Accueil > 11- Livre Onze : FEMMES - CONTRE L’OPPRESSION > L’oppression de la femme, ce n’est pas autrefois ni ailleurs : c’est (...)

L’oppression de la femme, ce n’est pas autrefois ni ailleurs : c’est maintenant et chez nous !

jeudi 25 février 2010, par Robert Paris, Tiekoura Levi Hamed

En France, il est de bon ton de croire que l’oppression des femmes serait un produit des traditions arabo-musulmanes... Il est bien vrai que ce que l’on appelle à tort des traditions sert à opprimer les femmes. Il est bien vrai que les religions du Moyen-Orient, dont la religion chrétienne et juive, n’ont fait qu’affirmer l’infériorité de la femme. Du "Je te remercie mon dieu de ne pas m’avoir fait femme" que l’homme juif dit comme prière à son lever à "la femme née d’une côte de l’homme" et "présentant la pomme à Adam" suite de quoi l’homme est chassé du paradis terrestre....

Il est bien vrai qu’aucune des grandes religions ne date de l’époque, ancienne, où la propriété privée n’était pas encore assez développée pour faire de la femme et des enfants des attributs liés à celle-ci.

La religion musulmane n’est en rien différente sur ce point des religions occidentales ou asiatiques. Dans toutes, les femmes sont impures et de simples instruments. Toutes ces idéologies d’un autre âge sont des chaînes pour les femmes et .... les hommes !

Et la source de cette oppression n’est pas à chercher dans des traditions culturelles très anciennes mais dans une société d’oppression bien actuelle : le capitalisme. C’est lui qui a bien besoin des anciennes chaînes pour raffermir les siennes qui faiblissent ...

On nous présente donc les traditions comme la cause de l’oppression des femmes. Certes, le voile est oppressif. Mais d’abord la domination de l’homme soi-disant voulue par un être supérieur est oppression ...

Par contre, ce n’est pas dans des pays musulmans ou africains mais en France, pays très bien organisé administrativement et étatiquement, il existe maintenant un ’Observatoire national de la délinquance" qui délivre chaque année ses statistiques et on apprend ainsi que, dans cette bonne France, bien policée et toute pétrie de bons sentiments, il meurt une femme tous les trois jours, sous les coups de son mari ! 47 573 faits ont été enregistrés en 2008 par la gendarmerie et la police, ce qui constitue une hausse de plus de 30 % par rapport à 2004 (36 231), Sans parler des formes d’oppression liées à la prostitution et à la pornographie avec des violences filmées qui inondent le monde moderne sans émouvoir aucune de ces fameuses autorités qui défendent les "droits de l’homme" et, théoriquement de la femme.

Quant aux femmes d’Asie, d’Afrique, d’Amérique (du nord comme du sud), elles subissent elles aussi les avanies multiples. Vitriolées, violées, brûlées, abandonnées ou répudiées sans que les puissants s’en émeuvent car leur domination s’appuie sur cette division et cette oppression.

Femmes opprimées, travailleurs, jeunes révoltés, votre combat est une seule et même lutte pour en finir avec toute forme d’exploitation et de sujétion !!!

Messages

  • L’oppression de la femme, ce n’est pas autrefois ni ailleurs : c’est maintenant et chez nous !

    ça fait vraiment plaisir de voir des titres qui son des réalités mondial par tout sur le globe.

  • Femmes opprimées, travailleurs, jeunes révoltés, votre combat est une seule et même lutte pour en finir avec toute forme d’exploitation et de sujétion !!!

  • A rajouter comme preuve de la sollicitude de l’Etat français vis-à-vis des femmes du Maghreb l’expulsion le 20 février d’une lycéenne marocaine alors qu’elle venait porter plainte pour violences contre son frère et qu’elle faisait ses études en France pour échapper à un mariage forcé !!!

  • la source de cette oppression n’est pas à chercher dans des traditions culturelles très anciennes mais dans une société d’oppression bien actuelle : le capitalisme. C’est lui qui a bien besoin des anciennes chaînes pour raffermir les siennes qui faiblissent ...

  • "Les femmes ont raison de se rebeller contre les lois que nous avons faites sans elles."]

