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Vers le nouvel effondrement...

samedi 29 juin 2013, par Robert Paris

Credit Crunch en Chine ! Pour le pouvoir chinois, pas de panique : « le système bancaire chinois est stable »...

Alors que, depuis environ trois semaines, une pénurie de liquidités sur le marché interbancaire a provoqué une envolée des taux à court terme sur ce marché (mettant en péril la capacité des banques à se financer et à accorder des prêts), la Commission de régulation bancaire chinoise a assuré samedi que cette pénurie de liquidités n’avait pas entamé la stabilité du système bancaire.

La Chine veut rassurer les marchés, après le plongeon de la Bourse de Shanghai qui a clôturé ce mardi à son plus bas niveau depuis la crise financière de 2009. Alors que, depuis environ trois semaines, une pénurie de liquidités sur le marché interbancaire a provoqué une envolée des taux à court terme sur ce marché (mettant en péril la capacité des banques à se financer et à accorder des prêts), la Commission de régulation bancaire chinoise a assuré samedi que cette pénurie de liquidités n’avait pas entamé la stabilité du système bancaire.

"Ces jours-ci le problème du resserrement de liquidités a commencé à se réduire", a estimé Shang Fulin, le président de la Commission de régulation bancaire à l’occasion d’un forum financier à Shanghai. "Cette situation n’affectera pas le cadre général de stabilité des opérations dans le secteur bancaire national", a-t-il poursuivi, ajoutant que les réserves des instituts bancaires chinois affichaient vendredi un excédent de 1.500 milliards de yuans (187,76 milliards d’euros).

Ce vendredi, la Banque centrale chinoise avait déjà indiqué qu’elle agirait pour "ajuster" le niveau des liquidités dans l’économie afin d’assurer la stabilité.

"La PBOC (Banque populaire de Chine) utilisera toutes sortes d’outils et de mesures pour ajuster le niveau global des liquidités, afin d’assurer une stabilité générale sur le marché", a déclaré le dirigeant de la banque centrale Zhou Xiaochuan. La Banque centrale assurera "le fonctionnement normal" de l’économie, a-t-il ajouté lors d’une conférence à Shanghai. La Chine va "maintenir une politique monétaire prudente et l’ajuster quand il le faudra, si nécessaire", a-t-il encore assuré. Pour Liu Shengjun, vice-directeur du Lujiazui Institute of International Finance, les mots du dirigeant de la Banque centrale "s’apparentent à un geste, à travers lequel il dit à tout le monde de ne pas paniquer". Dès mardi soir, après deux jours consécutifs de forte baisse à la Bourse de Shanghai, la banque centrale avait déjà communiqué son intention d’agir au cas par cas si nécessaire parvenant à apaiser les investisseurs.

Difficultés pour les entreprises privées d’accéder à des capitaux
Selon un établissement de Shanghai qui propose des prêts de petits montants, les entreprises privées ont souvent rencontré des difficultés à accéder à des capitaux, mais pour le moment, l’impact de la pénuries de liquidités ne s’est pas encore fait pleinement sentir. "Récemment, de plus en plus d’entreprises manufacturières ou de construction sont venues nous trouver pour des prêts", a déclaré Gu Yang, de Shanghai Kangxin Micro-credit Co. Les taux interbancaires avaient commencé à se tendre au moment de la fête des Bateaux-Dragons, le 12 juin, un phénomène habituel en période de jours fériés, mais ils n’étaient pas retombés après.

Résultats de croissance du deuxième trimestre connus le 15 juillet
Zhou Xiaochuan a évoqué le ralentissement de l’économie chinoise mais s’est montré confiant dans ses capacités de croissance. "L’économie chinoise, en gros, conserve une croissance stable", a-t-il déclaré lors de ce forum financier à Shanghai. "Le taux de croissance a ralenti un peu mais il se maintient dans une fourchette stable", a-t-il aouté sans donner de chiffre précis.
La Chine, deuxième économie mondiale, a affiché une croissance de 7,8% en 2012, soit son rythme le plus faible depuis 13 ans, et n’a progressé que de 7,7% au premier trimestre, bien en deçà des prévisions des analystes. Publiés le 15 juillet, les chiffres de croissance du deuxième trimestre sont très attendus.

