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La Voix des Travailleurs de l’Hôpital public en avril 2022

jeudi 21 avril 2022, par Robert Paris

Panne généralisée, plus rien ne fonctionne

Des patients attendent des heures sur des brancards, d’autres sont refoulés des urgences. Les soignants démissionnent ou sont absents. Directions et gouvernement se moquent que la catastrophe frappe l’hôpital, ses personnels comme ses patients. A Nevers, une importante maternité pour la région, depuis le 14 avril, ne pratique plus aucun accouchement car les 14 sages femmes sont en arrêt, épuisées par des conditions de travail intenable mettant en danger la sécurité des patientes : être seule pour gérer 3, 4, 5, 6, 8 patientes en même temps c’est impossible. A Orléans, l’hôpital n’accueille plus que les urgences vitales. Les médecins urgentistes sont en grève et les 3 infirmières en arrêt maladie. Partout en France, l’hôpital public est à l’agonie.

À travail égal salaire égal !

Flop de la prime de fidélisation…

Vouloir fidéliser les intérimaires infirmiers en mission depuis au moins trois mois avec une prime s’ils s’engagent pour 9 mois, ça ne marche pas. C’est aussi demander à un personnel déjà surchargé de travail d’accueillir et former des infirmières/iers qui vont gagner deux à trois fois leurs salaires avec les primes proposées. Et il est peu probable qu’ ils acceptent de rester pour gagner un salaire beaucoup moindre (le notre). Qu’ils augmentent tous les salaires des agents de l’AP-HP puisqu’il y a de l’argent disponible ! Pas de discrimination entre les soignants !

Toujours plus au détriment de notre santé

Malgré les départs massifs de personnels, la pression sur les soignants continue, à travers l’encadrement qui bafoue le droit des agents : restrictions sur les droits aux congés annuels et sur les RTT, refus des aménagements d’horaires. Une culpabilisation des soignants pour les pousser à faire des heures supplémentaires pour compenser le sous- effectif chronique, des changements intempestifs de planning avec des repos supprimés ou déplacés. Tout en faisant semblant de lutter contre les départs, ils font tout pour dégoûter ceux qui restent.

Sacrifiés à l’autel du profit

Dénoncés depuis plusieurs années par des soignants dont certains y ont perdu leur travail, il a fallu la parution d’un livre pour que soit mis à jour les pratiques scandaleuses de certains grands groupes de « maisons de retraite » privés, type ORPEA et autres gestionnaires de nombreux EHPAD. C’est ainsi qu’ont été mis à jour, pour le grand public, un manquement grave de l’hygiène et des soins avec notamment un rationnement du matériel ; gants, protections, embauche de personnels. Rationnement aussi des rations alimentaires, pour ne pas dépasser quelques euros de dépenses. Pendant que les dirigeants de ces centres partaient à des séminaires à l’étranger au prix fort pouvant atteindre jusqu’à un million d’euros. Le coût de ces établissements est un véritable sacrifice pour les familles avec des prix pouvant aller d’au moins 2000 à 3000 euros voire plus.

Mais pourquoi un tel rationnement ? Dans le but de favoriser une rentabilité toujours plus forte et d’accroître les profits fait par les actionnaires. Ces grands groupes n’ont qu’un seul objectif : le profit au détriment de la vie humaine. Dénoncés, connus de tous, est-ce que ça signifie que cela va changer, ou il en sortira juste quelques petites enquêtes… Tant que la maladie et le grand âge seront source de profits capitalistes, rien ne changera !

500 euros de plus par mois

Alors que le gouvernement avait promis une revalorisation salariale massive pour l’ensemble des personnels hospitaliers, nous avons pu constater que certaines catégories n’ont pas eu un centime de plus.

Les agents hospitaliers, personnels administratifs et ouvriers, pourtant indispensables au bon fonctionnement de l’hôpital sont les grands oubliés. Ce sont eux qui ont les salaires les plus bas.

Et pour les autres soignants, infirmiers et aides-soignants, une augmentation certes mais bien moins importante que prévue. Très insuffisante au regard de l’augmentation des prix de l’essence, de l’électricité, du gaz et de l’alimentation. Cela devient de plus en plus difficile de finir les fins de mois.