    Montaigne

  • Défendons le droit à l’avortement

    Samedi dernier, une manifestation a été organisée pour la défense du droit à l’avortement en France, droit remis progressivement en question par le regroupement des services entraînant une diminution des moyens à laquelle va se rajouter maintenant une augmentation du forfait de 50% ! Ils dénonçaient le fait que des femmes soient contraintes de partir à l’étranger pour pratiquer des avortements, que les avortements clandestins réapparaissent, que les femmes n’aient plus véritablement le droit que la loi prétend leur donner : celui de choisir si elles veulent ou non avoir un enfant. Ne laissons pas faire !

  • Ouvrières discriminées, direction désavouée

    La Snecma-Gennevilliers a été condamnée vendredi 15 janvier par le tribunal des prud’hommes de Nanterre pour discrimination à l’égard de huit ouvrières. Ces dernières avaient attaqué la direction en 2005. Elles considéraient que leurs carrières et salaires évoluaient de manière tout à fait inégalitaire comparé à celles des hommes.

    C’est donc avec une immense satisfaction que les ouvrières ont appris qu’elles obtenaient près de 280 000 euros d’indemnisation pour elles toutes, les versements s’échelonnant selon les cas entre 8 000 et 60 000 euros.

    Leur satisfaction était d’autant plus forte que la directrice des ressources humaines ne s’était pas privée d’ironiser sur ces discriminations. En tout cas, le retour de bâton que vient de lui infliger le tribunal lui a fait ravaler sa morgue, pour le plus grand plaisir de tous ceux qui combattent les discriminations hommes-femmes à l’usine.
    jeudi 28 janvier 2010
    Extrait du journal Lutte ouvrière.

  • Une grande manifestation de femmes est organisée mercredi dans la capitale nigériane pour dénoncer l’enlèvement par les islamistes de Boko Haram de 100 à 200 jeunes filles mi-avril dans le nord-est du Nigeria et dont le sort reste inconnu à ce jour.

    Le collectif "Femmes pour la paix et la justice" a appelé à une "marche de protestation d’un million de femmes" à 14h00 GMT pour s’indigner contre l’incapacité des autorités à retrouver la trace des jeunes filles, âgées de 12 à 17 ans, dont on est sans nouvelles.

  • En Turquie, cette année a été une année record en matière de meurtres de femmes. Tout le monde a en mémoire l’assassinat de Özgecan, mais au-delà de son cas, les statistiques montrent bien, jour après jour, la multiplication de ces violences.

  • L’élection départementale en France était marquée par la prétendue obligation de la parité. Le résultat est là...

    Sur les 98 départements qui ont voté les 22 et 29 mars derniers, seuls huit se sont dotés d’une femme à la tête de leur assemblée !!!

  • Pourquoi nier que la situation des femmes est un souci des Etats et qu’elle s’améliore, certes trop lentement, mais réellement...

  • Partout on essaie de nous faire croire que le but des classes dirigeantes consisterait à libérer les femmes et que l’obstacle serait les préjugés « anciens » des hommes et des femmes. La réalité est tout autre : les classes dirigeantes ont d’autant plus besoin de l’oppression des femmes qu’ils ont du mal à maintenir l’exploitation des prolétaires hommes et des femmes. La situation des femmes est un thermomètre de l’instabilité du système s’exploitation. Plus le système est déstabilisé, plus il se restabilise en accroissant les pouvoirs des hommes sur les femmes. Et cela sur toute la planète, dans tous les pays quels que soient les mœurs, les croyances, les traditions locales. D’un bout à l’autre de la planète, le sort des femmes s’aggrave considérablement et les moyens des hommes d’exploiter les femmes, de les opprimer, de les utiliser, de les trafiquer s’accroît de jour en jour.

    Quelques exemples aux quatre coins du globe.

    Le Canada est un pays développé, pacifique, démocratique, qui veut libérer les femmes ?

    Mais 1200 femmes indiennes y ont disparu depuis 1980 sans qu’aucune enquête n’ait cherché à établir pourquoi et comment. Les femmes indiennes représentent 16% des victimes de meurtres alors que les indiens ne sont que 4% de la population !!! Et ce ne sont là que les statistiques officielles qui minisent la réalité…

    L’Inde est un des nouveaux pays riches dits démocratiques.

