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Contre-espionnage et antiterrorisme : des failles ou la politique de l’Etat français ?

lundi 23 novembre 2015, par Robert Paris

Contre-espionnage et espionnage, antiterrorisme et terrorisme, arrestations arbitraires, coups fourrés, assassinats dans le monde au nom de l’Etat français

Les services de renseignement sont en première ligne suite aux attentats : ils n’avaient pas détecté les criminels potentiels, ils en avaient un pourtant dans leur liste S : à surveiller. Ils répondent qu’ils ne sont pas assez nombreux.

Une éventuelle faille des services de renseignements français aurait-elle eu lieu ? Selon des informations de France 24, une note avait été rédigée au début du mois de novembre au sein de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) au sujet d’individus suspects.

Cette note indiquait que six individus, dont un Syrien, hébergés rue Myrha, dans le 18e arrondissement de la capitale française, étaient suspectés de trafic de passeports syriens et de préparer "plusieurs gros coups sur Paris". La section en charge du terrorisme au sein de la préfecture de police n’a cependant pas jugé utile, selon des informations du journaliste de France 24 Antoine Mariotti, de la transmettre à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

"Cette note, selon nos informations, n’a jamais été transmise à la DGSI, affirme Antoine Mariotti. C’est-à-dire qu’au niveau de la section T, ils ont estimé qu’il n’y avait aucun intérêt à la transmettre ou alors ils sont passés au travers, on ne sait pas."

Il n’y a pas eu de bavure du renseignement français, proclament Hollande-Valls-Cazeneuve mais il semble bien que le Bataclan n’ait pas été ciblé par hasard et aucune sécurité particulière n’’y était prévue alors que les services de renseignements savaient qu’une salle de spectacle allait être visée.

« Nous avions un projet d’attentat contre le Bataclan parce que les propriétaires sont juifs. » Cette phrase, glaçante au regard de la prise d’otages et du carnage qui aurait fait ce vendredi « une centaine de morts », selon des sources policières, a été prononcée dans les bureaux de la DCRI, en février 2011. Les services français interrogeaient alors des membres de « Jaish al-Islam », l’Armée de l’islam, soupçonnés de l’attentat qui a coûté la vie à une étudiante française au Caire en février 2009. Ils planifiaient un attentat en France et avaient donc pris pour cible la célèbre salle de spectacle parisienne.

En 2007 et en 2008, le Bataclan avait déjà été sous la menace de groupes plus ou moins radicaux. En cause : la tenue régulière de conférences ou de galas d’organisations juives, notamment le « Magav », une unité de garde-frontières dépendant de la police d’Israël. En décembre 2008, alors qu’une opération de l’armée israélienne a lieu dans la bande de Gaza, les menaces autour du Bataclan se font plus précises. Sur le Web, une vidéo montrant un groupe d’une dizaine de jeunes, le visage masqué par des keffiehs, qui menacent les responsables du Bataclan à propos de l’organisation du gala annuel du Magav. À l’époque, Le Parisien y consacre un article sans que cette poignée de militants soit véritablement identifiée. Dans la foulée, ce meeting annuel sera reporté.

Certes, en choisissant un vendredi soir, les assassins n’ont pas ciblé les Juifs !!!

Les questions sur l’anti-terrorisme et les services de renseignements français se multiplient depuis les assassinats de Charlie, de l’hyper casher et du 13 novembre…

Tout le monde dit que le Bataclan était ciblé de longue date par les islamistes alors pourquoi ne pas l’avoir protégé ?

Les services de renseignements savaient que des salles de spectacle allaient être frappées et elles n’ont pas transmis l’information au public ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de protection particulière des salles les plus ciblées ?

Les terroristes étaient fichés en Belgique et les services français affirment ne pas avoir reçu l’information mais on apprend par ailleurs que Français et Belges ont mis en commun leurs fichiers. Qui ment ?

Les services de renseignement syriens auraient proposé la liste des terroristes agissant en Syrie en échange d’aide équivalente inverse de l’Etat français. Valls a refusé. Il a par contre accepté cet échange avec les services spéciaux marocains. Qu’a donné Valls au roi du Maroc sur les opposants marocains en France pour que les services spéciaux des deux pays soient aussi copains comme cochons depuis que le responsable de la torture au Maroc a été décoré de la légion d’honneur par Valls ?

Comment l’un des terroristes les plus recherchés du monde, Abbaoud, a-t-il pu gagner la région parisienne sans jamais être inquiété ?

Pourquoi les deux tueurs de Charlie Hebdo, Chérif Kouachi et son frère Saïd, ont cessé d’être mis sur écoute fin 2013 et en juin 2014.

Pourquoi les forces d’intervention on tellement attendu avant d’intervenir au Bataclan, laissant le temps aux tueurs d’assassiner un par un autant de victimes ?

Et c’est sans parler des multiples interrogations de l’affaire Merah !!!

Tout cela ne résulte pas d’incompétences des services spéciaux mais de choix politiques…

Le Canard Enchaîné du 18 novembre 2015, après les attentats de Paris :

Les fichés « S » sont suspects… La fiche « S » comme « Sa-sert-à-rien » ou à pas grand-chose ? Dans le fichier des personnes recherchées (400.000 individus !) que gèrent les ordinateurs de la police, on dénombre actuellement 10.500 porteurs d’une fiche S. Au moins un terroriste du 13 novembre y figurait en bonne place. Comme ses illustres prédécesseurs : Mohamed Merah, Mehdi Nemmouche, Amedy Coulibaly, les frères Kouachi, Sid Ahmed Ghlam ou encore Yassin Salhi… Tous ont été recencés, et tous ont pourtant échappé à la police…. Car ces fichiers S étaient accompagnés souvent de « rendre compte » ou « ne pas procéder à une interpellation » ou « surveiller sans attirer l’attention »…

En août, le juge Marc Trévidic, encore en fonctions au pôle antiterroriste du tribunal de Paris, interrogeait dans son bureau un djihadiste rentré de Syrie. Qui lui expliquait que l’Etat islamique « ne rêvait que d’une chose, c’est d’attaquer la France ». Et, en mal de confidences, il ajoutait que l’Etat islamique lui avait demandé de commettre un attentat « pendant u concert de rock ».

Vous auriez cru que la justice et la police antiterroriste allaient en conclure qu’il fallait protéger les salles de spectacle et particulièrement celles donnant un spectacle de rock ? C’est que la logique de l’antiterrorisme français vous a échappé !

Quand Charlie est devenu la bête noire des islamistes en France, la police a retiré sa protection au journal… Si cela vous paraît curieux, c’est que la logique de l’Etat français vous échappe.

Quand un émir obscur déclare en vouloir à la France et s’adresse au Musulmans de France, il n’a pas besoin d’un grand porte-voix, ce sont les dirigeants politiques et les média français qui lancent l’information partout, pour que tout le monde soit bien au courant. Là encore, Trévidic a pu lancer l’info dans les média mais les policiers antiterroristes sont peut-être les seuls à ne pas lire la presse ?!!!

« Nous sommes passés à autre chose, explique un officier de la DGSI. Nous ne sommes plus dans l’à-peu-près, dans un certain amateurisme qui nous permettait parfois d’échapper au pire. » Comme lorsque Sid Ahmed Ghlam se tire une balle dans le pied alors qu’il s’apprête à tuer des paroissiens dans une église de Villejuif. Ou lorsque Yassin Salhi échoue lamentablement à faire sauter une usine chimique dans l’Isère. Ou encore lorsque Ayoub El Khazzani se fait neutraliser dans un Thalys par trois jeunes ricains qui passaient par là…

Les assaillants du Bataclan ont parfaitement réussi en faisant 500 victimes… Et encore… ils ont échoué à faire pire parce que les trois kamikazes du stade de France sont arrivés en retard…

Face à ces fous de Dieu experts en terreur, les services de l’Etat paraissent totalement impuissants. Ce n’est pas faute d’avoir été prévenus et d’avoir senti venir le coup. Pas un flic, pas un juge spécialisé dans l’antiterrorisme ne pensait, par ailleurs, que la France allait pouvoir échapper au pire. Depuis des mois, ils pronostiquaient « Un 11-septembre à la française »…

Un policier de conclure : « Nous avions le scénario, nous connaissions les acteurs. Mais nous avons été incapables d’empêcher la réalisation du film. » Coupez !...

Un de ses collègues expliquait au « Canard » : « En réalité, nous avons déjà tout essayé. Nous sommes à l’extrême limite de ce que nous sommes en mesure de faire. D’un point de vue tant législatif ou organisationnel que financier. »

Il avait oublié l’état d’urgence, décrété pour trois mois au soir du 13 novembre. Cette situation d’exception offre, notamment, aux forces de l’ordre le pouvoir de procéder à des perquisitions administratives. C’est-à-dire en dehors de tout contrôle par un juge…

« C’est ce qui nous manquait, assure un patron de la police parisienne. On va pouvoir taper où on veut, comme on veut. »

Fin de citation de l’article du Canard Enchainé.

La thèse selon laquelle la police lutte contre le terrorisme se transforme en la police fabrique des terroristes

Selon Libération, les policiers du Renseignement toulousain auraient alerté, sans succès, leurs collègues de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) afin de donner un tour judiciaire plus grave au dossier de Mohamed Merah. Et ce avant même qu’il commette les tueries de Toulouse et de Montauban.

Selon les auditions du patron des renseignements régionaux Midi-Pyrénnées, ses services auraient signalé leurs inquiétudes à leurs supérieurs hiérarchiques à Paris dès le 15 juin 2011. Leurs doutes étaient alors déjà "suffisamment forts pour avoir envisagé de ’judiciariser la situation de Mohamed Merah’", explique le quotidien qui a eu accès aux PV d’audition. Ils demandent alors à la DCRI d’envisager la possibilité d’ouvrir une enquête et de signaler le jeune homme au parquet anti-terroriste. Son "voyage en Afghanistan et ses contacts avec le ’réseau’ salafiste local" nourrissent les craintes, explique le quotidien. La DCRI ne bouge pas et couvre.

En fait, la question est de plus en plus posée : Merah agent de la DCRI ?

Le rapport Valls sur l’affaire Merah ne pose pas les bonnes questions. Comme par hasard. Ils font comme s’il s’agissait seulement de dysfonctionnements.

