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Editorial - Tunisie, Algérie, Jordanie, Mauritanie, Egypte, Yémen, Oman..., tout le Maghreb et le monde arabe veulent se débarrasser de leurs Ben Ali ! Débarrassons-nous aussi de la domination impérialiste et capitaliste qui les a mis au pouvoir et fait prospérer !

vendredi 28 janvier 2011, par Robert Paris

Copains comme cochons...

Des milliards de dollars par an, voilà ce que les USA font cadeau à Moubarak pour le remercier d’être un si bon ami de l’impérialisme...

AUJOURD’HUI 28 JUILLET 2011....

Que se passe-t-il au Yémen ?

Après des manifestations en Tunisie, en Algérie et en Egypte, des milliers de personnes se lèvent aujourd’hui contre le pouvoir au Yémen. L’opposition réclame le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

Que se passe-t-il en Jordanie et au Maghreb ?

Plus de 3.000 personnes, selon la police, ont entamé une manifestation vendredi à Amman après la prière, pour protester contre la vie chère et la politique économique du gouvernement, avec l’Egypte et la Tunisie en toile de fond.
"Ô Egypte, déploie tes hommes et débarrasse-nous de Hosni Moubarak", "Hosni Moubarak l’avion t’attend", "Salutations au peuple égyptien, toute la nation s’inspire de vous", "Ben Ali (le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali) attention, Hosni Moubarak va te rejoindre", "Salutations chaleureuses à la puissante Tunisie", "Des populations arabes aux corrompus : faîtes gaffe à notre colère", scandaient les manifestants, en brandissant des drapeaux jordaniens et de leurs partis

En Tunisie, le premier ministre est toujours le bénaliste Ghannouchi entouré d’autres bénalistes !!
Cet après-midi, au moins cinq personnes ont été blessées lors d’affrontements entre policiers et manifestants dans le centre de Tunis, autour de la place de la Kasbah. Les forces anti-émeutes positionnées sur une artère donnant sur la Kasbah ont fait mouvement vers l’esplanade en tirant un grand nombre de grenades lacrymogènes. Des militaires sur place ne sont pas intervenus. "J’ai vu au moins cinq blessés. Plusieurs saignaient", a indiqué le médecin du Samu de Tunis, Majdi Amami. Il a précisé que deux blessés ont été atteints par des pierres lancées par les manifestants et que la police rejetait ensuite vers eux. Un troisième a été atteint à la tête par une grenade lacrymogène tirée "presque à bout portant", a affirmé ce médecin.

Et en Egypte !!!!

Le régime de Moubarak fait donner l’armée contre des manifestations de masse. Il a fait donner ses tanks contre les manifestants mais un blindé s’est retourné du côté du peuple (photo) et des policiers aussi prennent le parti du peuple...

Tank passé à l’insurrection !!!

Le président égyptien charge l’armée d’épauler la police pour faire respecter le couvre-feu décrété au Caire, à Alexandrie et à Suez. Des milliers de personnes ont défilé dans le pays, se heurtant violemment aux forces de l’ordre.

La tension est maximale en Egypte qui a connu vendredi un tsunami de manifestants. Face à l’ampleur de la mobilisation et des accrochages entre protestataires et forces de l’ordre, le couvre-feu a été décrété au Caire, à Alexandrie et à Suez de vendredi 18 heures jusqu’à samedi 7 heures. Au quatrième jour de protestations, qui ont fait au moins huit morts dont deux policiers, des dizaines de milliers de personnes sont descendues vendredi dans les principales villes du pays, Le Caire, Alexandrie, Suez, Mansoura et Minia pour exiger le le départ du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis près de 30 ans. Les heurts avec les policiers, déployés en masse, ont été violents. Les forces de l’ordre, qui peinent à contenir les manifestants, ont tiré des gaz lacrymogènes, des balles caoutchoutées et des canons à eau pour les disperser.

Au Caire, la capitale, des milliers d’Egyptiens en colère ont dévalé comme un torrent dans les rues, quadrillées par la police après la traditionnelle prière du vendredi, criant « Le peuple veut la chute du régime », « liberté ! liberté ! liberté ! ». Des dizaines de manifestants ont été blessés lors d’affrontements, notamment près d’une des résidences du président. La chaîne de télévision qatarie al-Jezira fait état d’au moins un mort. Deux commissariats ont été mis à feu.

En fin de journée, près de la place de l’Opéra, des personnes revenaient en sang de confrontations avec les forces de l’ordre, qui les auraient battues. Un jeune homme marchant le torse nu a dévoilé son dos marqué d’impacts de balles en caoutchouc. Des accrochages ont notamment éclaté devant une mosquée du centre de la ville, à l’issue de la prière hebdomadaire, qui rassemblait 2000 personnes et à laquelle participait l’opposant egyptien le plus en vue Mohamed ElBaradei. Dès la fin de la prière, les fidèles se sont mis à scander « A bas Hosni Moubarak ». La police a immédiatement tiré en l’air des balles caoutchoutées et fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau afin de disperser la foule. Visé par ces tirs, Mohamed ElBaradei a dû se mettre à l’abri.

A Suez, un manifestant, un chauffeur de 30 ans, a été tué d’une balle dans la tête alors que la police tentait de disperser la foule qui prenait d’assaut le commissariat. Les manifestants ont aussi incendié huit voitures de police, mis le feu au poste du quartier d’Arbayine et fait main basse sur les armes qui s’y trouvaient.