    Et pourtant, les agresseurs et violeurs y sont protégés comme cela vient encore de se produire. Le violeur a été libéré, protégé par la justice. Il a reçu une nouvelle identité. Il est caché et soutenu par la justice et la classe dirigeante !!!

    Au Nigeria, des centaines de jeunes filles, collégiennes et lycéennes, ont été enlevées, violées, transformées en esclaves sexuels et vendues sans que les autorités nationales ou internationales ne lèvent le petit doigt malgré une large information médiatique mondiale et un élan d’hypocrisie de la communauté internationale et des chefs d’Etat.

    En France même, les inégalités hommes-femmes, que tout le monde dit combattre, s’aggravent comme ils s’aggravent aussi aux USA.

    Dans nombre de pays, les crimes contre les femmes sont en hausse, la dépendance des femmes est en hausse, le nombre de cas de prostitution est en hausse, l’esclavage et les violences faites aux femmes sont en hausse.

    Les classes dirigeantes ne sont pas ce qu’elles prétendent : les défenseurs du progrès mais celles qui manipulent les hommes pour les transformer en moyens d’oppression afin de stabiliser le système de domination et de diviser les exploités et les opprimés.

  • Vague d’agressions contre les femmes en Inde, en Suède, en Allemagne, en Syrie, etc. Ce n’est pas les migrants qui sont responsables mais le développement de la campagne de la bourgeoisie mondiale contre les femmes !

  • Des enseignant(e)s irakien(ne)s lancent une campagne pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes...

    Afin de sensibiliser la population au problème de la violence à l’égard des femmes et de mettre en place des mesures concrètes visant à éradiquer ce fléau, le syndicat irakien Kurdistan Teachers Union (KTU) a lancé une série d’initiatives.

    La dégradation des droits des femmes a véritablement commencé avec la guerre Iran-Irak, à partir de 1980. Ainsi que l’explique la féministe irakienne Houzan Mahmoud, « L’Irak, disait Saddam, a besoin que les femmes restent à la maison, fassent à manger pour leurs maris et leurs enfants, fassent preuve d’économie et ne dépensent pas trop, elles doivent aident le pays à s’en sortir. Tout cela a abouti à violer en permanence les droits des femmes. En particulier pendant la guerre entre l’Iran et l’Irak, les femmes représentaient plus de 70 % des fonctionnaires, mais dès que la guerre a pris fin, le régime les a renvoyées chez elles » . Les organisations de femmes étaient interdites, en dehors de l’Union des femmes irakiennes, c’est-à-dire de la branche féminine du part Baas.

    Avec la première guerre du Golfe en 1991, la situation s’est empirée, lorsque, pour s’attirer le soutien des régimes et organisations musulmanes, Saddam Hussein a adopté un style plus conforme aux valeurs islamiques. Il va notamment lancer la « campagne de la fidélité », qui vise à l’élimination des prostituées par la décapitation. Journaliste à Elle, Annick Le Floc’Hmoan y a consacré une enquête, peu avant la chute du régime. Elle signale que « Souhayr Belhassen, vice-présidente de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (affiliée à la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme, FlDH), et Françoise Brié, chargée de mission de l’Alliance pour les droits de l’Homme, ont recueilli de nombreux témoignages à Amman (Jordanie) et à Damas (Syrie) auprès de réfugiés irakiens. Elles ont réuni les noms de 130 femmes dont la tête a été tranchée en public, l’an passé, en Irak. Un chiffre que l’on peut, au minimum, multiplier par deux : dans ce pays muselé, les décapitations sont ensevelies sous une lourde chape de silence » . Au demeurant, le qualificatif de prostituée n’est pas forcément en rapport avec l’activité professionnelle de la victime, mais plutôt une sorte de dévalorisation morale : « la majorité des femmes exécutées sont des femmes qui ont osé critiquer le régime ou des épouses d’opposants. Parmi elles, des épouses d’imams chiites, des présentatrices de télévision, des médecins, des gynécologues ».