Malgré le ralentissement, Zhou Xiaochuan a promis que la Chine poursuivrait ses réformes économiques, y compris une libéralisation progressive des flux de capitaux entre la Chine et l’étranger. "La Chine est sur le point d’ouvrir encore un peu son compte de capitaux", a-t-il dit, ajoutant que le calendrier sera flexible. L’équipe autour du nouveau Premier ministre Li Keqiang, arrivée au pouvoir en mars, a signalé sa volonté de poursuivre les réformes structurelles tout en freinant la progression des nouveaux prêts, qui avaient fortement augmenté depuis l’automne.

Les surcapacités dans certains secteurs sont telles que les grandes entreprises qui ont plus facilement accès au crédit préfèrent devenir prêteurs que d’investir dans la production. Des aciéristes se faisant banquiers, c’est pour le moins suprenant, mais logique en raison de la difficulté de nombre de petites entreprises d’avoir accès au crédit, et à l’interdiction - théorique - des pouvoirs régionaux de faire des prêts. Conséquence, tout un système de « shadow banking » s’est développé depuis des années, concourant à la montée importante de défauts sur nombre de crédits.

Autre secteur, qui risque de subir un "nettoyage" en raison de la nouvelle politique des autorités : l’immobilier malmené par une spéculation qui maintient les prix à la hausse. Les grandes sociétés immobilières voient leurs titres obligataires se déprécier. Les rendements des emprunts immobiliers ont bondi de 98 points de base à 8,54% au cours du deuxième trimestre, le plus élevé depuis le 23 novembre et surtout depuis un plus bas de 6,96 % attaint le 10 mai, selon la Deutsche Bank.

Sur un fond plus politique, la nouvelle équipe - le président Xi Jinping et son Premier ministre Li Keqiang - qui a pris les manettes du pouvoir officiellement en début d’année se voit tester sur sa capacité à réorienter l’économie chinoise : comment passer d’une croissance alimentée par les bas coûts de travail et les exportations à un développement fondé davantage sur la consommation intérieure favorisée par des salaires plus élevés et une couverture sociale de qualité.

Mais outre les orientations financières, il faut également que le pouvoir évolue aussi, que l’organisation du parti communiste, qui a la mainmise sur le pays à travers sa structure, se transforme. or si au sein du parti, certains courants militent pour une libéralisation du système, comme l’avait prôné en maintes occasions l’ex-Premier ministre Wen Jiabao, régulièrement censuré à l’époque, en revanche les résistances sont encore importantes, notamment de l’armée qui maîtrise des pans entiers de l’économie et a intérêt au statu quo.

Les autorités chinoises sont résolues à réorienter le crédit qui a une fâcheuse tendance à favoriser la spéculation et générer des créances douteuses. Objectif : une meilleure allocation des ressources pour conforter une croissance économique plus modeste mais plus saine. La Bourse de Shangaï a mal réagi et chuté spectaculairement de 5,3%.

Le moteur est cassé

Le mouvement de vente généralisé des actifs indique une nouvelle crise

La chute du prix de l’or indique une déflation globale

La faillite du capitalisme

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    La faillite du capitalisme

  • De l’Inde à la France, la guerre contre l’or est déclarée

    ▪ La semaine dernière, on aurait dit que l’enfer avait ouvert ses portes. Une situation à la "chacun pour soi". On vérifiait son compte en banque et ses appels de marge. On comptait ses pièces d’or et on vérifiait son placard à alcools. On se demandait se qui se passerait ensuite…

    Les marchés ont chuté et l’or s’est effondré.

    Qu’est-ce que ça nous dit ? C’est un avertissement flagrant : M. Bernanke perd le contrôle. Il souhaite désespérément de l’inflation. A la place, il a de la déflation. Il veut des taux d’intérêt bas… et les taux grimpent.

