lundi 23 novembre 2015, par
Les services de renseignement sont en première ligne suite aux attentats : ils n’avaient pas détecté les criminels potentiels, ils en avaient un pourtant dans leur liste S : à surveiller. Ils répondent qu’ils ne sont pas assez nombreux.
Une éventuelle faille des services de renseignements français aurait-elle eu lieu ? Selon des informations de France 24, une note avait été rédigée au début du mois de novembre au sein de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) au sujet d’individus suspects.
Cette note indiquait que six individus, dont un Syrien, hébergés rue Myrha, dans le 18e arrondissement de la capitale française, étaient suspectés de trafic de passeports syriens et de préparer "plusieurs gros coups sur Paris". La section en charge du terrorisme au sein de la préfecture de police n’a cependant pas jugé utile, selon des informations du journaliste de France 24 Antoine Mariotti, de la transmettre à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
"Cette note, selon nos informations, n’a jamais été transmise à la DGSI, affirme Antoine Mariotti. C’est-à-dire qu’au niveau de la section T, ils ont estimé qu’il n’y avait aucun intérêt à la transmettre ou alors ils sont passés au travers, on ne sait pas."
Il n’y a pas eu de bavure du renseignement français, proclament Hollande-Valls-Cazeneuve mais il semble bien que le Bataclan n’ait pas été ciblé par hasard et aucune sécurité particulière n’’y était prévue alors que les services de renseignements savaient qu’une salle de spectacle allait être visée.
« Nous avions un projet d’attentat contre le Bataclan parce que les propriétaires sont juifs. » Cette phrase, glaçante au regard de la prise d’otages et du carnage qui aurait fait ce vendredi « une centaine de morts », selon des sources policières, a été prononcée dans les bureaux de la DCRI, en février 2011. Les services français interrogeaient alors des membres de « Jaish al-Islam », l’Armée de l’islam, soupçonnés de l’attentat qui a coûté la vie à une étudiante française au Caire en février 2009. Ils planifiaient un attentat en France et avaient donc pris pour cible la célèbre salle de spectacle parisienne.
En 2007 et en 2008, le Bataclan avait déjà été sous la menace de groupes plus ou moins radicaux. En cause : la tenue régulière de conférences ou de galas d’organisations juives, notamment le « Magav », une unité de garde-frontières dépendant de la police d’Israël. En décembre 2008, alors qu’une opération de l’armée israélienne a lieu dans la bande de Gaza, les menaces autour du Bataclan se font plus précises. Sur le Web, une vidéo montrant un groupe d’une dizaine de jeunes, le visage masqué par des keffiehs, qui menacent les responsables du Bataclan à propos de l’organisation du gala annuel du Magav. À l’époque, Le Parisien y consacre un article sans que cette poignée de militants soit véritablement identifiée. Dans la foulée, ce meeting annuel sera reporté.
Certes, en choisissant un vendredi soir, les assassins n’ont pas ciblé les Juifs !!!
Les questions sur l’anti-terrorisme et les services de renseignements français se multiplient depuis les assassinats de Charlie, de l’hyper casher et du 13 novembre…
Tout le monde dit que le Bataclan était ciblé de longue date par les islamistes alors pourquoi ne pas l’avoir protégé ?
Les services de renseignements savaient que des salles de spectacle allaient être frappées et elles n’ont pas transmis l’information au public ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de protection particulière des salles les plus ciblées ?
Les terroristes étaient fichés en Belgique et les services français affirment ne pas avoir reçu l’information mais on apprend par ailleurs que Français et Belges ont mis en commun leurs fichiers. Qui ment ?
Les services de renseignement syriens auraient proposé la liste des terroristes agissant en Syrie en échange d’aide équivalente inverse de l’Etat français. Valls a refusé. Il a par contre accepté cet échange avec les services spéciaux marocains. Qu’a donné Valls au roi du Maroc sur les opposants marocains en France pour que les services spéciaux des deux pays soient aussi copains comme cochons depuis que le responsable de la torture au Maroc a été décoré de la légion d’honneur par Valls ?
Comment l’un des terroristes les plus recherchés du monde, Abbaoud, a-t-il pu gagner la région parisienne sans jamais être inquiété ?
