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Pour le peuple travailleur haïtien, j’accuse...

vendredi 12 novembre 2010

Pour le peuple haïtien, J’ACCUSE...

Par Robert Paris

J’accuse les grandes puissances d’avoir occupé militairement Haïti en prétendant venir sauver le peuple de la catastrophe du tremblement de terre. Ces forces n’ont pas aidé à trouver des victimes et n’aident pas à la reconstruction des bâtiments. Mais elles continuent à occuper militairement l’île. Leur but était d’écraser tout risque de révolution sociale et elles estiment toujours que le peuple travailleur d’Haïti représente une menace pour les classes dirigeantes.

J’accuse ces forces armées et de police internationales de tirer à balles réelles sur le peuple haïtien qui manifeste pacifiquement contre l’occupation, le manque d’aide ou les magouilles politiques.

J’accuse les classes dirigeantes du monde capitaliste d’être responsables de morts de faim, de maladies, de misère et maintenant des morts du choléra qui est en train de gagner toute l’île. Parce qu’elles ont laissé sous des tentes de fortune en pleine pluie et sous les cyclones tout le peuple haïtien, parce qu’elles n’ont nullement aidé à bâtir des cabanes, parce qu’elles n’ont pas livré nourriture et soins, elles ont ce crime sur les bras... Et maintenant elles le laissent crever sous le choléra !

J’accuse donc les grandes puissances, et derrière elles la "communauté" des bandits qui dirigent les petites puissances, y compris des pays pauvres d’Afrique, d’Amérique latine ou d’Asie qui prétendent se pencher avec commisération sur le "malheureux" peuple" haïtien d’être le véritable choléra qui tue en Haïti !!!

J’accuse les Etats des pays riches d’avoir programmé l’écrasement du peuple travailleur d’Haîti. Elles ne veulent qu’une chose : mettre en place une force de répression pour écraser le peuple travailleur et expulser les camps de fortune de Port-au-Prince parce que, tant que ces camps existeront, elles auront peur que la révolte populaire reprenne dans la capitale...

J’accuse les grands profiteurs et les Etats à leur service d’avoir détourné l’argent de la solidarité dont le peuple haïtien n’a jamais vu et ne verra jamais la couleur...

J’accuse les classes dirigeantes haïtiennes, déjà responsables de milliers de massacres, de continuer à programmer leur enrichissement sur le dos de milliers de morts. Préval n’est que la feuille de vigne de leurs vols et exactions. Qui que soit son remplaçant, les grands bourgeois d’Haïti et assassins militaires ne cesseront d’opprimer et torturer le peuple travailleur d’Haïti... tant que l’on ne les aura pas tous déchoukés....

J’accuse les dirigeants des prétendues "associations humanitaires" de profiter de la situation pour développer leurs associations, y gagner des moyens sur le dos du peuple haïtien en servant de caution aux crimes commis contre ce même peuple haïtien ! S’ils avaient seulement le millième des préoccupations qu’ils prétendent avoir, ils auraient dénoncé mille fois les crimes américains, français, brésilien, etc, en Haïti !

Ce ne sont ni la misère, ni les catastrophes naturelles, ni l’insécurité des citoyens que les grandes puissances sont venues éradiquer en Haïti : c’est la révolte sociale !

Robert Paris, le 12 novembre 2010

Ce qui se passe en Haïti

Le grand mensonge : la seule chose que "la communauté internationale" de la bourgeoisie donne à Haïti, c’est ... la mort pour débarrasser l’île des révoltés et en faire un paradis à touristes de luxe...

La Minustah et le choléra sont jumeaux

Ci-dessus un instrument de lutte contre la misère, le manque de logements, de nourriture, de soins et contre le choléra !!!
Les troupes internationales qui occupent Haïti y sont venues sous le prétexte du tremblement de terre, mais elles y restent.

Par contre, l’aide n’arrive pas...

Des troupes internationales occupent Haïti à cause de la situation sociale et politique et non à cause des catastrophes naturelles.

Elles occupent parce que le peuple travailleur est révolté et que l’Etat bourgeois est absent avec, du coup, des risques révolutionnaires.

Les classes sociales en Haïti

Quelques uns des vampires d’Haïti

Ils sont le choléra du monde

La nuit est mauve dans mon cœur
Les troncs noirs sur le soleil couchant
Il pleut dans mon âme
Les branches mortes gouttent
Sur la terre rouge
L’heure est tendre et triste
Mon corps git au sol
Jeté par les soldats
Des forces internationales
Venues de partout
Pour nous sauver de la vie
Pour nous assassiner
Pas de sépulture
Pas de pitié
Pas de regrets
Ne m’oublie pas mon ami
Mon camarade
Prolétaire du monde
Mais, surtout, n’oublie pas
Que ces soldats sont là aussi
Pour préparer ta mort
Comme ils ont organisé la mienne
Pas de haine, pas de regrets
Mais n’oublie rien
N’aie pas de pitié pour cet ordre inique
Qui opprime et qui tue....

