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Covid-19 a bon dos !

mardi 15 septembre 2020, par Karob, Robert Paris

édito

Covid-19 a bon dos !

On peut lire dans tous les média : le covid les a fait basculer dans la pauvreté, le covid les a licenciés, le covid les a matraqués, le covid les a arrêtés, le covid les a mis au chômage technique, le covid les a ruinés, le covid a fermé des entreprises, le covid a fermé des commerces, le covid a vidé les économies, le covid a fait chuter les bourses, etc… Le capitalisme lui n’a rien fait ?!!!

Covid-19 a bon dos ! Ce n’est pas lui qui a tué le capitalisme ! Ce n’est pas lui qui détruit les emplois et les conditions de travail ! Ce n’est pas lui qui détruit les démocraties capitalistes !

L’effondrement sanitaire, c’est covid ! La surmortalité, c’est covid ! L’abandon de la démocratie, c’est covid ! La répression violente, c’est covid ! Les licenciements massifs et fermetures d’entreprises, c’est covid ! La suppression des droits sociaux et lois du travail, c’est covid ! La casse des conditions de travail dans les entreprises, c’est covid ! La destruction des services publics (poste, transports, énergie, enseignement, etc.), c’est covid ! Les classes dirigeantes ne font qu’essayer de nous sauver de covid et de ses conséquences sanitaires, sociales et économiques. Les classes possédantes ne sont responsables de rien, elles ne font que chercher à sauver « l’économie » (pas leurs profits !) des conséquences catastrophiques de covid ! La militarisation et la fascisation de la société, c’est covid ! L’accroissement énorme des violences au sein de la population, y compris des violences racistes, anti-femmes ou contre les enfants, c’est covid !

Assez de tous ces mensonges ! Covid sert bien les classes possédantes en prenant partout les peuples en otages et en les menaçant directement de mort, en accusant une partie de la population d’être cause de la mort de l’autre partie !

La chute générale de toute la société mondiale serait donc due à une catastrophe naturelle ?

Manque de chance, les simples statistiques mondiales disent tout le contraire. La chute a commencé bien avant covid, et dans tous les domaines. Même la surmortalité n’attend pas 2019 ou 2020 mais démarre en 2008. La chute économique aussi ! Ainsi que la chute sociale !

Les entreprises qui chutent aujourd’hui l’ont fait en réalité dans l’année 2019 et avaient été déjà menacées de faillite en 2007-2008, date qui est l’origine de l’ensemble de la chute du capitalisme mondial et dont la chute de 2019-2020 n’est que la suite logique.

Covid sert de justification pour tous les commentateurs mais ce n’est qu’une couverture d’un phénomène qui n’a rien d’une catastrophe naturelle : la fin d’un système économique et social qui a longtemps dominé le monde.

Pour bien des gens, un système d’exploitation ne peut pas se terminer ainsi et il ne peut être mis à bas que par la révolution sociale. Ils en concluent que, pour le moment, le capitalisme ne peut pas mourir !

Tout d’abord, c’est oublier que la révolution sociale mondiale a déjà commencé !

Ensuite, c’est effacer que la logique marche en sens inverse : c’est parce que le système ne peut plus fonctionner, que sa dynamique est morte, que la révolution sociale peut poser les termes du changement radical de système social.

C’est ce que prétend cacher le masque covid ! En effet, ce qui se pose comme alternative, ce n’est pas une politique des gouvernants qui serait meilleure, ou des mesures des patrons qui seraient moins dures, c’est le renversement du système mondial qui a longtemps dominé la planète.

Et Covid ne sert pas seulement à masquer la réalité de cet affrontement dont dépend l’avenir de l’humanité, il sert aussi à donner de vraies armes contre le prolétariat, en divisant les travailleurs, en opposant jeunes et vieux, partisans du confinement et du déconfinement, partisans et adversaires des masques, des tests, des vaccins, en opposant la défense des emplois à la défense de la santé, etc. Il sert à justifier les interventions policières et militaires, qui ne combattent pas covid mais servent à détruire la révolution sociale montante, à dissuader tous ceux qui voudraient s’y joindre. Il sert à justifier les prétentions réformistes d’améliorer la santé et l’emploi, en menant de fausses luttes, de fausses grèves, de fausses négociations qui sont de vraies trahisons des intérêts du monde du travail.

Cacher que le vieux monde est mort sert d’abord à empêcher les prolétaires de prendre conscience du rôle historique qui est le leur, de la nécessité de préparer un nouveau monde car l’ancien est fini, ne donnera plus rien que des fruits pourris et des coups.

Juste une vague d’attaques contre les emplois et les salaires suite à une crise sanitaire ou bien une fin de règne du capitalisme mondial ?