Bis repetita

Alors que le service public hospitalier a fermé depuis plusieurs années des milliers de lits sur tout le territoire national créant ainsi des déserts médicaux, le privé y voit une opportunité de s’implanter de plus en plus rapidement en privatisant des pans entiers du système hospitalier.

C’est ainsi que Clinéa, filière d’Orpea, accélère son partenariat public/privé appelé « protocole de coopération » afin de s’imposer partout où le déficit de lits est criant et les besoins de santé beaucoup moins bien assurés par le secteur public. Le risque est une augmentation des prix pour les patients, une pression accrue sur les soignants avec un risque plus fort de turn-over.

Ce n’est pas un Z signé de la pointe de l’épée mais un Z qui veut dire zéro

Malgré les promesses faites par Macron lors de la première vague de la pandémie covid, affirmant qu’il avait bien vu les problèmes rencontrés par les soignants et la reconnaissance qu’il avait pour le personnel hospitalier, malgré l’assurance qu’il apprenait de cette crise et qu’il tirerait toutes les leçons et que l’on sortira de cette crise avec un système de santé plus fort !!!!!!

Doit on rappeler qu’avant la crise du Covid les hôpitaux étaient mobilisés pour réclamer plus de moyens, plus de personnels et le même Macron faisait la sourde oreille …

Aujourd’hui vague après vague de Covid, les choses n’ont toujours pas changé, bien au contraire elles ont empiré, avec des personnels épuisés, en arrêt maladie ou qui démissionnent, qui ne veulent plus être des héros qu’on enterre.
Deux ans après le système de santé prétendument amélioré, ne s’est jamais porté aussi mal. La reconnaissance n’est toujours pas au rendez-vous. Les promesses, on sait ce que ça vaut. Le personnel ne veut pas y laisser ses os.

Ça galope, ça galope

L’inflation galope depuis des mois, aujourd’hui on nous dit que c’est la guerre en Ukraine qui déclenche l’augmentation des prix, alors que bien avant cette guerre les prix avaient déjà augmenté. En fait, ce qui crée l’inflation, ce sont les masses de milliards distribuées par l’Etat et les banques centrales aux capitalistes, c’est le « quoiqu’il en coûte ».

D’ailleurs les gilets jaunes avaient tiré la sonnette d’alarme et avaient mis en exergue la souffrance de travailleurs, chômeurs, retraités ; car de nombreuses familles ne s’en sortaient pas.

Aujourd’hui, c’est des franges entières de la population qui doivent faire des choix cornéliens entre nourriture, logement, vêtements…

Le dégel aura-t-il bien lieu en été ?

Amélie de Montchalin, ministre de la fonction publique a déclaré il ya un mois vouloir dégeler le point d’indice des fonctionnaires, au début de l’été. Est-ce un effet de campagne présidentielle en faveur de Macron….

Pourquoi attendre l’été, pourquoi ne pas le faire tout de suite. Doit-on rappeler que le point d’indice est bloqué depuis 2011. Elle ne dit pas non plus si les années depuis 2011 seront comptabilisées. Et rien ne dit que le nouveau gouvernement restera sur cette levée du blocage.

Encore un indice de leur mépris des travailleurs !

Les soignants, les plus mal soignés

Avec cette crise du Covid, beaucoup d’entre nous avons été atteints du Covid, certains d’entre nous en sont même morts. C’est le parcours du combattant même pour faire reconnaître un Covid long. Rien que pour se faire tester, cela devient compliqué au sein même de l’hôpital. De toute façon, Covid ou pas Covid, on nous demande de travailler. Chercher l’erreur.

Il n’y a pas que l’huile…

…qui manque dans les rayons

La pénurie de médicaments est toujours de mise. Depuis plusieurs années le manque de certains médicaments en pharmacie se fait ressentir, il faut jongler avec les prescriptions pour garder la même molécule active en changeant d’enrobage et cela même n’est pas toujours possible. Le problème s’accentue alors que le marché pharmaceutique est florissant !