Le ministère de l’intérieur a annoncé dans un communiqué "prendre acte des dysfonctionnements passés afin de consolider la lutte antiterroriste au service de la sécurité des Français". "Le ministre de l’intérieur entend mettre en oeuvre rapidement les adaptations nécessaires" précise encore le communiqué, notamment pour "renforcer l’efficacité des services de renseignements face aux mutations des menaces terroristes."

"Ce rapport comprend des pistes concrètes afin de renforcer les outils de détection, de surveillance et d’enquête, ainsi que d’évaluation des risques terroristes", selon le ministère de l’intérieur.

C’est du pipeau et de l’enfumage !

Il ne demande pas pourquoi on ne dispose pas de tout l’enregistrement des discussions avec Merah !

Il ne demande pas pourquoi la DCRI couvre Merah !

Dans son édition du mercredi 28 mars, Le Canard enchaîné écrit qu’en 2011, le tueur revendiqué de Toulouse semblait « “traité” comme un indic ou en voie de l’être ».

Un élément nouveau, et troublant, est apporté par l’hebdomadaire satirique : de mars à novembre 2011, Mohamed Merah a été placé sur écoute par la DCRI, ainsi que sa mère et son frère.

Puis cette surveillance a brusquement cessé :

« Une vingtaine de fois, sous couvert de la lutte antiterroriste, la [DCRI] a demandé et obtenu de Matignon que les conversations téléphoniques et les connexions Internet [des trois membres de la famille] soient placées sous surveillance.

Saisie, la Comission nationale de contrôle des interceptions de sécurité a à chaque fois émis un “avis favorable”. [...]

Puis, subitement, en novembre 2011, “à la demande de la DCRI” elle-même, les écoutes ont cessé. Etrange. »

C’est à ce moment, comme on le savait déjà, que Mohamed Merah a été interrogé par la DCRI après son retour d’Afghanistan.

Dans Le Monde du 23 mars, le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, affirmait que Merad avait été « repéré » en novembre 2010 et parlait juste d’une « enquête ».

Serge Raffy publie une longue enquête dans "le Nouvel Observateur" du 29 mars 2012 démontrant les manipulations de Mohamed Merah par les services de renseignements DCRI et explique pourquoi ce dernier était l’homme à abattre.

Dans son édition du mercredi 28 mars 2012, Le Canard enchaîné aboutit aux mêmes conclusions que la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait intérêt a assassiner Mohamed Merah car il savait trop sur les magouilles de la DCRI qui l’a guidé vers des cibles douteuses.

Qui détient les enregistrements durant le siège de Merah et comment la justice n’en est-elle toujours pas saisie ? Pas même Valls d’ailleurs !

Malgré leurs bavures, les services de renseignement et l’espionnage sont à la mode aux USA comme en France, dans les média et dans l’opinion !

La série "Au service de la France", sur la chaîne télé Arte, créée par Jean-François Halin, scénariste des deux OSS 117, une émission de France 5 du 30 octobre intitulée « spécial James Bond », le tournage du « Bureau des Légendes » censé raconter la DGSE pour le cinéma, l’ouverture dans les facultés de « filières » de formation au contre-espionnage, le nouveau Spielberg sur France 2 nommé « Le pont des espions », décidément les média et le grand public sont très fans du contre-espionnage et ce dernier est loin d’être tabou du moins quand il s’agit de le présenter comme un joli conte de cinéma... Plus que jamais, depuis les attentats terroristes dans le monde, les espions ont droit de cité. En France, Charlie a représenté un tournant dans ce domaine. Les espions sont présentés comme des héros d’un grand combat même si aucun espion n’a arrêté un seul terroriste. C’est devenu un métier très honorable puisqu’ils sont censés nous sauver ou le tenter... On a même la figure populaire de l’espion anti-système : Edgar Snowden !!!

On les appelle les services secrets. Le cinéma les appelle les OSS.
Services spéciaux, groupes d’action ultra-secrets, contre-espionnage, anti-terrorisme, DGSI, SDECE, DGSE, DCRI, service action, DST, voilà le nom de groupes qui nichent au sein de l’Etat, sont ultra protégés par l’Etat contre toute investigation démocratique, contre tout reportage, contre toute enquête juridique et maintenant plus que jamais, depuis Charlie et depuis la montée du terrorisme dans le monde. Curieusement, les média n’ont pas relevé que tous les attentats dans le monde avaient un lien avec ces groupes anti-terroristes, les terroristes ayant presque toujours été liés aux services anti-terroristes, certains en étant même encore des agents au moment des faits. Avaient-ils cru avoir retourné des terroristes ou avaient-ils fait de ces gens des faux terroristes pour mieux les infiltrer au point de ne pas voir qu’ils s’étaient retournés ou encore manipulent-ils le terrorisme pour mieux prendre en otage les peuples ? Tous ces cas de figure existent. Nous le savons puisque le passé de l’anti-terrorisme et du contre-espionnage est connu. On sait ce qu’ont fait « les services secrets » français en Algérie ou ceux des USA en Amérique latine. Manipulation, infiltration, torture, attentats, faux attentats, provocations, arrestations arbitraires, mensonges en tous genres. Certains cas sont plus connus comme les fausses armes de destruction massive attribuées à Saddam Hussein pour justifier la guerre d’Irak de Bush ou encore le faux espionnage au sommet de Renault pour contrer sans doute des négociations avec la Chine. D’autres coups fourrés sont plus cachés : pourquoi la justice n’a pas eu communication de la totalité des enregistrements de Mohamed Merah quand il était encadré par ces services et avant d’être éliminé par eux sans aucune nécessité. Pourquoi ces services ont éliminé un militaire qui avait enlevé des enfants d’une école de Neuilly alors qu’il dormait et ne menaçait plus personne, ce militaire déclarant avoir des révélations à faire… Les exemples sont légion d’espions qui ont voulu raccrocher et ont perdu l’équilibre à leur fenêtre pour s’écraser quelques mètres plus bas. Tout est couvert. Le seul cas qui ait vraiment filtré est celui de l’explosion du bateau écologiste Rainbow Warrior réalisé par l’anti-terroriste avec comme seul résultat la mort d’un journaliste. La sécurité de la France a bon dos pour justifier des arrestations illégitimes, des meurtres, des actions armées, des exactions, des manipulations, la pénétration des milieux du crime et du terrorisme. Pourtant, on n’a aucun exemple d’attentat interrompu grâce aux enquêtes de ces services. Quand des attentats ont été évités, c’est par hasard, du fait des personnes présentes comme récemment sur le Thalys. La candidate à la présidence américaine a même déclaré qu’on ne peut pas éviter les attentats. Alors à quoi sert la CIA sinon à ponctionner les fonds publics de manière massive et à entretenir des troupes fascistes, prêtes à tous les crimes ?!!!

La France a été condamnée par deux fois, la première en 1990, la deuxième en 2005, par la Cour européenne des droits de l’homme, suite à l’absence d’un cadre légal du renseignement.
Trente ans après l’affaire malheureuse du Rainbow Warrior, la loi de Programmation Militaire (LPM) du 18 décembre 2013 donne aux parlementaires la possibilité d’exercer un contrôle des actions du gouvernement sur la mise en œuvre des actions de renseignement.

En confiant au Premier ministre le pouvoir d’autoriser des interceptions sur des « systèmes » ou des « réseaux » de communication entiers, et ce sans avis préalable du nouveau gendarme des écoutes, le texte va graver dans le marbre législatif l’espionnage par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le renseignement extérieur français, des câbles internet sous-marins qui passent par nos côtes. Espionnage dont la presse avait révélé en juillet le déploiement dès 2008, encadré par un décret tenu secret.

Depuis les attentats de janvier, le nombre de candidatures spontanées à la DGSE a triplé tandis que le budget de recrutement continue d’augmenter. Les possibilités des services spéciaux se sont aussi multipliées… Avec plus de 6.000 agents et 750 millions d’euros par an, l’équivalent à 2% seulement du budget de la défense, la DGSE continue d’embaucher…

Les possibilités de contrôler ce que font les services spéciaux est plus réduite que jamais et les libertés s’en ressentent car rien ne prouve quelles sont les motivations qui amènent ces services à enquêter, à arrêter, à monter des dossiers et personne ne peut prétendre y retrouver une quelconque vérité du moment que ces « services » y ont mis leur patte… Cela peut très bien se retourner contre les droits démocratiques, contre l’opposition politique, contre les militants syndicaux, contre l’extrême gauche et même contre les militants de gauche…


Pour conclure une question sur les ordres donnés aux forces de l’ordre pendant le massacre du Bataclan : pourquoi avoir attendu deux heures et demi pour donner l’assaut, laissant aux trois terroristes tout le temps de tuer un par un les spectateurs du rock alors que les forces d’assaut de la police se tenaient en attente à l’extérieur ?

Un commissaire était pourtant rentré au début, d’après un témoin, et aurait tué un terroriste et était ressorti mais, ensuite, il n’y a plus eu de tentative de rentrer. Pourquoi ?

A partir du moment où il était clair que ce n’était pas une prise d’otages mais un massacre méthodique, n’aurait-il pas été préférable que les policiers présents sur les lieux interviennent sans délai plutôt que d’attendre 2 heures et demie que la BRI ou le RAID soient à pied d’oeuvre ?

Pourquoi avoir attendu si longtemps pour donner l’assaut ? Pourquoi ne pas avoir autorisé le RAID et la BRI à intervenir immédiatement, dès leur arrivée sur place ?
Si les forces de l’ordre avaient reçu l’ordre de pénétrer dans le Bataclan dès le début de la prise d’otage, les terroristes auraient été tués ou se seraient fait exploser sans avoir fait autant de victimes.

Les forces de l’ordre ont donc eu la consigne de ne pas intervenir pendant deux heures et demi !!!

Cazeneuve, Valls et Hollande n’ont donné aucune réponse à la question lancinante qui revient sans cesse : trois kamikazes ont tenu en respect une armée de tireurs d’élite pendant deux heures et demi ?!!!

Résultat : un véritable bain de sang…

Loin de s’estimer tristes de ne pas être intervenues, les responsables de la police ont estimé avoir évité un bain de sang encore plus grand !!!

Quant à Valls, le lendemain du massacre, il s’estimait heureux que les français comprennent enfin que la France était en guerre !!!

