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Course aux armements maintenue aux USA

jeudi 11 juin 2009, par Robert Paris

« Je construirai une armée du XXIe siècle et un partenariat aussi puissant que l’alliance anticommuniste qui a remporté la guerre froide, afin que nous demeurions partout à l’offensive, de Djibouti à Kandahar. »

Barack Obama

« Renewing American leadership », Foreign Affairs, New York, juillet 2007

La première règle à observer pour évaluer la stratégie réelle d’un gouvernement est de savoir où va l’argent. Le budget militaire de l’Amérique est supérieur à tous les autres. Les budgets d’Obama ne changent pas cette situation. Pour l’exercice budgétaire 2010, 755 milliards sont prévus pour les dépenses militaires, soit plus que les dépenses budgétaires américaines dans tous les autres domaines réunis, hormis ladite dépense « obligatoire » pour la Sécurité sociale, les soins de santé, le paiement des intérêts de la dette nationale et quelques autres postes. Cette prépondérance des dépenses militaires est valable pour les dix années du scénario à moyen terme d’Obama.

Selon le Swedish International Peace Research Institute, le total en dollars constants 2005 des dépenses militaires mondiales a atteint environ 1.400 milliards en 2007. En d’autres termes, les Etats-Unis dépensent à peu près le même montant que le reste du monde réuni. Les décisions politiques des derniers mois n’offrent pas davantage l’espoir d’un changement fondamental d’orientation de la politique étrangère américaine. Si les Etats-Unis ont signé un accord avec l’Irak sur leur retrait d’ici à la fin 2011, il est toutefois question au Pentagone que des soldats américains « non combattants » restent dans le pays pour les années ou les décennies à venir.

Plusieurs opposants à la guerre en Irak, y compris moi-même, pensent que l’objectif fondamental - et fort peu judicieux - dès le début de la guerre a été de créer une base militaire (ou plusieurs) à demeure en Irak, évidemment pour protéger les concessions et les voies pétrolières. Pourtant, comme l’illustrent l’Iran et l’Arabie saoudite, une telle présence de longue durée risque tôt ou tard de provoquer un retour de bâton explosif. Les inquiétudes sont encore plus graves en Afghanistan et au Pakistan. La guerre de l’Otan contre les talibans en Afghanistan se passe mal, à tel point que le commandant des forces américaines a été remplacé ce mois-ci. De plus, les talibans gagnent du terrain dans le Pakistan voisin.

L’Afghanistan et les provinces voisines du Pakistan sont des régions pauvres, où le chômage est généralisé, où les jeunes populations ne cessent de croître, où les sécheresses se prolongent, où les famines sont répandues. Dans de telles conditions, les talibans et Al-Qaida n’ont donc aucun mal à mobiliser les combattants. Une réponse militaire américaine est fondamentalement inutile dans ces conditions et peut facilement enflammer la situation au lieu de la résoudre. Selon une enquête parue il y a peu, l’opposition des Pakistanais aux incursions militaires américaines dans leur pays est écrasante.

Obama double la mise en Afghanistan, en faisant passer le contingent de 38.000 à 68.000 soldats, et peut-être davantage par la suite. Il y a aussi des risques pour que les Etats-Unis soient bien plus impliqués dans la lutte au Pakistan. Le nouveau commandant des forces américaines en Afghanistan serait un spécialiste de la « contre-insurrection », ce qui pourrait bien impliquer un combat discret des agents américains au Pakistan. Les résultats pourraient s’avérer catastrophiques, et conduire à une guerre généralisée dans un pays instable de 180 millions de personnes.

Mais le plus déconcertant, ce n’est pas le financement acharné ni la propagation de la guerre, mais bien l’absence d’une stratégie américaine de remplacement. Obama et ses hauts conseillers ont évoqué à maintes reprises la nécessité de traiter les sources sous-jacentes de conflit, notamment la pauvreté et le chômage. Quelques milliards de dollars ont été réservés à l’aide économique destinée à l’Afghanistan et au Pakistan. Ce montant paraît bien maigre.