A Alexandrie, des manifestants ont incendié le siège du gouvernorat. D’autres ont forcé l’entrée de l’enceinte d’un commissariat du centre-ville. Selon al-Jezira, une personne aurait été tuée et les antirégimes contrôleraient la plupart des rue de la deuxième ville du pays.

Hosni Moubarak devrait s’exprimer prochainement

Hosni Moubarak, silencieux depuis le début des manifestations mardi, devrait s’exprimer prochainement, affirme la chaîne américaine d’information CNN. Le président a chargé l’armée de faire respecter la sécurité avec la police et appliquer le couvre-feu. L’armée est jusqu’à présent bien vue des manifestants, qui comptent sur elle pour les protéger de la police anti-émeure. Au Caire, des protestataires ont appelé les militaires à rejoindre leur cause. Le président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée, également membre du Parti national démocrate au pouvoir, a appelé le président à « des réformes sans précédent » pour éviter une « révolution » dans le pays.

Signe de la nervosité des autorités, la police a assigné à résidence l’opposant et prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei, ont annoncé des responsables égyptiens de la sécurité. Des policiers stationnant devant sa maison dans la banlieue du Caire lui ont dit qu’il ne pouvait quitter son domicile. Dans la matinée, alors qu’il assistait à la grande prière dans une mosquée du quartier de Gizeh, la police avait déjà tenté de contrôler ses déplacements. Le Nobel s’est dit prêt à mener une transition au pouvoir après un éventuel départ d’Hosni Moubarak.

Les arrestations se multiplient. Mille personnes ont été interpellées depuis le début des manifestations mardi. Au moins vingt membres des Frères musulmans ont été arrêtés dans la nuit de jeudi à vendredi. Parmi eux : cinq anciens députés et cinq membres du bureau politique. La première force d’opposition en Egypte participe désormais aux « manifestations de la colère ». Les Frères musulamns n’avaient jusqu’ici qu’appuyé du bout des lèvres les manifestations, tout en laissant à leurs membres le choix d’y participer.

Internet et les services de téléphonie mobile, qui ont joué un rôle-clé dans la mobilisation populaire, sont coupés dans le pays. Environ 88% du réseau n’est plus disponible en Egypte, estiment les experts pour qui l’ampleur de cette interruption est une première dans l’histoire d’Internet.

EDITORIAL

VOIX DES TRAVAILLEURS

Tunisie, Algérie, Jordanie, Mauritanie, Egypte, Yémen, Oman..., tout le Maghreb et le monde arabe veut se débarrasser de ses Ben Ali ! Débarrassons-nous aussi de la domination impérialiste et capitaliste qui les a mis au pouvoir et fait prospérer !

L’une des surprises, et non des moindres, des événements que connaissent les pays du Maghreb et du monde arabe, c’est le soutien public (du moins verbal) que lui accordent les chefs des grandes puissances, à commencer par les deux les plus impliquées dans la région : la France et les USA.

Effectivement, que les révoltés issus de la jeunesse et du prolétariat aient trouvé la sympathie et le soutien de leurs frères au delà des mers, quoi d’étonnant ? Mais que les puissances qui ont toujours favorisé les dictatures de ces mêmes pays se découvrent brutalement l’envie de se positionner en faveur des victimes de la répression et de l’oppression, c’est plus confondant... Que Sarkozy éprouve une certaine sympathie pour des jeunes des quartiers pauvres qui se révoltent en jetant des pierres aux forces de l’ordre, en incendiant, en cherchant à renverser l’ordre établi, c’est plutôt surprenant.

Et effectivement Sarkozy comme Obama ont finalement choisi de se parfumer au jasmin car l’odeur de l’impérialisme leur semblait un peu trop forte dans les circonstances...

Certes cela fait mieux vis-à-vis des opinions publiques de se dire en faveur de la démocratie que pour la dictature, mais si c’était le seul motif les grandes puissances occidentales s’en seraient avisé depuis longtemps. Il doit donc y avoir un tout autre motif que de faire plaisir aux naïfs qui voient dans la France un défenseur des droits de l’Homme dans le monde...

Il n’a jamais eu meilleurs amis des Ben Ali ou des Moubarak que les dirigeants français ou américains et les classes dirigeantes que ces gouvernants représentent. Et pour cause : c’est grâce aux Ben Ali et Moubarak que les impérialismes français ou américain réalisent des profits fabuleux dans ces pays. C’est grâce à eux que les populations sont maintenues dans une exploitation forcenée qui profite en premier aux capitalistes français ou américains.

Il est ridicule de s’indigner des propos d’Alliot-Maris proposant les services des forces de l’ordre de France pour aider Ben Ali. Comme si, avec la droite comme avec la gauche, les gouvernants français n’avaient pas fait mille fois pire en formant et armant les milices fascistes Hutus au Rwanda. Et ce n’est qu’un exemple...

Alors, plutôt que de s’étonner naïvement que les soi-disant démocraties occidentales soutiennent les dictatures, il serait plus intéressant de s’interroger : pourquoi ont-elles pris le tournant et sont-elles devenues des fans de la "révolution du jasmin" qui leur cause pourtant du souci puisqu’elle déstabilise en même temps tout le monde arabe et le Maghreb ?

