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Comment Lutte Ouvrière, se dissimulant dans son brouillard centriste, abandonne la théorie de Trotsky de l’Etat ouvrier dégénéré

lundi 2 janvier 2023, par Alex

Le titre de cet article peut surprendre.

En effet LO dans le dernier numéro de son mensuel Lutte de classe : L’ex-Secrétariat unifié face à la guerre en Ukraine dénonce cette organisation internationale (dont fait partie en France le NPA), l’accusant de « bazarde[r] les analyses de Lénine et de Trotsky ». LO n’a pas tort concernant le SU.

Mais LO fait la même chose que le SU. Or quel meilleur moyen de bazarder ces programmes ? Pour LO c’est de dénoncer bruyamment ceux qui le font ... pour le faire en silence de son côté.

Nous allons essayer d’illustrer comment LO « bazarde » les programmes de Lénine et Trotsky, dont nous-mêmes nous réclamons. On remarquera déjà que LO mentionne les « analyses » et justement pas les « programmes » de ces deux révolutionnaires (comme les 4 premiers congrès de l’IC), car des analyses sont une référence assez vagues pour qui le souhaite, des programmes sont plus précis, et pour LO aucune action, donc surtout aucun programme n’est à l’ordre du jour concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Le brouillard centriste

Rappelons qu’on appelle centriste une tendance du mouvement ouvrier qui est intermédiaire entre réformiste (c’est à dire menant une politique bourgeoise) et révolutionnaire (ayant un programme révolutionnaire prolétarien, marxiste) ; ou plutôt une tendance réformiste qui se cache dans un manteau révolutionnaire :

L’opportunisme consiste en une adaptation passive à la classe dirigeante et à son régime, à ce qui existe déjà, y compris, bien sûr, les frontières des états. Le centrisme partage totalement ce trait fondamental de l’opportunisme, mais, en s’adaptant aux ouvriers mécontents, il le dissimule sous des commentaires radicaux.

Trotsky (1932)

Les centriste sont donc forcément vagues dans leurs écrits, non parce qu’il ne sauraient pas bien s’exprimer ou écrire, qu’ils manquent d’intelligence, d’éducation, mais parce que l’essence du centrisme est d’être un leurre pour enfermer politiquement la classe ouvrière dans des positions réformistes, lui faisant croire que ce sont des positions révolutionnaires.

Un vendeur d’aspirateur essayant de placer un lot qui ne fonctionne pas restera vague sur sa marchandise, mais sera toujours prêt à dénoncer haut et fort les autres « charlatans », en connaissance de cause.

Ceux qui en politique utilisent la langue de bois sont souvent des enseignants, de formation littéraire, catégorie justement sur-représentées à LO et au NPA.

On sait que celui qui crie "Au voleur" très fort dans un magasin est parfois le voleur lui-même, afin de détourner l’attention.

Etat bourgeois et Etat ouvrier

LO accuse le SU d’abandonner les analyses de Trotsky :

Le SU, à l’époque où il reprenait au moins formellement l’analyse de l’URSS stalinienne faite par Trotsky, définissait à juste titre ce régime comme un État ouvrier dégénéré. Maintenant, il décrit la Russie comme un régime capitaliste et impérialiste.

Quelle fermeté et clarté de style de la part de LO ! Où est le vague centriste que nous annoncions ? Or justement l’entourloupe centriste est déjà là. Car LO est très clair quand il s’agit de dénoncer (pour le SU) ou louer (pour Trotsky) les positions ... des autres ! Car contrairement aux apparences, LO ne se réclame pas de Trotsky dans cette phrase. Nous jouons sur les mots ? Quand c’est un procédé littéraire systématique de citer Lénine, R. Luxemburg, Trotsky, sans jamais ajouter qu’on se réclame encore de ce qu’écrivaient ces révolutionnaires, ce n’est plus un procédé littéraire : c’est un leurre centriste.

