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Covid frappe à nouveau le peuple américain

dimanche 10 décembre 2023, par Robert Paris

Kissinger (qui vient de décéder) l’avouait : la pandémie est une guerre mondiale comme les précédentes (traduisez : de l’impérialisme contre les peuples et pour défendre le grand capital)

https://www.lopinion.fr/international/henry-kissinger-la-pandemie-de-coronavirus-modifiera-a-jamais-lordre-mondial

La pandémie a déjà monté aux USA dans les années précédentes et elle continue...

https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-plus-de-morts-en-2021-qu-en-2020-aux-etats-unis-20220425

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6457

https://www.wsws.org/fr/articles/2022/03/24/pers-m24.html

https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/23/euem-o23.html

Les cas de COVID aux États-Unis ont augmenté de 50 pour cent en quatre semaines

Benjamin Mateus

Lundi, Biobot Analytics a mis à jour son ensemble de données du SRAS-CoV-2 à partir des eaux usées, montrant que la transmission du virus responsable du COVID-19 a augmenté de 50 pour cent ces quatre dernières semaines et se rapproche rapidement du pic à la fin de l’été de la dernière vague, qui a entraîné des hospitalisations et des décès dans l’ensemble des États-Unis.

La vague actuelle a commencé début novembre, avec une phase actuelle d’accélération massive dans le Midwest. Alors que le Nord-Est et l’Ouest connaissent une augmentation considérable des taux de transmission, les tendances dans le Sud se sont stabilisées à un niveau substantiel pour l’instant.

Il s’agit clairement du début de la deuxième vague depuis que le gouvernement Biden a mis fin, de manière non scientifique, à la déclaration de crise sanitaire COVID-19 en mai dernier, car largement plus de 10.000 Américains ont succombé au COVID-19 et des dizaines de milliers d’autres ont été hospitalisés ou souffrent de COVID longue durée.

Dans la semaine finissant le 9 septembre, 20.678 personnes ont été hospitalisées pour le COVID-19. Entre le 26 août et la fin du mois d’octobre, le nombre de décès hebdomadaires a toujours été supérieur à 1.000, et plus de 5.000 personnes ont péri au cours du seul mois d’octobre. En tant qu’indicateur retardé, la tendance à la hausse des hospitalisations observée à nouveau signifie que les décès augmenteront également dans les semaines à venir.

Si la plupart des médias ont gardé un silence total sur le COVID, ils se sont tous empressés de parler du nombre record de voyageurs à l’occasion de ‘Thanksgiving’ la semaine dernière. Selon l’Administration de la sécurité des transports (TSA en anglais), ses agents ont contrôlé 2,2 millions de passagers vendredi, 2,6 millions samedi et 2,9 millions dimanche. Au total, près de 30 millions de personnes ont été contrôlées entre le 16 et le 28 novembre, et 55 millions d’Américains ont pris la route pour visiter familles ou amis, ce qui signifie que plus d’un quart de la population américaine a parcouru de longues distances à cet effet la semaine dernière.

Il ne fait aucun doute que les concentrations de SRAS-CoV-2 dans les eaux usées augmenteront encore dans les semaines à venir, à mesure que les effets de ces déplacements record sur la transmission virale seront pleinement enregistrés.

Le Dr Michael Hoerger, de l’université de Tulane, qui a modélisé la propagation du COVID-19 à l’aide des données de Biobot, a noté lundi que les niveaux d’eaux usées sont désormais en corrélation avec environ 886.000 infections quotidiennes, soit une moyenne de plus de 6 millions d’infections en juste une semaine.
À l’occasion du 25e anniversaire du World Socialist Web Site

Dans cette vidéo, le président du comité de rédaction international du WSWS, David North, explique le contexte de la création du WSWS, examine son bilan et son importance contemporaine et lance un appel à tous les lecteurs pour qu’ils fassent des dons au WSWS et élargissent son lectorat.