Eh bien, justement, l’impérialisme se positionne ainsi pour se mettre en situation de proposer ses "solutions démocratiques" pour mettre un terme le plus rapidement possible aux développements insurrectionnels possibles. Car ils craignent qu’elle ne se contente pas de changer un chef d’Etat et prenne un tour social irréversible...

Quelles pourraient être en effet ces suites dangereuses dans des pays comme la Tunisie ou l’Egypte, des pays où une classe ouvrière nombreuse a derrière elle des expériences de grèves et ne craint plus la répression de la dictature.

Dores et déjà, les travailleurs s’organisent dans les quartiers et les entreprises de Tunisie, démettent des patrons et des responsables d’entreprises, et les milieux populaires constituent des comités pour prendre en charge la sécurité, le ravitaillement, la solidarité face à une situation catastrophique. Ils profitent également de la situation pour remettre en question la misère et l’exploitation, mènent des grève, revendiquent des logements...

Si le prolétariat qui a joué un rôle important dans le mouvement s’organise et commence à prendre des décisions, se structure à l’échelle nationale en fédérant tous ces comités, alors l’avenir des classes dirigeantes est bel et bien menacé.

Et l’impérialisme est le premier visé. Car nul ne peut dire alors si de telles expériences d’auto-organisation des travailleurs ne peuvent pas s’étendre à toute la région et au delà...

En période de crise mondiale, le développement de luttes prolétariennes peut déstabiliser toute la domination impérialiste sur le monde !

Les gouvernements d’union nationale, les oppositions "démocratiques" bourgeoises, les fausses perspectives d’élections présidentielles soi-disant libres, tout cela peut être mis en place avec l’aide de impérialisme pour canaliser, détourner, satisfaire momentanément quelques aspirations, afin de mieux remettre ensuite la chape de plomb de la misère et de la dictature sociale.

Les pièges ne viennent pas seulement des anciens dictateurs mais aussi des politiciens qui postulent à les remplacer.

Les travailleurs, les jeunes, les milieux populaires qui se sont mobilisés ne peuvent en rester là. Ils ne peuvent se contenter de remplacer un chef de l’Etat par un autre, un ministre par un autre. la dictature qu’il faut déraciner est bien plus profondément ancrée au sein de tout le système social.

Pour donner satisfaction aux aspirations sociales des milieux populaires, il faut s’attaquer aux privilégiés. Il faut que les travailleurs occupent les usines et y donnent la place dirigeante à leurs comités.

Pour satisfaire les aspirations à la démocratie, il faut aller bien plus loin que la démocratie bourgeoise.
Il faut en finir avec la domination des généraux sur leurs soldats, des chefs des forces de l’ordre sur les policiers. Il faut que les travailleurs et les jeunes appellent les policiers et les soldats qui choisissent de se mutiner à s’organiser eux aussi dans des comités qui n’obéissent plus à la hiérarchie de la dictature.

Il n’y a pas de demi mesure. Ou la révolution va de l’avant ou elle va vers sa mort...

Dehors les dictateurs !!

Dehors toute la bande des profiteurs !!!

Dehors les impérialismes français, américain et autres !!!

Union des soldats avec le peuple révolté !!!

Désarmement de l’Etat-Major !!!!

Occupation par les travailleurs des entreprises !!!

Constitution du peuple travailleur en comités locaux fédérés nationalement et prenant la totalité du pouvoir !!!

Messages

  • Dans la lignée de la Tunisie et de l’Egypte, le Yémen est en colère. Des dizaines de milliers de Yéménites ont manifesté dans la capitale Saana et à travers tout le pays jeudi 26 janvier pour réclamer la départ du présient, Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

    Le président tunisien Ben Ali "est parti après 20 ans, 30 ans au Yémen, ça suffit" ont scandé les manifestants en colère qui s’inspirent directement de la "Révolution du Jasmin" tunisienne et sont dans la même situation que les Egyptiens dont une partie de la population veut elle aussi le départ du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis trois décennies.

    Multiplier les manifestations pour diviser la police
    "Non au renouvellement du mandat, non à la transmission héréditaire du pouvoir", "l’heure du changement a sonné" ont répété les milliers de manifestants pendant près de deux heures dans la capitale Saana où ils défilaient en quatre manifestations distinctes pour rendre la tache plus difficile à la police.

    La révolte est menée à la fois par les membres de l’opposition parlementaire et par de jeunes activistes. "Nous nous rassemblons aujourd’hui pour demander le départ du président Saleh et de son gouvernement corrompu", a affirmé devant la foule un député du parti islamiste Al-Islah, Abdelmalik al-Qasuss, indique l’AFP.

    Le pouvoir tente de calmer les esprits
    Depuis plusieurs jours déjà, des manifestations ont lieu dans le pays mais elles n’avaient jamais atteint de telles proportions. Pour calmer les esprits, le gouvernement yéménite a annoncé en début de semaine une hausse des salaires, sans succès.

    Dimanche dernier, 23 janvier, Ali Abdallah Saleh avait pris la parole à la télévision pour affirmer qu’il n’avait aucunement l’intention de transmettre le pouvoir à son fils aîné Ahmad, chef de la garde républicaine."Nous sommes une république, et je suis contre la transmission du pouvoir", a-t-il dit.