Premièrement de véritables révolutionnaires continueraient donc ainsi :

« Nous pensons que la théorie de Trotsky (exposée par exemple dans sa Révolution trahie) qui s’appliquait à l’URSS des années 30, reste valable encore aujourd’hui pour la Russie. Nous pensons que la Russie est encore en 2022 un Etat ouvrier dégénéré. »

Or on ne lira rien de tel dans l’article de LO.

Pourquoi ne pas s’exprimer clairement ? Donnons un exemple chez Trotsky dans sa préface de la traduction polonaise de La Maladie infantile :

Dans le livre de Lénine, il n’y a pas une seule formule dont nous ayons à nous désolidariser aujourd’hui.

Trotsky (1932)

Trotsky est clair et net quand il cite un livre de Lénine, il s’en réclame de A à Z. Cela ne veut pas dire qu’il fétichisait tout écrit de Lénine. Trotsky a « bazardé » la théorie de Lénine de la dictature démocratique des ouvriers et des paysans, que Lénine avait « bazardée » lui-même en 1917 dans ses Thèses d’Avril ; Trotsky a « bazardé » en 1917 sa théorie centriste du parti qu’il avait défendue pendant 15 ans ! Lénine et Trotsky quand ils se citaient eux-mêmes, précisaient toujours s’ils étaient encore d’accord avec ce qu’ils avaient écrit à l’époque, et si telle analyse, valable, alors, l’était encore « aujourd’hui ».

LO reste obscur sur ce qu’elle prend ou ne prend pas de Trotsky, se cachant derrière une référence qui est censée suffire.

Deuxièmement, bien entendu, la question qui se pose est la suivante : parmi les 15 républiques formant l’URSS en 1991, lesquelles sont-elles restées comme la Russie des Etats ouvriers dégénérés, lesquelles sont-elles devenues des Etats bourgeois ? En particulier quel est le cas de l’Ukraine ? Flou complet ! Il faut lire entre les lignes. Comment permettre à de jeunes militants, des travailleurs qui découvriraient ces discussions, de s’y retrouver ? Impossible avec les textes de LO qui restent vagues sur ces points.

L’opposition fondamentale dans la société capitaliste est celle entre prolétaires et bourgeois. Ne pas insister sur la nature de classe d’un Etat est un abandon du Manifeste Communiste de Marx et Engels.

Certes les initiés, lisant entre les lignes, comprennent que LO fait comme si elle caractérisait la Russie comme un état ouvrier dégénéré, en utilisant le terme de « bureaucratie », et en ne parlant presque jamais de bourgeoisie russe, seulement de petits-bourgeois. Mais c’est bien faible.

LO ne dit pas "Dans les livres de Trotsky, il n’y a pas une seule formule dont nous ayons à nous désolidariser aujourd’hui." LO ne le fait pas car il faudrait faire référence à un des programmes très précis de Lénine, ou que Trotsky donnait comme corollaire à son analyse de l’URSS.

Car Trotsky faisait des « analyses » dont le but était de servir de guide pour l’action.

Or LO rejette toute action concernant l’Etat ouvrier russe d’aujourd’hui. D’ailleurs, on cherchera en vain dans l’article de LO un exemple pratique illustrant comment la divergence avec le SU aboutit à des actions différentes dans les élections, dans les grèves.

Le fait que le SU « bazarde » les programmes de Lénine et Trotsky n’a aucune conséquence pratique dénoncée par LO ! Et c’est une réalité car dans ses éditoriaux des bulletins d’entreprise, LO ne reprend jamais la moindre ligne des programmes de Lénine et Trotsky !

Avez vous jamais entendu N. Arthaud ou J-P Mercier s’adresser largement publiquement à propos de l’Etat ouvrier qu’est pour eux la Russie ? Jamais !