Poète haïtien anonyme

S’ils ont envoyé

Des troupes du monde entier

Ce n’est pas pour nous sauver

Mais pour nous tirer dessus,

Parce qu’ils n’ont pas oublié

Que nous, les opprimés

Nous, les exploités d’Haïti

Nous avons

Déchouké l’armée de Napoléon

Déchouké l’esclavage

Déchouké la dictature de Duvalier

Déchouké l’armée haïtienne

Et que nous devons, pour nous libérer,

Déchouker l’occupation internationale

La Minustah

Ainsi que toutes les dictatures

Celle des classes dirigeantes

Rapaces et corrompues !

Etablissons

Enfin

Le pouvoir du peuple travailleur !!!!

Robert Paris

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Portfolio

Messages

  • Je n’écris pas ce texte pour donner des leçons de morales ou faire de reproches sur je ne sais quoi aux classes dirigeantes d’un monde qui est le leur mais pour m’adresser aux prolétariat mondial qui est révolté comme je le suis et qui se pose des questions sur le pourquoi du comment sur les exploités d’Haïti face à cette situation catastrophique qui perdure pour le peuple travailleur haïtien, j’accuse les coupables QUI SONT LES CLASSES DIRIGEANTES MONDIALES.

  • Commentaire de l’AFP :

    L’épidémie de choléra, qui sévit depuis la mi-octobre en Haïti, continuait de prendre de l’ampleur dimanche, le bilan atteignant 917 morts dans le pays le plus pauvre des Amériques, où de nombreux sinistrés du séisme de janvier vivent toujours dans des conditions précaires.

  • J’accuse les grandes puissances d’avoir occupé militairement Haïti en prétendant venir sauver le peuple de la catastrophe du tremblement de terre. Ces forces n’ont pas aidé à trouver des victimes et n’aident pas à la reconstruction des bâtiments. Mais elles continuent à occuper militairement l’île. Leur but était d’écraser tout risque de révolution sociale et elles estiment toujours que le peuple travailleur d’Haïti représente une menace pour les classes dirigeantes.

    J’accuse les classes dirigeantes du monde capitaliste d’être responsables de morts de faim, de maladies, de misère et maintenant des morts du choléra qui est en train de gagner toute l’île. Parce qu’elles ont laissé sous des tentes de fortune en pleine pluie et sous les cyclones tout le peuple haïtien, parce qu’elles n’ont nullement aidé à bâtir des cabanes, parce qu’elles n’ont pas livré nourriture et soins, elles ont ce crime sur les bras... Et maintenant elles le laissent crever sous la peste !

    J’accuse donc les grandes puissances, et derrière elles la "communauté" des bandits qui dirigent les petites puissances, y compris des pays pauvres d’Afrique, d’Amérique latine ou d’Asie qui prétendent se pencher avec commisération sur le "malheureux" peuple" haïtien d’être le véritable choléra qui tue en Haïti !!!

    J’accuse les Etats des pays riches d’avoir programmé l’écrasement du peuple travailleur d’Haîti. Elles ne veulent qu’une chose : mettre en place une force de répression pour écraser le peuple travailleur et expulser les camps de fortune de Port-au-Prince parce que, tant que ces camps existeront, elles auront peur que la révolte populaire reprenne dans la capitale...

    J’accuse les grands profiteurs et les Etats à leur service d’avoir détourné l’argent de la solidarité dont le peuple haïtien n’a jamais vu et ne verra jamais la couleur...

    J’accuse les classes dirigeantes haïtiennes, déjà responsables de milliers de massacres, de continuer à programmer leur enrichissement sur le dos de milliers de morts. Préval n’est que la feuille de vigne de leurs vols et exactions. Qui que soit son remplaçant, les grands bourgeois d’Haïti et assassins militaires ne cesseront d’opprimer et torturer le peuple travailleur d’Haïti... tant que l’on ne les aura pas tous déchoukés....

    J’accuse les dirigeants des prétendues "associations humanitaires" de profiter de la situation pour développer leurs associations, y gagner des moyens sur le dos du peuple haïtien en servant de caution aux crimes commis contre ce même peuple haïtien ! S’ils avaient seulement le millième des préoccupations qu’ils prétendent avoir, ils auraient dénoncé mille fois les crimes américains, français, brésilien, etc, en Haïti !

  • La fameuse force de sauvetage, de soins, d’aide, de solidarité internationale A TIRE A BALLES REELLES sur le peuple révolté à Cap Haïtien !!!

  • chaque nation présente, chaque drapeau qui flotte, chaque hymme nationale qui raisonne en Haiti sous couvert de venir en aide, tous les états de la planéte assassinent ou sont complices d’assassinat contre le prolétariat d’Haiti.

    La population ouvrière et paysanne ne meurt pas de la peste ou du choléra, elle meurt car les états du monde entier ont décidés de profiter du séisme pour enterrer définitivement ce peuple révolutionnaire et révolté contre la dictature de son propre Etat,elle m^me co-organisée avec l’impérialisme.

  • Des émeutes ont éclaté lundi dans deux villes haïtiennes face aux casques bleus de l’Onu

    La population met en cause la responsabilité les hommes de la Minustah dans la gestion de la crise sanitaire née de l’épidémie de choléra qui a fait près d’un millier de morts en un mois.