    En outre, aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur, Motahar Rachad al-Masri, a déclaré à l’AFP : "Le Yémen ne ressemble pas à la Tunisie", précisant que le Yémen "est un pays démocratique". C’est ce qu’on appelle la méthode Coué...

  • La Libye aussi !!!!

    Tunisie, Algérie, Mauritanie, Egypte. Quatre nations qui n’ont de cesse que de faire l’information ces derniers jours au travers des mouvements de révoltes populaires qui naissent à l’intèrieur des pays concernés. Quatres nations qui occupent les divers journaux du monde (et notamment les Français), suite aux diverses manifestations, immolations, et autres grogne qui commencent à poindre aux quatre coins de l’Afrique du Nord.

    Un pays pourtant dont l’actualité se fait peu l’écho actuellement connait lui aussi une vraie grogne actuellement. Ce pays, géré d’une main de fer par son dirigeant politique, connait lui aussi un mouvement de révolte, mais contrairement aux autres nations, le "Président" de cette nation ne laisse pas ce mouvement faire parler de lui, et agit en coulisse pour que ce dernier passe inaperçu ou presque) aux yeux de tous. Ce pays n’est autre que la Libye, territoire bordé par le mer Méditéranée au nord, enclavé entre l’Algérie et la Tunisie à l’ouest, l’Egypte et le Soudan à l’Est, et le Tchad et le Niger au sud. La Libye, une nation gérée avec une poigne de fer, par le dictateur Muammar al-Kadhafi depuis le coup d’état de 1969.

    Kadhafi, un leader politique en place donc à la tête du pouvoir Libyen depuis 1969, et qui depuis n’a depuis fait que le nécessaire pour le rester et anihiler toute opposition. Un leader constesté à demi mots tant la représsion est forte dans l’état roi, mais qui pourtant commence à pointer à l’image de ce qu’il se passe dans la plupart des nations d’Afrique du Nord.

    En effet, une révolte commence à grandir au sein de la nation Lybienne, mais bien que la souveraineté fasse le nécessaire pour que rien ne filtre, en agissant en sous marin, certaines informations commencent à arriver dans la presse occidentale.

    Selon l’agence Reuters, de nombreux Lybiens se seraient installé en signe de rebéllion la semaine passée dans des logements flambants neufs de plusieurs ville du pays, tandis que d’autre "rebelles" s’attaquaient aux bureaux d’études et autres sociétés de construction pour manifester leur désaccord envers le pouvoir en place, et le dictat subit par le peuple Lybien.

    Par ailleurs, le 30 Décembre dernier, deux jeunes militants de l’opposition, Mazigh et Madghis Bouzakhar, ont été arrêtés par la police Lybienne, pour avoir fait part de leur opposition au régime en place.

    Ces dernières heures selon la chaîne Al Jazeera qui relaie l’information, l’un des groupes de presse numérique, les plus actifs dans la lutte envers le président Kadhafi, "Al Manara", a subit des attaques informatiques visant à pirater son site internet, ainsi que sa page Facebook, et que ces attaques venaient directement de Lybie. Qui plus est, tous les médias numériques, ou autres sources d’informations numériques, qui avaient rapportés des informations sur les mouvements contestataires en Lybie ont eux aussi été piratés. Une censure pure est simple de la presse, de l’information et de la toile.

    Le président Kadhafi, craint comme beaucoup de chefs d’états d’Afrique du Nord que la mouvance suscitée par la Révolution du Jasmin, et qui a engendré la chute du président Ben Ali ne puisse prendre la même dimension au sein de la Libye. En censurant ainsi la presse et surtout Internet, le président s’assure que la e-révolution n’atteigne pas son territoire, et du fait, s’assure de garder un contrôle absolu sur l’intégralité des propos qui peuvent être tenus à son encontre au travers de la presse et du média numérique. Cette censure sera t-elle suffisante pour éviter les débordements ?

  • Egypte : une déferlante de manifestants se heurte à la police

    Des accrochages ont éclaté avec les policiers devant une mosquée et M. ElBaradei, qui présent à la prière, s’y est réfugié, selon un photographe de l’AFP.
    Plus au nord, à Alexandrie, la deuxième ville d’Egypte, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées pour disperser plusieurs milliers de manifestants qui criaient "On ne veut pas de lui", en allusion au président égyptien.
    A Mansoura, dans le delta du Nil, les forces de sécurité dont le nombre dépassait celui des manifestants ont tiré des gaz lacrymogènes pour faire fuir les manifestants et certains imams de la ville ont appelé dans leurs prêches à "sortir dans la rue et demander le changement". Des affiches du parti de M. Moubarak ont été arrachées.
    La police a fait usage de gaz lacrymogènes, de balles caoutchoutées tirées en l’air ainsi que des canons à eau pour disperser les manifestants dont le mouvement semble s’amplifier après avoir fait en trois jours sept morts et des dizaines de blessés et entraîné plus d’un millier d’arrestations.
    Les manifestants réclament de meilleures conditions de vie dans un pays où l’état d’urgence est imposé depuis près de 30 ans et où plus des 40% des 80 millions d’habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour et par personne.
    Parallèlement, les chaînes de télévision arabes Al-Jazira et Al-Arabiya ont fait état de brutalités de la police contre certains de leurs journalistes au Caire, alors que les Affaires étrangères françaises ont annoncé l’arrestation de quatre journalistes français.