Les prétendues politiques gouvernementales dites sanitaires n’ont nullement été guidées par des considérations médicales et scientifiques…

Actuellement, bien des gouvernants suppriment toutes les mesures barrière contre la pandémie, alors qu’elle flambe autant sinon plus que quand ils prétendaient y opposer des mesures de confinement. Et ils ont toujours des arguments donnés par des scientifiques.

Jamais les gouvernants ne se sont autant couverts de « la Science » pour justifier leur politique sanitaire. Ils ont fait parler quantité de spécialistes, d’experts scientifiques, de conseillers scientifiques, de chefs des services de santé de toutes sortes, tous parlant bien entendu dans le même sens, comme si toute la science parlait par la voix des gouvernants et justifiait bien entendu, pas à pas, même si un pas allait dans le sens contraire du précédent, chaque décision gouvernementale. Cela a été jusqu’à justifier des mesures de confinement dans une période de faible pandémie alors qu’on allait prendre des mesures de déconfinement dans une période de pointe de la pandémie.

Un petit argument simple pour commencer. Ce que l’on appelle science actuellement dans le monde entier est fondé sur des articles de quelques revues internationales particulièrement reconnues, articles qui ont été écrits par plusieurs scientifiques et relus par plusieurs autres. Ces articles sont généralement reconnus mondialement, quel que soit le pays. Examinez les politiques menées par les gouvernements, sous prétexte de science (en s’appuyant sur la parole des experts scientifiques, des autorités scientifiques, des grands responsables de la santé qui ont fait des études scientifiques, les Véran, les Salomon, les Buzyn, les Delfraissy, par exemple). Eh bien, la première chose qui frappe, c’est qu’ils ne font nullement la même chose en matière de politique sanitaire. Face à la même vague de covid, au même variant, y compris parvenue au même stade de montée de la pandémie, les gouvernants ont des politiques extrêmement diverses. Les uns confinent quand les autres déconfinent. Les uns séquencent les gènes quand les autres ne le font pas. Les uns se masquent systématiquement quand les autres se démasquent. Les uns obligent à se vacciner quand les autres ne le font pas. Les uns bloquent les communications et pas les autres. Les uns ferment les écoles et les autres les ouvrent complètement sans restriction. Les règles imposées aux malades du covid (durée de confinement par exemple) et aux cas contacts varient d’un pays à l’autre. Les vaccins reconnus et imposés dans un pays sont interdits et refusés dans un autre. Les traitements reconnus et acceptés dans un pays ne le sont pas dans un autre. Les déclarations sur les risques particuliers pour telle ou telle catégorie de la population diffèrent d’un pays à l’autre. Les stratégies prétendues pour combattre la maladie, pour enrayer la pandémie, pour traiter la maladie diffèrent d’un pays à l’autre, c’est-à-dire d’un gouvernement à l’autre. Certains pays imposent le pass à certaines catégories, d’autres pas, et d’autres ne l’imposent à personne.

Les mesures d’isolement d’un patient covid diffèrent considérablement d’un pays à l’autre et d’un moment à l’autre, tout comme les mesures pour les cas contacts, les mesures de confinement ou de barrière, ou encore de contrôles pour les voyageurs, ou bien dans les transports ou au travail. Pourtant, ils se disent tous fondés scientifiquement !

Pourtant, il est certain que chaque variant qui s’est développé l’a fait mondialement et qu’il est le même d’Est en Ouest et du Nord au Sud de la planète, que les gouvernants soient des adeptes de l’immunité collective ou des adversaires de celle-ci. La durée de confinement devrait être la même d’un pays à l’autre. Les traitements aussi. Les règles prudentielles également. Et c’est exactement le contraire qui se produit. Cela démontre déjà que les politiques dites sanitaires ne sont nullement scientifiques. Car la science ne change pas en traversant les frontières.

Les grandes déclarations des gouvernants et de leurs experts ou prétendus tels doivent-ils être considérés comme scientifiques, c’est-à-dire appuyées sur des études mondialement reconnus par la communauté scientifique ? Absolument pas et nous allons le démontrer.