    Les heurts ont éclaté avec les casques bleus à Cap-Haïtien, où un commissariat de police a été incendié. A Hinche, ils ont été accueillis par des jets de pierres.

    Les manifestants ont mis le feu à un commissariat et des véhicules qui se trouvaient à l’intérieur ont été incendiés, a indiqué la police haïtienne.

    Hier, de violents heurts ont éclaté entre des milliers de manifestants et des soldats de l’ONU au Cap-Haïtien, deuxième ville du pays. Bilan : deux morts, dont un jeune Haïtien atteint par la balle d’un soldat de la mission, et 14 blessés, dont deux sont dans un état grave.

    Un peu plus tôt dans la journée, plusieurs centaines de manifestants s’étaient également rassemblés devant le bureau de l’ONU à Hinche, dans le centre du pays, jetant notamment des projectiles sur des soldats népalais. Des casques bleus qui, selon une rumeur qui circule sur l’île, seraient à l’origine de l’épidémie de choléra qui a déjà fait près d’un millier de morts en un mois, dont 27 à Port-au-Prince, la capitale.

    À en croire Nigel Fisher, coordonnateur de l’action humanitaire des Nations unies en Haïti, la maladie, qui a fait près d’un millier de morts en l’espace d’un mois, devrait s’installer dans la durée.

    L’épidémie « va certainement durer des mois. Lorsqu’on observe l’évolution d’autres épidémies, cela pourrait même durer des années. Ici, en Haïti, nous sommes en terre inconnue », a déclaré M. Fisher à l’AFP.

    « Selon les épidémiologistes, nous allons continuer à voir le nombre de cas augmenter de façon significative », a-t-il ajouté un peu plus tard lors d’un compte-rendu retransmis par vidéoconférence auquel avaient été conviés des journalistes au siège de l’ONU à New York.

    « Nous avons des cas » dans les dix départements que compte le pays le plus pauvre du continent américain, a relevé M. Fisher, qui se trouve en Haïti.

    On se souvient des déclarations de Préval et des autorités sanitaires déclarant que tout était bien contrôlé et que la capitale ne serait pas touchée. Menteurs et assassins !

  • rien n’ a bougé a haiti ,pas de construction nouvelle encore des millions de gens sans abrit, le koléra se répand a vitesse Grand V mais dans quelle poche sont atterri les14 milliards versé par la communauté internationale, bordel de merde je ne donnerai plus jamais un sous a aucune association

    • moi aussi je me demande ou sont passé les milliards de dollars donner par tout les gens du monde .... cela me mets en colere ,et moi aussi je commence a pensé qu,il y as de la magouille la dessous . en tout cas cela me degoute a un point elle que je pense que pour moi les dons c,est fini .c,est pas la premiere fois que je vois cela ..il y en as qui se bourre les poches ,,mais qui ???? avec tout ces milliards tu en batis des abris pour ce monde qui sont sous des baches en toiles ,je n,en reviens tout simplement pas ,ca m,ecoeurre,,c,est tout

  • Les habitants de Cité Soleil, eux, ne sont pas contents. Dans ce quartier déshérité du nord de Port-au-Prince, l’aide internationale tarde à venir. Cité Soleil a toujours fait partie des bidonvilles les plus insalubres de la capitale haïtienne. 400 000 personnes environ vivent ici dans des baraques en tôle et en bois, baignant dans un cloaque d’eaux usées, sans toilettes.

    Il est facile de comprendre que des gens qui n’ont même pas le strict minimum pour vivre se révoltent ; ils n’ont pas d’eau potable, ils vivent dans des camps surpeuplés sans hygiène et sans nourriture, et sans toit pour se loger, et on trouve anormal qu’ils soient tentés de se révolter ? Moi ce qui m’étonne c’est qu’ils ne l’aient pas fait avant...

    « Nous préférons mourir sous des balles que d’être décimés par l’épidémie de choléra », scandaient dans la soirée des groupes de manifestants qui continuaient de lancer des jets de pierres contre la base népalaise de la Minustah. Un sous-commissariat de cap Haïtien a aussi été incendié, puis le calme est revenu tant bien que mal, après l’intervention de la police locale.

  • En dépit des démentis officiels de la MINUSTAH — la force d’environ 14 000 soldats dépêchée par les Nations unies depuis la chute d’Aristide pour assurer la sécurité en Haïti —, la population tient toujours le contingent de soldats népalais arrivés au début octobre dans la région rurale de l’Artibonite pour responsables de l’épidémie. En effet, des enquêtes ont démontré que la caserne où étaient basés ces hommes réputés porteurs de la bactérie évacuait ses eaux usées et ses fosses septiques dans une rivière utilisée par la population comme source d’approvisionnement en eau.

    Selon le docteur Christopher Braden, épidémiologiste du Center for Disease Control (CDC) interrogé par l’Associated Press au début de novembre, la comparaison des modèles d’ADN de la source bactérienne de la maladie avec ceux d’autres régions du monde a révélé que la branche qui sévit actuellement en Haïti serait bel et bien issue du Sud asiatique.

