Autodéfense ouvrière en armes

𝐀 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐞𝐮𝐱 𝐪𝐮𝐢 𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐩 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐭𝐫𝐞𝐬, 𝐚𝐬𝐬𝐚𝐬𝐬𝐢𝐧𝐚𝐭𝐬, 𝐝𝐞́𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧s et 𝐦𝐚𝐬𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞s subis par le 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 et ordonnés par la bourgeoisie capitaliste

Du massacre des canuts de Lyon, à celui des communards (1871) et des travailleurs de Fourmies (1891) par l’armée, à l’assassinat des grévistes lors de la grève de Villeneuve Saint Georges par la police, à l’arrestation des républicains espagnols et de la chasse aux juifs comme la rafle du vel d’hiv, aux massacres militaires de Sétif à la fin de la guerre, puis à l’assasinat d’algérien en octobre 61, au massacre de la grotte de Nouméa, aux Gilets Jaunes, à la répression de la Guadeloupe, aux violences policières actuelles, l’armée et la police ont toujours été une arme entre les mains de l’Etat capitaliste au service des grands milliardaires pour réprimer le peuple travailleur voire l’assassiner, le déporter et le massacrer quand le risque de révolutionnaire est trop dangereux pour les capitalistes !

On ne s’étonne donc pas que les syndicats fascistes de police après avoir pourchassé la vermine socialiste, communiste, juive s’en prend désormais à la jeunesse ouvrière des quartiers populaires décrites comme des nuisibles !

Les seuls cloportes et nuisibles sont ceux qui prennent leurs ordres pour défendre le capitalisme !

Dissolution de la police et de l’armée !

L’Etat, leur Etat , ce n’est pas nous !

Notre Etat, c’est celui de la fédération des comités de travailleurs et l’armement général du peuple ! "Citoyens aux armes" disait la Marseillaise ! La Révolution françaises comme Américaine comme tant d’autres, ce fût l’armement général du peuple !

La contre révolution social c’est le désarmement du peuple et la privatisation de la violence entre les mains de quelques uns qui en ont le monopole et l’exerce sur le peuple !

C’est au peuple lui même par la constitution de milice populaire et ouvrière d’organiser sa propre défense !

Comme le disait si bien le révolutionnaire Blanqui :

"Traîtres seraient les gouvernements qui, élevés sur les pavois prolétaires, ne feraient pas opérer à l’instant même :

1° - Le désarmement des gardes bourgeoises.

2° - L’armement et l’organisation en milice nationale de tous les ouvriers.

Sans doute, il est bien d’autres mesures indispensables, mais elles sortiraient naturellement de ce premier acte qui est la garantie préalable, l’unique gage de sécurité pour le peuple.

Il ne doit pas rester un fusil aux mains de la bourgeoisie.. Hors de là, point de salut.

Les doctrines diverses qui se disputent aujourd’hui les sympathies des masses, pourront un jour réaliser leurs promesses d’amélioration et de bien-être, mais à la condition de ne pas abandonner la proie pour l’ombre.

Les armes et l’organisation, voilà l’élément décisif de progrès, le moyen sérieux d’en finir avec la misère.

Qui a du fer, a du pain.

On se prosterne devant les baïonnettes, on balaye les cohues désarmées. La France hérissée de travailleurs en armes, c’est l’avènement du socialisme.

En présence des prolétaires armés, obstacles, résistances, impossibilités, tout disparaîtra.

Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de la liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours.

Que le peuple choisisse !"