Selon les prévisions du Dr Hoerger, le nombre d’infections quotidiennes pourrait atteindre 1,5 million pendant les vacances de Noël, lorsque la prochaine vague massive de voyageurs prendra l’avion ou la route. Il prévient que dans les salles de classe, les amphithéâtres, les restaurants et autres espaces intérieurs très fréquentés, le risque de rencontrer une personne activement infectée par le COVID-19 est essentiellement une question de pile ou face.

Le masquage étant pratiquement inexistant et le taux de vaccination contre le COVID déplorable, cela combiné aux effets de la grippe, du VRS et d’autres agents pathogènes viraux et bactériens, l’impact sur les systèmes de santé pourrait bientôt devenir catastrophique.

Le Wall Street Journal, dans sa récente mise à jour sur les soins de santé, commence presque allègrement en déclarant : « Préparez-vous à plus de maladie » ! Après avoir admis que le COVID-19 « s’installe en hiver », il ajoute : « Le virus est sur une trajectoire de collision avec les fléaux saisonniers que sont la grippe et le virus respiratoire syncytial (VRS), qui circulent à nouveau après que la pandémie a interrompu leur propagation ».

L’article affirme ensuite carrément : « Le risque ? Plus d’infections, plus de perturbations dans les écoles, au travail et pendant les vacances, et plus de pressions sur les hôpitaux qu’avant la pandémie. Le COVID a relevé le niveau de référence… Ce sera une nouvelle normalité ».

Mais cette comparaison entre trois virus est un tour de passe-passe et un mensonge pur et simple. Depuis 2022, les taux d’hospitalisation pour le COVID sont bien supérieurs à ceux de la grippe et du VRS, à la brève exception des deux derniers mois de 2022 où les admissions pour la grippe se sont rapprochées de celles pour le COVID.

En outre, la comparaison ne tient pas compte des dizaines ou des centaines de milliers de malades qui développeront un COVID long suite à une infection par le SRAS-CoV-2 au cours de la vague actuelle, et qui souffriront souvent de troubles neurocognitifs, cardiovasculaires ou d’autres lésions des systèmes organiques vitaux. Pire encore, des recherches scientifiques de plus en plus nombreuses montrent que le COVID-19 peut entraîner un dérèglement du système immunitaire, ce qui peut exacerber la gravité de ces autres virus « hivernaux ».

L’une de ces études a été publiée récemment, apportant la preuve que la recrudescence des infections par le VRS l’année dernière chez les enfants de moins de cinq ans était en grande partie due à des infections antérieures par le COVID-19. Sur une population de près d’un quart de million d’enfants étudiés en 2022, le risque d’infection par le VRS est passé d’environ 4,3 pour cent chez ceux n’ayant pas été infectés par le COVID à 6,4 pour cent chez ceux qui l’avaient été, soit une augmentation de 40 pour cent du risque relatif. Ces résultats ont été corroborés par une étude menée en 2021 sur une population de plus de 370.000 enfants, qui a révélé une augmentation d’une ampleur similaire.

Les auteurs concluent : « Nos résultats suggèrent que le COVID-19 a contribué à la vague de cas de VRS chez les jeunes enfants en 2022, en raison de l’accumulation importante d’enfants infectés par le COVID-19 et des effets indésirables potentiels à long terme du COVID-19 sur le système immunitaire et respiratoire ».

Les conclusions de cette étude vont à l’encontre des tentatives des médias et des négateurs du COVID de prétendre que ce nombre sans précédent de maladies est le sous-produit d’une sorte de « dette immunitaire » que les enfants ont accumulée pendant les semaines ou les mois de confinement limité en 2020, une affirmation absurde sans aucun fondement scientifique.

Sans surprise, ce sont les personnes âgées de 65 ans ou plus qui subissent les conséquences les plus graves des infections par le COVID. Dans une étude du CDC publiée le mois dernier, elles représentent 63 pour cent de toutes les hospitalisations liées aux COVID enregistrées entre janvier et août. Elles représentent 61 pour cent des admissions en unité de soins intensifs pour le COVID et près de 90 pour cent des décès liés au COVID. Avec plus de 53 millions d’adultes dans cette tranche d’âge, représentant 16 pour cent de la population américaine, il faut se demander qui se préoccupe de leurs intérêts.