    Au contraire d’une idée reçue, malgré la pauvreté et des conditions de salubrité qui laissent à désirer, Haïti n’a jamais été frappée par le choléra, dont la présence est avérée ailleurs dans les Antilles depuis deux siècles. Déjà dans son Histoire d’Haïti : 1827-1843, l’historien haïtien Thomas Madiou (1814-1884) écrivait : « Il est à observer que cette maladie n’est jamais parvenue en Haïti, même quand elle s’est trouvée en même temps tout autour de notre île, à St. Thomas, à Porto Rico, à la Jamaïque et à Cuba. »

  • Après avoir repliées dans leurs bases, suite aux émeutes déclenchées dans la matinée de ce lundi dans la ville du Cap-Haitien, les forces de l’ONU sont resorties déterminées a mater le mouvement de protestation.

    Selon nos sources, le mouvement est parti dans des quartiers populaires en réaction contre l’absence de service dans la ville pour aider le peuple face au choléra. Des barricades ont été exigées tôt ce matin, l’arrivée de la Minustah dont les contingents nepalais sont accusés d’introduire la maladie dans le pays, a aggravé la situation, transformant la protestation en mouvement anti-Minustah.

    A l’hôpital Justinien, on a recensé six (6) blessés par balles dont un enfant atteint a la mâchoire et un homme au coup.

    Une source a l’intérieur du mouvement dément toute mainmise d’un secteur. Il a présenté la réaction violente de la PNH comme preuve que le pouvoir inquiet a donné l’ordre de sévir contre les émeutiers. Il s’est dit déterminer a aller jusqu’au bout, n’écartant pas la possibilité de tirer sur la Minustah si nécessaire avec ceux dont ils disposent dans les bidonvilles.

  • Ils sont le choléra du monde

    La nuit est mauve dans mon cœur
    Les troncs noirs sur le soleil couchant
    Il pleut dans mon âme
    Les branches mortes gouttent
    Sur la terre rouge
    L’heure est tendre et triste
    Mon corps git au sol
    Jeté par les soldats
    Des forces internationales
    Venues de partout
    Pour nous sauver de la vie
    Pour nous assassiner
    Pas de sépulture
    Pas de pitié
    Pas de regrets
    Ne m’oublie pas mon ami
    Mon camarade
    Prolétaire du monde
    Mais, surtout, n’oublie pas
    Que ces soldats sont là aussi
    Pour préparer ta mort
    Comme ils ont organisé la mienne
    Pas de haine, pas de regrets
    Mais n’oublie rien
    N’aie pas de pitié pour cet ordre inique
    Qui opprime et qui tue....

  • "Au peuple d’Haïti, nous disons clairement et avec conviction : vous ne serez pas abandonnés, vous ne serez pas oubliés. En cette heure où vous êtes dans le plus grand besoin, l’Amérique se tient auprès de vous. Le monde se tient auprès de vous", a déclaré Obama tout de suite après le séisme.

  • Les puissances qui occupent Haïti n’ont m^me pas fourni de vaccin anti-cholérique !!!!

  • La réponse internationale à l’épidémie de choléra qui frappe Haïti est inadaptée et les financements manquent pour venir efficacement en aide à la population, ont déclaré vendredi des organisations humanitaires comme Médecins sans frontières (MSF) et l’agence onusienne OCHA.

    Le bilan provisoire de cette épidémie, qui fait des dizaines de victimes chaque jour, s’établit à plus de 1.180 morts.

    "De sérieux manques dans le déploiement de mesures adaptées sapent les efforts pour endiguer l’épidémie", déplore MSF dans un communiqué.

    "Malgré la présence massive d’acteurs internationaux sur le terrain, les actions entreprises à ce jour n’ont pas permis de répondre aux besoins de la population", ajoute l’organisation.

  • Imogen Wall, porte-parole de l’OCHA, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’Onu, a déclaré avoir reçu seulement cinq des 164 millions de dollars réclamés la semaine dernière par les Nations unies pour combattre le fléau.

    "La réponse est totalement inadéquate et dans cette situation c’est une course contre la montre, il nous faut de toute urgence de l’aide si nous voulons sauver des vies", a-t-elle dit à Reuters.

    "Nous n’avons pas les moyens nécessaires (...) Si nous pouvons atteindre les gens et si nous avons les médicaments qu’il faut, alors nous sauverons des vies", a-t-elle ajouté.

    Des volontaires humanitaires parlent de malades en train d’agoniser dans les rues et au bord des routes, incapables de rejoindre les hôpitaux ou les dispensaires où ils pourraient être sauvés.

  • Imogen Wall, porte-parole de l’OCHA, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’Onu, a déclaré avoir reçu seulement cinq des 164 millions de dollars réclamés la semaine dernière par les Nations unies pour combattre le fléau.

    "La réponse est totalement inadéquate et dans cette situation c’est une course contre la montre, il nous faut de toute urgence de l’aide si nous voulons sauver des vies", a-t-elle dit à Reuters.

    "Nous n’avons pas les moyens nécessaires (...) Si nous pouvons atteindre les gens et si nous avons les médicaments qu’il faut, alors nous sauverons des vies", a-t-elle ajouté.