  • es dizaines de milliers de personnes manifestaient de nouveau jeudi dans les rues de la capitale yéménite Sana’a pour réclamer le départ du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

    Le nombre de manifestants était en hausse par rapport à un précédent défilé organisé samedi et inspiré par le mouvement de contestation qui a conduit à la fuite de Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie. Des manifestations réprimées par le pouvoir ont également eu lieu ces derniers jours en Egypte contre le régime de Hosni Moubarak.

    Jeudi, les manifestants ont bloqué la circulation dans divers endroits de Sana’a, scandant des slogans contre le président Ali Abdullah Saleh. "Nous n’accepterons rien d’autre que le départ du président", a déclaré le parlementaire indépendant Ahmed Hashid.

    L’opposition a appelé à de nouvelles manifestations vendredi. "Nous ne serons heureux que lorsque nous entendrons les mots ’je vous ai compris’ dans la bouche du président", a expliqué Ahmed Hashid, en référence à la déclaration de Zine El Abidine Ben Ali prononcée la veille seulement de sa fuite.

    L’opposition accuse notamment le président Saleh de vouloir installer son fils comme successeur. Pour tenter de calmer la situation, le président a décidé d’augmenter les salaires des militaires, sans parvenir à convaincre la rue.

  • Jordanie : nouvelle manifestation contre la cherté de la vie, dans le calme

    Au moins 3.000 personnes ont manifesté vendredi à Amman à l’appel des Frères musulmans pour protester contre la vie chère et la politique économique, réclamant un changement de gouvernement et des réformes, avec l’Egypte et la Tunisie en toile de fond.

    Contrairement à la Tunisie et l’Egypte, où les manifestations contre le régime ont fait ces dernières semaines plusieurs morts, le mouvement de protestation en Jordanie n’a pas été marqué pour le moment par des heurts avec les forces de l’ordre.

    Brandissant des drapeaux jordaniens et de leurs partis, les manifestants répondaient à l’appel des Frères musulmans, principale force d’opposition du pays, et de sa branche politique, le Front de l’action islamique (FAI), à manifester "contre la vie chère et pour des réformes politiques".

    Depuis plusieurs jours, le roi Abdallah II multiplie les initiatives pour tenter d’apaiser la grogne populaire.

    Outre des rencontres avec des personnalités de tous les bords, il a appelé le Parlement à accélérer les réformes politiques et socio-économiques et relancer la confiance du peuple dans les institutions, et il a effectué des visites discrètes dans les zones les plus démunies du royaume, selon son entourage.

    Mais cela n’a pas dissuadé les islamistes de poursuivre l’organisation de manifestations, notamment celle de vendredi à laquelle participaient des partis politiques de gauche et des syndicats professionnels, sous l’oeil d’un important dispositif policier.

    "A bas le gouvernement Rifaï" (le Premier ministre Samir Rifaï, ndlr), "Nous voulons un gouvernement de salut national", "Ensemble pour des réformes politiques et économiques", pouvait-on lire sur les banderoles.

    "Nous voulons un gouvernement représentatif qui comprenne notre situation et nous donne un sentiment de sécurité. Nous ne voulons pas d’un gouvernement d’aristocrates, formé de riches et d’hommes d’affaires", a déclaré devant les manifestants le responsable des Frères musulmans, Hammam Saïd.

    Aucun incident n’a été enregistré lors de la manifestation qui s’est achevée vers 12H15 GMT.

    Comme lors de la précédente manifestation vendredi dernier, la police a voulu donner une image pacifique en distribuant de l’eau et des jus de fruits aux manifestants.

    Des rassemblements ont eu lieu également à Irbid (nord), Karak, Ma’an et Diban (sud), où près 2.000 personnes selon la police ont également protesté dans le calme.

    Le FAI avait réclamé la semaine dernière un "amendement à la constitution" pour limiter les pouvoirs du roi.

    "Nous demandons que le chef de la majorité au Parlement devienne de facto Premier ministre, ou que le chef de l’exécutif soit élu directement par le peuple", avait affirmé à l’AFP Zaki ben Rsheid, membre exécutif du FAI.

    La Constitution jordanienne, adoptée en 1952, donne au roi la prérogative exclusive de nommer ou limoger le Premier ministre.

    Le gouvernement a annoncé en janvier le déblocage de près de 500 millions de dollars pour augmenter les salaires des fonctionnaires et des retraités, favoriser la création d’emplois et faire baisser les prix.

    Il s’agit de la troisième journée de manifestations dans le royaume depuis la mi-janvier, lorsque le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a dû quitter le pouvoir sous la pression de la rue.

    Outre la Tunisie, l’Egypte surtout, où des dizaines de milliers de manifestants réclamant la chute du président Hosni Moubarak sont descendus vendredi dans la rue, était présente dans les têtes et sur les banderoles.

    "Hosni Moubarak, l’avion t’attend", "Salutations au peuple égyptien, toute la nation s’inspire de vous", "Ben Ali, Hosni Moubarak va te rejoindre", pouvait-on y lire notamment.

  • Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans toute l’Egypte vendredi pour protester contre la pauvreté et le chômage et exiger le départ du président Moubarak au pouvoir depuis près de 30 ans. Au Caire, la police a tenté de disperser les manifestants à coups de matraque, au canon à eau, aux gaz lacrymogène set en tirant des balles de caoutchouc.