    Surtout, il est confronté à la pire sorte de déflation — une augmentation paresseuse des prix sur fond de hausse des taux. Les prix à la consommation grimpent au rythme le plus lent de ces 53 dernières années. Comme le dit le président de PIMCO, Bill Gross, il semblerait que le long marché haussier des obligations, entamé il y a 30 ans, est enfin terminé. Les rendements grimpent. Les coûts d’emprunt du gouvernement grimpent.

    C’est exactement le contraire de ce que veut la Fed… et de ce dont elle a besoin. Sa stratégie consiste à maintenir les taux bas tout en encourageant la hausse des prix des actifs et des prix à la consommation. Cela permettrait une croissance progressive du PIB pendant que la valeur réelle de la dette serait érodée par l’inflation. Ensuite, la Fed aurait pu réduire progressivement son utilisation du QE et des taux bas.

    Au lieu de ça, la dette se fait plus lourde à mesure que les rendements grimpent… Les dos souffrent, les jambes flageolent, les nerfs craquent.

    ▪ La tendance baissière se renforce
    Le vétéran Richard Russell commente :

    "Bernanke a finalement réalisé que la Fed a perdu sa bataille contre la tendance primaire. La Fed et l’économie sont désormais à la merci de la tendance baissière primaire qui se renforce. La déflation, que la Fed a frénétiquement tenté d’empêcher, prend désormais le contrôle. La Fed voudrait sortir du champ de bataille mais n’y parvient pas. La seule pensée de voir la Fed abandonner la guerre contre la déflation terrifie les marchés actions et obligations. Il y a des années, Ben Bernanke a clairement déclaré qu’il ne permettrait jamais au grand jamais que les Etats-Unis subissent une déflation — même s’il devait larguer de l’argent par hélicoptère pour y parvenir. Sauf qu’à présent, la déflation est bel et bien là. Et Bernanke, l’universitaire qui n’a jamais compris les marchés, est paralysé par la confusion, la consternation et la crainte".

    "Pour l’instant, tout le monde a cherché refuge dans les bons du Trésor US. Mais cette méthode ne fonctionne plus (les obligations chutent). La prochaine sortie de secours, c’est la ruée vers le cash. Les liquidités aujourd’hui ne sont jamais que des billets intangibles de la Réserve fédérale, c’est-à-dire de la monnaie fiduciaire — soit, en réalité, des déchets financiers intangibles. La dernière — et ultime — solution sera l’or"…

    Partout dans le monde, les autorités tentent de verrouiller les sorties et barrer les portes.

    ▪ Les autorités contre-attaquent
    David Franklin, de Sprott Asset Management :

    "Alors que la roupie indienne connaît de nouveaux plus bas par rapport au dollar et que le déficit courant du pays atteint des niveaux record, la Banque centrale d’Inde a choisi le moyen le plus simple pour s’attaquer aux deux problèmes ; elle a déclaré la guerre à l’or… La banque centrale a annoncé une série de mesures le mois dernier, comprenant notamment des restrictions sur les prêts sur des actifs adossés à l’or et sur les importations d’or. La hausse des taxes douanières sur l’importation d’or, à 8%, est l’annonce la plus récente de ce mouvement et double le tarif appliqué au début de cette année [...] Le ministre des Finances indien P. Chidambaram a même poussé les banques à conseiller à leurs clients de ne pas investir dans l’or".

    Dans le même temps, dans la catégorie "il se passe toujours quelque chose d’intéressant", voilà qui nous vient de France :

    "Le 23 mai, le gouvernement français a interdit la livraison de toutes formes de métaux précieux, devises et bijoux par La Poste et toutes les autres branches des services postaux français".

    "L’annonce a été faite par le biais de Légifrance, la maison d’édition juridique responsable de toutes les publications législatives. L’interdiction n’a pas été relayée par la presse et le gouvernement français n’a pas fait de déclaration".

    Bien que le décret soit limité à la France par le biais de la langue, FedEx a également cessé d’expédier des métaux précieux en mars, sans explication. Plus récemment, la compagnie a suspendu tout envoi ou livraison de métaux précieux en Allemagne et au Royaume-Uni.

