mercredi 16 janvier 2019
Les gilets jaunes sont parvenus à lier leur mouvement à de nombreuses grèves :
Blanchisserie du groupe Nehs de Colmar
Le dépôt pétrolier de La Mède, dans les Bouches-du-Rhône
Centrale de charbon de Cordemais, en Loire-Atlantique
Les gilets jaunes inspirent d’autres mouvements de salariés comme à Vallourec Aulnoye-Aymeries
Ou encore à la Centrale nucléaire de Flamanville
Les gilets jaunes bloquent les banques à Carcassonne, Angoulême, Romilly-sur-seine, Rennes, Ribérac, La Roche-sur-Yon, Serres-Castet, Rouen, etc, etc.
Les gilets jaunes bloquent les impôts à la source à Aix, Challans, Vichy, Ecuires, Poitiers, Cahors, Montmirail, Pamiers, Sète, Alès, Granville, etc… Les gilets jaunes s’adressent aux travailleurs des entreprises, y diffusent des tracts, les bloquent éventuellement. Ils appellent les salariés à les rejoindre. Et ils le font sans pactiser avec les appareils bureaucratiques des syndicats, tout en gagnant bien des militants syndicalistes.
Ils entraînent progressivement la classe ouvrière sans transformer leur mode d’action, sans s’adapter aux méthodes réformistes des bureaucraties syndicales. Celles-ci sont toujours aussi réticentes ou aussi hostiles aux gilets jaunes. On l’a vu avec Martinez ou Berger qui continuent à déclarer qu’ils ne souhaitent pas rejoindre le mouvement. Cela n’étonne que ceux qui avaient encore des illusions dans ces « corps intermédiaires », ces organisations tampons entre le monde du travail et celui du capital, ces véritables institutions de la grande bourgeoisie au sein de la classe ouvrière.