Pire encore, le taux de mortalité des personnes âgées admises à l’hôpital et infectées par le COVID peut atteindre 10 pour cent. Dans un contexte où l’utilisation de masques par le personnel soignant n’est pas obligatoire et où les tests COVID sont inexistants, les taux d’infection actuels verront les plus vulnérables de la société payer une fois de plus pour une maladie qui est non seulement facilement atténuée, mais pourrait être éliminée grâce à l’utilisation de technologies telles que les UV et les systèmes modernes de chauffage, de ventilation et de climatisation, combinée au déploiement complet des outils sanitaires disponibles.

Il est clair que les institutions financières et l’establishment politique sont plus que satisfaits de voir l’espérance de vie, en particulier celle des travailleurs, diminuer. Ces décès précoces ne sont que des économies de pensions pour les banques et les compagnies d’assurance. Sur les 1,18 million de décès officiels enregistrés aux États-Unis dans le cadre du COVID, les personnes âgées de 65 ans et plus représentent près de 76 pour cent de l’ensemble des décès (près de 900.000 décès), alors qu’elles ne constituent que 17 pour cent de la population. Telle est, en termes mathématiques, la définition de l’eugénisme.

https://www.wsws.org/fr/articles/2023/11/30/kgdl-n30.html

Messages

  • Quel salmigondis d’affirmations sans queue et surtout sans tête.
    Un chaudron Bigbot, estampillé USA, où le COVID19, le Sras-cov-2, les hopitaux, le CDC, le VRS, et enfin la grippe sont touillées dans une marmelade idéologique infecte. Il est vrai que depuis 3 ans bientôt, le WSWS, s’est égaré dans le COVID en ayant oublié la science.
    Certes, il dénonce avec pertinence l’état des hôpitaux et établissement de soins aux Etats-Unis et sa tendance d’avoir partiellement traversé l’Atlantique. Mais pourquoi cet article s’arrête-t-il à la tendance eugénique du capitalisme qui est sa nature profonde. Le capitalisme, c’est la production et la reproduction, jusqu’à plus soif, de marchandises de toutes natures, y inclus humaines pour les produire. Le caractère cyclique des phases de surproduction engendre la destruction tant de marchandises que de moyens de production, donc aussi de marchandises humaines. Voilà pour l’eugénisme, ou encore plus à la mode, le génocide.
    La grippe, qui porte bien son nom, est un phénomène naturel qui touche vraisemblablement, à divers degrés, l’ensemble des êtres vivants en fonction de l’adaptation de leur immunité, sa non-mort, aux changements cycliques de ses conditions de vie. La grippe est le résultat de l’adaptation du microbiote pour maintenir les fonctions physiologiques de l’organisme en vie. Lors de la grippe, l’organisme vivant transforme une partie du microbiote pour l’adapter au nouveau besoin de l’organisme. Augmenter légèrement la température par des réactions thermodynamiques propres à l’organisme est nécessaire pour passer d’un équilibre un peu trop basique, trop riches en électrons, vers un nouvel équilibre plus aqueux, plus pauvre en électrons, une façon naturelle de sélectionner l’utile de l’inutile, les différentes glandes du système hormonal sont utilisées par le cerveau pour réaliser ce minutieux travail dans des limites supportables. Toutefois, les organismes vivants ont chacun leurs difficultés dans cette tâche marquée par la fièvre qui signale cette rupture d’équilibre, accompagné de l’élimination de divers déchets organiques liés au processus. Selon la qualité de l’état physiologique, l’organisme peut continuer à vivre, se dégrader ou périr. Dans cette vision très résumée de la grippe, explicité par de nombreux scientifiques surtout au 19e siècle, il n’y a pas d’agent extérieur infectant.
    Enfin, si le WSWS ou PSE avait une consistance politique, il aurait été utile d’y ajouter un petit complément concernant un appel à l’organisation d’un mouvement révolutionnaire conséquent comme ils savent le faire de temps à autre. Du coup, l’article aurait eu une autre tenue et peut-être un autre contenu.

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