Pourquoi les deux tueurs de Charlie Hebdo, Chérif Kouachi et son frère Saïd, ont cessé d’être mis sur écoute fin 2013 et en juin 2014.
Pourquoi les forces d’intervention on tellement attendu avant d’intervenir au Bataclan, laissant le temps aux tueurs d’assassiner un par un autant de victimes ?
Et c’est sans parler des multiples interrogations de l’affaire Merah !!!
Tout cela ne résulte pas d’incompétences des services spéciaux mais de choix politiques…
Les fichés « S » sont suspects… La fiche « S » comme « Sa-sert-à-rien » ou à pas grand-chose ? Dans le fichier des personnes recherchées (400.000 individus !) que gèrent les ordinateurs de la police, on dénombre actuellement 10.500 porteurs d’une fiche S. Au moins un terroriste du 13 novembre y figurait en bonne place. Comme ses illustres prédécesseurs : Mohamed Merah, Mehdi Nemmouche, Amedy Coulibaly, les frères Kouachi, Sid Ahmed Ghlam ou encore Yassin Salhi… Tous ont été recencés, et tous ont pourtant échappé à la police…. Car ces fichiers S étaient accompagnés souvent de « rendre compte » ou « ne pas procéder à une interpellation » ou « surveiller sans attirer l’attention »…
En août, le juge Marc Trévidic, encore en fonctions au pôle antiterroriste du tribunal de Paris, interrogeait dans son bureau un djihadiste rentré de Syrie. Qui lui expliquait que l’Etat islamique « ne rêvait que d’une chose, c’est d’attaquer la France ». Et, en mal de confidences, il ajoutait que l’Etat islamique lui avait demandé de commettre un attentat « pendant u concert de rock ».
Vous auriez cru que la justice et la police antiterroriste allaient en conclure qu’il fallait protéger les salles de spectacle et particulièrement celles donnant un spectacle de rock ? C’est que la logique de l’antiterrorisme français vous a échappé !
Quand Charlie est devenu la bête noire des islamistes en France, la police a retiré sa protection au journal… Si cela vous paraît curieux, c’est que la logique de l’Etat français vous échappe.
Quand un émir obscur déclare en vouloir à la France et s’adresse au Musulmans de France, il n’a pas besoin d’un grand porte-voix, ce sont les dirigeants politiques et les média français qui lancent l’information partout, pour que tout le monde soit bien au courant. Là encore, Trévidic a pu lancer l’info dans les média mais les policiers antiterroristes sont peut-être les seuls à ne pas lire la presse ?!!!
« Nous sommes passés à autre chose, explique un officier de la DGSI. Nous ne sommes plus dans l’à-peu-près, dans un certain amateurisme qui nous permettait parfois d’échapper au pire. » Comme lorsque Sid Ahmed Ghlam se tire une balle dans le pied alors qu’il s’apprête à tuer des paroissiens dans une église de Villejuif. Ou lorsque Yassin Salhi échoue lamentablement à faire sauter une usine chimique dans l’Isère. Ou encore lorsque Ayoub El Khazzani se fait neutraliser dans un Thalys par trois jeunes ricains qui passaient par là…
Les assaillants du Bataclan ont parfaitement réussi en faisant 500 victimes… Et encore… ils ont échoué à faire pire parce que les trois kamikazes du stade de France sont arrivés en retard…
Face à ces fous de Dieu experts en terreur, les services de l’Etat paraissent totalement impuissants. Ce n’est pas faute d’avoir été prévenus et d’avoir senti venir le coup. Pas un flic, pas un juge spécialisé dans l’antiterrorisme ne pensait, par ailleurs, que la France allait pouvoir échapper au pire. Depuis des mois, ils pronostiquaient « Un 11-septembre à la française »…
Un policier de conclure : « Nous avions le scénario, nous connaissions les acteurs. Mais nous avons été incapables d’empêcher la réalisation du film. » Coupez !...
