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Au lieu du réchauffement prédit, vers une nouvelle glaciation ?

dimanche 11 décembre 2022, par Robert Paris

On vient de constater dix ans de refroidissement malgré des prédictions alarmistes de réchauffement...

Dans une étude récente concernant les cycles solaires, des scientifiques Russes prédisent désormais cent ans de refroidissement climatique dûs à l’activité solaire et ses conséquences sur d’autres phénomènes naturels.

Dans les toutes prochaines années, la Terre va hésiter entre réchauffement et refroidissement, avant de basculer dans les décennies à venir vers un refroidissement, affirme un chercheur Russe, (2006) spécialiste du rayonnement solaire. Ces prévisions vont à l’encontre des théories ayant cours actuellement.

Dans les 5 à 7 années à venir, notre planète va hésiter entre un réchauffement et un refroidissement global, estime KHABIBOULLO ABDOUSSAMATOV, du laboratoire d’études spatiales de l’observatoire astronomique principal de POULKOVO, relevant de l’académie des sciences RUSSES.

« Nous avons trouvé un nouveau témoignage de la baisse, depuis deux siècles, de l’intensité du rayonnement solaire. Cette baisse, qui est déjà là, conduira à une diminution de la température globale sur la Terre à partir de 2013-2015. Pour l’instant, durant quelques années, avant que ne débute ce prochain refroidissement, nous nous trouvons dans une phase d’équilibre, pendant laquelle la température va tourner autour de son maximum déjà atteint, sans augmenter davantage » a déclaré Kabiboullo Abdoussamatov à RIA Novosti.

Cette prévision provient de l’astrophysicien du Dr. Habibullo Ismailovich Abdussamatov, directeur du laboratoire de recherche spatiale de l’observatoire Pulkovo de l’Académie russe des sciences, les scientifiques ont commencé par étudier un document publié par le juge Eddy en 1976 qui démontrait la correlation entre l’activité solaire et les grands changements climatique sur terre qui ont perturbé le train de vie des différentes civilisations au cours du temps de par des crises économiques et démographiques.

En menant des recherches similaire de Eddy, le scientifique Russe Eugène Borisenkov a découvert un cycle d’environ 200 ans de refroidissement climatique durant les 7500 dernières années qui est aussi corrélé au minimum de Maunder (Abdussamatov souligne que ce sont des moments où toute activité industrielle était inexistante.)

Les scientifiques ont découvert que notre planète se réchauffe et se refroidit de manière prévisible tous les 200 ans à cause de variations dans la luminosité du soleil. Les précédents réchauffements globaux ont toujours étaient suivis d’un refroidissement profond. Abdussamatov affirme que les variations des tâches solaire dans les cycles de 200 ans ainsi que les variations de l’irradiance solaire (TSI) sont les phénomènes qui dominent les changements climatique. "Dans l’ensemble, les variations solaires sont la clé de la compréhension des différentes variations cycliques de la nature et de la société."

L’évènement le plus notable de la vie au vingtième siècle fut l’activité solaire qui a été d’un niveau élevé et irrégulier d’une croissance séculaire du flux de rayonnement solaire (TSI). Une augmentation similaire du flux du rayonnement solaire comme dans le vingtième siècle n’avait ​​pas été observée depuis plus de 700 ans. Toutefois, son effet sur "le réchauffement planétaire" ne constitue pas une anomalie, mais un événement régulier et naturel de la Terre. Le climat de la Terre a toujours été changeant et cyclique et notre planète a déjà connu plusieurs réchauffements globaux semblable à celui que nous observons. Les réchauffements globaux ont toujours été suivis par des refroidissements profonds et réguliers tous les 2 siècles. Le réchauffement global observé entre le sixième et le huitième siècle résultant d’une augmentation à long terme de l’activité des tâches solaires et de l’irradiance, est appelé « un petit optimum climatique ». Celui ci est similaire au réchauffement mondial observé actuellement, ces derniers ont causé de graves changements climatiques. Les vignes ont été cultivées au Moyen-âge en Ecosse, le Groenland a justifié son nom et a été habitée par les Normands à la fin du dixième siècle. L’Europe a connu une croissance économique qui a donné naissance à la Renaissance, l’Asie Centrale a traversé la meilleure période de son histoire. La dernière diminution globale de la température (la phase la plus froide du petit âge glaciaire) a été observée non seulement en Europe, en Amérique du Nord et au Groenland, mais aussi partout ailleurs autour du globe, pendant le minimum de Maunder avec la faible activité des tâches solaires et de l’énergie de l’irradiance solaire total des années 1645-1715 ans, tous les canaux des Pays-Bas ont gelés, les glaciers ont connu une énorme croissance au Groenland et les vikings ont été forcés de quitter leurs villages habités depuis plusieurs siècles. La Tamise à Londres et la Seine à Paris furent gelées chaque année. L’humanité a toujours été prospère pendant les périodes chaudes mais elle a aussi souffert pendant les périodes froides.