Pourquoi l’Etat français a cessé de surveiller les terroristes affichés, patentés, connus et reconnus qui ont assassiné à Charlie Hebdo et au supermarché casher ?

La DGSI couvre ses manquements sur l’affaire Kouachi

DGSI-DCRI

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Les nouveaux barbouzes

Services secrets : « L’Etat, c’est nous ! »

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Affaire Mohamed Merah

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L’Etat français en armes, une machine à tuer

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Opération Omo

Opération Ascot au Québec

CIA et DGSE

Rwanda : « nous livrons des munitions aux FAR en passant par Goma, mais bien sur nous le démentirons si vous me citez dans la presse » aurait déclaré Philippe Jehanne, de la DGSE à l’historien Gérard Prunier le 19 mai 1994, en plein génocide.

Au Rwanda

Assassinat de Ben Barka

Hollande et la DGSE

Affaire Air Cocaïne

Les espions français parlent

Histoire politique des services secrets français

Profession caméléon

Les services secrets et les services spéciaux

Six services constituant la communauté française du renseignement, DGSE, DGSI, DRM, DPSD, DNRED, Tracfin.

La DGSI, Direction générale de la sécurité intérieure, a été créée par le décret du 30 avril 2014. Elle reprend les missions de la Direction centrale du renseignement intérieur créée le 1er juillet 2008, elle-même issue du rapprochement de la Direction Centrale des Renseignements Généraux née en 1907 et de la Direction de la Surveillance du Territoire créée en 1944.

Bureau d’Etudes et de Liaison

Qu’est le GRE

Service Action

Qu’est le SDECE

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DGSE, la loi du silence

Le service action de la DGSE

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Ils sont moins silencieux et font eux-mêmes leur publicité

Encore une sale affaire de la DST

Qu’est le SDAT

Une révélation du journal Le Monde

L’Est Républicain révèle l’existence d’une note classée « confidentiel-défense » de la DGSE sur Ben Laden

Dans la nuit du 20 septembre 1979, la DGSE lançait l’opération Barracuda

Marianne explique que le budget de la DGSE, "en constante augmentation" s’élève aujourd’hui à environ 550 millions d’euros par an

La DGSE dans l’ex-Yougoslavie

La DGSE et l’attentat de Karachi

La DGSE fait encore la pluie et le beau temps en Côte d’Ivoire

Merah agent des services secrets français

Messages

  • En plus, il va maintenant y avoir les gardes armés dans les trains, les stagiaires policiers ayant fait un exercice de tir, des gardiens de toutes sortes, plus ou moins capables de tirer et d’estimer sur qui ils tirent !!!

  • Thomas Guénolé remercié de RMC. Le politologue et chroniqueur de "Bourdin Direct" avait créé la polémique le 17 novembre dernier en évoquant sur l’antenne de la radio les défaillances de la police lors des attentats du 13 novembre. "Les brigades d’intervention manquaient gravement d’hommes et de moyens", avait-il estimé. "Quand la fusillade éclate (celle du Bataclan, ndlr), il n’y a que 3 fonctionnaires de garde à la BRI, la brigade de recherche et d’intervention. Sur 50 membres, vous en avez 3 qui sont de garde. Du coup c’est la BAC, la brigade anti-criminalité, qui a assuré la première riposte, alors que c’est pas son métier normalement. (...) Et la pénurie d’équipement était si grave, que quand la BAC a affronté les assassins, plusieurs policiers n’avaient ni gilets pare-balles lourds, ni casques lourds", avait-il mis en cause comme l’a rapporté le site Arrêt sur images.

  • Qui se souvient que le 13 novembre était un "black Friday" pour la médecine ?
    Pas un seul médecin à Paris, grève prévue pour le lundi 16 chez médecins et kiné contre la loi Hôpital. Grève interdite et surtout manifestations interdites et la loi est passée juste avant le prolongement de l’état d’urgence.

    Les attentats ont permis l’état d’urgence, et l’état d’urgence sert bel et bien à empêcher que se développent les contestation de la politique de casse de la sécu, des droits, des salaires et tout le reste ! Les syndicats n’arrivent plus à endiguer quoi que ce soit, et alors le gouvernement adopte une politique pré-fasciste. Les attentats arrivent ainsi à point nommé ! Simple corrélation ? Non, les morts du Bataclan sont bel et bien des victimes du capital et de la baisse tendancielle des taux de profits dans le but de la mise en place de mesures en vue d’instaurer une politique fasciste dans toute l’Europe.

  • Interrogé ce jeudi soir sur France 2, le ministre de l’Intérieur a démenti l’interception d’une communication, le 12 novembre, sur une menace d’attentat sur le territoire.

    Les services de renseignement français savaient-ils que des attentats se préparaient le 13 novembre à Paris et Saint-Denis ? D’après le Petit Journal sur Canal+, la DGSE, les services français de renseignements extérieurs, aurait intercepté la veille des attentats, le jeudi 12 novembre, une conversation téléphonique d’Hasna Aitboulahcen avec un correspondant en Syrie. La cousine d’Abdelhamid Abaaoud, l’organisateur présumé des attentats, aurait confié à son interlocuteur son intention de commettre un attentat en France. Hasna Aitboulahcen est morte lors de l’assaut du Raid dans l’appartement de Saint-Denis, le mercredi 18 novembre.

    Toujours selon le Petit Journal, la DGSE aurait transmis l’information à la DGSI, les services de renseignement intérieur. Un rendez-vous aurait été fixé trois jours plus tard entre les deux services. Si la menace n’a pas été prise suffisamment au sérieux d’après le journaliste du Petit journal, ce serait notamment à cause d’une faute de frappe dans le prénom orthographié « Hasma » au lieu d’« Hasna », créant ainsi « une confusion ».

    Et les deux heures et demi pendant lesquelles les preneurs d’otage terroristes ont pu tuer un par un leurs victimes au Bataclan, c’est une faute de frappe ?!!!

    • Les services de renseignement ont-ils eu en main les moyens d’anticiper et de prévenir les attentats de paris ? C’est la question, en substance, que pose Le Petit Journal ce jeudi soir. Sur le plateau, le journaliste Azzedine Ahmed-Chaouch revient sur le cas d’Hasna Aïtboulahcen, présentée comme la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, l’un des organisateurs des tueries du 13 novembre.

      Rappelons qu’il est aujourd’hui avéré, selon le procureur de la République de Paris, que cette dernière a joué un rôle actif pour aider les terroristes après les attaques. C’est notamment elle qui aurait servi de lien entre Abdelhamid Abaaoud et Jawad Bendaoud, le logeur de Saint-Denis. Elle est morte au moment de l’intervention du Raid rue du Corbillon. Dans un premier temps, les enquêteurs ont cru faire face à la première femme kamikaze. C’est finalement un autre individu, encore non identifié, qui s’est fait exploser ce matin-là.

  • La France a-t-elle un problème avec ses services de renseignement ? Depuis les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et 683 blessés, les dysfonctionnements apparaissent chaque jour plus flagrants. Anticipant les critiques, Bernard Cazeneuve s’est défendu dès le lendemain de toute « faille » au sein des services, se contentant de rappeler que le « risque zéro » n’existait pas. Mais la facilité déconcertante avec laquelle ont pu se déplacer les terroristes, pour la plupart identifiés, ne cesse de poser question. « C’est le signe d’un échec total et absolu depuis dix ans », se désole un ponte du renseignement intérieur toujours en activité. « Il s’agit moins d’une faille globale que d’une série de dysfonctionnements dans l’acquisition, le traitement et la diffusion des informations », tempère Alain Juillet, ancien directeur du renseignement à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure).

  • Qui a armé les terroristes, qui les a financé, qui leur a désigné la France comme cible, qui a lancé sur les ondes leurs messages de haine, qui n’a pas protégé la population, qui exploite ensuite le filon pour s’attaquer aux libertés ?

    C’est l’Etat français !!!

  • Canal + dans « le petit journal » a affirmé que la DGSE avait intercepté le 12 novembre, veille des attentats, un message d’Hasna Aitboulahcen vers la Syrie confiant son intention de commettre un attentat en France, message transmis à la DCRI… Sans suite ! Cazeneuve nie farouchement, on le comprend ! Mais il se contente de dire : « c’est faux » ! sans autre explication !

  • L’un des trois kamikazes du Bataclan, Sami Amimour, 28 ans, a été initié au maniement des armes en 2012 au sein de l’Association Nationale de Tir de la Police (ANTP), rapporte la chaîne d’information iTELE sur son site internet, ce lundi après-midi.

    D’après le dossier d’instruction de l’enquête judiciaire menée en 2012 et consulté par nos confrères, Amimour aurait réalisé un stage d’initiation, organisé par l’association tir-initiation.com, en avril 2012.

  • Certains des terroristes étaient fichés par la DGSI française (on ne sait pas s’ils avaient été convoqués, s’ils avaient des relations avec la DGSI qui n’indique pas qu’ils n’en avaient pas), d’autres par son homologue belge qui n’a aucune cachoterie à l’égard de la première, tous sans doute par les renseignements syriens qui avaient proposé leurs informations à la DGSI. Police, BRI et Raid ont côtoyé les assassins du Bataclan pendant deux heures et demi sans donner l’assaut (il leur a fallu trois minutes pour le réaliser ensuite…).

    Décidément, les terroristes sont une bande armée d’une grande proximité avec les forces de l’ordre…

  • L’une des mesures du ministère de l’Intérieur dans le cadre de l’état d’urgence, exigées par la police antiterroriste, serait « d’interdire les connexions Wifi libres et partagées » et de « supprimer les connexions Wifi publiques »…

    Mais à quoi cela sert à part diminuer l’impact médiatique du net pour mieux contrôler l’information ?

    Les terroristes ont bien d’autres moyens que le wifi !!! L’antiterroriste semble ne pas le savoir !!!

  • Selon le Canard Enchaîné, une information judiciaire a été ouverte le 13 juillet 2010 et un juge d’instruction désigné pour enquêter sur des menaces émises contre le Bataclan. L’origine de de ces investigations ramène à l’attentat du 22 février 2009 au Caire contre un groupe de lycéens français en vacances (1 mort, 24 blessés). Plusieurs suspects sont arrêtés par la police égyptienne, dont une Française, Duxe Hoxha. Considérant rapidement, suite à une note de la DGSE, que la France était visée, les autorités françaises obtiennent l’extradition de sa ressortissante qui va leur livrer des informations précieuses sur les projets terroristes de l’un des amis de la suspecte, Farouk Ben Abbes. Les policiers découvrent dans le journal intime de la jeune femme une note, en date du 28 juillet 2009, qui éveille leur attention : "Si c’est vraiment vrai que Farouk avait pour projet de faire exploser le Bataclan, à Paris, alors ils ont raison de le maintenir en prison, j’aime pas ces trucs-là..."