Avant d’investir des milliards de dollars supplémentaires dans des opérations militaires mises en échec, le gouvernement Obama devrait repenser sa politique. Il est grand temps de lancer une stratégie de paix qui passe par le développement durable - y compris les investissements dans la santé, l’éducation, les moyens de subsistance, l’eau et les installations sanitaires, et l’irrigation - dans les zones actuellement sensibles, à commencer par l’Afghanistan et le Pakistan.

Mettre l’accent sur le développement économique permettrait de sauver un grand nombre de vies et de transformer les coûts incroyablement élevés de la guerre en profits économiques grâce au développement. Barack Obama doit agir avant que la crise actuelle ne se mue en une catastrophe encore plus effroyable.

Jeffrey D. Sachs

Tiré du net :

"Nous partageons tous la conviction qu’il faut que nous continuions à détenir les forces armées les plus fortes de la planète", et "nous continuerons à réaliser les investissements nécessaires pour renforcer nos forces armées et augmenter nos forces terrestres", a-t-il martelé, en ajoutant que son administration s’assurerait d’"avoir les moyens et la stratégie nécessaires pour vaincre Al-Qaïda et les talibans" en Afghanistan. En vue de « reconstruire la Défense pour les tâches du XXIe siècle », il prévoit d’augmenter les forces terrestres de 90.000 hommes, d’investir dans la préparation d’interventions spéciales pour contenir des insurrections... l a promis de fermer le centre de Guantanamo, mais quid des milliers de prisons secrètes US dans le monde, dont quatre cents en Iraq ?

La hausse prévue des effectifs de l’armée américaine, couplée à la modernisation des équipements, "va coûter cher, au moins 50 milliards de dollars", prévient Lawrence Korb, expert militaire au Centre pour le progrès américain, un groupe de réflexion proche de l’équipe Obama.

Le complexe militaro-industriel a atteint son paroxysme avec le budget 2008 du Pentagone, soit 500 milliards de dollars, alors que la crise financière annoncée venait d’éclater aux Etats Unis.

Barack Obama a décidé d’augmenter le budget de la défense américaine et fait ainsi mieux que son prédécesseur George Bush en la matière. Le projet de budget 2010 pour l’Etat fédéral américain comprend une enveloppe totale de 663,7 milliards de dollars pour la défense, incluant le coût des guerres en Irak et en Afghanistan, soit une hausse d’environ 1,5% sur un an. Le gouvernement demande une enveloppe supplémentaire de 130 milliards de dollars pour financer les guerres en Irak et en Afghanistan en 2010.

Finalement, il faut se poser la question de savoir qui contrôle le budget du Pentagone. Nous n’en savons strictement rien puisque les Etats-Unis et le Pentagone sont au bord de la faillite.

Ils doivent s’acquitter du remboursement des intérêts de la dette militaire de l’ordre de 138 milliards de dollars. L’argent étant le nerf de la guerre, verra-t-on la guerre devenir le nerf de l’économie ? La guerre sera-t-elle l’échappatoire à cette crise du système financier mondial ?

Une stratégie confirmée avec le maintien à la Défense du républicain Robert Gates, un pilier de l’équipe Bush,
ancien de la CIA, mêlé autrefois au trafic d’armes avec l’Iran pour en obtenir l’argent des subventions investies
dans les contras, les milices contre-révolutionnaires du Nicaragua. Gates fut également un partisan des renforts
en Irak, au contraire d’Obama, et un opposant à un retrait précipité. « Ce n’est pas l’homme qui convient pour ce
poste » a titré le périodique progressiste The Nation. Le nouveau président a nommé à la tête de son conseil
pour la sécurité nationale le général James Jones, un vieil ami de McCain, qui s’était élevé contre l’envoi de
renforts en Irak, convaincu comme Obama que l’ennemi véritable se trouve en Afghanistan, et cela en dépit des
résultats calamiteux du forcing militaire des États-Unis et de leurs alliés dans ce pays où il s’agit d’envoyer 30
000 hommes supplémentaires