La thèse relayée des milliers de fois est bien connue : le capitalisme connaitra à nouveau la prospérité dès que la pandémie s’achèvera, c’est-à-dire… à une date… ultérieure. En attendant, les gouvernants et les capitalistes essaient de sauver les entreprises et l’économie et les salariés ont tout intérêt à les y aider pour sauver ce qui peut l’être des emplois et des salaires. Cela signifie que si Renault (ou le reste de l’Automobile et des sous-traitants), Airbus ou Air France ou encore les Banques, le Tourisme, le Grand Commerce et le Bâtiment, pour ne citer que ces quelques secteurs sinistrés, se mettent à licencier, à supprimer des emplois, à exiger des conditions d’exploitation aggravées, notamment des baisses de salaires, suppressions de congés, hausses de la charge de travail et, bien entendu, le travail sous la menace mortelle de Covid, il faudrait juste vérifier que les patrons n’abusent pas et en contrôler l’application, après en avoir négocié les termes entre patronat, gouvernement et syndicats.

Eh bien sur cette thèse mensongère, ces « partenaires sociaux » sont en gros tous d’accord !!! Pourtant, il s’agit simplement du plus gros mensonge de l’Histoire de Système Capitaliste !!! Non seulement, la mise à l’arrêt d’une grande partie de la machine économique mondiale et la rupture d’une partie des relations commerciales internationales ne sont pas dues essentiellement à la pandémie mais elles ont commencé avant Covid. Le système de domination mondial n’a pas assez le souci des vies humaines de ses prolétaires pour s’arrêter spontanément quand celles-ci sont en danger. Ces très simples évidences auraient dû suffire pour ne pas tomber à pieds joints dans les mensonges énormes du système mondial et pourtant tous les réformistes, partis, associations, syndicats, soi-disant défenseurs des salariés et des milieux populaires contribuent à propager la thèse mensongère dont on verra plus loin qu’elle mène à un piège mortel ! Ces réformistes participent donc unanimement à toutes les négociations bidon, que ce soient celles du confinement, du déconfinement, des fermetures et non fermetures de sites (avec des chantages à la clef), des aggravations des conditions d’exploitation, des baisses de salaires, des suppressions de droits sociaux, etc. Non seulement ils y participent mais ils y courent, à commencer par le Ségur de la Santé, même ceux qui dénoncent le caractère bidon de ces sommets patronat-gouvernement-syndicats !

Aucune organisation réformiste ne repousse les aides massives de l’Etat au Grand Capital qui ponctionnent follement des fonds publics pour renflouer la haute finance.

Ils prétendent tous que ces plans doivent « sauver l’économie nationale », « sauver telle ou telle filière sinistrée par Covid », « sauver telle ou telle grande entreprise » et toujours font semblant que les « plans de sauvetage » locaux ou nationaux servent à sauver des emplois même quand ils en sacrifient des milliers, à commencer par ceux des précaires, des CDD, des intérimaires, des sous-traitants, des autoentrepreneurs, etc. Ils affirment que leur rôle serait d’accompagner « le volet social » de ces plans alors que le véritable plan du Grand Capital ne consiste nullement à « sauver » l’activité économique productive mais, au contraire, à distribuer des dividendes à la part de plus en plus considérable de ce capital qui ne s’y investit pas. Il suffit, pour s’en convaicre, de remarquer qu’en pleine phase mondiale de confinement, avec une chute massive de l’activité productive, la plupart des plus grands capitalistes ont connu une hausse, et non une baisse, de leurs revenus !!! L’explication de ce fait étonnant, très peu relayé évidemment par les grands média, provient du fait que ces revenus sont payés par les banques centrales et les Etats et ne rétribuent aucune activité économique productive mais rétribuent seulement les « grands prêteurs » des marchés financiers autrement appelés spéculateurs, c’est-à-dire tous les grands capitalistes. Ces derniers sont donc ainsi rétribués pour une activité financière consistant non à construire mais à détruire l’activité économique et même toute la société en ponctionnant des richesses qui n’ont pas été produites et que les institutions centrales ne possèdent même pas en réalité ! Tout cela nullement pour réactiver l’économie mondiale mais pour assurer les possesseurs du grand capital qu’ils recevront des revenus de leur capital. Faute de quoi le monde capitaliste basculerait immédiatement dans l’affolement, dans le chaos, dans la chute financière et boursière !

Tout cela n’a bien entendu rien à voir avec une crise liée à la pandémie et tout à voir avec les suites de l’effondrement de 2007-2008, qui était exactement du même type et avec le même type de réponses étatiques et institutionnelles.

Le reste n’est que mensonges, dés pipés et duperies ! Le confinement, le déconfinement, la distance barrière pour la reprise de l’activité, les activités autorisées, les activités soutenues, appuyées par les aides d’Etat, la défense de l’économie nationale, tout cela c’est de la poudre aux yeux.