Contrairement à LO, Trotsky n’hésitait pas à le faire, voire cette video, où Trotsky exprime dans un slogan sa politique de « défense de l’URSS » :

l’Union soviétique, c’est notre patrie !

Trotsky (1932)

Dans cette video Trotsky a rappelé les 3 points d’accord obligatoires pour ceux qui voulaient continuer avec lui à se dire bolchévik-léninistes. Ils concernent les analyses de :

1) La révolution chinoise de 1924-1927, trahie par la direction stalinienne. LO a abandonné tout internationalisme prolétarien.

2) Le comité anglo-russe ; trahison de la grève générale anglaise de 1926 par les syndicats ; LO a abandonné toute politique révolutionnaire dans les syndicats, J-P Mercier y défend seulement la « démocratie »

3) La nature de l’URSS, et la défense de l’URSS

Certes, s’écrier "La Russie est notre patrie" demanderait des explications, par exemple pour se différencier de Gérard Depardieu. Mais la défense de l’URSS, de l’Etat ouvrier, même dégénéré car dirigé par une bureaucratie, était un point incontournable du programme de Trotsky.

Donc LO « bazarde » le mot d’ordre de la défense de la Russie, qui pour LO est un des morceaux restant de l’Etat ouvrier qu’était l’URSS, et que Trotsky appelait à défendre contre toute agression impérialiste.

LO abandonne le mot d’ordre de Trotsky « défense de l’URSS »

Dans le Manifeste de la IVe Internationale sur la guerre impérialiste et la révolution impérialiste mondiale publié quelques semaines avant sa mort, Trotsky écrit :

La IV° Internationale ne peut défendre l’U.R.S.S. que par les méthodes de la lutte de classe révolutionnaire. Enseigner aux ouvriers à bien comprendre le caractère de classe de l’Etat impérialiste, colonial, ouvrier et les relations réciproques entre les classes ainsi que leurs contradictions internes, dans chacune d’entre elles, permet aux ouvriers de tirer des conclusions pratiques de toute situation donnée. Tout en menant une lutte inlassable contre l’oligarchie de Moscou, la IV° Internationale rejette catégoriquement toute politique qui aiderait l’impérialisme contre l’U.R.S.S.

La défense de l’U.R.S.S. coïncide en principe avec la préparation de la révolution prolétarienne mondiale. Nous rejetons carrément la théorie du socialisme dans un seul pays, qui est née du cerveau du stalinisme ignorant et réactionnaire. Seule la révolution mondiale peut sauver l’U.R.S.S. pour le socialisme. Mais la révolution mondiale apporte avec elle l’élimination inévitable de l’oligarchie du Kremlin.

On voit que des tâches pratiques découlent pour Trotsky des ses analyses. Alors que LO soulignait, le 3 octobre 2022, que

le camp impérialiste, États-Unis en tête, profite de l’occasion pour pousser ses pions. Il fait la guerre à la Russie par procuration...)

aucun programme de défense de l’Etat ouvrier de Russie n’est au programme de LO !

L’analyse faite par Trotsky caractérisant l’URSS comme un Etat ouvrier dégénéré aboutissait au programme dont un des mots d’ordre était « défense de l’URSS »
LO qui prétend reprendre l’es analyses de Trotsky n’en tire aucune conséquence concernant un programme et ses mots d’ordre.

Il y a bien une différence entre LO et le SU : LO conserve les analyses et « bazarde » le programme de Trotsky, alors que le SU, plus cohérent, bazarde les deux.

N. Arthaud, dans l’édito que nous avons cité, ne dit rien de clair. Aucun programme, aucun mot d’ordre concernant la défense de l’« Etat ouvrier de Russie » ; la lutte contre l’impérialisme français, est cachée par le brouillard centriste de LO, le terme de "camp impérialiste".

