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Pour la révolte au Maghreb et dans le monde arabe, une des clefs de voute du système à abattre est la royauté d’Arabie saoudite...

jeudi 24 février 2011, par Robert Paris

Les manifestations pourraient commencer en Arabie saoudite. Un appel à manifester a circulé à la fin janvier à Djeddah. Une première manifestation spontanée a éclaté le 3 février à Djeddah...

Un groupe pro-démocratie en Arabie saoudite prévoit organiser le premier « sit-in » de l’histoire du royaume pour demander des réformes politiques radicales, une Constitution et des élections, ont annoncé les responsables du groupe, vendredi.

Il est peu probable que la manifestation soit approuvée par les autorités, les protestations publiques étant pratiquement inexistantes en Arabie saoudite, en partie parce que le gouvernement les empêche activement.

Mohammad Alqahtani, leader de l’Association saoudienne des droits civils et politiques, a indiqué que le groupe avait demandé au ministère de l’Intérieur la permission de tenir un « sit-in » pacifique le 23 décembre dans la capitale, Riyad.

M. Alqahtani, un professeur d’économie, a expliqué par téléphone que le groupe souhaitait exprimer ses opinions et formuler ses demandes d’une manière « pacifique et civilisée ».

Il a précisé que le groupe tiendrait la manifestation même s’il n’obtient pas la permission des autorités.

Le groupe demande notamment la diminution des privilèges dont bénéficient les membres de la famille royale saoudienne, des efforts pour lutter contre la corruption et le népotisme et la création d’un système judiciaire indépendant.

Malgré l’argent qui coule à flots comme le pétrole, les raisons de se révolter sont multiples : chômage des jeunes, oppression des femmes et des jeunes, régime pourri, crise de succession, oppression de la majorité chiite, révolte des étudiants, domination impérialiste, etc, etc...

L’Arabie saoudite, point critique du dispositif impérialiste de toute la région

C’est un point critique de la domination impérialiste sur la région, un point d’appui de toutes les dictatures comme l’a montré sa position de soutien à Ben Ali et Moubarak...

C’est en Arabie saoudite qu’il faut couper le robinet du pétrole à la bourgeoisie impérialiste !!! C’est de loin le plus important producteur de toute la région...

Face au risque libyen pour le pétrole, l’Arabie saoudite a assuré l’impérialisme de son soutien...

L’Arabie saoudite ne laissera pas s’installer une pénurie de l’offre de pétrole alors que le cours de l’or noir flambe en raison des événements en Libye, a affirmé mardi le vice-ministre saoudien du pétrole Abdelaziz ben Salman à la chaîne financière américaine CNBC.

"Il n’y a pas d’hésitation (à avoir), il ne doit pas y avoir de pénurie de l’offre", a-t-il déclaré. "Le marché sait que l’Arabie saoudite a une bonne capacité excédentaire et y a eu recours lorsque cela s’est avéré nécessaire par le passé", a-t-il souligné.

"Les investisseurs ne doivent pas réagir au risque. S’il y a le feu dans la maison, la panique mène au désastre", a-t-il poursuivi.

Le pétrole a atteint des niveaux inédits depuis 2008 en raison principalement de l’escalade meurtrière en Libye, l’un des principaux producteurs d’or noir en Afrique, qui fait peser une menace directe sur l’approvisionnement.

Les cours du brut bondissaient mardi à Londres au-dessus de 106 dollars, tandis que le prix du panier de référence de l’Opep franchissait les 100 dollars pour la première fois en deux ans et demi.

L’Opep, dont l’Arabie saoudite est le premier producteur de pétrole, a affirmé surveiller l’évolution de la situation en Libye, l’un de ses principaux pays exportateurs, se disant prête à réagir "si cela s’avérait nécessaire" par la voix du ministre du Pétrole des Emirats arabes unis.

La révolte au Bahrein a semé la peur en Arabie saoudite forçant son roi à renter d’urgence..

