. Au centre est la particule réelle, sa garde rapprochée est constituée par des particules et antiparticules les plus massives (énergétiques) et donc les plus éphémères, bosons W et Z, paires proton-antiproton et photons gamma. Le second cercle contient les couples positon-électron et les photons de 1 MeV environ. A la périphérie flottent les photons d’énergie déclinante. Chaque particule virtuelle, comme précédemment, s’entoure de son cosmos virtuel et chacune à son tour fait de même et cela indéfiniment. Le vide est constitué d’un nuage virtuel flottant de manière aléatoire. L’activité frénétique autour du moindre électron, du moindre proton, nous éloigne à jamais de l’image paisible que la plupart des philosophes attribuent au mot « vide ». »

  • Quelle est la taille du nuage de polarisation de l’électron et celle du nucléon (proton ou neutron) ?

  • Toute particule est entourée par des couples virtuels de particules et d’antiparticules éphémères qui forment son nuage de polarisation. La taille du nuage de polarisation est de l’ordre de celle de la longueur d’onde de la particule. Le nuage de polarisation interagit avec lui-même. Il forme des figures d’interférences qui sont des structurations de l’espace de probabilité de présence de l’électron. On peut dire que le nuage de polarisation « guide » l’électron (ou la particule).

    Le physicien Blokhintsev écrit dans « Problems of Elementary Particle’s Physics » :

    « Sur la base de l’électrodynamique théorique moderne, qui est élaborée mieux que n’importe quelle autre théorie du champ, il apparaît que la conclusion est que l’électron a des dimensions énormes, non dix puissance moins 13 centimètre mais dix puissance moins onze (cent fois plus grand !). Dix puissance moins 11 centimètre est la grandeur de la région dans laquelle le vide autour de l’électron est polarisé. Nous pouvons la formuler un peu différemment : l’électron a autour de lui une atmosphère constituée de positrons et d’électrons qui s’étend jusqu’à la distance de dix puissance moins 11 centimètre. »

    Le physicien Bitzakis écrit dans « Physique contemporaine et Matérialisme dialectique » :

    « On considère que les dimensions du nucléon sont de l’ordre de dix puissance moins 13 centimètre et que le nucléon consiste en une région centrale de l’ordre de dix puissance moins 14 et d’une atmosphère de pions (mésons pi) répartis sur un rayon de l’ordre de dix puissance moins 13 centimètre.

    • Bonjour M.Paris

      I y a une autre manière d’envisager ce que vous avez appelé "le nuage de couples virtuels autour de l’électron"
      Ce "nuage" contient, en fait, toutes les potentialités d’interaction de la particule (selon Feynman) , il s’agit donc du champ électrostatique de l’électron ; notion on ne peut plus classique !..., alors, de quoi est constitué ce champ ?? et pourquoi ne serait-il pas identique au "coeur" de la particule ?
      Encore ici ; la virtualité est-elle un concept nécessaire ? , par quel mécanisme fondamental deux électrons se repoussent-ils ?
      Je pense que ces questions n’ont pas encore reçu de réponse satisfaisantes et que la virtualité peut n’être qu’un simple outil de travail !

      Cette question est ouverte et très intéressante ...

    • L’avantage de la conception du vide quantique reposant sur des particules et antiparticules virtuelles a le grand avantage d’expliquer l’écrantage de la charge de la particule comme l’anti-écrantage du quark, mais aussi notamment le spin quantique et l’expérience des fentes de Young ainsi que l’effet tunnel, ce qu’aucune autre conception ne permet.

    • Tout à fait d’accord pour la considération du vide quantique , mais, là encore, se pose la question de la virtualité des particules et de leurs "antis"

      La théorie quantique des champs commet une erreur (catastrophe du vide) à assimiler l’énergie du vide aux fluctuations associées à la création de couples virtuels dans toute l’étendue de l’espace .

      Je pense qu’on ne peut le faire que moyennant des contraintes très restrictives et les effets que vous citez (Young, effet tunnel, spin ...) peuvent s’ interpréter sans faire appel à cette notion ... voir document 11 sur mon site www.yvan-claude-raverdy.fr

    • Il n’y a pas à proprement parler "création" de particules et d’antiparticules virtuelles pas plus qu’il n’y a de création et de disparitions de particules réelles. C’est seulement des propriété qui migrent à une autre particule virtuelle voisine (ou antiparticule) via un boson.

  • Bonjour

    Le présent article énonce parfaitement que tout les éléments discrets (particules, quantums d’énergie) de ce monde doivent être issus des propriétés du vide ..., il reste à dire ce qu’est ce vide et quelles sont ses propriétés , rien que ça !! ...
    En plus il faut décrire les processus de création, voir de destruction des particules connues pour faire la jonction avec le réel tel qu’il nous apparaît

    La physique actuelle répond-elle complètement à ces questions ? il me semble que l’on peut affirmer que NON, sinon ce que l’on appelle la "catastrophe du vide" n’existerait pas .

    Alors , il est permis d’envisager d’autres hypothèses que celles des particules ponctuelles, avec des masses intermittentes, entourées de fantômes de virtualité , tout cela dans un aléa total de position et d’existence, c’est-à-dire dans une mer d’ignorance !

    Une autre manière est de considérer une image concrète du vide en lui attribuant le caractère d’un fluide constitué, lui-même, par des particules tout à fait fondamentales , insécables et d’énergie minimale .

    Ce fluide serait de caractère "quantique" ; c’est-à-dire que toute entité énergétique discrète serait vibrationnelle .

    Chacune des particules connues serait un mode d’excitation du vide, via un mouvement périodique spécifique des éléments fondamentaux ...

    Cette conception mérite qu’on s’y intéresse ! , vous pouvez me questionner sur le site ou directement

    • Effectivement, deux questions :

      votre conception permet-elle de comprendre que le vecteur de Poynting qui définit le flux d’énergie aille du vide à la matière ?

      Permet-elle d’expliquer que l’effet tunnel soit plus rapide que la vitesse de la lumière ?

    • Bonjour

      Pour la première de vos questions , je réponds OUI sans hésiter puisque c’est la base même de l’interprétation :
      L’équilibre particule/vide est réalisé par la capture d’un QE à la fréquence de vibration de la particule , ceci provoque un déplacement des QE de l’espace vers la particule à l’origine de l’éxistence des gravitons, ce déplacement correspond à un flux d’énergie calculable .

      Votre deuxième question adresse probablement (?) l’effet Hartman , j’avoue que je n’y ai pas encore réfléchi ; je vais le faire et essayer de vous donner une interprétation, il y a peut-être quelque chose d’intéressant dans l’accointance Relativité restreinte / physique quantique ...à travers la considération du fluide quantique univers ...

    • Sur l’aspect supraluminique de l’effet tunnel (effet Hartman) :

      Je m’aperçois que la question est encore controversée ; il s’agit de s’assurer de l’entière indépendance de la "largeur" de la barrière et du temps de passage des photons à travers ..., les deux grandeurs ne sont pas entièrement définies par l’expérimentation .

  • Merci de vos deux réponses rapides. Je devrais certainement vous lire attentivement et je promets de le faire dès que possible.

    Sur l’effet tunnel, je vous propose :

    https://www.matierevolution.fr/spip.php?article2133

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