Le fait que LO n’utilise pas le terme d’« impérialisme français » dans cet éditorial est un hasard ? Voici les termes utilisés dans l’article de la LdC :

la Russie confrontée à des puissances impérialistes (...) tensions grandissantes entre l’impérialisme et des pays, Chine et Russie (...) les pays impérialistes d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord (...) l’impérialisme occidental (...) abattre le système capitaliste dans ses citadelles impérialistes (...) la sauce impérialiste (...) la politique agressive et expansionniste de l’impérialisme (...)

etc. Sur une vingtaine d’occurrence du terme d’impérialisme, pas une seule fois l’impérialisme français n’est mentionné !

LO dit pis-que-pendre du SU, mais ne lui reproche pas le fait de ne pas s’opposer à l’envoi de troupes françaises en Roumanie. Car LO ne s’oppose jamais dans ses éditoriaux à la présence de l’armée française en Roumanie. LO est autant que le SU dans l’Union sacrée ! Critiquer un impérialisme non situé, sans critiquer l’impérialisme français, est un vieux truc utilisé par les socio-démocrates en 1914. Ce n’est pas pour rien que la 8ème des conditions d’adhésion d’un parti à la troisième internationale était de

dévoiler impitoyablement les prouesses de « ses » impérialistes

LO « bazarde » cette 8ème condition.

LO abandonne le mot d’ordre de Trotsky « soutien l’indépendance de l’Ukraine »

Concernant la question du « droit des peuples », LO empoigne à nouveau sa machine centriste à brouillard.

Car sa critique du SU est très juste, une critique similaire a été faite sur ce site : au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le SU soutient l’OTAN et l’impérialisme américain, Zelenski etc.

Mais LO est-elle favorable au droit des Ukrainiens à un Etat indépendant, et à la nécessité, parfois, pour les révolutionnaires de soutenir cette revendication ? Mystère, LO cache son programme sur cette question.

On a encore le droit à une paraphrase du programme de Lénine concernant cette question. Pourquoi ne pas donner la référence précise, par exemple article 7 du programme du POSDR (Lénine, oeuvres, tome 6 ) ? Voir aussi ce commentaire de Lénine, où la critique du futur centriste Kautsky semble s’adresser par avance à LO, qui est au fond des choses contre ce droit des peuples à disposer d’eux mêmes). LO écrit en effet

La défense du droit à disposer d’eux-mêmes pour les peuples que le tsarisme avait opprimés, un des piliers de la politique des bolcheviks, fut mise en œuvre par les masses mobilisées, révolutionnaires, des nations opprimées et de l’ancienne nation dominante, russe. Et c’est uniquement ainsi qu’elle a pu améliorer leur sort.

LO est-elle d’accord avec ce programme bolchévik, non cité (LO parle d’une « politique », comme d’une tactique au cours de l’action, pas du programme bolchevik qui date de 1903, indépendamment du soulèvement des peuples opprimés) ? LO pense-t-elle que la politique des bolchevik reste un modèle pour les militants en Ukraine ? Mystère.

De plus on remarque qu’en silence le programme de Trotsky sur la question nationale est « bazardé » encore plus que celui de Lénine de 1903. Car LO fait comme si la question nationale, dont celle de l’Ukraine, s’arrêtait après la fin de la guerre civile (1921). Or Trotsky a repris le programme bolchevik, ainsi que le droit de l’Ukraine soviétique à se séparer de la Russie :

en dépit du pas en avant gigantesque réalisé par la révolution d’Octobre dans le domaine des rapports nationaux, la révolution prolétarienne, isolée dans un pays arriéré, s’est avérée incapable de résoudre la question nationale, particulièrement la question ukrainienne, qui, a par essence un caractère international. La réaction thermidorienne, couronnée par la bureaucratie bonapartiste, a rejeté les masses laborieuses très en arrière dans le domaine national également. Les grandes masses du peuple ukrainien sont mécontentes de leur sort national et aspirent à le changer radicalement. C’est ce fait que le révolutionnaire politique, à la différence du bureaucrate et du sectaire, doit prendre comme point de départ.