Le Premier ministre français, François Fillon, en visite dans le Golfe, s’est entretenu samedi en Arabie saoudite de "l’accélération de l’histoire" dans le monde arabe, après la démission du président égyptien Hosni Moubarak, que Ryad a soutenu jusqu’au bout.

Peu auparavant, la monarchie ultraconservatrice, qui n’avait pas caché ses réticences face au souffle démocratique en cours, avait brisé le silence en se félicitant de "la transition pacifique du pouvoir" en Egypte.
Jeudi, l’Arabie, qui héberge l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, également chassé du pouvoir par la rue il y a moins d’un mois, s’était encore déclarée "choquée" par les "ingérences de certains pays" dans les affaires égyptiennes, des propos qui semblaient viser les Etats-Unis.

"Les liens qui unissent la France avec l’Arabie saoudite n’ont cessé de se renforcer. Sur le plan politique, ce partenariat s’exprime par les concertations très étroites sur le contexte régional", a-t-il assuré.
Concernant les relations commerciales et culturelles avec l’Arabie, M. Fillon les a jugées florissantes, mais a affiché la "détermination" de Paris "à franchir un nouveau cap".
Alstom et la SNCF sont "totalement mobilisées pour décrocher le contrat" sur le projet de TGV Jeddah-La Mecque-Médine, estimé à 10 milliards d’euros, a-t-il ainsi fait valoir.
M. Fillon achève son séjour dans le Golfe dimanche avec une visite aux Emirats, où il doit inaugurer les nouveaux locaux de l’université "La Sorbonne Abou Dhabi" avant de visiter la base militaire française dans l’émirat.

L’impérialisme est chez lui en Arabie saoudite...

Après les révoltes qui ont eu raison en moins de deux mois des régimes autoritaires de Tunis et du Caire, et qui secouent maintenant la Libye, le Yémen et Bahreïn, menaçant également l’Algérie, le Maroc et la Jordanie, l’Arabie sent le vent du boulet.

Le royaume est assis sur une cagnotte de 400 milliards de dollars d’avoirs étrangers lui permettant d’"arroser" la population. Mais il est assis sur une bombe potentielle : la vague de révolte...

Dès avant son retour au pays, le vieux souverain, presque nonagénaire, a fait annoncer l’octroi d’une série d’allocations en faveur des étudiants à l’étranger et des jeunes chômeurs, ainsi que des aides au logement, pour un montant global estimé à plus de 35 milliards de dollars.

Le taux de chômage élevé des jeunes et les problèmes de logement sont en effet deux des défis que l’Arabie, pourtant riche de son pétrole, va devoir relever sous peine d’affronter une crise sociale.

Mais aucune des mesures annoncées par une monarchie absolue qui ne souffre ni Parlement ni opposition légale ne concerne les réformes politiques réclamées par les dissidents - élections libres, liberté pour les femmes et libération des prisonniers politiques.

Sur Twitter, des Saoudiens se sont montrés critiques envers sa prodigalité à son retour. "Ce que nous voulons, ce sont des droits, pas des cadeaux", écrit ainsi un internaute, Fahad Abdhalfiri.

Dégage la monarchie du pétrole dictatoriale, pourrie et corrompue, vendue à l’impérialisme !!!

En gage de bonne volonté, ou plutôt exprimant sa peur de la révolte, le monarque est arrivé les bagages chargés de mesures sociales. Prime pour les fonctionnaires, allocations aux étudiants et aux chômeurs, aides au logement... Il a « lâché » pas moins de 35 milliards de dollars. De quoi apporter un début de réponses aux problèmes économiques qui touchent une large partie de la population de ce pays très riche. Le souverain a également gracié un grand nombre de prisonniers. Pas de concessions en revanche sur le plan politique.
Après les révoltes qui ont eu raison en moins de deux mois des régimes autoritaires de Tunis et du Caire, et qui secouent maintenant la Libye, le Yémen et Bahreïn, menaçant également l’Algérie, le Maroc et la Jordanie, l’Arabie sent le vent du boulet.