Reprenons la pandémie à ses débuts. La maladie commence à être reconnue en Chine. On sait déjà les dégâts qu’elle a produits dans la ville de Wuhan. Pour une fois, les autorités chinoises n’ont pas caché la gravité de la situation, le caractère hautement propagateur et meurtrier de la maladie, même s’il l’a sans doute partiellement minimisé. Tous les gouvernants du monde, à ce stade au moins, peuvent difficilement prétendre ne pas savoir. Pourtant, à ce stade, tous les gouvernants diffusent de gros mensonges sur le covid et choisissent de s’entourer de prétendus experts, choisis bien entendu parmi ceux qui acceptent de mentir sur commande.

Ainsi, en France, la totalité de ceux qui vont devenir les membres du « conseil scientifique covid » reconnu comme autorité covid par le gouvernement, affirment des contre-vérités énormes et pas seulement des propos peu scientifiques ou hasardeux, mais de gros mensonges.
Le premier de ces gros mensonges consiste à dire que le covid ne parviendra sans doute pas en France. Pourtant, aucun de ces « experts scientifiques » ne préconise de s’assurer que les voyageurs de retour de Chine (ou au moins de Wuhan !!!) devrait être examiné par un médecin, et encore moins de demander une durée de quarantaine. Pas question non plus de suspendre certaines liaisons pour couper la route au covid.

Le deuxième mensonge consiste à dire qu’il est absolument impossible que le système de santé national soit débordé par ce type de maladie, qui est présenté par eux comme moins dangereux que la grippe. En même temps, aucun gouvernement ne diffuse de vraies informations scientifiques, par exemple sur la durée d’incubation, sur les risques, sur la propagation, sur les moyens de bloquer la pandémie, sur les soins à donner aux malades, sur les moyens de se protéger, etc.

C’est d’ailleurs à propos des moyens de se protéger que des mensonges grossiers vont être massivement diffusés. Et cela alors que des articles scientifiquement reconnus disent exactement le contraire. Mais que les experts aux bottes du pouvoir continuent de diffuser les contrevérités de celui-ci.

L’exemple des masques a été remarqué et il mérite de l’être. Ainsi, le gouvernement français a lancé pendant des mois et tous les jours une campagne de propagande contre… les masques pour le grand public !

Et, dans ce domaine, il y a bien eu convergence mondiale puisque l’OMS et de nombreux gouvernements diffusaient que les masques étaient inutiles pour le grand public et les personnes qui n’étaient pas malades et qu’ils étaient réservés aux personnels de santé. Le gouvernement français a fait mettre des affiches selon lesquelles les gens qui portaient des masques sans être malades les enlevaient aux personnels de santé ou même les avaient volés aux hôpitaux !!

En même temps, le gouvernement français faisait tout pour qu’il y ait une pénurie de masques. Il détruisait des tonnes de masques. Il cachait l’existence de stocks dans des services publics et les armées notamment. Il prétendait que les masques ne pouvaient pas resservir même quand ils avaient séché (par exemple au sèche-cheveux ou en les laissant en réserve). Ils disaient qu’il fallait les jeter après usage.

Ils ont refusé les masques FFP2 ou FFP3 aux personnels de santé qui en avaient grandement besoin. Résultat : ces personnels de santé, malgré la vaccination obligatoire, sont particulièrement des victimes de covid.

Ils prétendaient aussi, a contrario d’études scientifiques faites depuis le début de la pandémie, que le virus était porté par des gouttelettes et pas par des aérosols très petits, de l’ordre de 5 microns et même moins, et cela signifiait qu’il n’était pas absolument nécessaire de porter des masques FFP2 mais seulement des masques chirurgicaux et même des masques fantaisie.

La notion de « distance barrière » elle-même a été fondée sur l’idée que les virus sont portés par les gouttelettes dues aux postillons et pas par les aérosols (beaucoup plus petits et plus légers). En effet, si les virus sont portés par les aérosols, ils restent un certain temps dans l’air où est passé la personne infectée et sont contaminants, même quand elle n’est plus là. Il ne suffit plus de la distance barrière.

Il faut maintenant en venir à l’avis des scientifiques sur les prétendus vaccins anti-covid et sur la vaccination de masse en période de pandémie, et enfin sur l’obligation vaccinale. Pour ces prétendus vaccins, contrairement à des vrais vaccins, ils causent à un niveau une réaction du corps bien supérieure à celle du même corps face à l’infection. Tout vaccin amène au contraire une réaction très atténuée. Les média annoncent très fièrement que les vaccins anti-covid entrainent une réaction du corps du vacciné 17 fois supérieure à celle du corps qui réagit pour se défendre efficacement contre covid.