    Un symptôme évident de la dégradation de la situation des femmes dans la période de l’embargo imposé à l’Irak (1991-2003) est monté en flèche de l’illettrisme. Alors que le régime baasiste s’enorgueillissait, à juste titre, de ce que celui-ci était passé de 7 % à 75 % depuis la proclamation de la République, il était redescendu à 25 % en 2000, participant d’une déqualification massive des femmes . Cette chute n’est pas imputable seulement à la politique du régime, mais avant tout aux dures conditions économiques et sanitaires sous l’embargo, qui ont fait de la simple survie la priorité essentielle. Les veuves de guerre ou les femmes trop pauvres pour trouver un mari, ont été les plus fragilisées.

    On peut en juger également par les résultats d’une étude sur les conséquences physiques de l’embargo sur la population féminine de Bagdad menée en 1998, à laquelle participa Amal Souadian, médecin nutritionniste que Catherine Simon, journaliste au Monde, a interrogé en février 2003 : « Sur les quelque 4 600 filles et femmes que son équipe avait alors auscultées, pesées et mesurées, il est apparu que 16 % des plus jeunes, âgées de 10 à 14 ans, souffraient de "malnutrition sévère" et 41 % de ‘malnutrition chronique’ - avec des répercussions sur leur taille notamment, ‘nettement en dessous de la moyenne’. La gent masculine a été moins touchée : à la table familiale, père et fils restent les mieux servis. »

    L’une des mesures majeures prises par le régime de Saddam Hussein contre les femmes fut la tolérance légale du « meurtre d’honneur ». En 1990, Saddam avait introduit dans le nouveau code pénal l’article 111, qui exemptait de peine l’homme qui, pour défendre l’honneur de sa famille, tuait une femme . Meurtres d‘honneurs, c’est ainsi qu’on appelle le droit, pour un homme, de tuer sa femme, sa sœur ou sa fille s’il la soupçonne d’adultère ou de mauvaises mœurs, ou si elle a été violée. Il s’agit d’un pratique répandue dans tout le Moyen-Orient. Cet assassinat est le plus souvent, mais pas obligatoirement, déguisé en accident domestique. « Les femmes doivent faire attention à ne pas être tuées par leurs proches. Celles qui ont des relations sexuelles avant le mariage le font de façon clandestine et vivent dans la peur permanente de tomber enceintes et dans la crainte que leur famille découvre qu’elles ne sont plus vierges. Les valeurs et la mentalité islamiques imprègnent encore la société : une jeune fille doit rester pure, vierge, avant le mariage » explique Houzan Mahmoud.

    Il faut noter qu’au Kurdistan, autonome de fait de 1991 à 2003, la législation baasiste contre les femmes a perduré longtemps, et cela malgré une plus grande participation des femmes à la société civile, au gouvernement et dans les forces peshmergas. Officiellement, la loi sur les meurtres d’honneur n’a été abolie qu’en 2000 dans la zone contrôlée par l’Union patriotique du Kurdistan (UPK). Dans la zone contrôlée par le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) plus de 500 meurtres d’honneurs auraient été commis rien que durant l’année 2000, selon les chiffres fournis par le gouvernement régional lui-même , et la loi baasiste ne semble pas avoir été abolie. Dans tous les cas, les nationalistes au pouvoir tolèrent cette pratique et n’ont mis en place aucun dispositif pour les combattre. Au contraire, durant cette même année 2000, les locaux de l’Organisation indépendante des femmes, y compris le foyer qu’elle avait créés à Solymanieh pour héberger de façon sûre les femmes recherchées par leur famille pour être tuées, ont été autoritairement fermés par l’Union patriotique du Kurdistan. Ouvert en 1998, ce foyer avait été créé avec le soutien d’organisations féministes européennes. Plus de 400 femmes y avaient séjourné. Cette mesure visait aussi largement à affaiblir l’influence grandissante du Parti communiste-ouvrier d’Irak, auquel l’Organisation indépendante des femmes (OIF) était liée.
    Le 14 juillet 2000, les forces armées de l’UPK étaient entrées dans le foyer et au local de l’OIF, avaient arrêtées les militantes, saisi les biens et les fichiers et fermé l’un et l’autre. Douze femmes et cinq enfants y résidaient alors. Si l’équipe du foyer fut relâchée peu après, trois des gardes du corps du foyer, ainsi que les résidentes et leurs enfants, furent conservées en prison. Le lendemain même, un homme assassina sa sœur, ayant appris qu’il ne courrait plus le risque d’être lui-même inquiété par les gardes armés de l’OIF et du Parti communiste-ouvrier. Et quelques jours plus tard, c’est Nasreen Aziz, l’une des anciennes résidentes du foyer, qui était assassinée par son frère .

