EN FRANCE
CACHER LA RÉALITÉ EST UN OBJECTIF DES GOUVERNANTS
17 août 2007, conférence de presse « L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd’hui de contamination à l’économie mondiale »
17 août 2007, dans « Le Parisien » « Ce n’est pas un krach [...] Nous assistons aujourd’hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible »
5 novembre 2007 sur « Europe 1 » « La crise de l’immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d’effet sur l’économie réelle américaine. Il n’y a pas de raisons de penser qu’on aura un effet sur l’économie réelle française »
Novembre 2007 Contre les Cassandre de tous poils, convaincus que la France allait subir les conséquences de la crise des subprimes, Christine pavoise avec entrain : "Quand je vois des créations d’emploi en quantité très importante au mois de septembre, une consommation qui est solide, des exportations qui se redressent, je suis plutôt optimiste."
18 décembre 2007, sur « France-Inter » « Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d’une grande crise économique »
22 janvier 2008, sur « Europe 1 » « [Un krach ?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu’on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée »
Janvier 2008 Malgré une inflation entêtée à repartir de plus belle, Christine martèle son optimisme, assurant qu’il n’y avait nulle raison de s’inquiéter : "Je pense qu’on finira à 1,5 sur l’année 2007 et notre prévisionnel pour l’année 2008, c’est 1,6. On a un écart de 0,1 point, c’est-à-dire un peu plus mais un écart qui est extrêmement minime."
10 février 2008, au G7 au Japon « Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l’Europe »
11 février 2008, dans « Le Figaro » « Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L’Europe sera elle aussi touchée ».
26 mars 2008, conférence de presse « L’environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance »
Mai 2008 Nonobstant des prévisions de croissance revues à la baisse, Christine répète toute sa confiance dans nos fondamentaux et dans la politique gouvernementale : “Pour 2008 on a une estimation entre 1,7 et 2. Je suis convaincue, aujourd’hui, je vous le dis, que nous serons dans nos prévisions.”
Mi-juin 2008 Contre les évaluations livrées par l’INSEE, lesquelles révisent à la baisse les prévisions de croissance du PIB pour l’année, Christine s’insurge et tempête : "Ces prévisions me paraissent exagérément pessimistes surtout si je compare avec d’autres prévisions d’autres organismes comme le Fonds monétaire international ou l’OCDE ou nos propres prévisions."
Fin juin 2008 Face à la multiplications des mauvais signaux, Christine ne se laisse pas abattre et remarque qu’on “peut raisonnablement penser que l’ensemble des mesures prises par le gouvernement en faveur du pouvoir d’achat augmentera la croissance de 0,3 % en 2008."
1er juillet 2008, dans « Le Figaro » A l’orée de la présidence française de l’UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l’Europe « d’éviter la crise financière d’après »
Mi juillet 2008 Malgré un ciel de plus en plus sombre, Christine le répète sur tous les tons : "Nous tiendrons nos prévisions de croissance."
15 septembre 2008, sur « Europe 1 » « L’ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n’y a pas panique à bord »
16 septembre 2008, conférence de presse « [La crise aura] des effets sur l’emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables ».
Selon la ministre de l’Economie Christine Lagarde, interrogée mercredi 17 septembre par France 24, la faillite de Lehman Brothers n’aura "pas un effet important" en France car "l’exposition des banques françaises est faible". "Je ne crains pas un effet très négatif des suites de Lehman Brothers" en France car "les banques françaises fonctionnent de manière très différente" et "ont des activités beaucoup plus diversifiées", a-t-elle déclaré. "Elles ont beaucoup moins d’activités de banques d’affaires, qui a consisté parfois à créer des marchés de caractère artificiel", a-t-elle ajouté.
20 septembre 2008, conférence de presse « Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous »
21 septembre 2008 sur « Europe 1 » « Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n’étais catastrophiste […] La crise est loin d’être finie »
Le 21/09/2009, Chrisitne Lagarde déclarait : "Les banques françaises sont solides". La ministre a précisé que "la fin de l’année sera certainement meilleure que le début de l’année". "Quand on marche au ralenti et qu’on recommence à prendre de la vitesse, eh bien on a un élan à prendre, donc forcément le début de l’année sera faible". "les banques françaises sont des banques de dépôt et accessoirement des banques d’affaires", a souligné Mme Lagarde sur la radio RMC. Selon la ministre, "75% de leur activité c’est la banque de dépôt", et les banques françaises sont "solides" en raison de ce "modèle diversifié". Les banques françaises "ont subi des pertes, je ne le cache pas, à peu près 20 milliards d’euros de pertes pour l’ensemble de l’année". Le redressement judiciaire de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers "leur a coûté 1,5 milliard d’euro", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement a "toutes les raisons de penser" que le système bancaire français "est solide", a déclaré mardi 30 septembre la ministre de l’Economie, Christine Lagarde.