Obama déclare : « Dans ce monde incertain, le temps est venu pour un nouveau
commencement, une nouvelle aube de leadership américain. » Son ambition ? « Notre puissance économique
doit soutenir notre force militaire, notre influence diplomatique et notre leadership mondial. »

« L’Amérique ne peut résoudre seule les problèmes du monde. Mais le monde ne peut résoudre aucun
problème sans l’Amérique. »

Enorme, titanesque, éléphantesque ! Comme à l’ordinaire, en cette saison américaine des budgets, on est saisi par le vertige des chiffres : Obama ou pas, c’est la rituelle valse des milliards, notamment au profit du Pentagone et du lobby militaro-industriel, en regard de laquelle les crédits d’aide au développement, au maintien de la paix, au soutien contre les épidémies et catastrophes naturelles, au financement des institutions internationales, etc. paraissent plus que dérisoires. Quelques coupes « cosmétiques » ont bien été opérées par le nouvel exécutif dans les budgets militaires, au titre de la crise financière, et certains programmes réorientés pour tenter de relever le défi « Afpak »

Mais les montants restent astronomiques – les crédits américains de défense représentant toujours plus de 40 % des dépenses mondiales, et le double de l’ensemble des pays de l’Union européenne (le triple si on ne considère que l’équipement).

Le Sénat américain a voté à son tour le 21 mai l’enveloppe supplémentaire de 91 milliards de dollars, demandée par le Pentagone au titre du financement des guerres en Irak et en Afghanistan pour 2009, jusqu’au 1er octobre prochain – entrée en vigueur du prochain exercice budgétaire. Déjà adoptée par la Chambre des représentants, cette rallonge comporte – outre le financement quotidien des opérations en matière de transport, logistique, maintenance, munitions, remplacement de matériel détruit et achats d’équipements complémentaires – un milliard de dollars d’aide pour le Pakistan (400 millions pour le soutien à la contre-insurrection ; 600 au titre du développement), et un milliard également pour l’Afghanistan (agriculture, anti-drogue, réformes démocratiques) – des crédits assortis de la demande d’un rapport du président Obama après un an, pour évaluer les « progrès » d’Islamabad et Kaboul [1].

Contrairement à la Chambre des représentants, le Sénat s’est cependant refusé à une écrasante majorité (90 contre 6) à inclure dans ce budget supplémentaire les 80 millions de dollars demandés pour financer la fermeture annoncée du centre de détention extra-territorial de Guantanamo, sur la côte cubaine. Les sénateurs, hostiles à un transfert sur le sol des Etats-Unis de ces détenus considérés à Washington comme des « combattants illégaux », exigent au préalable d’avoir communication d’un plan du gouvernement sur le sort des prisonniers.

On connaît déjà le montant de l’enveloppe « opérations » (« War funding ») demandée par le Pentagone pour l’exercice 2010 : 130 milliards de dollars, soit 30 % d’augmentation, avec pour la première fois une priorité accordée à la guerre en Afghanistan (65 milliards) où les effectifs militaires américains devraient passer de 45 000 à 68 000 hommes d’ici la fin de l’année, les forces en Irak – dont un retrait partiel est programmé d’ici 2011– devant se contenter de 61 milliards.

A l’intérieur de cette enveloppe, le programme de « réponse urgente du commandement », affecté aux besoins de financement en matière de reconstruction, d’aide humanitaire, etc. – ce qu’on appelle en Europe les actions « civilo-militaires » – ne sera plus partagé à parts égales entre les deux conflits, comme c’était le cas ces dernières années, mais affecté aux quatre cinquièmes à l’Afghanistan (1,2 milliard), tandis qu’un crédit de 700 millions servira à « accélérer le développement des capacités du Pakistan en matière de contre-insurrection, et à financer les opérations qu’il mène en soutien des efforts américains » en Afghanistan [2].