    Des volontaires humanitaires parlent de malades en train d’agoniser dans les rues et au bord des routes, incapables de rejoindre les hôpitaux ou les dispensaires où ils pourraient être sauvés.

  • Le peuple haïtien meurt sana vaccin,

    Voici ce qui lui est dit

    Après avoir rencontré vendredi le ministre haïtien de la santé, Gérard Chevallier indique que l’idée de vacciner les Haïtiens n’a pas été retenue. Une campagne de vaccins nécessiterait d’importantes infrastructures et "trois fois 12 millions de doses". "Cela prendrait des mois avant d’avoir des résultats et retarderait la réponse sanitaire".

  • Trois jours après le séisme on pouvait lire :

    Après l’hébétude, la colère et l’impatience. Au troisième jour de leur calvaire, les survivants du séisme dévastateur de mardi commençaient à perdre leur calme, hier, face à la lenteur des secours. Car l’eau et la nourriture se faisaient de plus en plus rares alors que le thermomètre flirtait avec les 40 degrés dans ce Port-au-Prince à moitié détruit, aux rues toujours jonchées de cadavres. Une nouvelle cause d’angoisse pour les quelque 3 millions d’habitants de la capitale haïtienne, amputée d’au moins 50 000 habitants par le séisme, et tentant de soigner ses 250 000 blessés. Aujourd’hui, ce sont aussi 300 000 sans abri, qui errent dans les rues. « Tant que les gens auront faim et soif, tant que l’on ne résoudra pas le problème du manque de logement, on court le risque d’avoir des émeutes », a mis en garde le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, après avoir rendu visite à ses troupes, principal contingent des casques bleus de la MINUSTAH, la mission des Nations Unies en Haïti.

    La violence des affamés
    « Les gens ne peuvent pas cuisiner, ils n’ont pas de gaz, pas d’eau et n’ont pas d’endroit où se préparer à manger », a expliqué la porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), à Genève, Emilia Casella. « Pour l’instant, ce que nous avons pu faire n’est qu’une goutte dans l’océan », souffle-t-elle. Nouvelle rassurante dans ce chaos où chacun craint une explosion de violence des affamés : le principal entrepôt du PAM à Port-au-Prince, renfermant 6000 tonnes d’aide alimentaire, n’a pas été pillé, comme la rumeur l’a un moment fait croire.

    « Nous sommes tous conscients que la situation empire et se tend alors que les plus pauvres attendent de l’aide », constatait David Wimhurst, porte-parole de la MINUSTAH. « La situation est très difficile et très tendue », assurait de son côté Salavat Mingaliev, chef d’une équipe russe de sauveteurs qui, vu l’insécurité, a suspendu ses recherches à la tombée de la nuit. Il faut dire que des petits groupes de jeunes armés de machettes sillonnent les rues de la capitale. « Ils prennent tout. Qu’est-ce qu’on peut faire ? » se lamente Michel Legros, 53 ans, attendant devant sa maison qu’on l’aide à rechercher sept de ses parents enfouis sous les gravats.

    La police haïtienne semble avoir disparu, probablement aussi touchée par la catastrophe que le reste de la population, et le maintien de l’ordre repose entièrement sur les 3000 policiers et soldats de l’ONU, qui conseillent aux convois humanitaires de se faire escorter par des hommes armés.

    Armada américaine
    Mais voilà, dans cet enfer qu’est devenu Port-au-Prince, il n’y a guère de place pour les miracles, et les sinistrés vont devoir encore attendre. Attendre que l’énorme opération internationale de secours se mette en place et déploie ses effets. Hier, un premier élément positif est apparu au large d’Haïti sous la forme de l’USS Carl Vinson. Porte-avions nucléaire envoyé par Barack Obama, ce formidable bâtiment, avec 19 hélicoptères à bord, symbolise le rôle de leader que les Etats-Unis vont prendre dans les opérations. Le président américain est d’ailleurs intervenu pour la troisième fois depuis le séisme à la télévision, répétant que les Haïtiens ne seraient pas abandonnés.

    Toutefois, avant de pouvoir distribuer aide et soins d’une manière la plus rationnelle possible, les secouristes venus du monde entier veulent être sûrs qu’ils pourront le faire en toute sécurité. C’est pour éviter une répétition des cas de menaces et de pillages à l’encontre de certaines équipes déjà sur place que les Etats-Unis vont déployer plusieurs milliers de soldats. Jusqu’à dix mille d’ici à lundi, a affirmé le chef d’état-major interarmées, l’amiral Mullen.

    Hier enfin, premiers éléments de cette armada US, les parachutistes de la 82e division aéroportée ont pris position dans l’aéroport Toussaint-Louverture. Bien que déjà complètement engorgé, avec son unique piste et sa tour de contrôle gravement endommagée, l’aéroport de Port-au-Prince est destiné à devenir la plaque tournante de cette aide humanitaire dont les sinistrés ont un urgent besoin.