Un de ses collègues expliquait au « Canard » : « En réalité, nous avons déjà tout essayé. Nous sommes à l’extrême limite de ce que nous sommes en mesure de faire. D’un point de vue tant législatif ou organisationnel que financier. »
Il avait oublié l’état d’urgence, décrété pour trois mois au soir du 13 novembre. Cette situation d’exception offre, notamment, aux forces de l’ordre le pouvoir de procéder à des perquisitions administratives. C’est-à-dire en dehors de tout contrôle par un juge…
« C’est ce qui nous manquait, assure un patron de la police parisienne. On va pouvoir taper où on veut, comme on veut. »
Fin de citation de l’article du Canard Enchainé.
La thèse selon laquelle la police lutte contre le terrorisme se transforme en la police fabrique des terroristes
Selon Libération, les policiers du Renseignement toulousain auraient alerté, sans succès, leurs collègues de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) afin de donner un tour judiciaire plus grave au dossier de Mohamed Merah. Et ce avant même qu’il commette les tueries de Toulouse et de Montauban.
Selon les auditions du patron des renseignements régionaux Midi-Pyrénnées, ses services auraient signalé leurs inquiétudes à leurs supérieurs hiérarchiques à Paris dès le 15 juin 2011. Leurs doutes étaient alors déjà "suffisamment forts pour avoir envisagé de ’judiciariser la situation de Mohamed Merah’", explique le quotidien qui a eu accès aux PV d’audition. Ils demandent alors à la DCRI d’envisager la possibilité d’ouvrir une enquête et de signaler le jeune homme au parquet anti-terroriste. Son "voyage en Afghanistan et ses contacts avec le ’réseau’ salafiste local" nourrissent les craintes, explique le quotidien. La DCRI ne bouge pas et couvre.
En fait, la question est de plus en plus posée : Merah agent de la DCRI ?
Le rapport Valls sur l’affaire Merah ne pose pas les bonnes questions. Comme par hasard. Ils font comme s’il s’agissait seulement de dysfonctionnements.
Le ministère de l’intérieur a annoncé dans un communiqué "prendre acte des dysfonctionnements passés afin de consolider la lutte antiterroriste au service de la sécurité des Français". "Le ministre de l’intérieur entend mettre en oeuvre rapidement les adaptations nécessaires" précise encore le communiqué, notamment pour "renforcer l’efficacité des services de renseignements face aux mutations des menaces terroristes."
"Ce rapport comprend des pistes concrètes afin de renforcer les outils de détection, de surveillance et d’enquête, ainsi que d’évaluation des risques terroristes", selon le ministère de l’intérieur.
C’est du pipeau et de l’enfumage !
Il ne demande pas pourquoi on ne dispose pas de tout l’enregistrement des discussions avec Merah !
Il ne demande pas pourquoi la DCRI couvre Merah !
Dans son édition du mercredi 28 mars, Le Canard enchaîné écrit qu’en 2011, le tueur revendiqué de Toulouse semblait « “traité” comme un indic ou en voie de l’être ».
Un élément nouveau, et troublant, est apporté par l’hebdomadaire satirique : de mars à novembre 2011, Mohamed Merah a été placé sur écoute par la DCRI, ainsi que sa mère et son frère.
Puis cette surveillance a brusquement cessé :
« Une vingtaine de fois, sous couvert de la lutte antiterroriste, la [DCRI] a demandé et obtenu de Matignon que les conversations téléphoniques et les connexions Internet [des trois membres de la famille] soient placées sous surveillance.
Saisie, la Comission nationale de contrôle des interceptions de sécurité a à chaque fois émis un “avis favorable”. [...]
Puis, subitement, en novembre 2011, “à la demande de la DCRI” elle-même, les écoutes ont cessé. Etrange. »
C’est à ce moment, comme on le savait déjà, que Mohamed Merah a été interrogé par la DCRI après son retour d’Afghanistan.
Dans Le Monde du 23 mars, le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, affirmait que Merad avait été « repéré » en novembre 2010 et parlait juste d’une « enquête ».
Serge Raffy publie une longue enquête dans "le Nouvel Observateur" du 29 mars 2012 démontrant les manipulations de Mohamed Merah par les services de renseignements DCRI et explique pourquoi ce dernier était l’homme à abattre.
Dans son édition du mercredi 28 mars 2012, Le Canard enchaîné aboutit aux mêmes conclusions que la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait intérêt a assassiner Mohamed Merah car il savait trop sur les magouilles de la DCRI qui l’a guidé vers des cibles douteuses.