La ministre française de l’Economie, Christine Lagarde, a indiqué samedi 20 septembre que le "gros risque systémique" qui était redouté par les places financières était "derrière nous", au cours d’une déclaration à la presse à Sotchi, en Russie. "Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous", a déclaré la ministre, en marge d’une rencontre gouvernementale franco-russe. Il reste, a-t-elle ajouté, "beaucoup de travail à faire au niveau des autorités américaines et au niveau d’un principe que le président de la République (Nicolas Sarkozy) a toujours rappelé depuis un an, et qu’on doit absolument mettre en oeuvre maintenant dans la pratique : celui de la transparence et de la valorisation dans les bilans de l’ensemble des actifs". Christine Lagarde se trouve dans la station balnéaire des bords de la mer Noire dans le cadre du 13e séminaire gouvernemental franco-russe.
En fin d’année 2008, elle ne s’en laissait pas compter enchaînant par un tonitruant "Le plan de relance pourrait créer 100.000 emplois".
Et le premier février 2009 .... "Je serais très étonnée qu’on ait une croissance positive en 2009. Soyons raisonnable," a déclaré la ministre à des journalistes à bord du TGV qui emmène François Fillon et une partie du gouvernement à Lyon pour présenter des projets d’investissements sélectionnés dans le cadre du plan de relance. Elle a estimé que la situation au 4e trimestre 2008 constituait du "jamais vu", évoquant un "effondrement de la production industrielle, surtout en novembre et décembre". Mme Lagarde a indiqué que les chiffres de la croissance du 4e trimestre 2008, "seront mauvais".
La ministre de l’Economie Christine Lagarde a de nouveau déclaré jeudi que le PIB (produit intérieur brut) de la France serait "négatif aux alentours de 3%" en 2009 et qu’elle fournirait "en début de semaine prochaine" l’ensemble des prévisions du gouvernement pour les principaux indicateurs économiques.
"J’ai indiqué déjà que nous aurions pour l’année 2009 un taux de croissance négatif aux alentours de 3%", a déclaré Christine Lagarde sur Europe-1. "Nous allons fournir à la Commission européenne, à nos partenaires européens, et à nos concitoyens, des prévisions macro-économiques -les prévision de croissance, les prévisions d’inflation, les estimations du prix du baril et du taux de change- en début de semaine prochaine".
Quant à l’endettement de la France, Christine Lagarde a souligné : "on est en période de crise et tous les pays du monde ont des déficits budgétaires qui sont très forts". "Nous sommes dans une crise profonde".
LA MAISON BRULE....
euronews On sait que la dette d’aujourd’hui représente les impôts de demain, est-ce que le gouvernement français est soucieux actuellement de réduire son déficit budgétaire ?
Ch. Lagarde Vous savez ; quand la maison brûle on ne regarde pas la facture d’eau. Aujourd’hui on est engagé, à la demande de la Commission européenne, à la demande du Fonds monétaire international, parce que tous les économistes savent que c’est ce quon doit faire en ce moment ; on est engagé dans un plan de relance massif. Un plan de relance massif ça ne se finance pas de multiples façons. ça se finance par de la dette aujourd’hui.
Le 13/06/2009 "Je ne suis pas prête à m’emballer sur la sortie de crise, à dire : ’le point de retournement est atteint’", a-t-elle ajouté. Plus tôt dans la journée, le Premier ministre François Fillon avait évoqué "une sortie de crise qui s’amorce". Il faut en revanche "anticiper la manière" dont les mesures qui ont été prises pour soutenir l’activité seront supprimées, a dit la ministre.
le 30/09/2008 Le Point
Christian Noyer : "Pas de raison d’avoir peur" de la crise financière
"Les mouvements de marché ne sauraient affecter durablement la croissance de notre économie qui est robuste" (Nicolas Sarkozy) et "Je pense qu’on a le gros de la crise derrière nous" (Christine Lagarde, le 20 août 2008).
Durant un entretien de 60 minutes réalisé au cours du week-end dernier, le président de la Fed, Ben Bernanke, a prédit que la crise économique actuelle devrait se calmer d’ici Noël.
"Nous allons assister à la fin de la récession, probablement cette année. Et nous verrons la reprise commencer dès l’année prochaine", a déclaré Bernanke sans même l’ombre d’un sourire.
"Nous ne reviendrons pas au plein emploi", a-t-il ajouté pour modérer son propos, "mais nous verrons, je l’espère, la fin de ces chutes qui ont été si importante au cours des deux derniers trimestres".
AUX USA
"Je me réveille chaque matin en me demandant ce que je peux faire pour vous donner à vous et au travailleurs de ce pays une vraie chance de vivre le rêve américain", a dit Barack Obama, s’adressant aux employés des grands constructeurs et des fournisseurs automobile, en annonçant son plan de sauvetage.
Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas et nous ne laisserons pas disparaître notre industrie automobile", a promis, lundi 30 mars, le président américain Barack Obama en présentant à la Maison Blanche son plan de sauvetage du secteur. Barack Obama a cependant averti qu’"il y a des emplois qui ne pourront être sauvés et des usines qui ne rouvriront pas" et que "des choix difficiles" devront être faits par les groupes General Motors et Chrysler, soutenus par les deniers de l’Etat. "Ce secteur est comme aucun autre un emblème de l’esprit américain et un symbole passé comme avenir de la réussite de l’Amérique", a estimé Barack Obama. "C’est un pilier de notre économie"
« Les défis auxquels nous devons faire face sont réels. Ils sont sérieux et nombreux, et ne seront pas surmontés facilement. Mais, sache-le, Amérique, ils le seront ! » a lancé Barack Obama.
suite à venir ....