  • La souffrance du peuple Haïtien sous fond de découverte de pétrole et d’uranium. : ici

  • Les autorités affirment que le vaccin est inutile en Haïti

    mais

    « L’OMS considère l’utilisation des vaccins anticholériques oraux comme outils de santé publique potentiellement utiles en complément des mesures de prévention classiques. »

  • L’aide internationale face à l’épidémie de choléra en Haïti, qui a fait plus de mille morts depuis la mi-octobre, est pour l’instant loin d’être suffisante, a regretté le coordonnateur humanitaire de l’ONU en Haïti, Nigel Fischer.

    "Nous sommes reconnaissants pour l’aide déjà reçue, en liquide et en nature, mais nous avons reçu jusqu’à présent moins de 10% de ce dont nous avons besoin", a-t-il indiqué dans un communiqué samedi.

    Les Nations Unies ont lancé un appel à l’aide internationale d’un montant de 164 millions de dollars.

    "Nous avons besoin de manière urgente de matériel essentiel", a-t-il ajouté. "Nous avons besoin de médecins, d’infirmières, de systèmes de purification de l’eau, de pastilles de chlore, de savon, de sels de réhydratation oraux et de tentes pour les centres de traitement du choléra".

  • Le docteur Chevallier estime que les bilans des autorités haïtiennes sont « sous-évalués, les notifications sont imparfaites, il y a des zones où des personnes meurent et personne ne le sait » rappelant que « les deux tiers du territoire haïtien ne sont accessibles qu’à pied ».

  • Haiti Liberté un journal qui est distribué, sur l’île et aux USA.

    Lire l’édition du 3 novembre en format PDF.

  • Port-au-Prince est bloqué par les barricades. Les élections tout ce qu’il y a de moins démocratiques - les plus démunis n’ont pas pu voter - ont donné Célestins, candidat du pouvoir au deuxième tour face à une candidate issue du duvaliérisme, une Manigat en effaçant le populaire chanteur Martelli !

    Un rapport médical français pour le ministère des affaires étrangers de la France conclue officiellement que ce sont les troupes népalaises de la Minustah qui ont amené le choléra en Haïti en déversant des excréments dans l’Arbonite !!!

    Le peuple haïtien avait raison.

    J’accuse la Minustah d’avoir provoqué la catastrophe du choléra !!! Ils otn déjà tué 2000 personnes et des milliers d’autres vont mourir !!!

    DEHORS D’HAiti TOUTES LES FORCES ARMÉES ÉTRANGÈRES !!!!

    PEUPLE HAITIEN, TON AVENIR EST DANS TES PROPRES MAINS

  • Accuser les autres est facile...
    Que faites-vous tous les jours pour notre pays afin qu’il change ?
    La révolution ?

    Si vous souhaitez un minimum de changement, alors changeons les lois de ce pays !
    Elles sont vieilles de 200 ans (Code Napoléon) !
    Ouvrons la classe politique à la diaspora !

    La diaspora sait négocier avec l’international, car ils pratiquent l’international tous les jours !
    Enfermer Haïti dans ses murs n’apporte que médiocrité et chaos !

    • La diaspora est comme est Haîti : des classes sociales...

      Il y a des bourgeois, des petits-bourgeois et des prolétaires.

      Changer en changeant les lois serait bien gentil mais qui fera les nouvelles lois, qui lui donnera pour cela le pouvoir ? La classe dirigeante mondiale ou haïtienne. En somme, les bandits actuels fabriqueraient le nouveau monde d’Haïti ? Il n’aurait rien de nouveau...

  • voici un aspect qui ne se dit jamais..oui dans la diaspora du monde entier de tout les pays ou qu’il soit..... La diaspora est comme est Haîti : des classes sociales...

    Il y a des bourgeois, des petits-bourgeois et des prolétaires.

  • La diaspora est comme est Haîti : des classes sociales...

    Il y a des bourgeois, des petits-bourgeois et des prolétaires.

    Changer en changeant les lois serait bien gentil mais qui fera les nouvelles lois, qui lui donnera pour cela le pouvoir ? La classe dirigeante mondiale ou haïtienne. En somme, les bandits actuels fabriqueraient le nouveau monde d’Haïti ? Il n’aurait rien de nouveau...

  • J’accuse les grandes puissances de détenir la fortune d’Haïti sous diverses formes dont les propriétés et valeurs de la famille Duvalier...

  • Du vent venu de la mer,

    Haïti a tremblé

    Du soulèvement surgi de la terre,

    Haïti a tremblé

    Du dictateur se disant notre père,

    Haïti a tremblé

    De l’armée qui nous a fait taire,

    Haïti a tremblé

    De la révolution populaire s’imposant sans manières,

    Haïti a tremblé

    Quand ce sera le moment des prolétaires,

    Le monde va trembler....

  • Les habitantes et habitants d’une localité dans la cinquième section communale de Cavaillon (Sud), membres de la Kowòdinasyon peyizan MaKlasè (Coordination des paysans de Marclassè / Kpm), ont tenu un mouvement de protestation, dans la matinée du mardi 19 novembre 2013, pour réclamer des infrastructures sanitaires et routières, apprend AlterPresse.

    Ils y ont dressé des barricades de pierres, pour demander un dispensaire dans la zone et l’asphaltage de la route principale qui relie Cavaillon à Baradères (département des Nippes, une partie du Sud-Ouest d’Haïti), actuellement en terre battue et impraticable.