  • Selon une enquête du Cevipof, les intentions de vote FN atteignaient 51,5 % chez les agents lors des régionales de 2015, contre seulement 30 % en 2012.

  • Selon une quarantaine de notes déclassifiées par les autorités, les enquêteurs vont être alertés du danger que représentent les frères Kouachi dès décembre 2011.

    Il semble manquer un élément dans la chronologie dessinée par la « quarantaine » de notes de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) déclassifiées mi-novembre « à la demande des magistrats » et que Le Monde a pu consulter. Si elles font état, d’après le quotidien du soir, d’un « enchaînement de rendez-vous manqués » dans la traque des terroristes de janvier, cet enchaînement semble avoir commencé plus tôt que ce que montrent les notes.

    Ainsi, concernant les frères Kouachi, auteurs des tueries de Charlie Hebdo, « l’indice-clé a posteriori de (leurs) projets terroristes » va être, selon le quotidien du soir, « mis au jour en décembre 2011 ». Soit quelques mois après le séjour des deux frères, en juillet 2011, au Yemen, où ils ont été formés au maniement des armes dans le désert de Marib par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), et dont Charb, l’un des dessinateurs de Charlie Hebdo, était l’une des principales cibles. En réalité, il apparaît que les Kouachi se sont intéressés aux formations terroristes délivrées au Yemen depuis au moins 2010. Et que cet intérêt aurait pu être perçu dès cette année-là.

    Pendant sa cavale, il y a un an, jour pour jour, le 9 janvier 2015, Chérif Kouachi n’a d’ailleurs pas manqué de confirmer l’importance du Yemen à BFM, depuis l’imprimerie de Dammartin où il s’était retranché avec son frère : « Nous on te dit juste qu’on est les défenseurs du prophète et que j’ai été envoyé moi, Chérif, par Al Qaeda au Yemen et que je suis parti là-bas.... » Cette piste yéménite avait été remontée par les enquêteurs fin 2011,« à l’approche des fêtes de Noël », lorsque Chérif Kouachi est entré en contact, « par mails », avec un djihadiste français localisé au Yemen, un dénommé Peter Chérif. Le cadet des frères Kouachi le connaît bien puisqu’il a été condamné, en 2008, dans la même affaire dite de la filière du 19e arrondissement, accusée d’acheminer des jeunes combattants parisiens en Irak au début des années 2000.

    L’attrait pour le Yemen et le djihad des frères Kouachi était toutefois identifiable dès le début de l’année 2010, a minima. Outre le fait que Saïd Kouachi a, selon le Figaro, suivi des cours d’arabe en 2009 à Sanaa, la capitale yéménite où il a ensuite séjourné régulièrement, Chérif Kouachi s’est quant à lui renseigné, dès le 30 janvier 2010, sur la possibilité de partir y faire le « jihad. » Projet qu’il concrétisera par la suite alors même qu’il fait l’objet d’un contrôle judiciaire.

    Les enquêteurs ont eu cette information en leur possession lorsqu’ils ont fait analyser l’ordinateur de Chérif Kouachi après... une autre arrestation, en mai 2010, dans le cadre, cette fois-ci, de l’évasion manquée de l’artificier des attentats de 1995, Smaïn Ait Belkacem. Dans cette affaire-là, Chérif Kouachi obtiendra un non lieu. Contrairement à un certain Amely Coulibaly, qu’il rencontre alors et qui deviendra le futur tueur de Montrouge et preneur d’otages de l’Hyper Cacher...

  • “Trois mois avant l’attaque contre Charlie Hebdo, Stéphane Peu, maire adjoint de Saint-Denis, a fait une découverte troublante. La ville avait l’intention d’indemniser une fondation saoudienne après une expropriation dans le cadre d’un plan de réaménagement urbain, jusqu’à ce que le ministère des Finances l’informe que les actifs de cet organe de bienfaisance étaient gelés en raison de ses liens présumés avec Al-Qaida.”

    Ce qui a le plus déconcerté M. Peu fut de découvrir que même les services de renseignement en charge de la zone de Saint-Denis ne savaient rien de cette affaire. ‘La fondation figurait sur la liste noire de l’ONU, mais ils n’avaient jamais enquêté sur quoi que ce soit à son sujet’, dit-il.”

  • Le ministère de l’Intérieur banni de Wikipedia pour "foutage de gueule" !!!

    Vous ne rêvez pas, il s’agit bel et bien du motif invoqué par l’encyclopédie collective en ligne Wikipedia pour justifier le bannissement des ordinateurs du ministère de l’Intérieur. L’adresse IP liée à la Place Beauvau aurait en effet été l’auteur de "vandalisme" et n’aurait pas respecté les règles de la communauté.

    Le ministère de l’Intérieur français lui-même rappelé à l’ordre et sanctionné par Internet, voilà qui ne pouvait être tu. En cause ici, des utilisateurs de l’adresse IP de la Place Beauvau qui ont, à plusieurs reprises et depuis plusieurs années, sali d’insultes et autres dégradations plusieurs articles Wikipedia.

    Ulcérée par de tels actes, qui plus est émanant d’institutions censées donner l’exemple, la police de Wikipedia aurait décidé de sévir, annonce ce 13 janvier Le Canard Enchaîné dans un article largement relayé par les autres médias français.

    Il faut dire que les accusations ne sont pas reluisantes. Ainsi, les "sauvageons de la Place Beauvau", comme les appelle ironiquement le Canard, se seraient livrés à des actes d’une bassesse infantile, "effaçant une partie de la fiche de présentation de l’encyclopédie avant d’écrire ’sale batar’ (sic) sur une autre page".

    En plus d’avoir une orthographe déplorable, des individus grossiers ayant accès aux ordinateurs du ministère n’en font donc pas bon usage et n’ont aucun respect pour le site, lequel a déposé un signalement pour vandalisme répété à l’égard de "l’adresse IP 212.234.218.196" le 9 décembre dernier avant de lui octroyer un dernier avertissement. Toute nouvelle dégradation de Wikipedia ou acte de vandalisme entraînerait une "interdiction en écriture", comprenez une interdiction de modifier tout article de l’encyclopédie participative, avaient prévenu les gestionnaires de Wiki.

    Les indélicats du ministère ont fait fi de ces menaces et poursuivi leurs méfaits, engendrant la mise en application de la sanction : "Le 18 décembre, l’adresse IP 212.234.218.196 s’est retrouvée bloquée pour une année entière pour son attitude non collaborative, passage en force et foutage de gueule", détaille le périodique français.

  • Assaut à Saint-Denis : Ni Abaaoud ni sa cousine n’ont été touchés par les 5000 tirs du Raid. Par contre, des innocents ont été frappés et la cousine n’est pas forcément une terroriste !!!

    Deux mois jour pour jour après l’assaut mené par le Raid contre la planque des terroristes à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), de nouveaux éléments mettent en lumière les coulisses d’une opération à haut risque.

    Une réussite opérationnelle — elle a permis de mettre hors d’état de nuire deux des assassins sur le point de repasser à l’action —, mais une intervention décriée. La polémique porte sur trois points principaux. L’intensité des tirs (5 000 cartouches tirées). Le récit effectué à chaud par le patron de l’unité, Jean-Michel Fauvergue. Et les blessures infligées à deux étrangers en situation irrégulière, sans lien avec les terroristes. Ceux-ci n’ont pas été touchés par des balles perdues. Un rapport du Raid de quatre pages, daté du 20 novembre et versé à l’enquête, impute leurs blessures à des tirs de « neutralisation » de snipeurs, visant les bras.

    En lançant l’assaut, le 18 novembre, à 4 h 17, les hommes du Raid savent qu’ils ont affaire à Abdelhamid Abaaoud, coordonnateur des attentats, à sa cousine Hasna venue l’aider, ainsi qu’à un autre djihadiste, alors non identifié. Selon le rapport, les policiers essuient des « tirs nourris » à travers la porte de l’appartement du 3e étage occupé par le trio. Mais des inconnus sortent des logements attenants. Des grenades sont lancées dans les escaliers, blessant plusieurs fonctionnaires.

    Dans la confusion, un homme « essayait alors de sortir sur le toit malgré les injonctions faites de rester immobile ». « Il présentait une attitude combative et déterminée, ignorait les injonctions faites par les tireurs haute précision et esquissait alors un geste laissant présager un nouveau jet de grenades, assure Jean-Michel Fauvergue dans sa note. Un tireur haute précision [...] effectuait un tir de neutralisation à son encontre. » Il s’agissait, en réalité, d’un étranger en situation irrégulière paniqué. Pris en charge médicalement, celui-ci se trouve hors de danger.

    Une scène identique se reproduit vers 10 heures après qu’un homme se présentant comme « l’Egyptien » s’est manifesté depuis un autre appartement. Les policiers lui demandent de se montrer torse nu à la fenêtre. Or, selon le Raid, celui-ci se présente « vêtu d’une veste épaisse, tout en dissimulant une partie de son corps ». « Un tireur de haute précision, placé à l’extérieur, lui donnait des injonctions afin qu’il montre ses mains. L’homme [...] n’obtempérait pas, faisait un mouvement brusque et pivotait pour se diriger vers la porte d’entrée de son appartement. » « Afin d’assurer la protection de ses collègues, le tireur déclenchait un tir de neutralisation, qui atteignait l’homme au bras gauche », dit le rapport. Cet Egyptien, un peintre en bâtiment de 63 ans, a raconté la scène au « Parisien » — « Aujourd’hui en France » (nos éditions du 23 novembre). Lui, comme l’autre occupant atteint par un snipeur, a relaté un déroulé des faits différent de celui du Raid. Ces deux hommes ont toujours nié avoir eu une attitude ou des gestes hostiles vis-à-vis des forces de l’ordre.