Les analystes ne s’attendent pas à ce que le royaume connaisse un scénario à la tunisienne ou à l’égyptienne, car il est assis sur une cagnotte de 400 milliards de dollars d’avoirs étrangers lui permettant d’"arroser" la population.

Dès avant son retour au pays, le vieux souverain, presque nonagénaire, a fait annoncer l’octroi d’une série d’allocations en faveur des étudiants à l’étranger et des jeunes chômeurs, ainsi que des aides au logement, pour un montant global estimé à plus de 35 milliards de dollars.

Le taux de chômage élevé des jeunes et les problèmes de logement sont en effet deux des défis que l’Arabie, pourtant riche de son pétrole, va devoir relever sous peine d’affronter une crise sociale.

Mais aucune des mesures annoncées par une monarchie absolue qui ne souffre ni Parlement ni opposition légale ne concerne les réformes politiques réclamées par les dissidents - élections libres, liberté pour les femmes et libération des prisonniers politiques.

Sur Twitter, des Saoudiens se sont montrés critiques envers sa prodigalité à son retour. "Ce que nous voulons, ce sont des droits, pas des cadeaux", écrit ainsi un internaute, Fahad Abdhalfiri.

Inspiré des révolutions tunisienne et égyptienne, qui ont vu le jour grâce aux réseaux sociaux d’internet, un groupe de cyberdissidents a appelé sur Facebook à une "journée de colère" le 11 mars pour obtenir des libertés publiques considérées comme allant de soi en Occident.

On ignore encore quel impact réel aura cet appel à manifester dans un royaume désertique de plus de deux millions de km2 taillé à coups de sabre, sur lequel règne sans partage depuis quatre-vingts ans la tribu des Saoud.

L’Occident, les Etats-Unis au premier rang, partage avec la famille régnante sa préoccupation pour la sécurité et la stabilité de l’Arabie, premier producteur et exportateur mondial de pétrole, qui dispose d’un cinquième des réserves connues d’or noir.

Le roi qui est descendu de son avion à pied avant de prendre place dans un fauteuil roulant, a été opéré aux Etats-Unis d’une hernie discale compliquée d’un caillot sanguin. Durant ses trois mois d’absence, c’est son frère, le prince héritier Sultan, qui a assumé l’intérim.

Sultan, presque aussi âgé, est également en mauvaise santé. Leur frère le prince Nayef, ministre de l’Intérieur, est un autre possible successeur. Le roi a mis sur pied un conseil royal pour régler les problèmes de sa succession, mais on ignore encore comment celle-ci se déroulera.

Le roi du Bahreïn, Hamad ibn Issa al Khalifa, qui affronte une révolte populaire de la majorité chiite dans son pays, figurait parmi les personnalités qui ont accueilli Abdallah à sa descente d’avion.

L’Arabie, comme ses alliés occidentaux, considère la monarchie sunnite de l’île-Etat de Bahreïn, où est basée la Ve flotte américaine, comme un rempart contre l’extension au Moyen-Orient de l’Iran chiite.

Face aux bouleversements dans la région et à une tension interne jusque-là mise en sourdine, le royaume, qui accuse un taux de chômage de 18 % et compte 60 % de jeunes de moins de 18 ans, opte encore pour la poigne de fer.

« L’Arabie saoudite est un pays où 40 % de la population a moins de 14 ans, où le chômage est rampant et où le conservatisme religieux est dominant. Ces trois ingrédients sont une dangereuse mixture, ajoutez-y les réseaux médiatiques et sociaux et vous obtiendrez une bombe qui n’attend que la détonation ». Voilà ce qu’écrit la blogueuse saoudienne Eman Al-Najfan.

Sur Facebook, des groupes sont déjà en place pour demander le changement. Celui qui est intitulé Le peuple veut réformer le régime met en avant ses revendications : « Une monarchie constitutionnelle, une Constitution écrite approuvée par le peuple où les pouvoirs sont délimités, la transparence et la lutte contre la corruption, un gouvernement au service du peuple, des élections législatives, les libertés publiques et le respect des droits de l’homme. Une complète citoyenneté et l’abolition de toutes sortes de discrimination, l’instauration des droits des femmes et une résolution sérieuse du problème du chômage ».