Qui détient les enregistrements durant le siège de Merah et comment la justice n’en est-elle toujours pas saisie ? Pas même Valls d’ailleurs !
Malgré leurs bavures, les services de renseignement et l’espionnage sont à la mode aux USA comme en France, dans les média et dans l’opinion !
La série "Au service de la France", sur la chaîne télé Arte, créée par Jean-François Halin, scénariste des deux OSS 117, une émission de France 5 du 30 octobre intitulée « spécial James Bond », le tournage du « Bureau des Légendes » censé raconter la DGSE pour le cinéma, l’ouverture dans les facultés de « filières » de formation au contre-espionnage, le nouveau Spielberg sur France 2 nommé « Le pont des espions », décidément les média et le grand public sont très fans du contre-espionnage et ce dernier est loin d’être tabou du moins quand il s’agit de le présenter comme un joli conte de cinéma... Plus que jamais, depuis les attentats terroristes dans le monde, les espions ont droit de cité. En France, Charlie a représenté un tournant dans ce domaine. Les espions sont présentés comme des héros d’un grand combat même si aucun espion n’a arrêté un seul terroriste. C’est devenu un métier très honorable puisqu’ils sont censés nous sauver ou le tenter... On a même la figure populaire de l’espion anti-système : Edgar Snowden !!!
On les appelle les services secrets. Le cinéma les appelle les OSS. Services spéciaux, groupes d’action ultra-secrets, contre-espionnage, anti-terrorisme, DGSI, SDECE, DGSE, DCRI, service action, DST, voilà le nom de groupes qui nichent au sein de l’Etat, sont ultra protégés par l’Etat contre toute investigation démocratique, contre tout reportage, contre toute enquête juridique et maintenant plus que jamais, depuis Charlie et depuis la montée du terrorisme dans le monde. Curieusement, les média n’ont pas relevé que tous les attentats dans le monde avaient un lien avec ces groupes anti-terroristes, les terroristes ayant presque toujours été liés aux services anti-terroristes, certains en étant même encore des agents au moment des faits. Avaient-ils cru avoir retourné des terroristes ou avaient-ils fait de ces gens des faux terroristes pour mieux les infiltrer au point de ne pas voir qu’ils s’étaient retournés ou encore manipulent-ils le terrorisme pour mieux prendre en otage les peuples ? Tous ces cas de figure existent. Nous le savons puisque le passé de l’anti-terrorisme et du contre-espionnage est connu. On sait ce qu’ont fait « les services secrets » français en Algérie ou ceux des USA en Amérique latine. Manipulation, infiltration, torture, attentats, faux attentats, provocations, arrestations arbitraires, mensonges en tous genres. Certains cas sont plus connus comme les fausses armes de destruction massive attribuées à Saddam Hussein pour justifier la guerre d’Irak de Bush ou encore le faux espionnage au sommet de Renault pour contrer sans doute des négociations avec la Chine. D’autres coups fourrés sont plus cachés : pourquoi la justice n’a pas eu communication de la totalité des enregistrements de Mohamed Merah quand il était encadré par ces services et avant d’être éliminé par eux sans aucune nécessité. Pourquoi ces services ont éliminé un militaire qui avait enlevé des enfants d’une école de Neuilly alors qu’il dormait et ne menaçait plus personne, ce militaire déclarant avoir des révélations à faire… Les exemples sont légion d’espions qui ont voulu raccrocher et ont perdu l’équilibre à leur fenêtre pour s’écraser quelques mètres plus bas. Tout est couvert. Le seul cas qui ait vraiment filtré est celui de l’explosion du bateau écologiste Rainbow Warrior réalisé par l’anti-terroriste avec comme seul résultat la mort d’un journaliste. La sécurité de la France a bon dos pour justifier des arrestations illégitimes, des meurtres, des actions armées, des exactions, des manipulations, la pénétration des milieux du crime et du terrorisme. Pourtant, on n’a aucun exemple d’attentat interrompu grâce aux enquêtes de ces services. Quand des attentats ont été évités, c’est par hasard, du fait des personnes présentes comme récemment sur le Thalys. La candidate à la présidence américaine a même déclaré qu’on ne peut pas éviter les attentats. Alors à quoi sert la CIA sinon à ponctionner les fonds publics de manière massive et à entretenir des troupes fascistes, prêtes à tous les crimes ?!!!