    Dans le quartier chic de Mohandessin, au moins 10.000 personnes rapidement devenues 20.000 marchaient vers le centre du Caire aux cris de "A bas, à bas Moubarak !". Des habitants sifflaient en signe de soutien depuis les fenêtres au passage du cortège, d’autres agitaient des drapeaux égyptiens -rouge, blanc et noir.

    Sur la place Ramsès, dans le centre de la capitale, des milliers de manifestants qui quittaient la mosquée al-Nour après la prière du vendredi se sont accrochés avec la police, qui a tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Du gaz irritant a été tiré à l’intérieur de la mosquée où des femme s’étaient réfugiées.

    Des policiers ont aussi tiré avec des canons à eau contre l’opposant pour la démocratie Mohamed el Baradeï et ses partisans qui se joignaient aux manifestants. Des membres du groupe qui avaient entouré le prix Nobel de la paix pour le protéger ont pris des coups de matraque.

    Trempé, Mohamed el Baradeï s’est réfugié pendant près d’une heure dans une mosquée assiégée par la police qui continuait à asperger les rues alentour aux gaz lacrymogènes pour empêcher quiconque de partir. Des voitures touchées par des grenades lacrymogènes ont pris feu et plusieurs personnes ont été brûlées ou ont perdu connaissance.

    Le mouvement islamiste interdit des Frères musulmans, le plus important et le plus organisé de l’opposition égyptienne, a apporté son soutien aux manifestations.

    Des policiers en tenue anti-émeute, équipés de casques et boucliers ont été déployés autour de la capitale, aux entrées des ponts qui enjambent le Nil et autres intersections clefs. Des centaines d’agents en tenue anti-émeutes s’étaient postés près de la principale place du Caire en attendant la foule.

    Les chaînes régionales de télévision ont également fait état d’accrochages entre des milliers de manifestants et la police dans plusieurs autres grandes villes d’Egypte, notamment dans le grand port méditerranéen d’Alexandrie (nord), à Minya et à Assiout au sud du Caire, ainsi qu’à El-Arich dans la péninsule du Sinaï (nord-est).

    Internet et les services de téléphonie mobile, qui ont largement servi à mobiliser les manifestants depuis mardi, étaient perturbés dans tout le pays depuis la nuit.

    Le groupe de télécommunications britannique Vodafone a déclaré vendredi dans un communiqué que le gouvernement égyptien avait ordonné à tous les opérateurs de téléphonie mobile opérant sur le territoire égyptien de suspendre leurs services "dans des zones choisies" du pays. "Nous sommes obligés d’obéir", a-t-elle ajouté.

    Les manifestations sont interdites en Egypte en vertu des lois d’urgence en vigueur depuis 1981. Elles ont fait au moins sept morts, dont un policier, des centaines de blessés et se sont soldées par un millier d’arrestations depuis mardi. Le président Hosni Moubarak n’a fait aucune apparition ou intervention publique depuis le début des troubles. Agé de 82 ans et souffrant de problèmes de santé ces derniers temps, il n’a pas dit s’il briguerait un sixième mandat à l’élection prévue cette année.

  • Egypte

    Au Caire

    Malgré un déploiement massif des forces de sécurité, les manifestations sont plus nombreuses que les précédents jours. Des dizaines de milliers de personnes ont envahi les rues du Caire, scandant "le peuple veut la chute du régime", alors que la police semblait totalement débordée. Parties de plusieurs quartiers de la rive est du Nil, où se trouvent la plupart des bâtiments gouvernementaux, les manifestations ont gagné plusieurs secteurs de la rive occidentale de la capitale. La police a fait usage de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc tirées en l’air ainsi que de canons à eau pour disperser les manifestants.

    A Alexandrie, la deuxième ville du pays, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées pour disperser plusieurs milliers de manifestants qui criaient "On ne veut pas de lui", en allusion au président égyptien.

    A Mansoura, dans le delta du Nil, certains imams de la ville ont appelé dans leurs prêches à "sortir dans la rue et demander le changement". Al-Jazira a recensé environ 40 000 manifestants dans la ville. Des affiches du parti de M. Moubarak ont été arrachées. La chaîne panarabe a également constaté que le centre-ville de Suez était occupé.

    Selon l’AFP, les affrontements avec les forces de l’ordre dans cette ville ont provoqué la mort d’un manifestant. Des témoins cités par Reuters ont également fait part de dizaines de personnes blessées dans la capitale. Un journaliste de l’agence britannique a aperçu plusieurs personnes ensanglantées blessées à la tête, d’autres s’effondrant à terre, sans que l’on sache exactement la cause de ces blessures compte tenu du chaos régnant sur place.

    Le mouvement a fait au moins huit morts en quatre jours, des dizaines de blessés, et entraîné plus d’un millier d’arrestations. L’organisation Human Rights Watch a dénoncé un usage de la force par la police "totalement disproportionné".

  • Comme en Tunisie , un seul mot d’ordre pour le peuple égyptien, jordanien, yéménite, mauritanien, algérien, marocain, libyen : " virez-les tous..." !

    Tous les dictateurs !

    Tous les profiteurs !

    Tous les généraux assassins !

