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Séisme et tsunami en Indonésie : milliers de victimes des crimes dus à la nature... des classes possédantes

mardi 2 octobre 2018

Après le séisme de Lombok, on savait qu’il y avait une nouvelle menace (voir ici) et rien n’a été fait par les autorités.

Ce n’est pas que devant les catastrophes naturelles que la population indonésienne est divisée en classes sociales

Séisme et tsunami en Indonésie : milliers de victimes des crimes dus à la nature... des classes possédantes

Des installations insuffisantes et souvent défectueuses pour détecter les risques, des dispositifs insuffisants pour alerter la population, pour la protéger, pour la secourir (les secours indonésiens ne sont même pas encore vraiment en place !!!), pour construire les bâtiments, et par dessus tout cela un manque total de solidarité des classes possédantes à l’égard du peuple indonésien, tout cela se retrouve dans la catastrophe d’Indonésie qui n’est même pas la première du genre et qui a pour résultat des milliers de victimes dont bon nombre n’ont à l’heure actuelle pas vu un seul secouriste !!!

Après les centaines de morts du séisme d’Indonésie, les autorités indonésiennes sont accusées de négligence pour ne pas avoir averti la population...

La tragédie a mis en lumière les insuffisances du système d’alerte en Indonésie, archipel situé sur la ceinture de feu du Pacifique, à forte activité sismique.

"Il n’y a eu aucune information sur un tsunami par la station de détection de Palu parce qu’elle ne fonctionnait pas", a déclaré Widjo Kongko, expert des tsunamis travaillant pour une agence gouvernementale indonésienne.

Après le séisme, l’agence de géophysique indonésienne, qui surveille l’activité sismique, avait émis une alerte au tsunami, mais l’avait levée rapidement, avant qu’un mur d’eau ne déferle sur la côte des Célèbes, semant destruction et mort.

Les efforts pour améliorer ce système se heurtent tant à une incapacités de maintenir en état les équipements existants qu’aux complications bureaucratiques.

Un projet majeur bénéficiant de financements des Etats-Unis pour déployer des détecteurs de tsunamis modernes dans une zone sismique de l’ouest de l’Indonésie a pour sa part été reporté.

Louise Comfort, experte des catastrophes naturelles de l’université de Pittsburgh (Etats-Unis) qui a été à la tête de la partie américaine de cette initiative, a révélé que le projet avait été reporté en raison de désaccords entre services gouvernementaux, et de retards dans l’obtention de financements.

"C’est vraiment triste et désolant parce que nous avons la technologie, nous avons les connaissances, nous savons comment le faire", a-t-elle déclaré à l’AFP.

Après un séisme et un tsunami en 2004 au large de Sumatra qui avaient fait 220.000 morts dans la région, pour la plupart en Indonésie, 22 bouées d’alerte précoce avaient été déployées autour du pays.

Mais des responsables ont reconnu qu’elles ne fonctionnaient plus et n’avaient pas été réparées...

Vendredi, de nombreux témoins ont rapporté que contrairement à ce qui était prévu dans les plans d’urgence des autorités, les sirènes ne se sont pas déclenchées et les SMS d’alerte n’ont jamais été reçus. Selon plusieurs médias indonésiens, les sirènes n’ont pas pu être activées car elles n’étaient plus sous tension en raison du tremblement de terre qui avait causé des coupures de courant. De même, si le ministère des Communications affirme avoir envoyé des SMS d’alerte aux habitants, l’effondrement des antennes de transmission lors du tremblement de terre a empêché les messages d’être correctement transmis aux habitants de la zone.

En décembre 2017, quelques jours après un tremblement de terre de magnitude 6,9 qui avait touché l’île de Java, le porte-parole de l’Agence indonésienne de gestion des risques naturels, la BNPB, avait ainsi déclaré que « depuis cinq ans, les bouées d’alerte au tsunami ne fonctionnent plus ». Sutopo Purwo Nugroho expliquait alors que ces défaillances étaient dues à une maintenance irrégulière de ces instruments de mesure et à l’usage de ces bouées comme ancres par les pêcheurs locaux.

Après le tsunami qui avait touché la région en 2004 et fait plus de 230.000 morts, dont 170.000 en Indonésie, le pays s’était doté d’un système d’alerte en amont d’un tel phénomène. Plus d’une centaine de capteurs placés en mer mesurant les vagues ainsi que des sismographes à terre et des sirènes étaient supposés permettre aux autorités d’anticiper ces évènements climatiques et alerter les populations. Toutefois, beaucoup de ces installations ont été vandalisées depuis leur installation.

Bien sûr, le manque d’investissements des autorités indonésiennes dans ces bouées peut être un frein à la sécurité des citoyens. Ainsi, le BKMG, service de géophysique et de météorologie, a révélé que la bouée de détection des phénomènes en mer la plus proche de Palu était à plus de 200 km.

Selon certains témoins qui étaient à proximité de la ville de Palu, les autorités auraient suspendu l’alerte tsunami bien trop tôt à 18h36 après l’avoir déclenchée quelque 50 minutes plus tôt.

En somme, n’appelez plus malheureuse catastrophe ce qui est crime des classes possédantes et de leur pouvoir pourri ! Ces derniers se préparent d’ailleurs à détourner l’essentiel des moyens financiers qui seraient collectés en solidarité !

Même en cas de catastrophe, aucune solidarité n’est à attendre des classes possédantes indonésiennes dont on rappelle seulement que les quatre membres les plus riches détiennent davantage que cent millions d’habitants...

Le tsunami que ces classes de rapaces n’auront pas volé, c’est celui produit par le séisme social des prolétaires révolutionnaires !

Au fait, remercions chaudement le journal Le Monde de voler au secours... des classes dirigeantes indonésiennes accusées !

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