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Quand les gouvernements arabes se préoccupent des Palestiniens

samedi 12 décembre 2009

Quand les gouvernements arabes se préoccupent des Palestiniens

Mis en ligne le 16 mai 2002

Israël est engagé depuis des mois dans une opération de répression de grande envergure, détruisant et massacrant, comme l’a illustré l’entrée de Tsahal à Jénine. Mais si les peuples arabes ont parfois exprimé massivement dans la rue leur solidarité avec les Palestiniens, les gouvernements sont restés étonnamment discrets.
Ce n’est pas seulement que la supériorité militaire de l’Etat d’Israël les fait évidemment hésiter à risquer un nouveau conflit. C’est que leur première préoccupation est de ne pas se fâcher avec l’impérialisme américain auquel dans la pratique ils ont remis depuis longtemps le soin de régler le problème palestinien. La seule initiative arabe, le plan de paix du régent Abdallah d’Arabie saoudite – en échange d’un Etat et d’un territoire pour les Palestiniens, reconnaissance par tous les Etats arabes de l’Etat d’Israël – n’est que la répétition de ce que prétend vouloir Georges Bush lui-même et donc d’abord un geste pour se mettre bien avec les USA.
Dès la création d’Israël ces Etats arabes ont laissé croire qu’ils étaient sur le pied de guerre pour aider les Palestiniens. Mais ils ne se sont jamais lancés à l’assaut d’Israël, notamment au début, que dans leur propre intérêt, dans le désir d’augmenter leur propre territoire ou par démagogie envers leur population, quant à elle réellement solidaire des Palestiniens. Les plus virulents naguère, l’Egypte ou encore la Jordanie, furent parfois les premiers à faire la paix, sans plus se soucier du sort des Palestiniens. Quant à ceux qui se posent toujours en ennemis irréductibles d’Israël, comme la Syrie ou l’Irak, que les Etats-unis changent d’attitude envers les dictateurs Assad ou Saddam Hussein et l’on verra ce que vaut leur prétendue sollicitude pour leurs frères de Palestine !
Egypte, Jordanie, Liban : le chemin de croix des Palestiniens

Tous ces Etats arabes, aux mains de minorités de féodaux ou d’une bourgeoisie d’Etat réactionnaires et sans base sociale solide, ont toujours vu d’un très mauvais oeil la mobilisation et l’organisation armée des Palestiniens. N’allait-elle pas donner des idées à leurs propres masses exploitées ? Ne l’a-t-elle pas fait même à plusieurs reprises, de l’Egypte au Liban, en passant par la Jordanie ?
En Egypte c’est dès 1967 que cette menace s’est profilée, comme le raconte Mahmoud Hussein dans son ouvrage L’Egypte. Après l’échec militaire contre Israël, les masses descendent dans la rue pour demander le retour de Gamal Nasser, démissionnaire, mais aussi parce que le mécontentement est grand. Les travailleurs sont révoltés que les Palestiniens soient abandonnés par le pouvoir et une armée défaite dont on leur avait tant vanté les mérites. La première étincelle part d’une banlieue ouvrière, Hélouan, siège de grandes usines modernes dont les ouvriers manifestent en dénonçant l’armée égyptienne mais aussi sous le slogan : « pas de socialisme sans liberté ! ». Les autres banlieues ouvrières s’enflamment, manifestent, élèvent des barricades, s’attaquent à la police, rejointes par les jeunes des quartiers pauvres et les étudiants. Le président de l’assemblée nationale, Anouar el-Sadate, est contraint de recevoir une délégation des manifestants. Autour de l’assemblée des milliers de manifestants réclament les droits démocratiques. Malgré une interdiction, une immense manifestation a lieu au Caire. Etudiants, jeunes ouvriers et chômeurs livrent une bataille rangée à la police, amenant l’armée à intervenir et tirer dans la foule. Le gouvernement égyptien vient de faire l’expérience de la puissance explosive qu’a le sentiment de solidarité avec le peuple palestinien des masses arabes pauvres et du danger qu’il y a à manier la démagogie sur ce terrain, alors qu’il n’a ni les moyens ni la volonté de forcer Israël à rendre justice à ce peuple. Il n’est que le premier de la liste.
Septembre noir