Un vrai programme politique en complète contradiction avec la réalité du royaume dont, comme l’écrit le Wall Street Journal du 18 février dernier : « L’âge moyen du triumvirat de princes régnants est de 83 ans alors que 60 % des Saoudiens ont moins de 18 ans. Grâce à la télévision par satellite, à Internet et aux réseaux sociaux, les jeunes sont désormais parfaitement conscients de la corruption des autorités - tout comme ils savent que 40 % des Saoudiens vivent dans la pauvreté et que près de 70 % ne peuvent se payer de logement. Ces Saoudiens mènent une vie digne du tiers-monde, ils souffrent d’une éducation lamentable et sont incapables de trouver du travail dans un secteur privé, où 90 % des employés sont des étrangers ».

Face aux bouleversements dans la région, il y a à la tête du pays le roi Abdallah, revenu au pays après trois mois de traitement médical aux États-Unis et au Maroc, le prince héritier Sultan, 85 ans, atteint d’un cancer et de la maladie d’Alzheimer, et le prince Naif, premier ministre adjoint, 77 ans, souffrant de diabète et d’ostéoporose. Et parmi les 7000 princes de la famille Al Saoud, ce n’est pas l’entente parfaite. Les analystes parlent déjà de probables rivalités pour l’accession au trône. Certains prévoient une division de fiefs « au-delà de la transformation des ministères en fiefs de père en fils, il y a des provinces qui succombent au même phénomène et qui pourraient devenir de plus en plus autonomes. Le tout pourrait bien être couronné d’un pouvoir symbolique autonome. Ce sinistre scénario est en train de s’installer depuis le milieu des années 1990 », note un politologue saoudien.

En 2005, le régime saoudien avait tenté un semblant de réforme en organisant pour la première fois des élections pour désigner la moitié des conseils municipaux, mais l’expérience a vite tourné court quand le rendez-vous électoral suivant de 2009 a été reporté sine die.

Une situation intérieure tendue

Aujourd’hui, la monarchie médiatiquement opaque, puisque les médias étrangers n’ont pas la latitude d’y travailler, est entourée d’une Égypte sans Moubarak, d’un Bahreïn aux prises avec des révolutionnaires et est aussi accusée de soutenir les tyrans arabes. Le gouvernement tunisien a présenté une requête officielle pour l’extradition de Ben Ali, et des informations non confirmées circulent en Égypte sur un probable transfert de la fortune de Moubarak dans les banques du royaume.

Mais plus encore, elle fait face à une activité intérieure et est en état d’alerte. Suite à la révolution tunisienne, des femmes saoudiennes ont manifesté à Riyad pour réclamer la libération des détenus emprisonnés sans jugement dans le cadre de la lutte anti-terroriste. 50 d’entre elles ont été arrêtées. Au même moment, plusieurs professeurs ont entamé un sit-in devant le ministère de l’Éducation revendiquant des chances de travail dans un pays où le taux de chômage avoisine les 18 %, selon les estimations officielles.

Des sources intérieures, reprises par les journaux, parlent d’un état d’alerte maximal, notamment dans l’est du pays, où se concentre une grande partie de la population chiite et là où se trouve le gros de la richesse pétrolière. Plus de 50 % des forces y sont consignées jusqu’à nouvel ordre. A Khobar, des jeunes sortis pour manifester leur joie suite au retour de convalescence du roi ont été arrêtés et conduits aux commissariats, ils y ont signé des déclarations sur l’honneur où ils se sont engagés à ne plus sortir manifester. Il y a un mois, les autorités ont eu également à réprimer une manifestation contre l’infrastructure défectueuse à Djeddah, frappée par les inondations. L’inquiétude du royaume vient aussi du Net et des réseaux sociaux sur lesquels un contrôle drastique est imposé. En effet, en une semaine, la page Facebook citée plus haut et appelant à une réforme du régime a réuni plus de 3000 membres. On peut y lire d’ailleurs une information insolite et révélatrice, selon laquelle des élèves en 5e primaire à Riyad, en colère contre les procédés de la directrice, ont scandé : Nous voulons la chute de la directrice, à l’instar du slogan égyptien nous voulons la chute du régime ! La directrice a résolu le problème en usant du bâton.