Certains chercheurs Britaniques mettent en cause le phénomène La Niña dans le pacifique, à l’inverse de El Niño, La Niña se caractérise par un refroidissement anormal de la température de l’océan Pacifique tropical d’environ 0.5°C a 1°C, nous considérons que ces phénomènes sont cycliques et en relation temporelle avec les cycles solaires de 200 ans, le flux de rayonnement solaire atteignant la surface de l’océan se superpose avec ce cycle.

La tendance de la diminution de la température globale a commencé vers 2006-2008, la diminution de l’irradiance solaire après le cycle 24 entre 2013 et 2015 nous mènera à un refroidissement planètaire qui devrait atteindre son minimum profond entre 2055 et 2060 à plus ou moins 11 ans, ce refroidissement pourrait être similaire a celui observée entre 1645 et 1715 lors du minimum de Maunder où la température globale baissa de 1°C a 1.5°C. La période régulière d’un refroidissement climatique dû au minimum solaire dure environ 45 à 65 ans. Ce refroidissement devrait être progressivement remplacé par un réchauffement au cours du vingt-deuxième siècle.

L’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre n’est pas la cause du réchauffement climatique, mais au contraire, le résultat de l’élévation de la température provoquée par l’augmentation prolongée de l’irradiance solaire. L’augmentation de la concentration atmosphérique du dioxyde de carbone a bien lieu mais avec un retard (à partir du moment du réchauffement climatique). Un délai est nécessaire à la chaleur des couches profondes de l’océan pour faire fondre pratiquement tous les icebergs flottants (200-800 ans). L’océan est un réservoir de stockage de dioxyde de carbone important et parce que la solubilité des gaz dans l’eau diminue avec l’augmentation de la température. Le réchauffement de l’océan provoque l’émission d’un volume important de gaz dans l’atmosphère. Une autre source d’émission du dioxyde de carbone a été trouvé il y a plusieurs années par les scientifiques du département de l’Est de l’Académie russe des science s : une grande quantité d’algues mortes à l’intérieur de vieux icebergs flottant dans l’Arctique et près de la côte de l’Antarctique sont rejetés dans l’eau chaude après la fonte des glaces, ils se décomposent, ils sont une autre source majeure d’émission de CO2 dans l’atmosphère. Cela prouve que l’augmentation observée de la concentration de C02 dans l’atmosphère est principalement le résultat de l’augmentation naturel de la température de la terre et de l’océan. Par conséquent, les déclarations populaires du GIEC imputant l’activité industrielle de l’homme jouant un rôle majeur dans le réchauffement climatique a émergé a cause d’un mélange des causes et des conséquences.

Le réchauffement planétaire n’est donc pas causé par les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, mais surtout par l’intensité anormalement élevée de la radiation solaire pendant tout le siècle passé. La diminution à venir de la température mondiale aura lieu, même si les émissions anthropiques de CO2 puissent atteindre des niveaux record dans le futur.

L’existence de cycles de variations solaire de 11 ans et de 200 ans identiques et synchronisés de la luminosité, l’activité des tâches solaires et le diamètre du soleil est l’un des faits les plus fiables constaté dans la physique solaire, indique Abdussamatov.

"L’étude des processus physiques sur le soleil nous donne non seulement une compréhension d’un grand nombre de questions astrophysiques, mais aussi des questions de la géophysique, météorologie, biologie et de la médecine. Toutes les sources d’énergie utilisées par l’humanité sont liées au soleil. La chaleur et la lumière du soleil ont assuré le développement de la vie sur Terre et ont formé indirectement des dépôts de charbons, pétrole, gaz etc..."

"Toute la vie sur la Terre et ses conditions futures dépendent directement et presque en totalité de l’irradiance solaire."

C’est le Soleil qui est responsable du réchauffement climatique global, le gaz carbonique n’influant pratiquement pas sur ce processus, estime Khabiboullo Abdoussamatov, chef du Laboratoire d’études spatiales de l’Observatoire principal (de Poulkovo) de l’Académie des sciences russe. Ce chercheur a donné une interview à RIA Novosti.