  • Vous avez raison de vous indigner et d’accuser une partie de cette aide dévoyée. Mais les cartes n’étaient-elles pas faussées d’avance ?
    L’USAID et se contractors sont aux services du State Department des grandes sociétés Etats-Unienne. Certaines de ces contractors servent de front cover pour la CIA qui veille à avoir un gourvement favorable pour le business.
    Ayiti est aussi un porte avion pour bien surveiller Cuba et préparer sa transition démocratique selon Washington. Mammon contre la misère noire.
    « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l’un et aimera l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon. (Matthieu 6:24). »

    • Merci Winston Smith pour votre rappel de la grande machination du type de ce que dénonçait Orwell dans 1984. Bien sûr, il ne s’agit pas de découvrir de manière indignée... la loi de la chute des corps ou la loi du profit capitaliste et ses conséquences. Il s’agit de les dévoiler avec force pour combattre les yeux grands ouverts.

      Cela suppose de ne pas demander au bouc de donner du lait et aux impérialistes d’apporter paix et développement...

    • Non, pas une decouverte. Mais une partie de la presse ne fait pas le travail. Alors communiquons directement au peuple. Il a le droit de savoir que telle ou telle societe qui vient l’aider a "se developper", vient en realite pour continuer a l’exploiter de maniere plus soft. L’aide agricole "offerte" par Monsanto et les projets de plusieurs dizaines de millions $ dans le nord de l’ile ne sont pas des cadeaux. Ils maintiendrons le peuple dans la dependance et les benefices iront a d’autre. Regardez bien qui gere ces projets.
      Le reprochement de Sweet Micky cet ete avec le Venezuela ne plait pas a tous le monde. Le petrole qui pourrait y avoir dans le sous-sol de l’ile a ete declare reserve strategique des USA en 2010 alors que l’exploitation n’a pas commence. Cette manne sauverait le peuple de la misere. Mais les ressources de l’ile appartiennent aux nouveaux colons.

  • Tu as parfaitement raison : communiquons directement ce que nous pensons. L’information objective ne peut exister sous l’impérialisme. Il y a les buts pétroliers. Il y a le but de refaire de l’île des petits paradis de milliardaires. Mais, plus fondamentalement, il y a eu le but de détruire une révolution prolétarienne qui montait à nouveau...

    voir ici

    • Oui amis mais il y a plusieurs façons de detruire un mouvement populaire. Tu peux envoyé la troupe sauf que les medias sont la. Et tu peux aussi acheter et retourner les gens qui decident. Avec l’argent et aussi par differentes formes de seduction dont les femmes. Car en vérite cela se fait. La companie de Langley connait bien ces methodes et ses paravents sont la pour y pourvoir. Publions les noms et les localisation des companies qui viennent "développer" Ayiti. Et prétons attention a celles situer dans la banlieu de Washington et qui bénéficient des plus gros budgets de l’USAID. Une certaine vérité en sortira.

  • Vous avez compris pourquoi les grandes puissances continuent, des années après, à occuper militairement Haïti alors que le séisme est loin derrière et que ce n’est pas l’armée qui donne à manger, qui construit des maisons ou des écoles ? Parce que ce n’était qu’un prétexte !

  • Du même auteur :

    Cette nuit, je dormirai

    Cette nuit, je dormirai
    Et définitivement.
    Cela faisait des centaines de nuits
    Que je ne pouvais pas dormir.
    Parce que nous sommes en esclavage,
    Parce que nous devons réfléchir,
    Parce qu’il faut nous libérer,
    Parce que les hommes ne sont pas des bêtes
    Parce qu’on ne peut pas donner naissance à des enfants esclaves
    Et dormir sur ses deux oreilles.
    Mais ce combat n’a pas abouti.
    Et, une fois de plus, nous sommes battus
    Par des armées de tous les pays du monde
    Venues prétendument nous sauver
    D’un tremblement de terre…
    N’ont fait que sauver les classes dirigeantes !
    Le seul tremblement que ces gens-là craignent
    C’est le tremblement des peuples
    Et c’est bien cela qu’Haïti leur a toujours donné
    Et leur donnera toujours
    Tant qu’il y aura des opprimés dans notre île rouge
    Rouge du sang des opprimés

    Rouge du sang des exploités
    Mais aussi rouge de colère
    Rouge comme la révolution…
    Les armées internationales m’ont mis en terre
    Et je repose
    Je me repose pour la première fois
    Mais mon combat n’aura pas de repos
    Celui qui me lit est déjà son futur combattant.
    Les nouvelles injustices, les nouvelles oppressions
    Ont déjà affermi son cœur
    Et je peux reposer tranquillement
    Car le combat continue.

  • Les scandales s’empilent en Haïti....

    Le premier d’entre eux : les forces internationales d’occupation militaire chargées de lutter contre le... séisme social ont apporté le choléra et refusent maintenant non seulement de quitter Haïti mais de payer l’argent de la lutte contre le choléra.

    Le séisme n’était qu’un prétexte à mater l’ile révolutionnaire...

