Accueil > 08- Livre Huit : ACTUALITE DE LA LUTTE DES CLASSES > Haïti : et pourquoi ?
Haïti : et pourquoi ?
jeudi 16 décembre 2010, par
Haïti : et pourquoi ?

Pourquoi s’étonner qu’en maintenant de telles conditions de vie en Haïti, les grandes puissances
aient produit les conditions d’une épidémie monstrueuse ?








POURQUOI les classes dirigeantes du monde craignent tant le peuple travailleur d’Haïti ?

POURQUOI ont-elles occupé militairement un pays frappé par un tremblement de terre ?




Messages
1. Haïti : et pourquoi ?, 21 novembre 2010, 09:38, par Yanick Toutain
"La MINUSTAH avait initialement répondu aux rumeurs dans un communiqué diffusé mardi, affirmant que les mesures sanitaires autour de la base étaient conformes aux normes établies par l’Agence américaine de protection environnementale et le...s Nations unies.
Mais quand des journalistes de l’Associated Press se sont rendus à la base mercredi, ils ont vu des tuyaux ouverts et fendus à l’arrière du bâtiment, où des enquêteurs de l’ONU récoltaient des échantillons. Les journalistes ont senti une forte odeur d’excréments et ont vu qu’un tuyau sortant d’une fosse septique déversait un liquide noir malodorant en direction de la rivière."
La bourgeoisie mondiale pourrit tout ce qu’elle touche !
Dehors !
TROUPES IMPÉRIALISTES DE L’ONU DEHORS !!!!
1. Haïti : et pourquoi ?, 20 décembre 2010, 18:29
La revolution est notre seule option pour sortir le pays de cet trou si profond et le renvoi de tous les etrangers qui ne veulent pas cooperer avec le gouvernement revolutionaire. Vive Haiti libre de la misere democratique.
2. Haïti : et pourquoi ?, 21 novembre 2010, 12:16, par eugene
D’autres articles sur Haïti :
ici
3. Haïti : et pourquoi ?, 21 novembre 2010, 19:07, par eugene
Les interpellations de Haïtiens ont repris en Guyane où elles sont suivies d’expulsions, dix mois après le séisme dévastateur qui a frappé le pays le plus pauvre du continent américain, ont dénoncé aujourd’hui des associations dans un communiqué.
"La délivrance récente d’obligations à quitter le territoire et la reprise des interpellations d’Haïtiens en Guyane nous inquiètent au plus haut point", déclarent ces associations qui dénoncent "l’inhumanité de l’administration française".
4. Haïti : et pourquoi ?, 22 novembre 2010, 08:39, par Robert Paris
Les Américains à eux seuls ont annoncé officiellement avoir dépensé environ 800 millions de dollars en Haïti en moins d’un mois après le séisme. Pour les grandes organisations internationales comme la Croix-Rouge, l’Unicef, l’OIM, l’USAID, etc., ce sont des sommes colossales qui leur ont été versées pour venir en aide aux familles sinistrées. L’ONU a déjà collecté environ 2 milliards de dollars pour la reconstruction d’Haïti. Jusqu’à maintenant, soit une quarantaine de jours après le séisme, plus de deux tiers des populations sinistrées n’ont pas de tentes. La majorité des campements se plaignent de n’avoir rien reçu sinon de l’eau pour certains et une ration alimentaire d’une journée pour d’autres. Depuis le début des opérations de secours au lendemain du séisme, 2 678 vols humanitaires ont atterri à Port-au-Prince, selon le rapport de situation du 15 au 21 février 2010 de la Direction de la Protection civile. On ne compte pas les bateaux. Le gouvernement français a effectué un nombre important de vols humanitaires comme celui du 1er février en provenance de Martinique, avec trois passagers sur une centaine de places et une douzaine de cartons de nourriture. Comme vous le constatez, l’aide afflue vers Haïti !
En témoignent aussi ces flottes de véhicules flambant neufs des ONG qui provoquent des embouteillages dans les rues de Port-au-Prince. Quand le malheur des uns fait le bonheur des autres.
5. Haïti : et pourquoi ?, 1er janvier 2011, 22:07
Le ministère de la Santé haïtien a communiqué un nouveau bilan des victimes du choléra, arrêté le 26 décembre dernier. Depuis l’apparition de l’épidémie, mi-octobre, 3.333 personnes sont mortes, rapporte l’AFP ce vendredi. En tout, 148.787 cas de choléra ont été recensés dans le pays. Le 6 décembre, un précédent bilan faisait état de 90.000 cas et 2.071 victimes.
Après le séisme dévastateur de janvier, les conditions sanitaires en Haïti se sont très fortement dégradées entrainant la réapparition de cette maladie dont le dernier cas avait été recensé, dans le pays, il y a 60 ans.
C’est dans le département de l’Artibonite, au nord du pays, où s’est déclarée l’épidémie, que le nombre de décès constatés est le plus important, avec 828 victimes. Dans la capitale Port-au-Prince, sujet d’inquiétude majeure pour les autorités haïtiennes qui craignent une propagation rapide de la maladie, le nombre de décès s’établit à 281.
Des inquiétudes naissent également en ce qui concerne les récoltes à venir. Formulées par l’Organisation de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), elles portent sur la production de riz en Haïti, où des paysans craignent d’être contaminés par le choléra au cours des récoltes.
Dans un communiqué publié ce mercredi, l’organisation onusienne explique que "Beaucoup de paysans évitent de récolter le riz, craignant que les rivières et les canaux qui irriguent les rizières et les champs avoisinants ne soient infectés."