    Après la fin de l’assaut, les experts de la police scientifique ont retrouvé des éclats de grenade, des traces d’explosif mais une seule arme de poing (un pistolet Browning 9 mm) alors que le patron du Raid parlait, dans l’après-midi du 18 novembre, de tirs en « rafales ou en coup par coup ».

    D’où l’hypothèse d’une confusion auditive, depuis le PC, avec l’action de ses propres hommes. En tout cas, au début de l’intervention, Raid et police judiciaire étaient persuadés que les tueurs disposaient de kalachnikovs, ce qu’avait d’ailleurs rapporté un témoin. Quant à l’utilisation de 5 000 cartouches, le Raid insiste sur la nécessité de tenir à distance des terroristes décidés à se faire exploser au plus près des forces de l’ordre. Les trois personnes retranchées ont d’ailleurs été tuées par l’explosion d’un gilet explosif. « Ce qui était un appartement à l’origine n’est plus qu’un tas de gravats sans plus qu’aucune cloison entière ne délimite les pièces qui n’ont plus ni porte ni fenêtre », note la police judiciaire.

  • Deux policiers sont entrés au tout début du massacre au Bataclan avant la BRI... L’un aurait tué un terroriste. Peut-on poser la question : quand le RAID et la BRI, ceux qui étaient toute la nuit avec Mohamed Merah, ont-ils attendu deux heures et demi pour donner l’assaut au Bataclan alors que les policiers précédents leur avaient dit ce qui se passait ?????!!!!!

  • La commission d’enquête parlementaire qui vérifie qu’au Bataclan les forces de l’ordre sont bien intervenues à temps pour sauver les personnes qui étaient victimes des terroristes n’a pas accepté les familles pour l’accompagner, ce qui témoigne à quelle point elle compte vérifier quoique ce soit !!!

  • Pour ceux qui auraient encore des illusions....

    "On peut être fier de nos forces d’intervention. Notre sentiment est que les services ont fonctionné comme il fallait. A partir du moment où un policier a tué un des terroristes, il n’y a plus eu de nouvelle personne tuée", a déclaré à la presse le député Meyer Habib (UDI) à l’issue d’une visite fermée à la presse.

  • Peu avant lui, un autre député et ancien chef de la lutte antiterroriste au parquet de Paris, Alain Marsaud (LR), avait expliqué : "On a reconstitué, minute par minute, les événements. D’abord au rez-de-chaussée puis à l’étage. Je suis un ancien de ces services (antiterroristes). Je n’imaginais pas qu’on soit capable d’intervenir avec cette rapidité et cette efficacité à Paris". "Il leur a fallu deux heures pour arriver jusqu’à la fin de la progression (et donner l’assaut, NDLR), mais un quart d’heure pour que les premiers policiers fassent évacuer les premières victimes", a-t-il souligné...

    Plus de deux heures et demi pour intervenir alors que, dès le début, ils savaient de quoi il s’agissait !!!! Quelle efficacité quand on voit le nombre de morts et de blessés ?!!!

  • Au Bataclan, où 90 personnes sont mortes, les jihadistes sont entrés à 21H42 - selon un SMS envoyé par l’un d’eux vers la Belgique -, un commissaire de la Brigade anticriminalité (BAC) entre à 22H00 et tire sur un des kamikazes, dont le gilet explose. La BRI (Brigade de recherche et d’intervention) arrive à 22H15, rapidement suivie du Raid, autre corps d’élite de la police. L’assaut final est donné à 00H18, selon les enquêteurs.

    L’intervention contre les terroristes a donc mis des heures et des heures, quelle efficacité !!!

    Pour résultat 90 morts !!!

  • Les enquêtes sur les attentats de Bruxelles n’en étaient encore qu’au tout début que les responsables de l’Union européenne (UE) faisaient déjà pression pour une formidable extension des pouvoirs d’espionnage de la police et du renseignement. Les ministres de la Justice et de l’Intérieur de l’UE se sont réunis jeudi pour planifier l’intensification de la collecte de renseignements et la coordination des opérations de police sur tout le continent.

    Le premier jour d’enquête avait déjà soulevé les questions les plus sérieuses sur le rôle de l’État belge dans l’attaque. Déjà il est clair que, comme dans les attaques de l’EI l’an dernier à Paris, les auteurs étaient bien connus de la police et des agences de renseignement.

    Malgré les preuves de plus en plus nombreuses du contraire, les gouvernements européens de toutes tendances affirment que les attaques ont pu se produire parce que l’échec à échanger les renseignements a empêché les autorités d’identifier les assaillants. Sur cette base frauduleuse, ils exigent qu’on intensifie l’espionnage policier de la population.

    « Le meilleur remède contre de telles attaques est l’échange d’informations », a déclaré le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière. « Le point principal est cependant que nous avons des réservoirs de données séparés, pour le trafic des visas, pour l’information des enquêtes et pour les données des passagers aériens. Nous devons relier tout cela. »

    De Maizière a carrément déclaré que la vie privée et les droits de protection des données étaient sans importance, disant : « Ces attaques et la situation de la sécurité actuelle, la situation de la terreur, doivent nous amener à mettre ces considérations de protection des données en fin de liste. »

  • En France comme en Belgique, l’Etat a laissé faire les attentats pour prendre en otage la population et casser les luttes sociales...

    L’Etat était informé...

    Le 22 mars, des membres de l’EI connus des autorités de l’État comme terroristes, les frères El Bakraoui, ont pu préparer et effectuer des attentats à Bruxelles bien que les responsables belges aient été avertis du moment et de l’endroit des attaques. A présent, alors que les puissances de l’OTAN débattent d’un rapprochement avec les forces prorusses et d’un éloignement de l’EI en Syrie, des luttes intestines éclatent entre factions de l’appareil de renseignement. C’est le contenu d’un long article de fond du New York Times le 29 mars, intitulé « Comment l’EI a construit les rouages d’une machine de terreur sous les yeux de l’Europe. »

    L’article se base sur des documents internes et témoignages d’agents du renseignement américain et français et décrit comment ils ont suivi des membres de l’EI retournant en Europe de Syrie et en ont appréhendé plusieurs qui préparaient des attaques en Europe. Il contient de longs récits sur les plans de voyages, les interventions dans les médias sociaux et les vues politiques de plusieurs recrues européennes de l’EI préparant des attaques en Europe ; et il montre bien que l’EI est totalement inflitré et surveillé par les agences de renseignement de l’OTAN. Cela rend d’autant plus remarquable le fait qu’on ait laissé l’EI effectuer de façon répétée des attaques à grande échelle en Europe.

    Le Times note que « Les responsables disent maintenant que les signes de cette machine terroriste concentrée étaient lisibles en Europe dès le début de 2014. Pourtant, les autorités locales ont, de façon répétée, rejeté chaque complot l’un après l’autre, le décrivant comme un acte isolé ou fortuit, le lien avec l’État islamique était soit négligé soit minimisé. »
    En fait, certains secteurs de l’établissement du renseignement étaient conscients et inquiets en 2011, peu de temps après le début de la guerre en Syrie, de ce que les milices islamistes qu’ils mobilisaient contre Assad allaient organiser des attaques terroristes non seulement en Syrie mais en Europe.

    Le Times cite le général américain à la retraite Michael T. Flynn, chef de la Defense Intelligence Agency (DIA) de 2012 à 2014. Flynn était une source importante d’un article de Seymour Hersh dans la London Review of Books en janvier, détaillant les contacts du renseignement militaire américain avec les responsables russes et syriens, que la DIA espérait utiliser dans une guerre contre l’EI.

    Flynn dit au Times : « Cela n’est pas venu tout d’un coup dans les six derniers mois. Ils envisagent des attaques externes depuis que le groupe s’est déplacé vers la Syrie en 2012. »
    Ces signaux comprenaient, le 24 mai 2014, la fusillade au musée juif de Bruxelles réalisée par Mehdi Nemmouche, un combattant de l’EI de Roubaix, en France. Le Times note : « Même quand la police a trouvé une vidéo en sa possession où il revendiquait la responsabilité de l’attaque à côté d’un drapeau portant les mots ‘État islamique d’Irak et de Syrie’, la procureur adjointe de Belgique, Ine Van Wymersch, a rejeté toute connexion. ‘Il a probablement agi seul’, a-t-elle déclaré aux journalistes à l’époque. »

    En fait, un examen des relevés téléphoniques de Nemmouche par les agences de renseignement a montré qu’il était en contact étroit avec Abdelhamid Abaaoud, visage public des opérations de recrutement de l’EI dans les médias sociaux, qui a ensuite dirigé l’attaque du 13 novembre à Paris.

    Le Times écrit : « Dans les mois qui ont précédé l’attaque du musée juif, les relevés téléphoniques de M. Nemmouche révèlent qu’il a fait un appel de 24 minutes à M. Abaaoud, selon un rapport de 55 pages par l’unité antiterroriste de la police nationale française suite aux attentats de Paris. »

    L’article suit en détail les agissements d’un agent de l’EI, Reda Hame, technicien en informatique de 29 ans, de Paris, qui est allé en Syrie en 2014 et s’est porté volontaire, apparemment après des réticences initiales, pour revenir et mener des attaques terroristes en Europe. Bien qu’il ait tenté de cacher et de crypter ses communications avec Abaaoud, Hame a été appréhendé en août dernier avant de pouvoir effectuer une attaque.
    Il fait apparemment partie des 21 agents de l’EI arrêtés avant d’accomplir leurs attaques. « C’est une usine là-bas, » a dit Hame aux responsables du renseignement français après son arrestation, selon le Times. « Ils font tout leur possible pour frapper la France, ou encore l’Europe. »

    Comme en était bien consciente une partie de l’établissement du renseignement, une masse d’informations indiquait que l’EI préparait des attaques terroristes en Europe. « Tous les signaux étaient là. Pour toute personne faisant attention, ces signaux étaient devenus assourdissants à la mi-2014, » ajoute Michael S. Smith II, analyste de la lutte contre le terrorisme de la firme privée Kronos Advisory.

    La principale question qui se dégage de l’article du Times, qu’il ne prend d’ailleurs pas la peine de poser, est pourquoi les agences de renseignement n’ont pas prêté d’attention aux signes « assourdissants » montrant que l’EI préparait des attentats en Europe. Cela soulève également la question de quel rôle la décision des agences de l’État de minimiser ces informations a joué dans la capacité de l’EI à conduire les attaques de Paris et Bruxelles – contre Charlie Hebdo en janvier 2015, de nouveau à Paris en novembre et maintenant à Bruxelles – tuant et blessant des centaines de gens.