“Le réchauffement global du climat de la Terre que l’on observe est dû non pas au rejet des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, mais à un niveau particulièrement élevé et à un essor prolongé, pendant pratiquement la totalité du siècle dernier, de l’intensité de l’énergie diffusée par le Soleil, explique le chercheur.

Khabiboullo Abdoussamatov rappelle que des scientifiques ont prélevé des carottes de glace dans des puits creusés profondément (à plus de 3 km) dans l’Antarctique et au Groenland. Après avoir étudié ces échantillons, ils ont découvert que des variations considérables de la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère et du réchauffement climatique s’étaient produites avant l’ère industrielle, en l’absence totale d’activité industrielle de l’homme.

“Il a été établi, ce faisant, qu’une augmentation, même importante, de la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère n’a jamais précédé un réchauffement du climat de la Terre, et qu’au contraire, une telle augmentation a toujours suivi une élévation de la température. Autrement dit, même une accumulation considérable de gaz carbonique dans l’atmosphère ne conduit pas, pratiquement, à une augmentation de la température de la Terre”, explique le chercheur.

Selon Khabiboullo Abdoussamatov, cela prouve que l’augmentation de la concentration de gaz carbonique que l’on observe dans l’atmosphère est la conséquence, essentiellement, de l’élévation de la température de l’Océan mondial, due à l’augmentation de l’intensité du rayonnement solaire.

“On sait que l’élévation de la température de l’Océan mondial entraîne le rejet dans l’atmosphère de volumes importants de gaz carbonique. Par conséquent, l’idée, largement répandue, du rôle déterminant de l’activité industrielle de l’homme dans le réchauffement climatique global, est due au fait que l’on a pris la conséquence pour la cause”, explique le chercheur.

Khabiboullo Abdoussamatov réfute également l’affirmation selon laquelle le gaz carbonique joue dans l’atmosphère un rôle de “verre de serre”, laissant passer vers la Terre le rayonnement solaire et ne renvoyant pas dans l’espace une partie des rayons infrarouges irradiés par la planète.

“Il n’est pas scientifiquement fondé d’attribuer à l’atmosphère terrestre les propriétés de l’effet de serre”, affirme le chercheur. Selon lui, la théorie de l’effet de serre ne tient pas compte de la transmission efficace de la chaleur à travers les couches supérieures de l’atmosphère. “Des volumes de gaz carbonique réchauffé, qui deviennent légers à la suite de leur expansion, s’élèvent vers les couches supérieures de l’atmosphère et restituent la chaleur absorbée”, ajoute-t-il.

Khabiboullo Abdoussamatov souligne également que le début du refroidissement des couches supérieures de l’Océan mondial a constitué une réelle surprise pour les climatologues, ce qui témoigne, à l’évidence, que le maximum thermique global est déjà atteint sur la Terre.

“Les hommes ne sont pas en mesure d’influer d’une manière tant soit peu substantielle sur le réchauffement climatique global, et un refroidissement profond de la Terre suivra inévitablement son réchauffement”, affirme le chercheur.

Selon Khabiboullo Abdoussamatov, la quantité d’énergie qui arrive du Soleil sur la Terre baisse depuis déjà le milieu des années 90 du siècle dernier.

“C’est pourquoi, explique le chercheur, la Terre, au lieu du réchauffement général prédit pour 2012-2015, doit s’attendre à ce que sa température se mette à baisser lentement. La diminution progressive de l’énergie diffusée par le Soleil, qui atteindra son minimum vers 2040, conduira inévitablement à un profond refroidissement du climat de la Terre – son minimum climatique – vers 2055-2060″, prévoit le scientifique.

Selon Khabiboullo Abdoussamatov, le refroidissement pourrait être semblable à ce que l’on a observé, entre 1645 et 1715, dans toute l’Europe, en Amérique du Nord et au Groenland, lors du minimum de Maunder de l’activité solaire.

“En Hollande, tous les canaux étaient alors gelés, et au Groenland, à la suite de l’avancée des glaciers, les hommes avaient été contraints d’abandonner une partie des colonies de peuplement. A Londres, la Tamise était gelée, et il en était de même pour la Seine à Paris”, rappelle le chercheur.

Selon les dernières études, cette situation devrait perdurer pendant une cinquantaine d’années, et ce n’est qu’au début du XXIIe siècle que la température de la Terre pourrait de nouveau repartir à la hausse.

“C’est pourquoi le protocole de Kyoto n’est pas nécessaire actuellement, et son action doit être reportée, d’au moins une centaine d’années : une baisse de la température globale de la Terre interviendra même si les pays industriellement développés ne limitent pas leurs rejets de gaz de serre”, estime Khabiboullo Abdoussamatov.

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