Si notre critique était capable de penser politique, il aurait deviné sans difficulté les arguments des staliniens contre le mot d’ordre de l’indépendance de l’Ukraine : « il nie la position de défense de l’U.R.S.S. », « détruit l’unité des masses révolutionnaires », « ne sert pas les intérêts de la révolution, mais ceux de l’impérialisme ». En d’autres termes, les staliniens répètent les trois arguments de notre auteur. C’est ce qu’ils feront à coup sûr dès demain.

La bureaucratie stalinienne dit à la femme soviétique : « Puisqu’il y a le socialisme dans notre pays, vous devez être heureuse et renoncer à l’avortement (ou être punie). » Aux Ukrainiens, elle dit : « Puisque la révolution socialiste a réglé la question nationale, il est de votre devoir d’être heureux dans l’U.R.S.S. et de renoncer à toute idée de séparation (ou de faire face au peloton d’exécution). »

Que dit un révolutionnaire à la femme ? « Vous devez décider vous-même si vous voulez un enfant ; je défendrai votre droit à l’avortement face à la police du Kremlin. » Au peuple Ukrainien, il dit : « Ce qui compte pour moi, c’est votre attitude à vous vis-à-vis de votre destin national et non les sophismes pseudo socialistes de la police du Kremlin ; je soutiendrai de toutes mes forces votre lutte pour l’indépendance ukrainienne. »

Le sectaire, bien souvent, se retrouve du côté de la police, couvrant le statu quo, c’est à dire la violence policière, par des spéculations stériles sur la supériorité de l’unification socialiste des nations sur leur division. Assurément, la séparation de l’Ukraine constitue un risque en comparaison d’une fédération socialiste volontaire et égalitaire ; mais elle constituera un acquis indiscutable par rapport à l’étranglement bureaucratique du peuple ukrainien. Afin de se rapprocher plus étroitement et plus honnêtement, il est parfois nécessaire de commencer par se séparer. Lénine avait l’habitude de citer le fait que les rapports entre travailleurs norvégiens et suédois se sont améliorés et sont devenus plus étroits après la destruction de l’unification forcée de la Norvège et de la Suède

Trotsky (1932)

Pas de théorie, pas de référence claire aux programmes de Trotsky et de Lénine : la dénonciation de l’ex-SU par LO n’est qu’à usage interne pour garder la cohésion de l’organisation sur le thème : on perd aux élections, on se fait virer le la CGT, mais c’est la preuve qu’on est des vrais révolutionnaires. Reconnaissons le talent centriste de cette organisation. Mais quel gâchis, d’abuser d’une phraséologie Trotskiste pour ne faire qu’une chose : tenter de rendre le marxisme inoffensif pour se faire accepter par la bureaucratie de la CGT !

Malheureusement, le sujet n’est pas clos. Le dernier Cercle Léon Trotsky (texte, video partie 1, video partie 2) de LO qui a porté sur l’Ukraine devra également faire l’objet d’un article. Car après le centrisme « académique » que nous venons de discuter, on a droit avec ce CLT au centrisme de « tribune » plus agressif, une autre variété de la fausse défense du Trotskisme.

Messages

  • Bon rappel à la défense inconditionnelle de la 1ere République ouvrière, à la défense de l’URSS et au passage de la commune de Paris.
    Défense de L’URSS contre le stalinisme, contre les staliniens encore bien ancré dans leur pouvoir en Russie, comme en Chine, et ici en France, qui n’ont pas été entièrement défait politiquement et dont leur passé criminel revient à vive allure, leur rappeler que le socialisme dans un seul pays ne peut exister.
    Les jérémiades de Poutine sur les bolchéviques sont un puissant rappel à l’ordre de la destinée du prolétariat. En effet, s’il lui venait à l’idée d’en finir avec le régime bureaucratique hérité, que deviendrait cette caste usurpatrice.

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