Le 17 septembre 1970, les blindés, l’artillerie et l’aviation jordaniennes sont lancés contre les combattants palestiniens et les camps de réfugiés. Non seulement les misérables bidonvilles dans lesquels sont retranchés les fedayins sont bombardés mais aussi la capitale, et les civils ne sont pas épargnés. C’est le début du « Septembre noir », durant lequel l’armée jordanienne fait des milliers de morts, plus que l’armée israélienne n’en a jamais fait ! Un accord est finalement signé selon lequel la résistance palestinienne doit reconnaître l’autorité du roi Hussein et accepter de quitter les villes jordaniennes. Les combattants et civils palestiniens ont fait les frais de la volonté du pouvoir de faire un exemple préventif. Les organisations palestiniennes n’avaient nulle intention de s’en prendre au régime en place, mais celui-ci voulait rendre clair à toute sa population qu’il ne tolérerait aucun embryon d’organisation populaire susceptible de servir de pôle de ralliement au mécontentement.
Et en effet, quelques temps plus tard, au Liban cette fois, la simple présence des combattants palestiniens en armes contribue à encourager les travailleurs. De 1972 à 1975, la classe muvrière libanaise et les couches populaires se radicalisent : aux balles des militaires répondent des grèves générales ouvrières en novembre 1972, décembre 1973, janvier et août 1974. En même temps cette classe ouvrière fait une certaine jonction avec les Palestiniens : le 1er avril 1973, par exemple, un cortège de 250 000 personnes traverse Beyrouth pour l’enterrement de trois leaders palestiniens tués par un commando israélien.
Devant la menace d’une alliance entre Palestiniens et Libanais pauvres la bourgeoisie libanaise active ses milices d’extrême droite, les Phalanges. D’abord contre les grèves ouvrières ou les paysans en lutte contre les féodaux, voire les pêcheurs en révolte. L’armée unie aux bandes fascistes ne vient pourtant pas à bout de la radicalisation de la population pauvre unie aux Palestiniens armés. Bien au contraire. Et pas plus l’OLP d’Arafat qui tentant de calmer le jeu déclarait en juin 1975 : « Tout ce qui se passe au Liban est injustifiable. La révolution palestinienne sait que le véritable champ de bataille se trouve en Palestine ». Finalement même Yasser Arafat doit s’allier à George Habache, chef du FPLP, et accepter que la gauche libanaise et la résistance palestinienne (les forces dites palestino-progressiste) lancent une offensive dans le centre de Beyrouth et dans la montagne. L’insurrection est alors en voie de gagner sur toute la ligne et de défaire une armée libanaise alliée aux phalangistes mais divisée.
La Syrie à la rescousse des massacreurs