    Le facteur central est que, dans les premières années de la guerre, il y avait un large soutien dans les classes dirigeantes d’Europe et des États-Unis pour une guerre de changement de régime par procuration contre Assad en s’appuyant sur les groupes terroristes islamistes. En Europe, des protocoles ont été mis en place pour que des milliers de combattants islamistes puissent se rendre au Moyen-Orient et se former à la guerre contre Assad en toute impunité.

  • Des perquisitions ont été réalisées, vendredi 8 avril, au domicile parisien de Bernard Squarcini, ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DCRI) ainsi que dans les locaux de LVMH – loués par M. Squarcini qui est consultant pour le groupe. Les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclcif) agissait dans le cadre de trois commissions rogatoires des juges financiers Serge Tournaire et Aude Buresi. A l’issue de ces perquisitions, deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Paris. L’une pour recel de violation du secret professionnel, l’autre pour compromission.

    Les magistrats sont à la recherche de documents qui pourraient utilement permettre d’avancer sur plusieurs enquêtes en cours.

    • En premier lieu, celle qui porte sur le financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Les enquêteurs cherchent à déterminer le rôle qui aurait pu être le sien dans l’exfiltration en 2012 de l’ancien argentier du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh.

    • Dans une autre enquête dont les juges sont saisis depuis le 3 mars 2015 pour des faits de violation du secret de l’instruction et entrave aux investigations, l’ancien patron de la DCRI est soupçonné d’avoir mis sur écoutes un policier du service des courses et jeux alors même que ce dernier enquêtait sur le cercle de jeu Wagram.

    • Enfin, la troisième commission rogatoire est liée à une enquête portant sur le groupe français Pefaco, sis à Barcelone, spécialisé dans l’hotellerie et le jeu. Cette société est très bien implantée en Afrique. Une information judiciaire avait été ouverte le 15 novembre 2013 pour corruption et blanchiment. Elle a depuis été élargie à corruption d’agent public étranger.

    Il pourrait y avoir aussi des documents montrant le lien de la DCRI avec Mohamed Merah !!!

  • Les agents du contre-espionnage disparaissent facilement…

    Bernard Nut : officier responsable de la DGSE pour la Côte d’Azur et le Moyen-Orient, assassinat en 1983.

    Pierre-Yves Guézou : capitaine et ancien membre de la cellule antiterroriste de l’Elysée, lié à l’affaire des écoutes de l’Elysée, "suicide" en 1994.

    Thierry Imbot : ancien agent de la DGSE mêlé à l’affaire des frégates de Taïwan, meurt en chutant "accidentellement" de sa fenêtre en 2000.

    Guillaume Gras et Nicolas Poinot, agents de la DGSE tués par l’explosion prématurée de dix kilos de plastic lors d’un entrainement

    Philippe de Dieuleveult, agent de la DGSE, « disparu » au Zaïre

    et d’autres encore, qui tombent malencontreusement de leurs fenêtres....

  • Le contre-espionnage est utilisé à toutes les sauces : pour surveiller les militants syndicalistes combatifs, les militants révolutionnaires, les militants associatifs et même... les adversaires politiques !

    La DGSE a espionné Thierry Solère, adversaire de Claude Guéant pendant les législatives de 2012, révèle "Le Monde"...

  • Pourquoi la justice ne demande-t-elle pas à entendre le contenu des échanges de conversations entre la BRI et le RAID devant le Bataclan et les terroristes, échanges qui ont amené les policiers à attendre 2h30 pour intervenir ? Qu’y découvrirait-on ? Les mêmes n’avaient pas transmis les enregistrements des conversations avec Mohamed Merah pendant toute une nuit. Merah avait ensuite été éliminé. C’est peut-être bien ce qui attend Abdeslam dans les prisons françaises, afin d’éviter de trop entendre ce qu’il pourrait dire… Les autorités parlent trop d’assurer sa sécurité pour être bien honnêtes !!!

  • Les services de sécurité ukrainiens ont annoncé lundi l’arrestation le 21 mai dernier d’un Français, détenteur d’un véritable arsenal, qui prévoyait paraît-il quinze attentats sur le sol français pendant l’Euro.

    Mais selon les services spéciaux français, "il n’y a pas de preuve de terrorisme" !!!

    C’est pour le moins curieux !!! Coup fourré des services secrets français ou des services secrets russes ?!!!

  • Selon le chef du SBU, Vassil Grytsak, ce Français d’extrême droite antimusulmane avait fait part de son opposition à "la politique de son gouvernement concernant l’arrivée massive d’étrangers en France, la diffusion de l’islam et la mondialisation".

    Selon lui, l’homme entendait notamment viser des mosquées, des synagogues, des centres de prélèvement de l’impôt et des autoroutes.

    Les autorités françaises affirment ne pas connaître cette personne...

  • Un commissaire de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a été jugé mardi pour avoir giflé une avocate dans l’exercice de ses fonctions...

  • Dans une interview sulfureuse, le patron de la DGSI affirme que la France serait un pays "au bord d’une guerre civile" !!!!

  • L’enquête parlementaire sur l’attentat terroriste du Bataclan a surtout montré que ces commissions sont juste là pour couvrir les forces de l’ordre et le gouvernement et se moquent des victimes.

    Elle a en effet déclaré que tout s’était passé au mieux et que, si nécessaire, ça recommencerait pareil. Rien, bien entendu, sur le fait qu’il ait fallu deux heures et demi au RAID et à la BRI pour se décider à intervenir, deux forces spécialisées qui avaient déjà œuvré dans l’affaire Merah….

  • Rien non plus sur la quantité d’informations que les services spéciaux de l’anti-terrorisme semblent avoir négligé…

  • Les services spéciaux répondent : on ne peut pas empêcher le terrorisme mais tout le passé démontre qu’ils savent par contre le fabriquer !

  • Très gentiment, la commission parlementaire s’est juste posé la question : pourquoi ne pas déclencher la force d’intervention de la police nationale (FIPN). Ce dispositif permet de mobiliser l’ensemble des unités spécialisées de police sous la direction du patron du RAID. Cette structure avait notamment été déployée lors de l’attentat de l’Hyper Casher. « On peut s’interroger sur la raison pour laquelle ce choix n’a pas été fait », a-t-elle demandé. Et la commission dit n’avoir reçu aucune réponse.

    L’absence remarquée du GIGN pose aussi question. Si les forces d’élite de la gendarmerie n’ont en théorie pas l’autorisation d’intervenir à Paris, elles auraient pu faire exception à cette règle vu l’urgence. Un constat semble-t-il partagé par le patron du GIGN, puisque celui-ci aurait téléphoné à son homologue de la BRI pendant l’attaque afin de lui offrir son aide. « Ces appels sont restés sans réponse », poursuit Georges Fenech qui souligne que le GIGN avait de toute façon « pour ordre de rester dans sa caserne...

    Vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre...

  • Enfin, l’apparent attentisme des militaires de la force Sentinelle est une autre source de questionnement pour le député. Selon lui, huit soldats étaient à proximité de la salle de spectacle ce soir-là. Des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC), venus eux aussi en renfort, leur auraient demandé leur aide, puis le prêt de leur fusil d’assaut plus efficaces que les pistolets dont ils sont équipés. « Dans les deux cas, les militaires ont refusé, expliquant qu’ils n’avaient pas reçu d’ordre en ce sens ».

    Vous avez dit bizarre...

    Et, depuis l’attentat, on n’a fait que féliciter les forces de l’ordre ?!!!

    Cherchez l’erreur !!!

  • La commission parlementaire se contente de préconiser la nième réforme du contre-espionnage : une refonte du renseignement avec la fusion du Service central de renseignement territorial (SCRT, anciens Renseignements généraux) et son équivalent chez les gendarmes, la Sous-Direction de l’anticipation opérationnelle (SDAO) pour former une Direction générale du renseignement territorial (DGRT), rattachée directement au ministre de l’Intérieur.

  • Une chose a frappé tout au long de cette procédure : le mépris total des victimes et de leurs familles !!!!

  • Les grandes cérémonies pour glorifier les victimes, ce n’était que du pipeau pour mobiliser la population aux côté des gouvernants, ceux-là même qui ont laissé faire l’attentat !

  • Un point remarquable : les services de renseignement connaissaient tous les terroristes !!! Donc ce n’est pas l’amélioration du renseignement qui va nous sauver du terrorisme...

  • D’ailleurs le discours gouvernementale n’est pas "plus jamais ça" mais ça va revenir et "on continue"...

  • Les 40 propositions faites par la commission et publiées sur le site Web de l’Assemblée proposent un renforcement massif des pouvoirs de police. Elles comprennent : l’intégration des services de renseignement et des unités des forces spéciales intérieures, qui sont concurrents ; la centralisation des bases de données de sécurité et des opérations d’espionnage électronique en France et dans toute l’Europe ; le recrutement d’au moins 2000 personnes supplémentaires dans les forces de sécurité ; et un armement plus lourd des soldats déployés sur le territoire français.

    La conclusion inévitable du rapport est cependant que les mesures d’État policier feront peu, voire rien pour se prémunir contre de futures attaques terroristes. Alors qu’elles permettront à la police d’intensifier l’espionnage et la répression de la population – comme la répression sanglante en cours des protestations sociales contre les mesures d’austérité du gouvernement PS – elles n’empêcheront pas les attaques terroristes. Ces attentats sont possibles dans une large mesure en raison du refus des agences de sécurité d’arrêter les combattants islamistes bien connus servant d’« actifs » clés dans les guerres de changement de régime de la France et de l’OTAN au Moyen-Orient.

