Contribution au débat sur la philosophie dialectique du mode de formation et de transformation de la matière, de la vie, de l’homme et de la société.

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  • Biologie du vivant : le figé crée la variété

    26 juin 2008, par Robert Paris

    « Avec chaque niveau d’organisation, apparaissent des nouveautés, tant de propriétés que de logiques. (…) Une dialectique fait s’interpénétrer les contraires et s’engendrer la qualité et la quantité. »
    François Jacob dans « La logique du vivant »
    Qu’est-ce que le vivant, Michel Morange, le film
    La manière dont on conçoit les modifications génétiques a considérablement changé. On croyait l’ADN fixé d’avance ce qui signifiait que l’individu était prédéterminé au sein d’une espèce, (...)


  • Le hasard et la nécessité en biologie

    26 juin 2008, par Robert Paris

    Aujourd’hui, on sait agir sur les cellules embryonnaires comme sur les gènes du développement et cela nous en apprend énormément sur leur fonctionnement. On sait maintenant introduire des gènes d’un être vivant sur un autre être vivant. C’est le clonage. Les organismes génétiquement modifiés sont devenus un sujet presque banal. Avec le clonage et l’embryologie moléculaire, la science de l’évolution devient une science expérimentale. On peut en effet expérimenter des changements sur les (...)


  • Boucles de rétroaction en génétique

    26 juin 2008, par Robert Paris

    René Thomas, spécialiste en circuits de feedback de la génétique, analyse le rôle des boucles de rétroaction en génétique et leur importance dans le processus de différenciation cellulaire. Il débute par quelques considérations d’analyse mathématique qui montrent qu’il y a une analogie entre des boucles de rétroaction interactives et des systèmes d’équations différentielles chaotiques. Rappelons d’abord qu’on a une boucle de rétroaction à chaque fois que part d’un élément une série de (...)


  • Le lien entre maladies et suicide cellulaire

    26 juin 2008, par Robert Paris

    Rappelons que le suicide de la cellule est génétiquement programmé (gènes et protéines) par avance mais inhibé au cours du fonctionnement de celle-ci.
    Cela nous amène à la liaison entre le suicide cellulaire et certaines maladies. En effet, de nombreuses maladies sont liées à une apoptose massive restée souvent inexpliquée. Ou au contraire dans le cas des cancers à un blocage de l’apoptose. Ainsi, la maladie d’Alzheimer produit la mort d’un grand nombre de neurones. Le sida tue la (...)


  • La complexité du vivant construite par la destruction

    26 juin 2008, par Robert Paris

    Apoptose et développement du système nerveux
    Exposons le lien que Jean Claude Ameisen établit entre le suicide cellulaire et la construction progressive de la complexité du vivant. Pour cela rappelons d’abord que loin d’être un exemple de stabilité, la vie est fondée sur l’instabilité. La vie est un phénomène sans cesse en mouvement depuis le jour de la fécondation de l’oeuf. Nous ne sommes jamais exactement le même, ne serait-ce que parce que nos cellules changent sans cesse. Chaque (...)


  • La construction du système immunologique

    26 juin 2008, par Robert Paris

    C’est un processus faisant appel à l’apoptose qui explique également la formation du système immunitaire. Rappelons ce qu’est notre système immunitaire, constitué de dizaines de milliards de cellules appartenant à plus d’une dizaine de familles cellulaires différentes, voyageant à travers notre corps, pénétrant nos tissus et nos organes, parcourant nos vaisseaux sanguins et nos vaisseaux lymphatiques, et reliant les milliers de petits ganglions qui parsèment notre corps. Notre système (...)


  • La sculpture du corps dans l’embryon

    26 juin 2008, par Robert Paris

    Ameisen dans "La sculpture du vivant" rappelle qu’un embryon est autant dû à une destruction massive de cellules qu’à leur prolifération...
    "L’environnement extérieur peut exercer une influence directe sur la manière même dont les cellules et les corps utilisent leurs potentialités génétiques et donc sur les modalités de construction des embryons.
    L’environnement ne change pas la nature des informations génétiques. Mais il modifie la nature des informations que les cellules de (...)


  • L’organisation collective des cellules

    26 juin 2008, par Robert Paris

    Lire aussi :
    Qu’est-ce que la cellule vivante ?
    Qu’est-ce que l’auto-organisation ?
    L’organisation collective des cellules
    J’en viens en effet au caractère collectif de la vie cellulaire qui mène à l’auto-organisation de ces cellules, c’est-à-dire à leur capacité spontanée de structurer le désordre originel et de supprimer le hasard lié à la fabrication de ces cellules. De façon spontanée, les cellules se multiplient et se déplacent de façon désordonnée. La plupart arrivent à des (...)


  • La vie est dans la mort et la mort est dans la vie

    26 juin 2008, par Robert Paris

    Qu’est-ce que la vie, par François Jacob, le film
    Le sentiment à peu près général, très largement répandu depuis la lecture du génome, est que l’ADN, la fameuse molécule en hélice de l’hérédité contient le livre du vivant. L’idée d’Ameisen est au contraire que tout ce qui est vivant hérite dès le départ d’un mécanisme de suicide et ne survit que parce que le fonctionnement général lui donne les moyens de réprimer ce suicide. Ce qui n’est pas nécessaire ne reçoit pas le message pour (...)


  • Quelques questions clefs pour le vivant

    26 juin 2008, par Robert Paris

    Qu’est-ce que la vie, par François Jacob, le film
    Lexique de biologie
    Aux diverses questions posées au vivant, mon exposé rencontrera à chaque fois deux grands types de réponses opposées :
    * l’une qui dit que la structure du vivant est préexistante, enregistrée à l’avance et que le hasard ne fait que la désordonner.
    * et l’autre qui dit que les interactions biochimiques produisent toutes les liaisons possibles et que c’est par la destruction que la structure s’établit. C’est ce (...)


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