Mais la révolte du Liban menace d’autres pays voisins où des Palestiniens ont aussi trouvé refuge. En premier lieu la Syrie. Et alors que les dirigeants de la gauche libanaise et des Palestiniens accueillent avec satisfaction l’intervention d’un « pays frère arabe », les tanks syriens qui rentrent au Liban se rangent aux côtés de l’extrême droite chrétienne contre le camp « palestino-progressiste ». Pour tous ceux qui croyaient encore, malgré les exemples de l’Egypte ou de la Jordanie, à la solidarité des gouvernements arabes, la chute est d’autant plus dure que la Syrie était, en paroles, particulièrement radicale. Un des « hauts faits d’armes » de l’armée syrienne contre les Palestiniens est le pendant exact de ce qui s’est passé en Jordanie. L’armée syrienne pilonne méthodiquement pendant deux mois le camp de Tall El-Zaatar où les réfugiés refusant de se rendre sont affamés puis massacrés. Armée syrienne et phalanges fascistes chrétiennes collaborent dans cette élimination méthodique de la gauche et des Palestiniens.
L’intervention militaire syrienne au Liban en 1976 a été un cinglant démenti, un de plus, à la prétendue solidarité entre les Etats arabes et la cause palestinienne. Les sentiments de leurs peuples peuvent les contraindre à des déclarations hypocrites de solidarité, de sordides calculs de leurs intérêts aussi. Mais Israël n’est pas leur ennemi à cause du traitement qu’il a infligé aux Palestiniens. Il leur sert avant tout à agiter un leurre devant leur peuple, faire oublier à celui-ci qu’ils en sont eux-mêmes les premiers et plus féroces ennemis et, quand il est nécessaire, dévoyer sa colère dans la voie du nationalisme ou même de l’antisémitisme.
Il suffit d’ailleurs de rappeler que les Territoires occupés depuis par Israël, le furent d’abord pendant de longues années par les Etats arabes eux-mêmes (Egypte et Jordanie). Et alors il était encore moins question qu’aujourd’hui d’un Etat palestinien. A Gaza, occupée par l’Egypte, les Palestiniens étaient parqués dans des camps comme au Liban ou en Jordanie, avec en plus l’interdiction de passer en Egypte. La Cisjordanie palestinienne était gouvernée par le roi de Jordanie de façon si draconienne que ce même roi, sans illusion sur les sentiments de ses sujets à son égard, estima devoir massacrer les mêmes Palestiniens réfugiés chez lui.

Robert PARIS

Palestine : Les nationalistes face à la population

Mis en ligne le 10 juillet 2002

Les organisations palestiniennes les plus anciennes, celles qui ont entrepris depuis les années soixante la lutte pour les droits nationaux du peuple palestinien, dont le Fatah de Yasser Arafat, se revendiquaient d’une idéologie progressiste et même parfois socialiste. Vers la fin des années 80 des organisations islamistes [1] sont venues les contester. Loin de faire de ces nouveaux groupes fanatiques et violents ses principaux adversaires, l’Etat d’Israël les a favorisés pour jouer de la menace qu’ils représentaient pour les dirigeants de l’OLP [2], affaiblir ceux-ci et les amener à faire des concessions à Israël.
Terroristes ?

Depuis qu’il est premier ministre Ariel Sharon a repris et accentué cette politique. Après chaque attentat aveugle contre la population israélienne les expéditions punitives de l’armée israélienne qui bombarde non moins aveuglément la population palestinienne, ou la multiplication des attaques ciblant des dirigeants palestiniens de l’OLP en représailles de toute attaque, fut-elle commise par les groupes islamiques adversaires de celle-ci, loin d’affaiblir ces derniers les renforcent. Du coup les organisations nationalistes qui depuis une dizaine d’années ont recherché l’entente avec Israël, malgré la politique des gouvernements israéliens, sont mises en difficulté, voire contraintes de reprendre les attentats pour ne pas perdre leur crédit. Les organisations pacifistes ou de gauche comme le Parti communiste ou les organisations des droits de l’homme et les organisations qui ne participent pas aux actions armées sont marginalisées. Ceci étant tout aussi vrai évidemment du côté israélien.
Sharon accuse l’OLP et l’Autorité Palestinienne, créée à la suite des accords d’Oslo de 1993, d’être responsables de l’ensemble du terrorisme palestinien. Certes, ces accords d’Oslo ne concédaient un territoire autonome palestinien et une force supplétive palestinienne que dans le but d’arrêter l’intifada, la révolte des pierres poursuivie par les jeunes palestiniens depuis 1987, et les attentats. Mais selon ces mêmes accords, Israël s’engageait à donner au peuple palestinien les moyens de vivre. En fait, dès le début de l’application des accords de paix, la population palestinienne a été bloquée dans quelques enclaves, interdite de passage entre celles-ci ou pour accéder aux villes, interdite d’emploi et de séjour sur le reste du territoire palestinien.
Les affrontements sont la conséquence du développement de la colonisation des territoires occupés, de plus en plus truffés d’implantations israéliennes et quadrillés par des routes et des postes militaires israéliens. C’est cela qui a à nouveau enflammé les territoires occupés à l’automne 2000. Sharon, qui a provoqué sciemment cette révolte, ment en prétendant qu’elle a eu lieu à l’instigation des organisations palestiniennes. C’est la politique répressive et provocatrice d’Israël qui en est seule à l’origine. Les organisations palestiniennes, même les plus radicales, n’ont fait que prendre le train en marche pour mieux canaliser la révolte populaire et la transformer en une guerre opposant deux armées (même si l’inégalité des forces est écrasante) et donc susceptible d’ouvrir de nouvelles négociations sous l’égide internationale.
L’absence de démocratie