    Le prix de l’or chute. Cela nous signale que la Grande correction entamée en 2008 est en train d’entrer dans une nouvelle phase. Les autorités ont balayé la poussière sous le tapis. Maintenant, les marchés s’y prennent les pieds. En fin de compte, les marchés triomphent toujours. A présent, ils corrigent, que la Fed le veuille ou non.

    Que va-t-il se passer ensuite ? Comme tout le monde, nous nous le demandons. Mais nous avons une petite idée. Si la grande correction s’intensifie, les autorités seront forcées de réagir. Elles ne peuvent autoriser ni un marché baissier… ni la déflation… ni une hausse des taux d’intérêt. Elles devront avoir recours au financement monétaire ouvert (OMF, overt monetary financing)… également connu sous le nom de "largage d’argent par hélicoptère".

    Les marchés vont rouler, bouler et tomber sur le sol, en proie à des convulsions de rire et de révulsion. Et finalement… quand la poussière retombera et que la musique s’arrêtera… l’or sera le dernier debout, et nous pourrons le fondre pour en faire des gamelles !

  • Marchés actions : un krach d’ici fin juin… ou pas ?

    Il serait facile de plastronner — maintenant que le CAC 40 a perdu 12% en un mois et les marchés obligataires presque 10% en huit semaines — en faisant l’inventaire des mises en garde et des scénarios de correction que nous avions exposé à longueur de Chroniques depuis fin décembre.

    Notre thèse centrale était que la Grande rotation en faveur des actions était une fable. Non seulement ça, mais nous pensions que la chute des marchés obligataires provoquerait un deleveraging généralisé de toutes les classes d’actifs gonflées à l’hélium par les injections monétaires des banques centrales. Or nous assistons effectivement à une “Grande liquidation”.

    De nombreux lecteurs soulignent quand même — à juste raison — que si le diagnostic était le bon, notre timing fut loin d’être optimal.

    Il ne pourra cependant pas nous être reproché d’avoir changé d’avis en cours de route — ce que certains ont interprété comme un entêtement absurde puisque “l’on ne défie pas une banque centrale”.

    Nous avions rappelé chaque jour sur le Téléphone Rouge, au 0899 88 20 36* que nous étions confrontés à une fuite en avant des autorités monétaires, sur fond de déni général du réel. Un système pervers mais addictif, basé sur l’écrasement de la volatilité et la dissimulation du risque sous-jacent qui se solderait par une correction proportionnelle à la quantité d’argent et de mensonges déversée.

    Un krach du troisième type
    Nous avons souvent évoqué le surgissement d’un “krach du troisième type” (qui se marie bien avec le QE3)… sans être capable d’en identifier les prémices ni la période du déclenchement.

    Nous avions bien cru ce moment de vérité arrivé mi-mars lorsque le CAC 40 a testé les 3 870 et le Dow Jones le zénith historique des 14 200. Cependant, la correction ne dépassa pas les 7% à Paris (test des 3 600 mi-avril) ; le canal haussier ne fut pas invalidé — en fait, Wall Street ne consolida même pas de 2%.

    Une spectaculaire — tout autant qu’absurde — contre-attaque haussière s’est enclenchée le 26 avril (pratiquement +4% en une seule séance). Les chiffres économiques publiés ce jour-là furent si consternants que le marché se mit à parier massivement sur une intervention de la BCE.

    Au bout d’une séquence historique de 15 séances de hausse sur 20, pour un gain de 12,5% entre 3 600 et 4 050 sans la moindre consolidation intermédiaire, la montagne d’espoir accoucha d’une ridicule souris : un abaissement de 25 points du taux directeur à 0,5%.

    ▪ Retour à la case départ
    Nous voici maintenant revenus à la case départ. Quatre séances auront suffi à repasser de 3 870 points (niveau correspondant au zénith du 15 mars) à 3 575 points (niveau plus testé depuis le 5 décembre 2012).

    Cela fait une chute de 7% en tout juste une semaine. Un tel écart suffit à prouver que la hausse obstinée du mois de mai constituait le dernier acte de la gigantesque farce monétaire à laquelle les marchés prêtaient leur concours depuis juin 2012.