Mais ces 130 milliards « dédiés » ne seront que le complément spécialisé d’un budget de base du Pentagone de 533,7 milliards pour l’exercice 2010, déjà voté par les deux chambres : il est en augmentation de 2 % par rapport à 2009, en dépit des coupes ordonnées par l’administration Obama, qui représentent moins d’une dizaine de milliards d’économies [3], comme par exemple :

 Arrêt de l’achat d’avions de combat F-22 Raptor, un appareil désormais considéré comme inadapté ;
 Réduction des services de sous-traitance du Pentagone (notamment en Irak) ;
 Arrêt du programme de satellite TSAT pour l’Armée de l’air ;
 Réduction du programme pour la mise au point de nouveaux hélicoptères présidentiels ;
 Interruption du programme de bombardier du futur (pour remplacer à partir de 2018 les B1, B2 et B-52, conçus à l’époque de la guerre froide) ;
 Abandon du projet d’un nouveau modèle de véhicule envisagé dans le cadre du Système pour le combat futur (FCS) ;
 Arrêt des études sur le Multiple Kill Vehicle, et le Kenetic Energy Interceptor, en raison de difficultés technologiques ; et pause dans le programme Airborne Laser ;
 Interruption des commandes d’avions-cargo géants C-17 (et donc de la chaîne de fabrication, en dépit de la résistance de certains élus du Congrès) ;
 Décalage des commandes de navires amphibie, etc.

Le secrétaire à la Défense Robert Gates – déjà en poste sous le président George W. Bush – espère réaliser à l’avenir des économies plus substantielles grâce à une réforme en profondeur de la politique d’achats du Pentagone (qui risque de compliquer les affaires de certaines « majors » de l’industrie de l’armement), et souhaite donner dans l’immédiat la priorité budgétaire aux armements destinés à combattre l’insurrection en Irak ou en Afghanistan :

 Dotation supplémentaire en drones d’observation et de combat Predator, Reaper, Global Hawk ;
 Remplacement des avions de patrouille P-3C Orion par le nouveau P-8A Poseidon (dérivé du Boeing 737) ;
 Optimisation des « plate-formes pour le champ de bataille d’aujourd’hui » (numérisation, guerre en réseau), et de la protection du combattant ;
 Recrutement de 2 400 hommes supplémentaires pour le Commandement des opérations spéciales (+ 4 %), et achat de 9 C-130 spécialisés ;
 Mise au point de nouveaux véhicules capables de résister aux « explosifs improvisés » (IED), et achat pour l’armée de terre d’un millier de tout terrain protégés contre les mines ;
 Acquisition d’un millier de véhicules légers Humvee pour les Marines) ;
 Réorientation de la défense anti-missiles en direction des « rogue threats » (« menaces des Etats voyous »), avec notamment l’équipement de six navires avec le système Aegis (déjà déployé en protection du Japon) ;
 Renforcement de la flotte de navires de liaison à haute vitesse, et de la flotte de combat côtier (Littoral combat ships) ;
 Accroissement des capacités du Pentagone en matière de « cyber-sécurité », avec création d’un commandement dédié ;
 Formation de 150 équipages d’hélicoptères en renfort des effectifs actuels ; etc.

Au total, l’US Army (armée de terre) devrait obtenir 225 milliards de dollars pour l’entretien de ses 547 400 hommes, notamment la modernisation de l’équipement individuel des soldats de ses brigades de combat : ses achat « courants » pour 2010 portent sur 16 000 véhicules, 200 hélicoptères, une centaine de drones …

La Navy (328 000 hommes, et 195 640 employés civils) et les Marines ( dont l’effectif atteint 202 100 hommes) consommeront 172 milliards, achèteront 200 aéronefs, 8 navires, etc.

De son côté, l’US Air Force (330 000 hommes), dotée de 160,5 milliards, s’engage à développer dès 2010 une armée « plus réduite, plus létale, flexible et efficace », en « concentrant la ressource humaine et les dollars sur les capacités critiques concernant le soutien aux combattants ».