L’Autorité palestinienne a eu le soutien des Palestiniens, tant qu’elle a donné le sentiment à la population palestinienne qu’elle offrait une paix acceptable même au prix de lourdes concessions. Si aujourd’hui les organisations liées à Arafat sont très contestées, c’est que, pendant que les négociations sur les territoires à recouvrer traînaient en longueur, Israël poursuivait une politique de colonisation et d’expulsion des Palestiniens, à Jérusalem, en Cisjordanie et à Gaza. Du coup, la politique de l’OLP et d’Arafat ne pouvait qu’apparaître au mieux une lourde erreur, au pire une tromperie. La désaffection populaire envers les responsables palestiniens, accusés de corruption et d’arrestations arbitraires d’opposants, étant encore aggravée par leur comportement.
La multiplicité des organisations palestiniennes, comparée au parti unique si souvent imposé lors des luttes nationales des pays du tiers-monde, pourrait laisser croire à un comportement plus démocratique de la part des dirigeants nationalistes palestiniens. Il n’en est rien. La politique du front national qu’est l’OLP a toujours été de combattre, et parfois mener la guerre, comme dans les camps du Liban entre 1983 et 1985, aux autres tendances. Les débats au sein du front ne sont rien d’autre que des luttes d’influence pour des places, de l’argent ou des armes.
Jamais la population elle-même n’a été amenée à se prononcer et à décider entre les politiques ou les hommes qui s’opposaient. Chacune de ces organisations considère que seul le rapport de force militaire sur le terrain peut trancher. Et si certaines, comme le FPLP [3] ou le FDLP [4], se sont dites radicales ou même « marxiste-léninistes », si elles ont reproché à l’OLP ses compromissions avec des Etats arabes réactionnaires, c’est pour trouver l’aide d’autres Etats, prétendument plus radicaux, mais fondamentalement tout autant réactionnaires, comme la Syrie ou l’Irak. La mise en place d’un embryon d’Etat palestinien a rendu la direction du mouvement encore plus dictatoriale et la corruption a gagné les sommets à toute vitesse, dénoncée d’ailleurs unanimement par l’opinion palestinienne. Cela n’a nullement empêché toutes les organisations, mis à part les islamistes, de rejoindre le nouveau pouvoir.
Aucune des organisations nationalistes ne s’est politiquement vraiment démarquée des islamistes. Aucune ne les a jamais combattu comme une tendance réactionnaire de type fasciste. Sous prétexte de la nécessité de combattre Israël, aucune n’a dénoncé la dictature que les islamistes voudraient faire peser sur les femmes ou sur les travailleurs. Pour elles le mouvement islamiste n’a jamais représenté une menace pour la population palestinienne, seulement une concurrence pour leur parti. Arafat pensait simplement les intégrer à l’OLP et à l’Etat palestinien. Car le progressisme d’Arafat n’est qu’une façade. Il n’a aucun contenu social et ne combat aucune tendance réactionnaire du moment qu’elle se réclame du nationalisme. Il ne lui demande qu’une chose : reconnaître sa direction à lui, Arafat.
Les intérêts des travailleurs