    Malgré les prétentions officiellement affichées par les dirigeants américains à instaurer la démocratie et libérer les femmes en Irak, et contrairement aux attentes mêlée de méfiance de la population, l’occupation par les forces coalisées, la situation est loin de s’être améliorée depuis mars 2003. Le chaos instauré par la guerre entre forces d’occupation et la guérilla urbaine a rendu la vie des femmes plus dure encore. Le voile, considéré auparavant comme ringard, devient une nécessité pour les femmes qui veulent sortir sans trop de risques dans la rue. Outre les insultes, les islamistes ont recours à la violence pour les y contraindre, allant jusqu’à lancer du vitriol au visage de certaines. Les viols se multiplient, les enlèvements et les ventes de femmes également, selon un tarif fixé : 200 $ pour une vierge, la moitié seulement si elle ne l’est pas.

    Mais surtout, c’est le conseil intérimaire du gouvernement mis en place par les occupants qui a tenté, sous la pression des organisations islamistes participantes , en février 2004, de remplacer la loi sur le statut personnel par la charia. Ces partis liés au régime islamique d’Iran (al’Dawa, Conseil suprême pour la révolution islamique en Irak ) partagent avec leurs opposants de la résistance religieuse le projet d’établir un état islamique en Irak, même s’ils ont choisi une autre tactique pour y parvenir.

    Lors des discussions sur la future constitution de l’Irak, l’établissement de la charia était l’objectif principal des islamistes, leur unique programme social. La « résolution 137 » du Conseil de gouvernement provisoire - où ne siègent que trois femmes sur vingt-deux membres - leur offrait satisfaction sur le statut des femmes , même si Paul Bremer, représentant de l’administration US, semblait y être hostile. Elle suscita la réprobation de la population irakienne. Malgré le danger que cela représentait plus de quatre-vingt cinq organisations de femmes, appelèrent à des manifestations et obtinrent le retrait de la résolution 137, moins d’un mois après sa proclamation.

  • Et aussi en Pologne, c’est la guerre contre les femmes !!!

    Fécondation in vitro, avortement, éducation sexuelle, scolarité des enfants... Le nouveau gouvernement polonais a déclaré la guerre aux femmes pour imposer sa vision ultra-conservatrice de la société.

  • Rien ne s’améliore...

    Une adolescente indienne est décédée après avoir été violée et brûlée vive sur le toit de sa maison...

  • Les agressions sexuelles de Denis Baupin au sein du parlement français (contre le s femmes) n’ont pas seulement révélé que le parti écolo cachait de tels crimes mais que le parlement français en faisait autant et elles révèlent l’étendue des milieux dans lesquels ce type de crimes sont légion et où les victimes sont contraintes au silence. Le monde politique avait déjà révélé combien il était silencieux en la matière avec les affaires DSK. Le « haut du panier » est particulièrement agresseur et les femmes y sont particulièrement silencieuses !!!

  • La responsable du catholicisme politique, Christine Boutin, affirme que dénoncer le sexisme des parlementaires, ce serait du puritanisme. C’est son catholicisme politique, son moralisme religieux hors du temps, qui est du puritanisme !!!

  • Des milliers de femmes ont manifesté dans les principales villes du Brésil pour dénoncer la "culture du viol", à la suite du viol collectif sur une adolescente à Rio le 21 mai qui bouleverse le pays.

    Des milliers de manifestantes ont défilé mercredi après-midi dans plusieurs villes du pays, notamment Rio et Porto Alegre, et surtout Sao Paulo, où elles étaient plus de 5.000 à protester.

    Sur les pancartes, on pouvait lire des messages comme "Ca fait mal à l’une, ça fait mal à toutes", "Le viol est un crime, pas du sexe !", ou encore "Lutter sans crainte", avec un jeu de mots en portugais sur le mot "crainte" qui se dit "temer", soit le nom du président par intérim du Brésil, Michel Temer.

