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Les dix mensonges fondamentaux du discours réformiste
dimanche 12 novembre 2017, par
Les dix mensonges fondamentaux du discours réformiste en France, communs aux Insoumis, Parti de Gauche, PCF, CGT et ceux de l’extrême gauche opportuniste liée à la CGT…
1°) Faire croire qu’une bonne négociation entre partenaires sociaux et Etat est possible qui privilégie des intérêts communs, ceux de l’entreprise, ceux du pays, ceux du secteur d’activité, ceux de l’économie et du social
2°) Faire croire que les luttes peuvent se mener problème par problème, secteur par secteur, profession par profession, pays par pays, journée d’action par journée d’action.
3°) Faire croire que la démocratie électorale (celle de la bourgeoisie et de l’Etat bourgeois) est celle qui convient également aux travailleurs et aux milieux populaires.
4°) Faire croire que les syndicats sont les seules formes d’organisation dans l’entreprise et cela exclue les comités de grève et les conseils de travailleurs, les interprofessionnelles et l’auto-organisation politique des prolétaires.
5°) Faire croire qu’une « bonne politique » au sommet de l’Etat bourgeois peut parfaitement résoudre les problèmes liés à la crise du capitalisme. Elle est fondée sur une relance de la consommation, une aide à l’économie nationale et à l’emploi, une aide aux secteurs sociaux défavorisés, un développement du secteur public et un combat du gouvernement contre le diktat de la finance et des banques.
6°) Faire croire qu’il n’est pas nécessaire de renverser le capitalisme, d’en finir avec l’Etat capitaliste, de supprimer la propriété privée des capitaux et des entreprises et de faire la révolution sociale. Une bonne gestion du système et une bonne politique sociale et pacifique suffit.
7°) Faire croire que la lutte sociale et politique doit garder un caractère national, respecter les frontières, respecter aussi la légalité bourgeoise, respecter encore l’Etat bourgeois, défendre son armée, sa police, ses tribunaux, ses prisons, son administration, ses impôts et ne critiquer que la manière dont tout ceci est géré.
8°) Faire croire que l’Etat ne tourne à l’agression antisociale, à l’extrême droite, à la guerre, au racisme, au fascisme, à l’ethnisme que par la volonté de tels ou tels hommes politiques ou de tels ou tels capitalistes et pas du fait des intérêts, incontournables à un stade donné, historique, des contradictions du système capitaliste.
9°) Empêcher les prolétaires de discuter et de décider eux-mêmes des problèmes posés par la situation et des manières d’y faire face et de s’organiser dans ce but. Empêcher que la lutte sociale amène la prise de conscience politique des prolétaires de leur rôle incontournable : prendre le pouvoir politique en détruisant celui de la bourgeoisie capitaliste.
10°) Faire croire que la Nation bourgeoise et même impérialiste, c’est le peuple et que le nationalisme peut être prolétarien et n’est pas la pire des tromperies, la plus mortelle.
Le syndicalisme réformiste contre la lutte de classe et la révolution
Le programme du Front de Gauche, du Parti de gauche de Mélenchon et du PCF
Ne pas nous laisser piéger entre faux amis et vrais ennemis…