vendredi 28 juin 2019
Réponses à quelques questions simples sur le climat
Au fait, il fait beaucoup plus chaud que dans le passé de la Terre ?
Dans les médias, s’il est une évidence, c’est bien le fait que la canicule actuelle en Europe serait un pur produit du « réchauffement global anthropique », une crise climatique qui n’est pourtant nullement prouvée scientifiquement mais qui est considérée comme un acquis scientifique par les médias, les politiciens et la grande majorité de l’opinion publique, à commencer par les plus jeunes, enrégimentés carrément dans l’armée de défense du climat !
En fait, dans l’essentiel des régions, il fait chaud (ce qui n’est pas si étonnant l’été), mais il ne fait même pas caniculaire : le critère étant de savoir s’il fait frais la nuit ou pas. Quant au ressenti, il n’est pas caniculaire, du fait de l’air, de l’ambiance pas du tout lourde, et des nuits fraiches. Un simple coup de chaud du démarrage de l’été et pas une canicule !
Quant à passer à un « réchauffement global », encore faudrait-il que ce soit planétaire et ce n’est pas le cas. Comme tous les étés, il fait froid dans l’hémisphère sud et chaud dans l’hémisphère nord.
Oui, mais ne ferait-il pas plus chaud au nord qu’il ne fait froid au sud ? Eh bien, non !
Oui mais le chaud au nord ne serait-il pas dû à une augmentation de la température moyenne terrestre du fait de l’augmentation du CO² atmosphérique, par effet de serre ? Ce n’est nullement prouvé !
Les prétendues preuves de cette thèse de la crise climatique se retournent en fait contre leurs auteurs : les glaciers qui fondent le font plus par en dessous que par-dessus (du fait de la chaleur de la croûte que de la chaleur de l’atmosphère). Les courbes du CO² et de la température moyenne (si tant est qu’on sache la mesurer) se suivent certes mais dans l’autre sens : les augmentations de la température augmentent le CO². D’autre part, les courbes du méthane et de la vapeur d’eau (les deux autres gaz à effet de serre) augmentent curieusement avec la même allure que le CO². S’ils étaient seulement causes indépendantes de l’effet de serre, les courbes de ces gaz ne devraient pas avoir la même allure ni même augmenter en même temps. Il est donc beaucoup plus logique que ce soit l’augmentation de la température qui produise, pour l’essentiel, les autres augmentations de gaz.
En fait, s’il y a un pic de chaleur en ce moment, c’est dû à la force du solstice qui change suivant les époques parce que la trajectoire de la Terre change. En somme, la Terre est un peu plus proche du Soleil et ce n’est pas étonnant que cela produise du réchauffement mais celui-ci n’est pas dû au gaz carbonique ni dû à l’activité humaine.
Quant au débat scientifique, il faut surtout savoir que ce décrit la dynamique du climat n’est absolument pas une température moyenne. Pour ne prendre qu’un seul exemple, ce qui fait fondre les glaces des pôles, c’est d’abord les volcans et les poches de magma situées en dessous et elles le font localement et pas en moyenne. Cela signifie que ce n’est pas « en moyenne » que les glaces fondent mais seulement localement ! De même, la dynamique des océans n’est pas guidée par une température moyenne mais par la température de zones étroites que sont les courants marins.
En Physique, la température moyenne d’un corps comme la Terre n’a tout simplement pas de réelle signification et même pas celle de la seule atmosphère. Les échanges permanents entre les zones terrestres et l’extérieur empêchent de donner un sens physique à une telle moyenne. La température, d’ailleurs, n’est définie qu’à l’équilibre, ce qui n’existe pas dans la dynamique du climat.
D’autre part, le climat est tellement dynamique que les changements à grande échelle ne sont nullement la reproduction, en grand, des changements à petite échelle. Ce qui signifie que l’on ne peut absolument pas extrapoler et qu’il est extrêmement difficile de modéliser. Les climatologues essaient seulement de cacher qu’ils savent que leurs modèles sont très loin d’être capables de… prédire le passé de la Terre !
L’idée que veulent développer les réchauffistes, c’est qu’il va falloir se sacrifier pour « sauver la planète » et, bien entendu, ils se disent : « ils vont devoir se sacrifier pour sauver le capitalisme » !!!! Quiconque contestera qu’il faille se sacrifier sera accusé de nuire sciemment à la planète, à la vie, à l’homme et à leur pérennité…
Quand Macron affirme qu’on sait désormais qu’il fera de plus en plus chaud, il tempère en disant qu’il y aura des pics de chaleur. Il oublie de dire qu’il y aura des pics de froid. Pour ne pas être contesté, il ne fait pas directement référence au réchauffement anthropique global, mais tout le monde a compris que c’est pour cela qu’il affirme, du haut de toute son ignorance en sciences, qu’il y aura plus de chaleur à l’avenir et qu’il va falloir changer notre mode de vie en conséquence… On sait que ce que ce baratineur a en tête, ce n’est pas de pousser les trusts à moins polluer mais le peuple travailleur à devenir de plus en plus pauvres. La planète et son climat n’entrent en rien dans les soucis des possédants et de leurs gouvernants ! Le simple fait qu’ils affirment le contraire devrait susciter un vaste éclat de rire !!! Mais, en matière de climat, on en maque singulièrement d’humour, la question étant devenue une véritable religion avec ses intégristes et ses diables (pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, c’est nous les diables et même pas les capitalistes pollueurs !!!)…
Certes, l’opinion publique écologique ne dit pas que ce sont seulement les pauvres, et pas les capitalistes, qui doivent se sacriifier mais que c’est tout le monde. Mais elle laisse croire que c’est essentiellement le CO² qui pollue la planète, ce qui blanchit un peu le nucléaire et l’industrie chimique ainsi que l’industrie Automobile, alors que ce sont les particules fines de l’industrie qui polluent.
Dire que c’est le réchauffement climatique qui serait le danger mortel actuel pour l’humanité, c’est quand même dire surtout que ce n’est pas l’effondrement du capitalisme. C’est bien pour cela que les possédants et les gouvernants se rallient souvent à cette thèse. Et même que ce sont eux (Thatcher et Reagan en l’occurrence, ainsi que les financiers et politiciens du « Club de Rome ») qui l’ont inventée et pas les scientifiques !