  • L’État français a adopté une loi draconienne d’espionnage policier après les attentats contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, autorisant l’espionnage de masse par la police de l’ensemble de la population française. Malgré tout, des hommes connus comme associés importants ou comme dirigeants de groupes islamistes terroristes en Syrie et au Yémen – les frères Kouachi par exemple qui ont dirigé l’attaque contre Charlie Hebdo et Abdelhamid Abaaoud, ayant joué un rôle central dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris – se déplaçaient librement à travers l’Europe, préparant leurs attaques sans être inquiétés

    Georges Fenech a lui-même déclaré que le but de l’enquête était de « Comprendre comment les auteurs des pires attaques terroristes que l’Hexagone ait connues depuis l’après-guerre ont pu se déplacer à leur guise, alors qu’ils étaient, dans leur quasi-totalité, fichés, surveillés, condamnés ou sous le coup d’un mandat d’arrêt. »

    Parlant au journal Le Monde, il a ajouté : « Il y a eu des failles de nos services de renseignement, les trois assaillants du Bataclan [le 13 novembre] étaient tous archiconnus, tout comme les frères Kouachi [auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo]. »

    Pietrasanta a dit, « le contrôle judiciaire de Samy Amimour [un des terroristes du Bataclan] aurait dû être beaucoup plus strict, et nous ne comprenons pas pourquoi sa surveillance a cessé à partir du moment où il a été mis en examen en 2012, dans le cadre d’un projet de départ au Yémen. De la même manière, Abdelhamid Abaaoud [du commando des terrasses] aurait dû être interpellé en Grèce en janvier 2015. »

    On ne peut pas comprendre comment, au milieu d’une prétendue guerre contre le terrorisme on permet à des terroristes islamistes connus de préparer des attentats en Europe, sans placer ces événements dans leur contexte international. Au milieu d’une guerre de changement de régime qui dure depuis cinq ans en Syrie, un réseau de groupes terroristes islamistes a été formé pour recruter et transporter des combattants étrangers au Moyen-Orient et faire la guerre en Syrie. L’an dernier, un rapport du Groupe Soufan a estimé leur nombre total à environ 30.000, dont 5000 venus d’Europe et 1700 à partir de la seule France.

  • L’état d’urgence et l’escalade des pouvoirs de police et de surveillance visaient plutôt surtout l’opposition politique dans la classe ouvrière et la jeunesse. Ils ont créé la base pour la surveillance de masse et l’agression violente des manifestations, la détention préventive et l’assignation à résidence de centaines de manifestants.

  • L’audition de Patrick Calvar, le patron du renseignement intérieur en France, devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, le 24 mai dernier, a été rendue publique.

    Le patron de la DGSI estime que la sécurité est mise en danger par .. ; la justice, les difficultés faites aux services de renseignement, en résumé par la démocratie !!!!

  • Pourquoi le GIGN mais aussi pourquoi les autres effectifs de police n’ont pas eu le droit d’intervenir au Bataclan, la question restera posée car l’Etat n’a pas l’intention d’y répondre !!!

  • Et pourquoi retrouve-t-on exactement les même que dans la suppression physique de Merah et de ses témoignages ?!!!

  • De nombreux témoignages attestent que la police était injoignable durant les attentats de Paris. Voir ici dans Le Figaro

  • Devant le Bataclan, les policiers de la BAC étaient entourés des militaires de l’opération « Sentinelle » et auraient voulu qu’ils interviennent avec eux. Pensez donc ! Ces derniers avaient ordre de ne pas intervenir ! Tout comme les autres policiers ou le GIGN. Seuls la BRI avait le droit d’intervenir. La BRI et le RAID étaient les mêmes que dans l’affaire Merah, allez savoir pourquoi. Le résultat : un commissaire de police, seul, a pu entrer au Bataclan et tuer un terroriste alors qu’une série de spécialistes des interventions sont restés l’arme au pied pendant deux heures trente sans intervenir, laissant le temps aux tueurs de faire un massacre alors qu’il était interdit à d’autres forces d’intervention… d’intervenir ! Cherchez l’erreur ou le but caché…

  • Le Bataclan continue de poser question !!!

    L’avocat de familles de victimes de la fusillade du Bataclan a déposé un recours devant la cour d’appel de Paris vendredi pour savoir pourquoi huit soldats de l’opération Sentinelle présents devant le bâtiment ce soir-là n’étaient pas intervenus.

    En juillet dernier, la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de Paris, présidée par Georges Fenech, avait en effet révélé que "faute d’ordre hiérarchique, ils n’ont pu intervenir, ni prêter leurs fusils d’assaut aux forces de police présentes".

  • Désormais on est tous fichés !!!

    Par un décret publié le 30 novembre au Journal officiel, le ministère de l’intérieur met en place un fichier commun aux passeports et aux cartes d’identité, qui accumule des informations sur la quasi-totalité de la population.

  • Les hommes politiques et les média s’interrogent sur le droit qu’avait Hollande d’avouer avoir commandité des assassinats ciblés de personnes soupçonnées de terrorisme par ses services spéciaux de contre-espionnage mais pas sur la justesse de telles actions qui sont pourtant des assassinats extrajudiciaires !!!

  • L’Allemagne, elle le reconnaît, quand ses contre-espions deviennent des terroristes !

    Un agent du renseignement intérieur allemand, "islamiste présumé" qui a proposé des "informations internes" sur internet, a été arrêté, a annoncé mardi son employeur, alors que selon des médias allemands il projetait un attentat contre le siège de la centrale à Cologne (ouest).

    "L’Office de protection de la Constitution (renseignement intérieur) est parvenu à démasquer un islamiste présumé parmi ses collaborateurs", a indiqué dans un communiqué la centrale, confirmant des informations du quotidien Die Welt et de l’hebdomadaire Der Spiegel.

  • Fiché S (et même deux fiches S !!!), sous surveillance policière, interrogé donc connu du contre-espionnage, le terroriste des Champs-Elysées faisait de nombreuses visites en Turquie, possédait une autorisation de détention d’armes et semblait avoir une curieuse activité en liaison avec les forces spéciales ? Encore un agent double qui se retourne ?!!!

    Les services de l’antiterrorisme ont été spécialement chargés de perquisitionner son domicile pour s’assurer qu’il n’avait pas gardé de document prouvant cette double appartenance à la milice salafiste et aux services spéciaux français !

    Le premier ministre, Édouard Philippe, a réagi mardi matin sur BFMTV, jugeant que « personne ne pouvait se satisfaire » que « quelqu’un qui fait l’objet d’un signalement puisse continuer à bénéficier » d’une autorisation de détention d’armes.

    N’était-il pas ministre d’un gouvernement, celui d’Hollande-Valls-Cazeneuve qui s’en « tait satisfait » ?!!!

    La DGSI, pour cacher sa responsabilité comme dans l’affaire Merah, affirme qu’elle le suivait discrètement !!!!

  • Les médias espagnols ont confirmé qu’Abdelbaki Es Satty, le cerveau des attentats terroristes du 17 août 2017 à Barcelone était un informateur de la police.

    Satty, un trafiquant de drogue directement lié aux membres d’Al-Qaïda qui ont mené les attentats à la bombe du 11 mars 2004 à Madrid, aurait fourni des informations et reçu des paiements des services de renseignements espagnols jusqu’à peu de temps avant l’attentat de 2017. Il aurait été le chef politique ou religieux des jeunes qui ont perpétré les attentats de Barcelone, au cours desquels 16 personnes sont mortes et 152 ont été blessées. Satty lui-même est mort peu de temps avant les attentats, lorsque de grandes bombes artisanales qu’ils préparaient dans une maison d’Alcanar ont accidentellement explosé.

    Cette révélation remarquable souligne le caractère totalement mensonger de l’insistance de la bourgeoisie européenne pour que des attaques profondes contre les droits démocratiques soient nécessaires pour mener une « guerre contre le terrorisme ». À Barcelone, comme avec Charlie Hebdo et l’attentat du 13 novembre à Paris, et l’attentat de Manchester le 22 mai, les terroristes étaient connus à la police. Ils ont œuvré pour les services de renseignement et ont été les instruments des guerres impérialistes européennes en Syrie et en Irak, sous protection officielle.

    Le démasquage de Satty comme informateur des renseignements espagnol est particulièrement important compte tenu de la situation explosive en Catalogne, où Madrid a suspendu le gouvernement régional élu et imposé le pouvoir direct de la police après le référendum sur l’indépendance catalane du 1ᵉʳ octobre. Ces révélations soulèvent la question de savoir si les forces de Madrid ou de Barcelone ont permis que l’attaque se poursuive afin de gagner un avantage politique dans la bataille acharnée qui s’est intensifiée à l’approche du référendum.

    Le 16 novembre, le site populiste de droite OkDiario a rapporté pour la première fois que Satty, qui avait servi comme imam dans la ville de Ripoll, était un informateur du Centre national de renseignement (CNI) d’Espagne. « En même temps qu’il fournissait des informations aux services secrets et recevait un financement spécial pour ce travail, l’imam mettait en place la cellule terroriste qui a perpétré la deuxième attaque la plus sanglante de l’histoire du terrorisme en Catalogne », écrit OkDiario citant des documents détenus par des magistrats instructeurs espagnols.

    OkDiario a déclaré que les responsables espagnols étaient prêts à tout pour cacher ces informations. « L’obsession pendant des semaines a été que le statut de l’imam en tant qu’agent ne devrait pas sortir, ne devait pas être connu de l’opinion publique », écrit-il.

    OkDiario a également allégué que les Mossos d’Esquadra, la police régionale catalane basée à Barcelone, étaient en contact étroit avec Satty. Il a rapporté qu’« un agent des Mossos a parlé pendant quatre minutes de son bureau à Barcelone avec l’auteur du massacre de Barcelone seulement deux heures avant l’attaque ».

    Le 17 novembre, El País, le principal journal pro-social-démocrate d’Espagne, a publié un article concis dans lequel les responsables du renseignement ont confirmé plusieurs des révélations d’OkDiario. Des sources du CNI ont déclaré à El País que le CNI avait « maintenu le contact » avec Satty alors qu’il était à la prison de Castellón pour trafic de drogue, de 2010 à 2014. Cette relation était conforme aux « protocoles établis pour le traitement des condamnés ».

    Il semble que Satty ait été en contact avec les services de sécurité bien avant et après la période 2010-2014. El País poursuit : « De nouvelles preuves issues de l’enquête sur les attaques, que la Cour nationale garde secrètes, montrent qu’Es Satty était presque une vieille connaissance des forces de sécurité depuis son arrivée en Espagne en 2002. Son nom figurait déjà dans la liste de contacts téléphoniques de certains des détenus pour les attaques du 11 mars, selon des sources dans les agences antiterroristes ».

