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Hommage à nos camarades
samedi 12 novembre 2016, par
Hommage à nos camarades, morts au combat
Le chant des survivants
Usé et tombé à la tâche,
Vaincu, tu terrasses la mort.
Lié et tué par des lâches,
Victoire, c’est toi le plus fort, plus fort,
Victoire, c’est toi le plus fort.
Sans gestes, sans gerbes, sans cloches,
En homme, ni pleurs ni soupirs,
Tes vieux camarades, tes proches,
Te mirent en terre martyr, martyr
Te mirent en terre martyr.
La terre, ton lit de parade.
Un tertre sans fleurs et sans croix,
Ta seule oraison, camarade.
Vengeance, vengeance pour toi, pour toi,
Vengeance, vengeance pour toi.
Le Chant des martyrs
Vous êtes tombés pour tous ceux qui ont faim,
Tous ceux qu’on méprise et opprime,
De votre pitié pour vos frères humains,
Martyrs et victimes sublimes
Mais l’heure a sonné et le peuple vainqueur
S’étire, respire, prospère.
Adieu, camarades, adieu, nobles cœurs,
Adieu, les plus nobles des frères.
Pour prix de vos peines, la peine de mort,
Ou bien la prison pour la vie,
Du bruit de vos chaînes sont pleines encore
Les plaines de Sibérie.
Le chant des marais
Loin vers l’infini s’étendent
Des grands prés marécageux.
Pas un seul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux.
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher
Dans le camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert
Bruit des chaînes et bruit des armes,
Sentinelles jour et nuit,
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.
Mais un jour dans notre vie,
Le printemps refleurira
Libre enfin, ô ma patrie,
Je dirai tu es à moi.
Ô terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer, aimer
Loin vers l’infini s’étendent
Les grands prés marécageux.
Pas un seul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux.
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher
Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert
Bruit des pas et bruit des armes,
Sentinelles jour et nuit,
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.
Mais un jour dans notre vie,
Le printemps refleurira
Libre alors, ô ma patrie,
Je dirai tu es à moi.
Ô terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer, aimer
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