Les organisations prolétariennes révolutionnaires palestiniennes, comme israéliennes, restent donc à construire. C’est une tâche difficile mais c’est la seule qui puisse offrir une issue pour les deux peuples.
Même si les organisations palestiniennes ont été implantées dans des milieux pauvres, jamais elles n’ont représenté, même de manière déformée, la classe ouvrière palestinienne, qui pourtant existe bel et bien. Aucune n’a tenté de lier politiquement travailleurs palestiniens et israéliens. Pourtant ces derniers sont eux aussi victimes du sionisme et de la politique de l’Etat israélien, tant sur le plan social et économique que sécuritaire. L’économie israélienne souffre aussi de la crise liée à la guerre : après une croissance de 6 % en 2000, elle a chuté depuis de 1 % puis 3 % par trimestre. Le taux de chômage en Israël a atteint 9,6 % en 2001. Les plans sociaux se sont multipliés mais le ministre des finances Silvan Shalom a demandé aux travailleurs israéliens de ne pas faire grève et de renoncer aux augmentations de salaires, les caisses du trésor vidées par les dépenses de défense.
S’il y a eu quelques manifestations côté israélien récemment en février et mars 2002, soit de soldats réfractaires au service militaire dans les colonies, soit d’organisations de gauche ou pacifistes, rares sont celles qui ont regroupé Israéliens et Palestiniens.
C’est pourtant cette perspective de classe, celle d’une lutte commune des pauvres et des travailleurs, arabes et israéliens, contre les classes dirigeantes de toute la région, arabe comme israélienne, pour les droits des Palestiniens et la fin de toutes les oppressions, qui pourrait être un espoir pour les peuples. Et un espoir bien plus porteur d’avenir que celui d’une paix sans doute éphémère, organisée sous l’égide de l’impérialisme, entre les bourgeoisies israéliennes, palestinienne et arabe.

Le 15 mars 2002, Robert PARIS

[1] Les principaux groupes islamistes :

 Le Hamas (Mouvement de la résistance islamique) est né en décembre 1987 et d’emblée il place à l’inverse de l’OLP la question sur le terrain religieux : « La Palestine est terre d’Islam » et comme telle, les Israéliens n’y ont aucune place. Cette organisation s’oppose directement à la stratégie de l’OLP qui, à partir de novembre 1988, déclare reconnaître l’Etat d’Israël. Pourtant au début le Hamas a été favorisé par Israël pour combattre l’OLP comme le démontre Xavier Baron dans son ouvrage « Les Palestiniens » : « Parce que les islamistes contraient le Fatah et pratiquaient, dans un premier temps, un prosélytisme religieux pacifique opposé au terrorisme et à la violence, les dirigeants israéliens n’ont pas ménagé leurs encouragements.(..) Tout ce qui pouvait diminuer l’influence de l’OLP était apprécié. Les Frères musulmans de Gaza ont donc pu, sous l’œil bienveillant des commandants militaires israéliens, bâtir des dizaines de mosquées et tisser un réseau serré d’organisations sociales. »
 Le Djihad Islamique Palestinien est né en 1986 quand des islamistes dont nombre d’anciens du Fatah ont décidé d’abandonner la politique de cette organisation pour mener des actions anti-israéliennes dont des grèves en 1987.
 Le Hezbollah est une organisation palestinienne islamiste pro-syrienne fondée au Liban suite à l’occupation militaire syrienne pour faire pièce aux autres organisations nationalistes palestiniennes ainsi qu’au mouvement islamiste Amal. Inexistante en Israël et en Palestine, cette organisation a surtout fait parler d’elle pour avoir amené les troupes israéliennes à abandonner le Sud Liban en 2000.

[2] L’OLP a été créée en 1964 à l’instigation des Etats arabes. C’est le regroupement d’un très grand nombre d’organisations et organismes sociaux sous l’égide de l’organisation, le Fatah, de Yasser Arafat et de nombre de bourgeois palestiniens.

[3] Le FPLP est créé en 1967 en Cisjordanie. Il mêle nationalisme et « marxisme-léninisme » et conteste la direction du mouvement palestinien à l’OLP en Jordanie et au Liban. Il organise plusieurs prises d’otages dans les années 70.

[4] Le FDLP scissionne en 1969 du FPLP qu’il juge trop à droite. Il a eu pour particularité de nouer quelques relations avec l’extrême-gauche israélienne et est la première organisation à avoir admis l’existence de l’Etat d’Israël.

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