    Les rassemblements, convoqués quelques jours auparavant, se tenaient au lendemain d’un vote à l’unanimité du Sénat, qui adoptait en première lecture un projet de loi reconnaissant le "viol collectif" et aggravant les peines de prison pour ce crime.

  • L’offensive contre les femmes se poursuit dans le monde. Un seul exemple : malgré la loi anti-viol de mars 2013, les poursuites judiciaires et la médiatisation des crimes contre les femmes, en Inde, la statistique des viol est toujours croissante et de manière affolante. 34.000 viols en 2014 contre 15.000 en 2013 !

  • "Les femmes ont raison de se rebeller contre les lois, parce que nous les avons faites sans elles."

    Montesquieu

  • Les propos de Trump contre les femmes, c’est vraiment très agressif, très moche et très significatif d’une certaine évolution de la société bourgeoise visant à opposer violemment hommes et femmes, en même temps qu’aux USA on oppose noirs et non-noirs, migrants et non-migrants, etc... !!!

  • En France, une femme sur sept (14,5 %) et un homme sur 25 (3,9 %) déclarent avoir subi au moins une forme de violence sexuelle au cours de leur vie...

  • La vidéo d’une agression sexuelle dans un bus a bouleversé l’opinion publique marocaine, poussant le gouvernement à promettre une stratégie contre les violences faites aux femmes.

  • Oui, pas autrefois ni ailleurs !
    C’est en France en 2016 qu’on a atteint le pic des femmes assassinées par leur conjoint : 123 !!!

  • Certains pourraient croire que l’oppression des femmes n’est plus la même en Espagne ! Et pourtant !!!

    Pourtant, un tribunal a relaxé cinq Sévillans jugés d’« abus sexuel » et non de viol sur une Madrilène de 18 ans pendant les fêtes de la San Fermin de l’été 2016, aggravé d’« abus de faiblesse ». Ils n’ont eu qu’une peine de neuf ans de prison chacun, pour cet « abus sexuel ». La condamnation est très inférieure aux réquisitions du parquet, qui demandait notamment vingt-deux ans et dix mois de réclusion contre chacun des coupables.

    La contestation s’amplifie en Espagne. Trois jours après le jugement disculpant de « viol » cinq hommes ayant abusé d’une jeune femme, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Pampelune, dans le nord de l’Espagne, samedi 28 avril, scandant le slogan « ce n’est pas un abus sexuel, c’est un viol ! ».

  • Depuis un mois, le Chili vibre au rythme de manifestations exceptionnelles : les Chiliennes se mobilisent par milliers pour dénoncer le machisme et les violences subies.

    Le 16 mai dernier, ils étaient une dizaine de milliers – 25 000 selon la police contre 150 000 selon les organisatrices – à répondre à l’appel de la confédération étudiante chilienne. Amanda Mitrovich, porte-parole de l’organisation réclamait ce jour là : « une loi globale sur les violences sexuelles, comprenant les violences familiales, les abus sexuels et le harcèlement sexuel ». Elle était alors accompagnée de slogans forts : « On nous tue, on nous viole, et personne ne fait rien ! », « Marre de porter le fardeau machiste ».

    Le mouvement c’est ensuite étendu à d’autres revendications telles que le manque de femmes dans l’enseignement supérieur pour ensuite se transformer en une véritable lutte contre les violences sexuelles. Dans un pays où le divorce n’a été légalisé qu’en 2004, ces manifestations sont donc un moyen pour ces femmes de rappeler l’inégalité des sexes. Les femmes ne sont pas seules à manifester : elles sont accompagnées par de nombreux camarades masculins.

  • Le grand mouvement féministe et citoyen #Niunamenos, né en Argentine en 2015 pour crier sa révolte contre les violences faites aux femmes, a réinvesti les rues de Buenos Aires le 3 juin, cette fois pour exiger l’“avortement légal et à l’hôpital”, comme le scandaient les participants.

    Cette grande marche a conduit des dizaines de milliers de femmes devant le palais du Congrès, où a lieu depuis trois mois un débat sur une possible modification de la loi sur l’avortement, qui débouchera sur un vote le 13 juin prochain en session plénière.