La France a été condamnée par deux fois, la première en 1990, la deuxième en 2005, par la Cour européenne des droits de l’homme, suite à l’absence d’un cadre légal du renseignement. Trente ans après l’affaire malheureuse du Rainbow Warrior, la loi de Programmation Militaire (LPM) du 18 décembre 2013 donne aux parlementaires la possibilité d’exercer un contrôle des actions du gouvernement sur la mise en œuvre des actions de renseignement.
En confiant au Premier ministre le pouvoir d’autoriser des interceptions sur des « systèmes » ou des « réseaux » de communication entiers, et ce sans avis préalable du nouveau gendarme des écoutes, le texte va graver dans le marbre législatif l’espionnage par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le renseignement extérieur français, des câbles internet sous-marins qui passent par nos côtes. Espionnage dont la presse avait révélé en juillet le déploiement dès 2008, encadré par un décret tenu secret.
Depuis les attentats de janvier, le nombre de candidatures spontanées à la DGSE a triplé tandis que le budget de recrutement continue d’augmenter. Les possibilités des services spéciaux se sont aussi multipliées… Avec plus de 6.000 agents et 750 millions d’euros par an, l’équivalent à 2% seulement du budget de la défense, la DGSE continue d’embaucher…
Les possibilités de contrôler ce que font les services spéciaux est plus réduite que jamais et les libertés s’en ressentent car rien ne prouve quelles sont les motivations qui amènent ces services à enquêter, à arrêter, à monter des dossiers et personne ne peut prétendre y retrouver une quelconque vérité du moment que ces « services » y ont mis leur patte… Cela peut très bien se retourner contre les droits démocratiques, contre l’opposition politique, contre les militants syndicaux, contre l’extrême gauche et même contre les militants de gauche…
Pour conclure une question sur les ordres donnés aux forces de l’ordre pendant le massacre du Bataclan : pourquoi avoir attendu deux heures et demi pour donner l’assaut, laissant aux trois terroristes tout le temps de tuer un par un les spectateurs du rock alors que les forces d’assaut de la police se tenaient en attente à l’extérieur ?
Un commissaire était pourtant rentré au début, d’après un témoin, et aurait tué un terroriste et était ressorti mais, ensuite, il n’y a plus eu de tentative de rentrer. Pourquoi ?
A partir du moment où il était clair que ce n’était pas une prise d’otages mais un massacre méthodique, n’aurait-il pas été préférable que les policiers présents sur les lieux interviennent sans délai plutôt que d’attendre 2 heures et demie que la BRI ou le RAID soient à pied d’oeuvre ?
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour donner l’assaut ? Pourquoi ne pas avoir autorisé le RAID et la BRI à intervenir immédiatement, dès leur arrivée sur place ? Si les forces de l’ordre avaient reçu l’ordre de pénétrer dans le Bataclan dès le début de la prise d’otage, les terroristes auraient été tués ou se seraient fait exploser sans avoir fait autant de victimes.
Les forces de l’ordre ont donc eu la consigne de ne pas intervenir pendant deux heures et demi !!!
Cazeneuve, Valls et Hollande n’ont donné aucune réponse à la question lancinante qui revient sans cesse : trois kamikazes ont tenu en respect une armée de tireurs d’élite pendant deux heures et demi ?!!!
Résultat : un véritable bain de sang…
Loin de s’estimer tristes de ne pas être intervenues, les responsables de la police ont estimé avoir évité un bain de sang encore plus grand !!!
Quant à Valls, le lendemain du massacre, il s’estimait heureux que les français comprennent enfin que la France était en guerre !!!
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La DGSI, Direction générale de la sécurité intérieure, a été créée par le décret du 30 avril 2014. Elle reprend les missions de la Direction centrale du renseignement intérieur créée le 1er juillet 2008, elle-même issue du rapprochement de la Direction Centrale des Renseignements Généraux née en 1907 et de la Direction de la Surveillance du Territoire créée en 1944.
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