Depuis 2001, le budget américain de défense a plus que doublé. Depuis 2008, il dépasse les 660 milliards de dollars. Le sous-secrétaire Robert Hale, qui a préparé l’exercice 2010, estime que « le robinet des dépenses ouvert en grand après le 11-septembre commence à se fermer ». Mais, dans l’immédiat, a admis le secrétaire d’Etat Robert Gates, l’inflexion « porte moins sur les lignes budgétaires que sur la façon dont les forces armées américaines envisagent et préparent l’avenir : il s’agit de mettre l’accent sur les conflits auxquels les USA font face aujourd’hui plus que préparer des combats futurs qui ne verront peut-être jamais le jour ». Le Pentagone reconnaît que le budget 2010 vise à rééquilibrer les dépenses en faveur de la contre-insurrection plus qu’à réduire drastiquement son train de vie.

Ce budget, présenté par ses auteurs comme celui de la « réforme », est surtout un budget d’attente : pour cause de nouvel exécutif, la Revue quadriennale sur la défense a été décalée, ce qui a incité les état-majors à la prudence. Ce futur « livre-blanc », qui permettra d’inscrire dans le temps les nouveaux formats de force et l’évolution de leurs matériels, ne sera pas défini avant la fin de cette année, voire le début de l’an prochain. Une refonte des plans à une perspective de 20, voire 30 ans – correspondant aux délais de développement des équipements majeurs - est également en chantier. Seuls ces deux types de programmation permettront de dessiner avec précision les contours des futurs outils de défense – ou d’attaque ! – d’une nation qui ne renonce pas à ses prétentions impériales.

Par ailleurs, rien n’est dit au sujet des dépenses de défense incluses dans les budgets des autres départements ministériels. L’analyste Chalmers Johnson [5] qui s’est fait une spécialité de dénoncer les artifices utilisés pour masquer la taille véritable de l’empire militaire américain, estimait que – pour l’exercice 2008, par exemple – 23 milliards de dollars au sein du budget du département de l’énergie allaient en fait aux applications militaires nucléaires (minerai, ogives, etc.), 25 milliards du département d’Etat consistaient en crédits d’assistance militaire (Israël, Egypte, Bahrein, etc.), et des dizaines d’autres milliards étaient nichés dans les crédits des anciens combattants, du département de la sécurité intérieure, des fonds de retraite du Trésor, de l’agence spatiale NASA, ou servaient aux activités paramilitaires du FBI et de la CIA, etc., si bien que l’ensemble des dépenses américaines pour son institution militaire - « prudemment calculées », affirme l’universitaire - devaient être en fait de plus de 1 100 milliards de dollars. Il n’y a pas de raison qu’il en soit différemment pour l’année 2010…

Messages

  • Un milliard de dollars par mois : le coût estimé de la guerre des États-Unis contre l’EI

  • Un des plus importants (55 milliards de dollars), depuis celui du chasseur JSF, attribué à Lockheed Martin il y a plus de dix ans. Le ministère de la défense américain a finalement tranché cette nuit : c’est l’industriel Northrop Grumman qui construira le futur bombardier américain, destiné à remplacer les antiques B-52 et le B-1 Lancer. Le groupe de Los Angeles, concepteur du bombardier furtif B-2, grille ainsi la politesse à l’alliance Lockheed Martin-Boeing pour ce contrat de 80 à 100 appareils, dont la livraison devrait commencer au milieu des années 2020.

    Quelles seront les caractéristiques de l’avion ? Difficile à dire. Dans ce programme dit L-RSB (Long Range Strike Bomber), aussi surnommé B-3, "tout est classifié, à part le prix unitaire", plaisantait cette semaine William LaPlante, responsable des contrats d’acquisition de l’US Air Force. On sait donc juste que l’appareil coûtera 564 millions de dollars pièce, soit en gros le tarif de cinq Rafale.

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