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Les puissants ne sont pas disposés à circonscrire l’opportune et lucrative pandémie fictionnelle

mardi 28 juin 2022, par Khider Mesloub

Les puissants ne sont pas disposés à circonscrire l’opportune et lucrative pandémie fictionnelle

Une chose est sûre : la pandémie n’est pas près de s’arrêter. Ou plutôt les gouvernants et les puissants ne sont pas disposés à circonscrire l’opportune et lucrative « pandémie fictionnelle », ce feuilleton viral interminable à rebondissements hystériques invariablement identiques, dont le scénario machiavélique est conçu dans les coulisses des pouvoirs dominants.

De toute évidence, l’imposture sanitaire n’est pas près de finir de contaminer notre vie quotidienne, de s’arrêter en si bon chemin tant que l’agenda des puissants ne sera pas rempli. Autrement dit, tans que la militarisation de la société et la refondation de l’économie au profit du capital financier ne seront pas totalement réalisées.

Depuis presque deux ans, en guise d’unique politique sanitaire, les gouvernants, sur fond de bruits de bottes, administrent alternativement couvre-feux et confinements, ces politiques d’immolation des libertés individuelles et d’assignation à résidence forcée que n’aurait jamais imaginé le pire des dictateurs. Et depuis le début de l’année 2021, sous la pression des industries pharmaceutiques, ces gouvernants imposent la vaccination au moyen de thérapies géniques encore en phase expérimentale, à l’efficacité « douteuse » et à l’innocuité hypothétique. Comme à chaque nouvelle flambée de cas annoncée triomphalement par les médias et les autorités gouvernementales, les mêmes mesures restrictives sont appliquées en guise de médication. Les populations subissent la double peine : vaccination factice obligatoire et mesures restrictives réelles (couvre-feux, confinements, port du masque obligatoire). Autrement dit, une médication artificielle et une dictature réelle.

En réalité, le dessein des gouvernants n’est pas de combattre médicalement et humainement le virus, mais, de manière machiavélique, d’abattre socialement leur population par les multiples mesures restrictives, notamment l’état de siège matérialisé par le confinement, cette arme de destruction massive psychologique censée anéantir le virus de la contestation populaire mondialement répandu ces récentes dernières années, afin de conjurer l’amorce de soulèvements sociaux prévisibles dans un contexte de crise économique marqué par la programmation de faillites massives d’entreprises, d’augmentation endémique du chômage, de croissance exponentielle de la paupérisation et d’éradication des classes moyennes et petites bourgeoises.

Assurément, la pandémie de Covid-19 (comme celle de la variole du singe triomphalement annoncée par les gouvernants) vient-elle à point nommé pour servir de couverture politique et d’argumentation explicative à l’effondrement de l’économie capitaliste depuis longtemps prévisible. Cette explication idéologique incriminant un microscopique et invisible virus d’être responsable de la débâcle de l’économie est aberrante. La bourgeoisie ne peut admettre son incapacité notoire à faire fonctionner son système capitaliste devenu chaotique et irrationnel, despotique et belligène.

Aujourd’hui, à la faveur de la pandémie de Covid-19, l’objectif est de s’emparer de cette opportunité pour opérer, par le haut, un Grand Reset afin de tenter d’atténuer l’effondrement structurel des économies par une politique volontariste d’accompagnement de cette crise systémique économique aux fins d’assurer la transition vers une société despotique post-industrielle et post-consumériste, rongée par ailleurs par la paupérisation généralisée et la prolétarisation des classes moyennes, les violences urbaines et les conflits armés. Qui plus est verrouillée par la militarisation étatique.

Ces deux dernières années, à la faveur de la pandémie de Covid-19, chaque État s’appliquait à blinder son pouvoir despotique par l’instauration de mesures sécuritaires attentatoires à la liberté, décrétées sous prétexte de gestion de la crise sanitaire. En réalité, sous couvert de guerre virologique, les classes dominantes menaient (mènent toujours) une guerre de classe aux classes populaires et aux prolétaires, mais surtout aux classes moyennes et petites bourgeoises. Les dirigeants profitaient de la pandémie pour aggraver les lois antisociales et durcir la dictature « ordinaire » étatique, renforcées par la militarisation de la société. Les populations tétanisées et paupérisées assistent à un véritable pronunciamiento sanitaro-sécuritaire permanent perpétré dans de nombreux pays.

Les milliardaires sont toujours plus riches et toujours plus nombreux

Paradoxalement mais sans nous surprendre, les premières retombées rentables surgies de cette crise sanitaire ne bénéficient qu’aux classes dominantes, au plans politique et économique, respectivement par le durcissement de leur pouvoir despotique étatique et le renforcement de leur hégémonie financière.

La crise sanitaire n’a pas eu les mêmes conséquences économiques selon les classes sociales. Depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19, les milliardaires sont toujours plus riches et toujours plus nombreux. Le nombre de millionnaires, lui, a bondi de plus de 5 millions l’année dernière. Le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30% en un an, frôlant les 1 000 milliards d’euros, selon les récentes informations. Au niveau mondial, la richesse accumulée par les milliardaires de par le monde a atteint un sommet inégalé en 2021, 13 000 milliards de dollars. C’est 1 300 milliards de plus que le précédent pic de 2017.

