« L’évolution de la vie à la surface de la planète est conforme au modèle du buisson touffu doté d’innombrables branches et continuellement élagué par le sinistre sécateur de l’extinction. Elle ne peut du tout être représentée par l’échelle d’un inévitable progrès. »
Stephen Jay Gould
La vie représentée en buisson, dessinée par Darwin dès 1837 dans son « carnet B »
Les espèces vivantes, un buisson tantôt foisonnant de diversité et tantôt massivement élagué
Dans le schéma du buisson, (…)
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Evolution des espèces
Articles
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Qu’est-ce que l’évolution des espèces « en buisson » et qu’est-ce que cela change de fondamental ?
1er octobre 2019, par Robert Paris -
L’évolution darwinienne des espèces, ce n’est pas le triomphe de la perfection mais la transmission des imperfections à la descendance qui la révèle et la démontre
17 octobre 2019, par Robert ParisL’évolution darwinienne des espèces, ce n’est pas le triomphe de la perfection mais la transmission des imperfections à la descendance qui la révèle et la démontre
« Les arrangements bizarres et les solutions cocasses sont la preuve de l’évolution. (…) Ernst Mayr a montré comment Darwin, en défendant l’évolution, a fait appel, avec logique, aux organes et aux distributions géographiques les plus dénuées de sens. » écrit Stephen Jay Gould dans « Le pouce du panda ».
Même si Darwin a (…) -
La sélection naturelle des espèces, ou transformation darwinienne du vivant, est-elle évolutive, adaptative, prédictible, productrice de progrès, de complexification ou d’amélioration ?
17 mars 2016, par Robert ParisDarwin écrit au biologiste américain Alpheus Hyatt en 1872 : « Après mûre réflexion, je me suis déterminé à penser que l’évolution n’a pas intrinsèquement tendance au progrès.", par opposition au philosophe Herbert Spencer, inventeur de l’expression "la survie du plus apte" qui écrivait : "Le progrès n’est pas accidentel, c’est une nécessité. »
Stephen Jay Gould, lui, écrit :
« L’idée de progrès est une idée pernicieuse, ancrée dans la culture, impossible à tester, inopérante, il faut la (…) -
Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique de l’évolution des espèces !!!
4 mai 2016, par Robert ParisLe quokka, un marsupialEt bien d’autres marsupiaux... Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique, progressive et linéaire de l’évolution des espèces !!!
La bifurcation des marsupiaux, séparée des mammifères par l’isolement de l’Amérique du sud, de l’Australie et de la Tasmanie, séparation qui représente une importante révolution, a démontré la capacité de l’évolution à produire des espèces semblables malgré des divergences : au nord des placentaires et au (…) -
L’espèce humaine, comme produit du développement inégal et combiné de la vie animale
11 octobre 2013, par Robert ParisL’espèce humaine, comme produit du développement inégal et combiné de la vie animale
Bien des auteurs ont recherché à dater la naissance de l’espèce humaine. Ils ont suivi pour cela les diverses espèces proches de l’homme actuel et se sont interrogé sur le critère nécessaire pour dire à partir de quand on pouvait parler d’homme. La question n’a jamais pu être tranchée car les critères sont discutables. On ne peut même pas être certain que les espèces proches de l’homme et dont on a trouvé (…) -
Pourquoi l’ornithorynque, à lui tout seul, casse la conception métaphysique du classement des espèces ?
29 novembre 2013, par Robert ParisPourquoi l’ornithorynque, à lui tout seul, casse la conception métaphysique du classement des espèces ?
Vous avez là un mammifère avec un bec de canard (du moins en apparence) mais une peau et une queue de castor.
Vous avez là un mammifère qui n’est ni placentaire ni marsupial car tous deux ont abandonné la ponte des œufs et mettent bas les petits.
Vous avez là un mammifère qui pond des œufs ! L’ornithorynque est connu pour être un des seuls mammifères à pondre des oeufs. C’est aussi (…) -
Entre animal et végétal, le chaînon manquant ?
26 septembre 2014, par Robert ParisEntre animal et végétal, le chaînon manquant ?
On croit souvent qu’il serait facile de distinguer l’animal du végétal et que l’immobilité de la base du dernier et son fonctionnement chlorophyllien par exemple seraient des critères simples permettant d’opposer de manière diamétrale les deux domaines, encore appelés faussement le « règne » végétal et le « règne » animal…
Tout cela est en réalité parfaitement dépassé dans les études scientifiques contemporaines.
Il y a bien opposition (…) -
Darwin et D’Arcy Thompson
26 juin 2012, par Robert ParisUne grosse erreur de Darwin
Stephen Jay Gould écrit dans « Le pouce du panda » ou « Les grandes énigmes de l’évolution » :
De nombreux évolutionnistes considèrent qu’une stricte continuité entre micro et macro-évolution constitue un ingrédient essentiel du darwinisme et corollaire nécessaire de la sélection naturelle. (...) Thomas Henry Huxley avait séparé la sélection naturelle du gradualisme et averti Darwin que son adhésion franche et sans fondement sûr au gradualisme pouvait saper (…) -
L’homme (sapiens sapiens) est l’animal le plus..
22 mars 2017, par Robert ParisL’homme (sapiens sapiens) est l’animal le plus..
L’homme est l’animal qui a le plus gros cerveau ?
Non, même l’homme de Néandertal a un plus gros cerveau !
Sapiens à gauche et Néandertal à droite
Quant au cachalot, il a un cerveau de huit kilos contre 1,4 kilos pour l’homme.
L’homme est l’animal le plus souriant et sympathique ?
Non, c’est le marsupial quokka et de loin !!!
L’homme est l’animal amoureux le plus romantique ?
Non, ce serait plutôt l’ours !!!
L’homme est (…) -
Evolution ou révolution des espèces ?
8 janvier 2010, par Robert ParisProgressisme ou catastrophes ?
« Le gradualisme, l’idée que tout changement doit être progressif, lent et régulier, n’est jamais né d’une interprétation des roches. Il représente une opinion préconçue, largement répandue, s’expliquant en partie comme une réaction du libéralisme du XIXème siècle face à un monde en révolution. »
Stephen Jay Gould dans « Le pouce du panda »
« Sur des sujets aussi fondamentaux que la philosophie générale du changement, la science et la société travaillent (…)