    Place au peuple travailleur !!

    Place à la jeunesse !!!

    Tout le pouvoir aux prolétaires !!!

  • Le mouvement, lancé par les jeunes militants pro-démocratie surnommés le groupe du "6-avril", semble donc s’amplifier. S’inspirant de la "Révolution de jasmin" tunisienne qui a conduit à la fuite du président Ben Ali le 14 janvier dernier, les Egyptiens descendent quotidiennement dans la rue depuis mardi. Ils réclament de meilleures conditions de vie dans un pays où l’état d’urgence est imposé depuis près de 30 ans, sous le régime d’Hosni Moubarak, et où plus des 40% des 80 millions d’habitants vivent avec moins de deux dollars par jour et par personne. Les Frères musulmans, principale force d’opposition, ont annoncé leur participation aux rassemblements. Au moins huit figures du mouvement fondamentaliste ont été arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi.

  • L’impérialisme essaie de se positionner comme favorable à des solutions pacifiques à des réformes à un dialogue...

    Les Etats-Unis ont été les premiers à réagir vendredi après-midi sur l’aggravation de la situation en Egypte. Après avoir laissé ses services s’exprimer, Hillary Clinton, la ministre des Affaires étrangères, a ensuite pris la parole elle-même. Et elle s’en est prise avec vigueur au gouvernement égyptien, qui est pourtant l’un des plus fidèles alliés de Washington au Proche-Orient.

    Côté européen, c’est Angela Merkel qui s’est exprimé la première. Lors de son discours au forum économique de Davos, la chancelière allemande a dit être "choquée". "Cela ne sert à rien d’enfermer les gens et de limiter les possibilités de l’information, nous devons parvenir à une dialogue pacifique en Egypte", a-t-elle déclaré, en appelant Hosni Moubarak "à faire en sorte que les manifestations pacifiques soient autorisées et que la liberté d’opinion ait une chance".

    Dans un premier temps, la France, sans commenter la situation du point de vue politique, a de son côté appelé ses ressortissants à "limiter" leurs déplacements "à ceux qui sont strictement nécessaires" en Egypte. Un peu plus tard, Michèle Alliot-Marie, la ministre des Affaires étrangères, a appelé "à la retenue et au dialogue". Pour la ministre des Affaires étrangères, "seul le dialogue entre toutes les parties est de nature à permettre une évolution significative et positive de la situation afin de prendre en compte les aspirations à davantage de liberté et de démocratie qui s’expriment". "Il appartient aux autorités égyptiennes de trouver les moyens adaptés de les satisfaire", poursuit Mme Alliot-Marie qui appelle aussi "à l’apaisement et à la responsabilité de tous".

  • Hosni Moubarak a décrété un couvre-feu pour trois villes (Le Caire, Alexandrie et Suez) à compter d’aujourd’hui, de 18 h (16 h GMT) à 7 h, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Un décret qui est intervenu au quatrième jour des manifestations anti-gouvernementales. Aujourd’hui, six nouvelles victimes ont été recensées : cinq au Caire et une à Suez. Des centaines de personnes ont aussi été blessées.

  • La Bourse de New York a subi sa plus forte baisse depuis la mi-novembre vendredi, prise d’un accès d’angoisse face à l’aggravation des troubles en Egypte : le Dow Jones a perdu 1,39% et le Nasdaq 2,48%.

    Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average a lâché 166,13 points à 11.823,70 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 68,39 points à 2.686,89 points.

    L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a abandonné 1,79% (23,20 points) à 1.276,34 points.

    L’indice des 30 valeurs vedettes de Wall Street, qui avait fini la veille au plus haut depuis juin 2008, n’avait plus connu une baisse aussi marquée depuis la mi-novembre. Il termine aussi sur un recul sur la semaine, après huit semaines d’affilée de progression.

    Les indices boursiers ont décroché en fin de matinée alors que les chaînes de télévision américaines, y compris financières, diffusaient en direct les images des manifestations violentes en Egypte.

  • Malgré le couvre-feu, des dizaines de milliers d’Egyptiens sont descendus dans les rues...

    Pas de répit. Des milliers de manifestants se trouvaient encore dans les rues du Caire, d’Alexandrie et de Suez dans la nuit de vendredi à samedi alors qu’Hosni Moubarak est sorti de son silence, annonçant le limogeage du gouvernement.

    Depuis quatre jours, l’Egypte est confrontée à une vague de protestations sans précédent contre le régime de Moubarak. Et la situation s’est aggravée ce vendredi. Des milliers de personnes ont ainsi bravé le couvre-feu instauré dans la journée, en vigueur entre 18h et 7h. Sans peur, ils ont défilé aux cries des « Bye-Bye Moubarak ».

    Au Caire, comme ailleurs, l’instauration du couvre-feu n’a pas calmé la foule en colère. Des véhicules blindés de l’armée, venus aider les policiers dépassés, quadrillent désormais la capitale égyptienne. Chose surprenante : ils ont été accueillis avec enthousiasme par les manifestants. Vendredi soir, les forces de l’ordre ont repris le contrôle de la place Tahrir, dans le centre du Caire, où s’étaient rassemblés des manifestants.
    19 morts et 1.100 blessés

    Toute la journée, le Caire a été en proie à de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants, entrecoupés par des moments de prière comme l’a montré la chaîne Al Jazira. Plusieurs manifestants ont attaqué le siège du parti national démocratique en mettant le feu aux locaux.