Sur le plan de l’activité politique, plusieurs activistes des droit de l’homme dans le royaume ont entamé la semaine dernière des prises de contacts dans la perspective de créer « un courant national basé sur la foi en l’État de citoyen, l’État de droit et le principe de la citoyenneté ». Cette activité intervient après l’annonce faite par des activistes islamistes quelques jours auparavant en remettant aux autorités saoudiennes une demande de reconnaissance d’un parti islamique « dans le cadre des nouvelles données de l’époque et en harmonie avec la mouvance civile dans la région qui réclame la démocratie et la liberté ». Le régime qui interdit la création des partis a procédé en réponse à l’arrestation des membres du comité central du parti. Ce qui illustre que la monarchie n’est pas prête à lâcher du lest.

suites à venir...

Messages

  • Face aux révoltes populaires qui embrasent le monde arabe, le roi Abdallah d’Arabie Saoudite prend les devants. De retour dans son pays après trois mois d’absence, le souverain a annoncé hier une série de mesures sociales, dont le coût est évalué à 36 milliards de dollars.

    Parmi les mesures phares : une revalorisation des salaires des fonctionnaires, un soutien financier accru aux jeunes saoudiens étudiant à l’étranger, de nouvelles aides au logement ou encore une amnistie pour les personnes emprisonnées pour délits financiers, selon des décrets relayés par l’agence de presse saoudienne.

  • Comme le soulignait hier le politologue libanais Ghassan Salamé, «  la peur a changé de camp  » dans le monde arabe. Ce ne sont plus les peuples qui sont tétanisés par la répression, mais les rois, émirs et autres présidents à vie qui tremblent devant la colère des peuples. Et soudain, dans l’urgence, ils prennent des mesures bien tardives dans l’espoir de la calmer. La mesure la plus spectaculaire a été prise jeudi par le roi Abdallah d’Arabie saoudite, revenu en hâte dans son pays après trois mois d’absence. Il a débloqué 36 milliards de dollars pour aider les jeunes saoudiens à «  trouver des emplois, se loger et se marier  ». Bien qu’il n’y ait pas encore eu de manifestations, la famille royale tremble à l’idée que l’Arabie saoudite puisse être contaminée par celles qui secouent le Bahreïn voisin.

  • Tout juste descendu – en fauteuil roulant – de son avion, le souverain wahhabite a annoncé une série de mesures supposées célébrer son retour mais qui sonnent comme autant de gages offerts à une population qui n’est pas à l’abri d’une contagion soudaine. Pays sunnite, l’Arabie Saoudite a de très fortes minorités chiites à l’irrédentisme chatouilleux, et qui de plus sont originaires et occupent les zones pétrolières du pays !

    Les cadeaux de retour d’Abdallah ont été aussi divers que la libération de prisonniers, l’amnistie de tous les délits financiers, des subventions offertes aux étudiants, aux fonctionnaires, des allégements fiscaux et financiers aux emprunteurs… le tout pour un montant colossal. On parle de plusieurs dizaines de milliards de dollars ! Exemples pris au hasard : une prime de 15 % offerte aux fonctionnaires est désormais partie intégrante de leur salaire, un fonds d’aide au logement voit son capital augmenté de plus 40 milliards de riyals, soit près de 8 milliards d’euros, etc."

  • La crainte de la vague révolutionnaire dans le monde arabe a baissé. Depuis ce 30 août, l’Arabie saoudite accepte également les candidatures de femmes pour les futures élections locales, mais elles ne peuvent pas conduire ni se conduire dans la vie…

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