On nous a dit : « confinement ? un succès ! » puis « déconfinement ? un succès » ensuite « lutte contre la crise sanitaire ? un succès ! » et enfin « lutte contre l’effondrement économique national ? un succès ». Et, au bout de tous ces succès des quantités de morts, des quantités de gravement malades, des quantités d’emplois détruits, des vies démolies, tout le peuple travailleur déjà durement frappé. Tout cela ne serait que le produit du coronavirus, balivernes !

Le grand capital ferme des usines et supprime des emplois pour mieux préserver l’emploi, baliverne ! Ses gouvernants arrêtent l’économie pour mieux préserver la santé des salariés, baliverne ! Ils reprennent l’activité parce qu’ils ont pris des mesures de sécurité pour les salariés, baliverne ! Ils se distribuent des milliers de milliards de fonds publics pour sauver les entreprises, baliverne !

La guerre dont parlent les classes dirigeantes aux quatre coins de la planète, ce n’est pas le combat pour soutenir des personnels soignants, d’ailleurs toujours aussi démunis de moyens suffisants et surtout d’effectifs, toujours aussi méprisés et exploités, toujours aussi menacés, toujours sous la coupe des mêmes politiques d’austérité et de rentabilité. Dans ce domaine comme dans les autres, le discours est a contrario complet de la réalité !

Là encore, les réformistes protestent sans rien expliquer, sans rien chercher à comprendre, sans rien remettre en cause des fondements même du système qui produit tout cela, en faisant croire qu’il suffirait de « bons gouvernants « , négociant bien avec ces mêmes réformistes, leur donnant accès aux décideurs, pour que tout se règle sans rien changer de fondamental dans la propriété privée des moyens de production et dans le caractère de classe de l’Etat, c’est-à-dire en préservant tout dans ce qui nous a conduit à cette catastrophe : une économie capitaliste en bout de course parce qu’elle a atteint des limites qu’elle ne peut plus dépasser et, du coup, un niveau de capitalisation qu’elle dépasse sans qu’il serve désormais à développer en même temps les forces productives ! C’est ce capital en surplus qui devient nocif, destructeur, qui ponctionne même des richesses qui n’ont pas été produites, qui ne seront jamais produites, qui ne peuvent plus être extraites du travail humain car elles dépassent largement tout ce qui est produit. Les profits, dès lors et depuis des années, dépassent largement au total les richesses produites. Le capitalisme, qui avait dépassé tous les systèmes sociaux précédents en production de richesses nouvelles, a cessé de développe la production de richesses et est cependant contraint de distribuer des revenus du capital qui suivent la masse des capitaux en croissance folle, voilà la source de l’effondrement de 2007 et de celui de 2019, bien avant Covid, sans Covid, sans rien à voir avec Covid !

Covid n’est venu, en 2019, que servant de camouflage à une chute économique et sociale que les classes possédantes savaient et reconnaissaient inéluctable avant la pandémie.

La fin de la pandémie, si cela pouvait avoir un sens vu à quel point personne ne maîtrise cette évolution, ne servirait nullement à résoudre les problèmes qui ont donné naissance à cet effondrement spectaculaire d’un système social qui avait duré tant d’années et pouvait sembler éternel à certains commentateurs, dont les réformistes font glorieusement partie.

Non, les capitalistes et les gouvernants, qui savent parfaitement que les contradictions actuelles n’ont aucune solution dans le cadre du système, ne préparent nullement une « sortie de crise », une « société post-pandémique », une réforme de la société qui tirerait soi-disant les leçons de la crise. Non, ils préparent tout simplement l’écrasement de la révolution sociale qui est née de l’effondrement capitaliste. Ils préparent tous les moyens de transformer ce risque de révolution sociale du peuple travailleur en bain de sang, qu’il s’agisse d’un affrontement entre races aux USA, entre nations comme Chine et USA, entre religions, entre régions. Ils n’ont aucun espoir d’un renouveau du capitalisme et c’est pour cela qu’ils détruisent eux-mêmes la démocratie qu’ils prétendaient défendre, ils détruisent la satisfaction sociale d’une fraction importante de la population qu’ils prétendaient soutenir, ils détruisent la fallacieuse confiance sociale et politique du peuple travailleur qu’ils avaient cherché à créer, ils détruisent la confiance dans les gouvernants, dans leurs forces de l’ordre, dans l’ordre social et politique lui-même.

Quant à construise un nouvel avenir, ils n’en sont nullement capables. Ils sont l’Ancien Régime. Ils sont le pouvoir faible qui ne trouve sa force que dans la violence. Ils sont le régime social dépassé qui ne peut se préserver qu’en accroissant le gouffre entre son infime minorité ultra-riche et sa majorité de plus en plus misérabilisée, opprimée et exploitée.