    Selon un dernier bilan de Reuters, les violences ont fait 19 et 1100 blessés au total, sur la seule journée de vendredi : 13 morts et 75 blessés dans la ville de Suez, six morts à Alexandrie, dont quatre manifestants ; au Caire et dans sa périphérie, le bilan est de 1.030 blessés, de source médicale.

  • Le monde des Moubaraks, des Ben Ali, des Sarkozy, des FMI n’est pas une fatalité.

    L’homme ne se résigne pas à vivre couché.

    Vive la lutte des peuples Égyptiens et Tunisiens.

    Tyrans descendez au cercueil.
    Le peuple souverain s’avance...

  • Les patrons et les flics ont change d attitude depuis quelques jours, ils sont dans la rue et dans les entreprises prudents et sur la defensive.
    Les chefs sont tres avenants comme apres une greve determinee qui a renverse le rapport de force...

    L onde de choc des soulevements populaires est en train de traverser les mers et oceans !

  • Aux cris d’« À bas Hosni Moubarak » et « Le peuple veut la chute du régime », les manifestations se sont étendues à tout Le Caire. Le siège du Parti national démocrate (PND), au pouvoir, a notamment été incendié.

    Les policiers ont eu recours à des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des canons à eau pour disperser les manifestants. Cinq personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées.

    À Suez, treize personnes ont trouvé la mort lors d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre et à Mansoura deux autres ont péri dans les mêmes circonstances.

    Hosni Moubarak, 82 ans, qui s’est appuyé pendant près de 30 ans sur un redoutable appareil policier et un système dominé par un parti qui lui est entièrement dévoué, a fait connaître sa décision d’instaurer le couvre-feu par la télévision d’État. Lors d’une nouvelle intervention télévisée, la nuit dernière, le chef de l’état à annoncé qu’il avait limogé le gouvernement et qu’un nouveau cabinet serait formé dès aujourd’hui. Il a également promis « de nouvelles mesures » pour la démocratie.

  • Réunion sur la Tunisie, l’Egypte : Samedi 5 février 15h à Paris, République (pour le lieu exact contacter les militants de ce site) :

    Que se passe-t-il en Tunisie, en Egypte ? Est-ce une lutte de classe ? une lutte pour la démocratie ? La théorie de la Révolution permanente est-elle d’actualité ? Que faire ici pour soutenir ces luttes, en quoi nous concernent-elles ?

    Tous les témoignages, les points de vue sont les bienvenus.

  • La Mauritanie continue de lutter ...

    La Confédération libre des travailleurs mauritaniens (CLTM), la Confédération générale des travailleurs mauritaniens (CGTM) et la Confédération nationale des travailleurs mauritaniens (CNTM) ont organisé une marche de protestation à Nouakchott, le samedi 12 février, a fait savoir l’agence ANI. Ils envisagent de poursuivre leur action jusqu’à ce que le gouvernement réponde à leurs revendications en matière de chômage, d’augmentation des salaires, de réglementation du travail, de hausse des prix alimentaires et d’accès aux services de base.

    Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), l’opposition mauritanienne, a dénoncé samedi 19 février la réponse du gouvernement aux grèves de vendredi dans la ville de Fassala, dans le sud du pays, a fait savoir le Journal Tahalil.

    "Les personnes qui ont manifesté contre les pénuries d’eau et l’augmentation des prix ont été soumises à de la répression, des abus et des arrestations par les forces de sécurité", a déclaré le RFD, appelant à la libération immédiate des personnes arrêtées lors de ces affrontements.

  • Où est le "prochain Ben Ali" que la France continuera de soutenir jusqu’au bout ?

     Au Congo Brazazaville où Denis Sassou Nguesso arrivé au pouvoir en 1977 s’y maintient par la force, la guerre, en dilapidant les richesses du pays ?

     Au Burkina Faso où Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1987 et auteur de graves actes de déstabilisation de la sous-région est présenté par la France comme un homme de paix ?

     Au Tchad, où Idriss Déby, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat et dont le maintien avec l’appui de l’armée française entretient la multiplication des rebellions armées ?

     Au Cameroun où Paul Biya, en place depuis 1982, a modifié la constitution afin de rester au pouvoir, au prix de dizaines de morts parmi ceux qui s’y opposaient ?

     Au Togo, où le fils Eyadema, arrivé au pouvoir dans le sang en 2005 perpétue un régime en place depuis 1967 ?

     Au Gabon, où Ali Bongo a succédé à son père et utilise les mêmes méthodes de corruption et de répression ?

     Au Maroc, où l’armée a ouvert le feu sur des réfugiés sahraouis tandis que la France ne cesse de s’opposer à l’extension de la mission de la MINURSO à la surveillance du respect des droits de l’Homme et à la protection de la population sahraouie ;

     En Libye, en Algérie, à Djibouti (où le président Guelleh a modifié la constitution pour briguer un 3ème mandat), dictatures soutenues par la France où les populations ont commencé à se soulever ?

     En Centrafrique, où le putschiste Bozizé vient de se faire « réélire » au terme d’une mascarade électorale ?

     En Mauritanie et à Madagascar où la France a appuyé des processus de légitimation des récents putschs ?

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