D’autre part, pour qu’il y ait vaccin, il a toujours fallu que la maladie entraîne une mémoire du type de celle des lymphocytes qui permette, qu’une fois le corps ayant été en contact avec la maladie, celui-ci reconnaisse l’attaque et se défende plus efficacement. Quand une maladie n’entraîne pas ce type de mémoire du corps, il ne peut y avoir de vaccin. Or, que constate-t-on ? Que des personnes ont été malades trois fois de suite ! Cela signifie que la mémoire du corps sur cette agression infectieuse ne fonctionne pas et donc que le vaccin n’aura aucun effet.

Il est connu de tous les infectiologues qu’on ne vaccine pas massivement une population frappée par une pandémie. Cela a été relativement récemment rappelé en Afrique avec Ebola. Dans le cas d’une pandémie en pleine activité, l’effet d’une vaccination est contreproductif : il amène la sélection des mutations de l’infection qui ont la capacité de contourner les vaccins. Donc les variants qui sont ainsi sélectionnés contournent de plus en plus les vaccins.

Un autre point à souligner, non le seul, est celui des effets secondaires en termes de maladies auto-immunes. Dans la mesure où l’immunité est exagérément sollicitée par les vaccins anti-covid, comme on l’a souligné précédemment, elle peut avoir tendance chez certains vaccinés, et tout particulièrement après plusieurs doses, à fabriquer des maladies dites auto-immunes, où l’immunité de la personne considère son corps comme agressif et à combattre. De toutes les manières, on ne peut considérer comme « un vaccin » un produit qu’il faut prendre tous les trois mois, ce qui est le cas pour les fameux « vaccins covid ». Et il est impossible de balancer 17 fois la charge d’anticorps normale face à une infection… tous les trois mois sans risquer gravement la maladie auto-immune…

Les gouvernants ont fait croire aux vaccinés qu’ils n’avaient plus besoin d’autres protections, les rendant du coup plus vulnérables que les non-vaccinés qui continuent de se protéger et de protéger leur entourage.

Pire même, les gouvernants font croire aux vaccinés qu’ils n’auront pas besoin de traitement anti-covid s’ils sont vaccinés et n’ont pas les symptômes. Or le résultat de cela, c’est que des personnes ont un covid grave qui n’est pas traité à temps et deviennent des « cas graves » et même meurent.

Et il n’y a pas que le traitement que la méthode des gouvernants pousse à ne pas faire, il y a aussi la surveillance oxymétrique. En effet, les vaccinés vont aisément croire qu’ils n’ont pas grand-chose parce qu’ils ont peu de symptômes or que ce n’est pas la même chose les symptômes et la pénétration de covid, liée d’abord à la charge virale et ensuite à l’état immunologique et physiologique de la personne, et à d’autres facteurs comme la génétique, le groupe sanguin, l’état général. La mesure oxymétrique de tous les malades covid est indispensable pour leur éviter des problèmes cardiaques graves liés à un défaut d’oxygénation (passer trois fois en dessous de 94, ou pire de 92, à l’oxymètre est une raison de faire une prise de sang pour s’assurer qu’on n’est pas dans ce cas).

Hauts fonctionnaires d’Etat de la Santé et spécialistes appointés par les labos pharmaceutiques (ils sont extrêmement nombreux) ont pris parti pour les thèses gouvernementales plus qu’ils ne les ont influencées et leur point de vue est intéressé et politique, bien plus que réellement scientifique. Ils ont soutenu des contre-vérités si grossières, du point de vue scientifique, qu’on ne peut imaginer qu’ils ont agi seulement par erreur.

A quoi sert la couverture pseudo-scientifique des politiques dites sanitaires des classes dirigeantes ? A camoufler que ces politiques ne sont nullement sanitaires et visent même le but absolument contraire : la propagation de la pandémie car celle-ci permet de favoriser les politiques violentes nécessaires aux classes possédantes face à l’effondrement du système capitaliste.

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