    La question qui continue de nous tarauder après tant de semaines reste la suivante : comment ce phénomène d’hallucination collective a-t-il pu perdurer aussi longtemps ?

    Une réponse possible serait la mauvaise foi de 90% des professionnels pour qui peu importait la manière. Il y a de l’argent à prendre, peu importent les raisons et les dégâts collatéraux sur l’économie réelle — tant que ça dure, il faut engranger un maximum !

    Rappelez-vous du mythe des “bataillons d’acheteurs qui ont raté le train de la hausse et vont se ruer dans le marché au moindre repli”. Non seulement il n’y a personne pour ramasser du papier… mais dès que ça remonte, on retrouve les plus grosses mains à la vente !

    Et dès qu’on les questionne, ils s’empressent d’affirmer que les marchés nous procurent une formidable opportunité d’achat.

    ▪ Un krach d’ici fin juin ?
    A -3% à Hong-Kong lundi matin, les acheteurs se faisaient rares. A -5% à Shanghai, il était impossible d’en identifier un seul : sell-off général sur les valeurs chinoises, sur fond d’effondrement du marché interbancaire.

    La banque centrale chinoise a manifestement résolu de torpiller le shadow banking et de couler les prêteurs alternatifs qui ont permis aux spéculateurs de continuer de passer outre les avertissements de Pékin. Tant qu’il existait une source de financement pour des placements idiots — mais rémunérateurs –, pourquoi les brasseurs d’argent chinois auraient-ils changé leurs (mauvaises) habitudes ?

    Contrairement aux commentaires catastrophistes qui se mettent à pulluler dans les médias et sur les forums, nous ne croyons pas à un krach dévastateur d’ici la fin du mois de juin. En effet, nous testons d’importants supports moyen-terme aussi bien à Shanghai (1 960 points) qu’à Hong Kong (19 000) ou à Paris (3 585/3 590) et Wall Street (14 550 sur le Dow Jones).

    L’occasion d’exploiter des paliers aussi stratégiques est trop belle pour les banques centrales. Il devient dangereux de rester short sur ces niveaux (2 500 sur l’Euro-Stoxx 50).

    Le moment serait d’autant mieux choisi que sur les marchés de taux, cela commence à ressembler à une amorce de krach obligataire. Il commence à y avoir le feu à 2,65% sur les T-Bonds, à 1,85% sur le Bund et 2,45% sur l’OAT 2023.

    Les banques centrales ne devraient pas tarder à réagir — sinon la situation va devenir incontrôlable : nous pouvons exclure que la Fed ou la BCE n’aient pas conscience de ce risque. Leur silence ce week-end signifie qu’ils préparent un contrefeu avec effet de surprise garanti !

    La banque centrale chinoise n’a qu’à dire mardi matin qu’elle reprend la main et le chaos s’arrête net sur les places asiatiques.

    Mais si un rebond s’amorce, aucun problème de fond n’est résolu : ça rechutera encore ! Le scénario d’ici fin 2013 pourrait être celui d’un krach rampant durant des mois et des trimestres, entrecoupé de brusques rebonds techniques sous forme de short squeezes. Ils seraient alors destinés à permettre aux “grosses mains” qui n’ont pas réussi à “truffer” les petits porteurs au plus haut de se délester du maximum de papier avant que le concept de marché baissier s’impose dans le médias et débouche sur des vagues de ventes paniques.

    article de Philippe Béchade qui rédige depuis dix ans des chroniques macroéconomiques quotidiennes ainsi que de nombreux essais financiers. Intervenant quotidien sur BFM depuis mai 1995, il est aussi la ’voix’ de l’actualité boursière internationale sur RFI depuis juin 2002. Analyste technique et arbitragiste de formation, il fut en France l’un des tout premiers ’traders’ mais également formateur de spécialistes des marchés à terme. Rédacteur aux Publications Agora, vous trouvez chaque jour ses analyses impertinentes des marchés dans La Chronique Agora

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