    Niunamenos – “pas une de moins” pour exiger que plus aucune femme ne soit soustraite à la vie par assassinat – n’a pas cessé d’occuper les réseaux sociaux et ne désarme pas, depuis trois ans, pour faire avancer la place et les droits des femmes dans la société argentine.

    L’interruption de grossesse est interdite dans le pays, sauf dans des circonstances exceptionnelles telles que le viol ou un risque pour la santé de la mère.

  • Depuis fin décembre, des Iraniennes se prennent en photo, têtes nues, leur voile au bout d’un bâton brandit en l’air, en plein espace public, et postent la photo sur les réseaux sociaux. Elles entendent ainsi protester contre l’obligation de se couvrir dans l’espace public. 29 femmes ont été arrêtées par la police iranienne, à Téhéran. Ce mouvement a été lancé, alors qu’au même moment des manifestations contre la vie chère agitent le pays. Les deux mouvements sont distincts, sensiblement différents, mais concomitants.

  • Après le viol et le meurtre d’une fille musulmane de huit ans, le Cachemire indien est en ébullition.

    Le Jammu-et-Cachemire , un Etat du Nord de l’Inde séparé du Pakistan par une « ligne de contrôle », est en ébullition. La raison : l’enlèvement, la séquestration dans un temple hindou pendant cinq jours, le viol puis le meurtre par étranglement et à coups de pierre d’une petite fille de huit ans, le 10 janvier dernier. Cette semaine s’est ouvert le procès de huit hommes, dont quatre policiers, accusés de ces monstruosités qui avaient pour objectif de terrifier les bergers musulmans nomades, les Bakarwals, dans cette région à majorité hindoue.

    Depuis plusieurs jours, l’Etat est agité par des manifestations qui ont parfois dégénéré en affrontements avec la police. D’après « The Times of India », les autorités ont fermé, jeudi, plusieurs collèges et lycées dans les grandes villes du Cachemire « pour faire échouer un mouvement de protestation des étudiants réclamant que justice soit faite pour la petite victime ». En dépit de cette fermeture, écrit le quotidien, les mouvements de protestation, qui ont donné lieu à de nouveaux incidents et fait une douzaine de blessés parmi les manifestants, se sont poursuivis jeudi avec des jeunes filles portant, selon des photos du « Times of India », des pancartes avec des slogans comme : « Ne me dites pas comment m’habiller, dites leur comment ne pas violer », ou encore « Je vis dans un pays où une fille n’est en sûreté ni dans un utérus ni en dehors ».

  • Les violences contre les femmes augmentent en France, y compris dans les chiffres gouvernementaux.

    Les femmes en sont les premières victimes, souvent au sein de la sphère familiale. Elles représentent 6 000 cas sur les 8 000 nouveaux faits enregistrés dans ce cadre.

    Les violences de nature sexuelle suivent une courbe encore plus préoccupante avec une progression de 23,1 % sur les sept premiers mois de 2018, par rapport à la même période de 2017 qui marquait déjà un pic. Les forces de l’ordre ont traité 3 357 faits de harcèlement sexuel de plus en un an.

  • La position officielle des Etats-Unis sur les violences faites aux femmes en dit long : un véto contre une simple résolution rappelant les violences faites aux femmes dans le monde !!!

  • En France, il est de bon ton de croire que l’oppression des femmes serait un produit des traditions arabo-musulmanes... Il est bien vrai que ce que l’on appelle à tort des traditions sert à opprimer les femmes. Il est bien vrai que les religions du Moyen-Orient, dont la religion chrétienne et juive, n’ont fait qu’affirmer l’infériorité de la femme. Du "Je te remercie mon dieu de ne pas m’avoir fait femme" que l’homme juif dit comme prière à son lever à "la femme née d’une côte de l’homme" et "présentant la pomme à Adam" suite de quoi l’homme est chassé du paradis terrestre....

    Et la source de cette oppression n’est pas à chercher dans des traditions culturelles très anciennes mais dans une société d’oppression bien actuelle : le capitalisme. C’est lui qui a bien besoin des anciennes chaînes pour raffermir les siennes qui faiblissent ...

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.