Darwin écrit au biologiste américain Alpheus Hyatt en 1872 : « Après mûre réflexion, je me suis déterminé à penser que l’évolution n’a pas intrinsèquement tendance au progrès.", par opposition au philosophe Herbert Spencer, inventeur de l’expression "la survie du plus apte" qui écrivait : "Le progrès n’est pas accidentel, c’est une nécessité. »
Stephen Jay Gould, lui, écrit :
« L’idée de progrès est une idée pernicieuse, ancrée dans la culture, impossible à tester, inopérante, il faut (...)
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Evolution des espèces
Articles
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La sélection naturelle des espèces, ou transformation darwinienne du vivant, est-elle évolutive, adaptative, prédictible, productrice de progrès, de complexification ou d’amélioration ?
17 mars 2016, par Robert Paris -
Les idées de Stephen Jay Gould sur l’évolution des espèces
21 avril 2017, par Robert ParisLes idées de Stephen Jay Gould sur l’évolution des espèces
« Quand Darwin publia "L’origine des espèces", en 1859, il introduisit le terme "sélection naturelle". Mais il n’a nulle part utilisé le mot "évolution", bien que le public suppose que Darwin seul est responsable de ce concept. (...) De nombreux penseurs évolutionnistes, Darwin y compris, n’ont pas échappé à la confusion entre l’idée d’évolution et celle de progrès. Mais la force de Darwin venait de ce que l’idée simple, selon (...) -
L’évolution darwinienne des espèces, ce n’est pas le triomphe de la perfection mais la transmission des imperfections à la descendance qui la révèle et la démontre
17 octobre 2019, par Robert ParisL’évolution darwinienne des espèces, ce n’est pas le triomphe de la perfection mais la transmission des imperfections à la descendance qui la révèle et la démontre
« Les arrangements bizarres et les solutions cocasses sont la preuve de l’évolution. (…) Ernst Mayr a montré comment Darwin, en défendant l’évolution, a fait appel, avec logique, aux organes et aux distributions géographiques les plus dénuées de sens. » écrit Stephen Jay Gould dans « Le pouce du panda ».
Même si Darwin a (...) -
Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique de l’évolution des espèces !!!
4 mai 2016, par Robert ParisLe quokka, un marsupialEt bien d’autres marsupiaux... Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique, progressive et linéaire de l’évolution des espèces !!!
La bifurcation des marsupiaux, séparée des mammifères par l’isolement de l’Amérique du sud, de l’Australie et de la Tasmanie, séparation qui représente une importante révolution, a démontré la capacité de l’évolution à produire des espèces semblables malgré des divergences : au nord des placentaires et (...) -
Qu’est-ce que l’évolution des espèces « en buisson » et qu’est-ce que cela change de fondamental ?
1er octobre 2019, par Robert Paris« L’évolution de la vie à la surface de la planète est conforme au modèle du buisson touffu doté d’innombrables branches et continuellement élagué par le sinistre sécateur de l’extinction. Elle ne peut du tout être représentée par l’échelle d’un inévitable progrès. »
Stephen Jay Gould
La vie représentée en buisson, dessinée par Darwin dès 1837 dans son « carnet B »
Les espèces vivantes, un buisson tantôt foisonnant de diversité et tantôt massivement élagué
Dans le schéma du (...) -
Les hypothèses d’arborescences de l’évolution humaine
13 avril 2017, par Robert ParisUne image ancienne et complètement fausse d’une évolution continue et linéaire De la conception de l’évolution linéaire et continue à celle des révolutions brutales, discontinues (équilibres ponctués de sauts), buissonnante et avec croisements, convergences, rétroactions, avancées brutales et retours en arrière
L’arborescence de l’évolution des hominidés : lire ici
Lire aussi
Lire encore
Et puis aussi
Pas d’évolution linéaire -
Pourquoi l’ornithorynque, à lui tout seul, casse la conception métaphysique du classement des espèces ?
29 novembre 2013, par Robert ParisPourquoi l’ornithorynque, à lui tout seul, casse la conception métaphysique du classement des espèces ?
Vous avez là un mammifère avec un bec de canard (du moins en apparence) mais une peau et une queue de castor.
Vous avez là un mammifère qui n’est ni placentaire ni marsupial car tous deux ont abandonné la ponte des œufs et mettent bas les petits.
Vous avez là un mammifère qui pond des œufs ! L’ornithorynque est connu pour être un des seuls mammifères à pondre des oeufs. C’est aussi (...) -
Que sont les chaînons manquants ?
19 janvier 2017, par Robert ParisQue sont les chaînons manquants ?
Ce sont, au sein d’une évolution des espèces censée être continu, les espèces intermédiaires dont on ne trouve pas trace : Entre procaryotes et eucaryotes : voir ici Entre hippopotames et leurs ancêtres : voir ici Entre Australopithèque et Homo : voir ici Entre plantes et animaux : voir ici Entre oiseaux et dinosaures : voir ici Entre homme et singe : voir ici
voir aussi ici
Découverte du chaînon, prétexte à une manipulation
- Entre inerte et (...) -
La nature (et notamment la vie) n’a pas de but, pas de plan, pas de dessein
17 août 2017, par Robert ParisLa nature (et notamment la vie) n’a pas de but, pas de projet, pas de programme, pas de dessein intelligent, pas de principe directeur, pas de plan, pas de finalité, pas d’architecte, pas de prédestination, pas de téléologie ni de téléonomie, pas de schéma préexistant, pas de pouvoir au-dessus d’elle, pas d’objectif prédéterminé, pas de direction imposée, pas de causes finales, pas de tendance dirigée, pas de morale, pas de sens (ni destructif, ni constructif) et même pas de tendance au (...)
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Burgess, Ediacara, deux des plus grandes révolutions des espèces vivantes
2 février 2016, par Robert ParisLes nouveautés de la faune d’Ediacara (entre 635 et 541 Millions d’années) :
Les nouveautés de la faune de Burgess (entre 542 et 530 Millions d’années) :
MarellaHallucigeniaOpabinia
Anomalocaris
Sanctacaris
Waptia
Pikaia
Yohoia
Odaraia
Leanchoilia
Les révolutions des espèces de Burgess et d’Ediacara, des transformations brutales et radicales, avec apparitions par saut, non seulement de nouvelles classes, de nouveaux genres et espèces, mais de nouveaux embranchements (...)