En effet, profitant de notre frayeur et de notre tétanisation, suscitées par le traitement médiatique anxiogène de la pandémie, de notre emprisonnement domiciliaire, de l’état de siège, du couvre-feu, de l’interdiction de rassemblement et de manifestation, les classes possédantes du monde entier ont fait voter par leur État, en l’espace de quelques mois, des centaines de lois de régression sociale et de répression politique qu’aucun tyran n’aurait songé imposer.
Concomitamment, ces classes possédantes ont instauré, pour sauver leurs richesses aux moyens de renflouements des banques, de subventions aux entreprises, d’exemptions fiscales, de nationalisations de certains secteurs, le « socialisme pour les riches », et ont perpétué en l’aggravant le « capitalisme pour les pauvres ».

Selon la récente étude publiée par l’Oxfam, la pandémie a créé un nouveau milliardaire toutes les 30 heures. Pour chaque nouveau milliardaire créé pendant la pandémie, près d’un million de personnes pourraient être poussées dans l’extrême pauvreté en 2022.

« Les milliardaires arrivent à Davos (le Forum économique mondial s’est tenu à Davos, en Suisse, du 22 au 26 mai dernier et a rassemblé un millier de personnes, NDA) pour célébrer une incroyable augmentation de leurs fortunes. La pandémie et maintenant les fortes augmentations des prix des denrées alimentaires et de l’énergie ont, pour dire les choses simplement, été une aubaine pour eux. Pendant ce temps, des décennies de progrès dans le domaine de l’extrême pauvreté sont maintenant inversées et des millions de personnes sont confrontées à des augmentations impossibles du coût de la simple survie », a déclaré Gabriela Bucher, directrice exécutive d’Oxfam International.

Selon Oxfam, 573 personnes sont devenues milliardaires pendant la pandémie, à raison d’une toutes les 30 heures. Cette année, 263 millions de personnes supplémentaires devraient sombrer dans l’extrême pauvreté, à raison d’un million de personnes toutes les 33 heures.

La richesse des milliardaires a davantage augmenté au cours des deux dernières années de COVID-19 qu’au cours des 20 dernières années précédentes. La richesse totale des milliardaires du monde entier équivaut désormais à 13,9 % du PIB mondial. Ce chiffre a été multiplié par trois depuis 2000 (il était de 4,4% en 2000).

Aujourd’hui, 2 668 milliardaires, 573 de plus qu’en 2020, possèdent 12 700 milliards de dollars, soit une augmentation de 3 780 milliards de dollars. Les dix hommes les plus riches du monde possèdent plus de richesses que les 40 % les plus pauvres de l’humanité, soit 3,1 milliards de personnes.

« La fortune des milliardaires n’a pas augmenté parce qu’ils sont plus intelligents ou travaillent plus dur. Ce sont les travailleurs qui travaillent plus dur, pour un salaire moindre et dans de moins bonnes conditions. Les super-riches ont truqué le système en toute impunité (ceci est erroné : le système capitaliste n’a pas été truqué, il fonctionne normalement, selon ses lois habituelles de prédation et d’enrichissement permettant à une minorité d’exploiter et d’opprimer la majorité avec le soutien actif de son État, NDA) pendant des décennies et ils en récoltent aujourd’hui les fruits. Ils se sont emparés d’une quantité choquante de la richesse mondiale grâce aux privatisations et aux monopoles, en vidant de leur substance la réglementation et les droits des travailleurs, tout en planquant leur argent dans des paradis fiscaux, le tout avec la complicité des gouvernements », a précisé Gabriela Bucher.

« Pendant ce temps, des millions d’autres personnes sautent des repas, éteignent le chauffage, prennent du retard dans le paiement de leurs factures et se demandent ce qu’elles vont bien pouvoir faire pour survivre. Dans toute l’Afrique de l’Est, une personne meurt probablement de faim chaque minute. Cette inégalité grotesque brise les liens qui nous unissent en tant qu’humanité. Elle est source de division, de corrosion et de danger. C’est une inégalité qui tue, littéralement », a ajouté Gabriela Bucher.

« Les personnes extrêmement riches et puissantes profitent de la douleur et de la souffrance. C’est inadmissible. Certains se sont enrichis en refusant à des milliards de personnes l’accès aux vaccins, d’autres en exploitant la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie. Ils versent des bonus et des dividendes massifs tout en payant le moins d’impôts possible. Cette richesse croissante et cette pauvreté croissante sont les deux faces d’une même médaille, preuve que notre système économique fonctionne exactement comme les riches et les puissants l’ont conçu », a déploré Gabriela Bucher.

Comme on le relève, la gestion de la crise prétendument « sanitaire » a, sans jeu de mot, confiné davantage à une opération de sauvetage de la santé (momentanément) de l’économie des capitalistes mise sous profusion, alimentée par l’argent public sous forme d’impôts différés payés par les futurs travailleurs, plutôt qu’à une protection de la vie des malades toujours livrés délibérément à eux-mêmes sans soins efficaces, autrement dit sans thérapeutique médicale curative ou traitement médicamenteux prophylactique, sinon par le recours à une douteuse et controversée vaccination imposée dans la précipitation aux malades, avec des vaccins à ARN-m en phase d’essai clinique, pour le plus grand profit des grands laboratoires pharmaceutiques exemptés par ailleurs de toute responsabilité pénale ou financière en cas d’effets secondaires des vaccins.

Une chose est sûre : les hôpitaux, sous-équipés, en dépit des rodomontades des gouvernants, sont toujours des mouroirs. Tout comme la vie que les puissants nous réservent : elle ressemblera de plus en plus à un camp de concentration mondialisé régi par le despotisme étatique ; à un immense cimetière à ciel ouvert, habité par des cadavres ambulants ; à un charnier jonché de corps déchiquetés par des guerres impérialistes généralisées permanentes.

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