    Plusieurs études ont démontré que l’épidémie qui a fait plus de 8.300 morts avait été introduite en 2010 par des Casques bleus népalais.

    Les avocats de victimes de l’épidémie de choléra qui a fait plus de 8.300 morts en Haïti depuis 2010 ont annoncé avoir déposé plainte contre les Nations-Unies, ce mercredi devant un tribunal de New York. Lors d’une conférence de presse, l’avocat Ira Kurzban a expliqué que cette plainte en nom collectif, déposées par cinq Haïtiens, entend représenter toutes les victimes de l’épidémie introduite par des soldats népalais de l’ONU en octobre 2010.

    Au total, plus de 650.000 personnes ont été touchées par le choléra en trois ans !!!

    D’autre part, une quinzaine d’anciens ministres sont à nouveau épinglés pour corruption ou encore détournements de fonds publics. Une première enquête parlementaire, en août 2016, avait déjà conclu que la gestion des fonds dit « Petrocaribe » était une « vaste supercherie d’Etat ». Petrocaribe est le nom du programme de prêt lancé en 2006 par Hugo Chavez au profit de plusieurs pays d’Amérique latine et des Caraïbes qui achètent des produits pétroliers au Venezuela. Censé financer des projets sociaux, l’usage de cet argent aura donc été largement abusif et illégal selon les sénateurs. Des projets sans lien aucun avec le séisme, mais qui pourtant ont été contractés au bénéfice de la loi d’urgence qui a suivi cette catastrophe naturelle de 2010 ; des entreprises qui ont reçu des millions de dollars d’avenant mais qui au final n’auront réalisé aucun chantier ou encore des surfacturations ; des contrats non datés ou signés par des personnes non autorisées… Les 656 pages du dossier Petrocaribe, publié vendredi soir, compilent toute une liste d’irrégularités et de violations des lois.

    L’ouragan Matthew qui a déferlé sur Haïti mardi dernier a fait au moins 473 morts et plus de 175.000 sinistrés. Malgré ce bilan, des Haïtiens suggèrent d’éviter la Croix-Rouge américaine pour effectuer un don. Au lendemain du séisme qui a fait plus de 220.000 morts et 1,2 million de sans-abri dans l’île, des centaines d’associations humanitaires arrivent sur place. Un an plus tard, la vague d’émotion suscitée par le drame haïtien a "rempli les poches" des ONG : 5,3 milliards de dollars de dons ont été enregistrés. Au sein des organisations présentes, la Croix-Rouge américaine dispose du plus gros budget, avec 488 millions de dollars. Mais très vite pointent les premières critiques : "Haïti est devenu un Etat ONG. Personne ne connaît avec précision le nombre d’associations qui s’y trouvent, ni ce qu’elles font, ni les sommes qu’elles dépensent", regrette en janvier 2011 Karl Jean-Louis, responsable de l’Observatoire citoyen des actions des pouvoirs publics (OCAPH).

    En Haïti, on dirait que le tremblement de terre a eu lieu il y a deux mois, et non il y a deux ans. Plus de 500 000 personnes n’ont toujours pas de logement et vivent dans des camps
    informels ; le sol est encore jonché de tous les débris des bâtiments en ruine, et le choléra a été introduit dans le pays et s’est transformé en une épidémie meurtrière qui a déjà tué des milliers de personnes et continue d’en toucher des milliers d’autres.

    La vérité, c’est que pratiquement aucun don du public n’a directement été envoyé en Haïti. Les Haïtiens n’ont à peu près aucun contrôle sur cet argent, mais si l’on en croit l’Histoire, il est probable qu’on leur reprochera ces échecs – un petit jeu appelé : “Accusons la victime”.

    Comme beaucoup d’autres personnes dans le monde, les Haïtiens se demandent où est passé l’argent.

    Et la liste des scandales serait trop longue pour tous les citer.

    C’est l’état social et politique du pays qui est en cause de puis de longues années.

    Ce sont les classes possédantes qui nous ont jeté en enfer pour nous punir de nos révoltes et de nos révolutions !!!

    Cependant, il n’y aura à l’avenir pas d’autre choix que de renverser ces classes possédantes et le plus tôt sera le mieux !!!

  • Oui, c’est la peur de la révolution sociale qui pousse les possédants à armer les gangs.

  • Meurtres d’Etat en Haïti

    Les média ne retiennent que le meurtre du président haïtien Jovenel Moïse, alons que tous les jours c’est le peuple travailleur qui est assassiné, martyrisé et terrorisé

    https://lvsl.fr/haiti-etat-des-gangs-dans-un-pays-sans-etat/

    https://www.legrandsoir.info/des-agents-du-gouvernement-haitien-soutenus-par-les-etats-unis-sont-accuses-de-massacre-the-canary.html

  • .
    Le peuple travailleur d’Haiti est plus torturé que jamais à la fois par les classes exploiteuses locales et par les grandes puissances qui occupent militairement le pays, par la violence, par la misère et par la faim…

    https://www.lapresse.ca/international/caraibes/2023-10-24/haiti/la-pire-crise-humanitaire-depuis-le-seisme-de-2010.php

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