    En 2006, Satty a été arrêté en tant que membre d’une cellule terroriste basée à Vilanova. Il semble que son statut de « vieille connaissance » des services de renseignement lui ait bien servi ; il a été libéré et son affaire a été classée. Plus tard, cependant, il a été arrêté pour avoir tenté d’amener 121 kilogrammes de haschisch en Espagne dans sa voiture depuis le Maroc et emprisonné pendant quatre ans en 2010.

  • Isaac Asimov dans « Fondation » :

    « Le ministère de la Guerre l’appelait le service des « renseignements », les gens soucieux d’utiliser le terme officiel parlaient quant à eux des « services secrets », et les esprits romanesques préféraient généralement employer le mot « espionnage ». Malheureusement pour les amateurs de frissons et autres adeptes des feuilletons télé, ‘activité en question, quel que soit le nom qu’on lui donne, s’avère en réalité assez sordide : elle implique notamment la pratique quasi quotidienne de la trahison et de la mauvaise foi. La société l’excuse puisqu’on la pratique « dans l’intérêt de l’Etat »… »

  • Il arrive que les espions se retournent...

    On retrouve ainsi des espions qui meurent bizarrement et ils ne sont pas seulement russes...

    La DGSE vient de reconnaitre que des espions français de langue chinoise avaient pris partie pour la Chine...

    On a vu aussi que des espions de la DGSE chargés d’espionner le terrorisme étaient en fait des terroristes...

  • Le 11/06/2018
    Bonjour,
    Avec tous ces dysfonctionnements écrits dans votre article et malgré tout l’importance qu’a l’antiterroriste et le contre espionnage peut-on se posé la question sur des règlements de comptes politiques ???
    Ceci dit il faut savoir qu’en France le secret N’EXISTE PLUS ; en effet la télépathie électronique et le harcèlement électromagnétique et sonore ont ruiné toutes les bases de la confidentialité ; laissant la France très fragile dan ce domaine.

  • Face au terrorisme et à l’espionnage, la DGSI va « renforcer la coopération, recruter des talents et muscler la riposte technique ».

    Tout cela pour lutter contre le terrorisme ?Mais on apprend que la DGSI a été impliquée dans l’aide au terrorisme en Syrie !!!

    Le contre-espionnage français aurait été au courant des activités de Lafarge en Syrie ? Les juges en charge de l’enquête sur le financement du terrorisme en Syrie par Lafarge interrogent deux agents de la DGSI.

    Ces deux agents auraient assisté à une réunion du comité exécutif de Lafarge le 6 avril 2012. A l’ordre du jour de cette réunion, entre autres, un topo réalisé par le directeur de la sûreté de Lafarge, Jean-Claude Veillard, sur la « protection de l’information », incluant une partie sur la Syrie. Dans ce document, on peut lire que « deux fonctionnaires de la DCRI [Direction générale de la Sécurité intérieure, ancien nom donné à la DGSI] » doivent participer à ce point « sûreté » devant la direction du géant du ciment. L’un des deux agents est présenté comme un spécialiste de la protection de l’information. Surnommé Monsieur H., son identité figure noir sur blanc sur le document selon l’hebdomadaire. L’autre agent surnommé Monsieur D. est présenté comme « correspondant Lafarge sur les aspects intelligence économique ».

    Des contacts permanents auraient ainsi été entretenus entre les dirigeants de l’usine Lafarge en Syrie et les services de renseignement français. Jean-Claude Veillard avait révélé qu’il avait rencontré à 33 reprises les différents services de renseignement extérieur, la Direction du renseignement militaire (DRM), la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), entre 2012 et 2014.

    Lafarge implique davantage les renseignements français et donc les autorités françaises de l’époque. Et notamment Laurent Fabius !!!

  • Un ancien de la DGSE a été assassiné de manière ultra professionnelle disent les enquêteurs ! Gageons qu’ils ne trouveront pas les coupables ! Et devinons aisément pourquoi ! D’habitude les anciens agents se jettent par les fenêtres. Celui-ci devait laisser précautionneusement ses fenêtres fermées !!!

  • Selon le témoignage d’un policier, la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris était au courant que le flic était un islamiste radical et il continuait à y travailler. Bizarre, non ? Faisait-il seulement de l’informatique ou de la pénétration ?

  • Dans cette affaire d’attentat terroriste, toutes les explications selon lesquelles les policiers sont fatigués et au bout du rouleau ne tiennent pas un seul instant. Cela n’explique rien. L’assassin de la préfecture de Paris était informaticien au DRPP et avait accès à tous les documents. La Direction du Renseignement de la Préfecture de Paris a notamment pour mission de "lutter contre les extrémismes à potentialités violentes et le terrorisme, en particulier l’islamisme radical", selon le site de la PP. Cette direction était au courant des propos pro-terroristes de son agent ! On hallucine ! Les mensonges de l’enquête vont être bien difficilement croyables !!! A moins que cet homme ait été un élément sciemment infiltré par ces services au sein de la mouvance, comme Mohamed Merah et Coulibaly !!! Et qui aurait trompé ses manipulateurs et finir par se re-retourner contre ceux qui l’avaient retournés !

  • Dans ses explications, Christophe Castaner a aussi commis une gaffe. A la question du sénateur socialiste Jérôme Durain, qui lui demandait si la commission pouvait obtenir la fiche de poste du tueur, le ministre de l’Intérieur a d’abord répondu favorablement. "Je crois qu’on va pouvoir, on va vérifier", a-t-il indiqué... avant d’être repris par son secrétaire d’Etat Laurent Nunez, ancien directeur général de la Sécurité intérieur.

    "Elle est forcément classifiée (...) Tout ce qui touche à l’organisation des services de renseignements est forcément classifié, on ne pourra pas vous la communiquer", a corrigé Laurent Nunez.

    Un policier chargé de pénétrer les milieux islamistes et de les manipuler, c’est forcément classifié !

    Sa clef usb pleine de matériel islamiste, c’est normal, cela faisait partie de son métier d’islamiste terroriste d’Etat !!!

    Sa conversion à l’islam faisait aussi partie de son boulout de pénétration du milieu.

    Les policiers qui sont morts ont été victime de la politique de pénétration du terrorisme !

  • Après l’attentat à la préfecture de Paris, Macron lance une campagne islamophobe.
    Le fait que l’on retrouve des islamistes dans le renseignement français n’est pas une surprise. Le renseignement Français ont collaboré avec les réseaux islamistes pour mener des guerres contre les régimes de Kadhafi en Libye et d’Assad en Syrie à partir de 2011. Les présidents comme Sarkozy et Hollande et des imposteurs de pseudo gauche comme Besancenot chantaient tous les louanges de l’idée d’armer les rebelles, faisant le silence sur le caractère islamiste et terroriste des réseaux en question.

    Une vaste propagande s’est faite dans les médias pour présenter ces réseaux comme de courageux insurgés luttant pour la libération de leurs pays. Il est impossible pour l’heure de savoir quel impact cette propagande a eu sur Mickaël H. Toujours est-il que sa radicalisation date environ du début des guerres en Libye et en Syrie, et qu’elle se serait affirmée plus nettement alors que Paris rompait avec certaines milices islamistes en Syrie, en attaquant Daech.

  • La DGSI, qui prévoit de recruter 1200 nouveaux personnels à l’horizon 2022-2024, a décidé ce vendredi de médiatiser sa campagne de recrutement.

    Et la meilleure médiatisation n’est-elle pas celle de ses agents : Mickaël Harpon, Coulibaly, Merah, Kouachi....

  • L’auteur de l’attaque terroriste à Vienne était sous surveillance policière et elles l’ont sciemment laissé faire...

    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/07/vien-n07.html

  • Des éliminations extrajudiciaires d’individus suspectés de terrorisme, parfois avec erreur sur la personne, c’est le contre-terrorisme !!! Et c’est aussi du terrorisme d’Etat...

    https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/mali/la-dgse-leve-un-peu-le-voile-sur-son-activite-au-sahel_4279893.html

  • C’est quoi le contre-espionnage ?

    Dans un quartier paisible de Créteil (Val-de-Marne) en juillet 2020, un riverain venu déposer son fils à la crèche s’est retrouvé sans le savoir au cœur d’un roman d’espionnage. Apercevant une voiture avec des individus dont le comportement paraissait étrange à l’intérieur, celui-ci a décidé d’appeler la police. Sur place, les policiers ont alors découvert que la voiture était équipée d’une fausse plaque d’immatriculation. Sur les suspects ont été retrouvés deux couteaux de l’armée française et un pistolet 9mm, chargé. Le commanditaire présumé identifié après six mois d’enquête En garde à vue, les deux hommes ont fait un aveu troublant : militaires, ils ont affirmé appartenir aux services secrets français. Les enquêteurs leur ont alors demandé qui était leur supérieur, ce à quoi ils ont répondu qu’il s’agissait de la DGSE. Leur mission selon eux : assassiner une femme qui travaillerait pour le Mossad, les services secrets israéliens. La cible était surveillée depuis des semaines. Ils avaient placé une balise GPS sous sa voiture. Mais celle qui a échappé de peu à la mort, Marie-Hélène Dini, 54 ans, s’est avérée être... coach en entreprise, et n’a pas le moindre lien avec le Mossad. Sous le choc, elle a depuis quitté la région parisienne. Après six mois d’enquête, les enquêteurs ont fini par identifier le commanditaire présumé : un autre coach en entreprise, concurrent de Marie-Hélène Dini. Les suspects sont en détention, la DGSE évoque pour sa part des électrons libres.

    https://fr.yahoo.com/news/tentative-dassassinat-agents-dgse-profil-200104832.html

  • Le renseignement, grand gagnant de la loi de programmation militaire 2024-2030 ? C’est un des grands axes de communication adoptés par le ministre des armées Sébastien Lecornu. Dans son interview du 16 avril au JDD, le ministre a mis en avant un effort majeur de la LPM sur les trois services dont il a la charge, la DGSE, la DRM (Direction du renseignement militaire) et la DRSD (Direction du renseignement et de la sécurité de la défense). "Jusqu’à présent, le budget pour ces trois services était d’environ 500 millions d’euros par an en 2017, indiquait Sébastien Lecornu. À la fin de la nouvelle LPM, nous serons à un milliard d’euros par an, soit plus de cinq milliards d’euros sur la période 2024-2030, dont l’essentiel est fléché vers la DGSE."

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