La seule « solution » ne consiste nullement à réformer le capitalisme car ce qui n’a pas été fait en 2007-2008, ne peut pas davantage l’être aujourd’hui. La seule solution, c’est la révolution sociale mondiale, c’est la mise en place partout d’assemblées du peuple travailleur, à commencer par les entreprises et quartiers populaires, c’est la constitution de ce peuple travailleur en classe dirigeante par son affirmation d’un programme et d’une perspective d’avenir et d’abord la fin de la propriété de toutes les richesses et du pouvoir par le moins d’un pourcent de capitalistes. Et cette solution là passe par le fait que les exploités cessent de suivre les directions réformistes qui les trompent, même quand les militants de base réformistes croient en ces fausses perspectives de manière entièrement honnête.

Quand les réformistes prétendent nous défendre...

Pour soutenir les plans d’aides aux capitalistes, les réformistes cherchent des prétextes comme de prétendues compensations ou garanties qu’ils prétendent revendiquer par la grève et dans la rue et aussi par la négociation !!!

Près de deux mois après l’appel de la CGT à une journée de grèves et de manifestations le 17 septembre, la Fédération syndicale unitaire (FSU), Solidaires et des organisations de jeunesse (FIDL, MNL, UNEF, UNL) ont rejoint l’appel dans un communiqué commun, publié jeudi 27 août.

« La question de l’emploi est centrale » pour les sept organisations, qui énumèrent leurs revendications : « lutte contre la précarité et la pauvreté, hausse des salaires, développement des services publics, abandon définitif de la réforme des retraites ». Elles appellent à « une première journée d’action » le 17 septembre, « selon des modalités à définir dans les secteurs professionnels et les territoires (grèves, manifestations, rassemblements, etc.) ». La fédération CGT des cheminots a annoncé vendredi avoir déposé un préavis pour une grève du mercredi 16 septembre, à 20 heures, jusqu’au vendredi 18 septembre à 7 h 55.

« Il est également temps d’en finir avec les aides publiques de toute nature dont bénéficient de grandes multinationales sans contrepartie et contrôle d’utilisation », ajoutent les syndicats.

La CGT estime « indispensable » que le plan de relance « conduise au maintien et à la relocalisation d’industries et de services et s’accompagne d’une action résolue contre la spéculation boursière improductive et l’évasion fiscale, ainsi que de la responsabilisation des donneurs d’ordres sur les sous-traitants ».

Derrière le soi disant contrôle de ces fonds publics, en réalité les syndicats acceptent de payer les capitalistes et reconnaissent de fait le capitalisme. Leurs propositions, reformer, moraliser le capitalisme mais certainement pas de le renverser et porter le peuple travailleur au pouvoir....

Face a l effondrement économique mondial du capitalisme en tant que système-monde, aucune mesurette, mesure ou réforme d un système qui se meurt ne pourra nous protéger.

La politique des réformistes de tous poils de la gauche politique et syndicale jusqu’à l’extrême gauche opportuniste ne fait que nous enchainer au cadavre du capitalisme.

Dans cette situation, nous ne pouvons pas continuer comme avant ! La seule solution pour nous prémunir des fascismes à venir a cause de l’effondrement économique, c’est de retirer tout le pouvoir aux capitalistes et à leurs institutions.

Tous ceux qui vont négocier ou débattre avec ce gouvernement ou les institutions de l’État sont des ennemis du peuple travailleur !

Tous ceux qui veulent maintenir le capitalisme sous prétexte de le réformer sont des ennemis du peuple travailleur !

Tous ceux qui justifient les centaines de milliards donné aux capitalistes au nom de l emploi etc sont des ennemis du peuple !

Tout ceux qui luttent contre la souveraineté du peuple travailleur a diriger lui même et par lui même la société au travers une fédération de communes révolutionnaires appuyées sur des Conseils Ouvriers sur les lieux de travail et des Assemblées Populaires sur nos lieux de vie sont des ennemis du peuple !

Peuple travailleur, tu ne peux compter que sur toi-même et ta propre force !

Ta force réside dans ton organisation, dans tes assemblées, dans tes comités, dans tes conseils !

L’heure est à la révolution et à la nécessité de la prise du pouvoir par le peuple travailleur qui devra non seulement détruire l’appareil d’Etat des capitalistes mais mettre en place son propre pouvoir !

Tout atermoiement nous coûtera cher !Ils fourbissent déjà les armes d une guerre civile mondiale contre les peuples et veulent nous opposer au nom du nationalisme, de la religion, de l’ethnie... ou encore des masques... Tout est fait pour nous opposer et éviter qu’on règle nos comptes avec les classes dirigeantes, leurs États et gouvernements...

Barbarie issue du capitalisme ou Révolution sociale, tel est le choix qui va s impose a nous !

PEUPLE TRAVAILLEUR ! SONNONS LE TOCSIN DE LA RÉVOLUTION !

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