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Mines en grève en août 2009

jeudi 27 août 2009

Ghana

Les mineurs de la compagnie AngloGold Ashanti Ltd sont en grève depuis le 5 août pour protester contre les mauvaises conditions de travail et les inégalités salariales (pour le même travail : un expatrié moyen gagne 19 586 dollars américains/mois alors qu’ un cadre ghanéen gagne seulement 711 dollars américains/mois d’après le communiqué du conseil exécutif national du syndicat des mineurs du Ghana ou « GMWU ».

Over 5000 workers of the Anglogold Ashanti Limited have on Wednesday embarked on an indefinite strike over what they described as unfair wage scheme.

The general secretary of Mine Workers Union, Prince William Ankrah, accused management of being “less sensitive” to the plights of the local workers.

He told Joy FM’s Super Morning Show hosted by Evans Mensah that the striking workers would only go back to work if management resolved to rectify the disparity in wage rate between local workers and expatriates, and give local workers a decent pay.

“We believe as a business they should have a social, equity conscience… We are just watching the triggers if they come to us that we talk today, we will make sure that we curtail the action ; otherwise the action will continue.”

He noted that the agitating workers are pressing home the demand now because considering the quantum of work they do as compared with their expatriate counterparts, they have been cheated for far too long.

“Most of the expatriates have virtually nothing to offer,” he opined.

Mr Ankrah maintained that mine workers have over the years proven their reluctance to use strike but added the latest action is to “send signal that we can create the enablers but we can be tough as well ; so management cannot take us for granted”.

He said the union is in talks with the National Mine Workers Association to escalate the strike action into a national one, hoping this and other demands could be met.

Management is said to be holding a crisis meeting to try and reach a solution to the workers’ demands.

Afrique du Sud : Grève dans la plus grande mine de platine du monde

Pretoria, 26 août 2009 (Apic)

Les travailleurs de la mine de platine de Rustenburg, la plus grande du monde, sont en grève pour le second jour consécutif, ont confirmé à l’agence catholique Misna les dirigeants de la compagnie Impala Platinum Holdings, second producteur mondial du métal. La mobilisation a été organisée par l’Union nationale des Mineurs, qui réclame une augmentation de salaire de 13% pour près de 17’000 travailleurs.

Thousands of platinum miners at the world’s second-largest producer in South Africa have downed tools over a pay dispute, union and mine officials said Wednesday.

"There has been a complete shutdown in Rustenburg. The only people at work are at the refineries," said National Union of Mineworkers spokesman Lesiba Seshoka.

At least 13,000 workers at Impala Platinum went on strike Monday after workers rejected an agreement brokered with the company and union leaders to raise wages by 10 percent, Seshoka said.

Ten strikers were arrested on Tuesday after the protest turned violent, with police firing rubber bullets after two cars were set on fire in platinum-rich Rustenburg in the North West Province.

"There were one or two isolated incidents on the property yesterday but everything is quiet at this point," said Implats spokesman Bob Gilmour.

Talks with the union will continue on Wednesday.

Implats produced 1.91 million ounces of platinum and 3.64 million ounces of platinum group metals in the 2008 financial year, with operations in South Africa and Zimbabwe employing roughly 55,000 people.

Grève dans le nickel canadien

Le 25 août 2009 par Daniel Krajka

La situation s’envenime dans l’Ontario et à Terre-Neuve entre le brésilien Vale et le syndicat des mineurs. Plus de 12% des capacités mondiales sont affectées.

Les activités nickélifères du géant minier brésilien Vale sont affectées par une grève qui a interrompu la production des mines et des usines canadiennes du groupe. Vale se dit prêt à utiliser des travailleurs non syndiqués pour remplacer les grévistes et a commencé à former des travailleurs à de nouvelles tâches. « Pour le moment nous n’avons pas encore pris de décision mais nous gardons toutes les options ouvertes », a précisé à Dow Jones Cory McPhee, porte-parole de Vale Inco. En cas de tentative d’utilisation de non grévistes « nous ferons de notre mieux pour empêcher cela », a répondu le responsable du syndicat USW, Wayne Fraser.

Les travailleurs du complexe de Sudbury dans l’Ontario ont posé leurs outils le 13 juillet. Deux semaines plus tard, c’était le tour de ceux de Voisey Bay à Terre-Neuve. Une troisième unité, Thomson dans le Manitoba, est arrêtée depuis le 11 août pour maintenance et ne devrait redémarrer qu’en septembre. Globalement 3 100 salariés syndiqués sont actuellement en grève alors que 1 200 autres sont occupés à des opérations de maintenance. Le conflit porte avant tout sur des réductions de primes et de plan de retraite, que Vale veut imposer pour le renouvellement de la convention collective. Sur 2 600 syndiqués ayant participé à un vote à Sudbury, pas moins de 85% ont voté en faveur de la grève.

Les sites affectés par le mouvement social devaient représenter une production combinée de 109 000 tonnes de nickel raffiné en 2009, soit plus de 12% de l’offre mondiale et même 15% si l’on ajoute Thomson. Toutefois, l’ensemble de ces opérations devait s’arrêter cet été pour une longue période et la grève n’a pas encore eu de conséquences significatives sur les marchés.

L’augmentation de la consommation chinoise et la baisse des stocks du LME suggèrent un rebond de la demande sous-jacente, rappelle Carl Firman du consultant VM. Un rebond confirmé par les producteurs d’acier inoxydable qui annoncent une augmentation sensible de leurs plans de charge, alors que les aciéristes chinois tournent à plus de 90% de leurs capacités. Toutefois, met en garde Firman, le retour des cours du métal du diable vers les 20 000 dollars la tonne a ravivé la production de fonte de nickel en Chine. Les 80 000 tonnes de surplus du marché attendus par l’analyste en 2009 pourraient alors sensiblement s’apprécier ce qui ne manquerait pas de peser sur les cours en 2010. Mais le conflit au Canada influera également le marché s’il se prolonge pendant plusieurs mois.

Les travailleurs du cuivre du Chili en colère

Fragilisée par les inquiétudes générées par les risques de ralentissement de l’activité économique en Chine, la cotation à trois mois de la tonne de cuivre est repassée sous les 6 000 dollars. Une baisse rapide après avoir touché un plus haut de l’année le 13 août, à 6 415 dollars, une valeur qui a plus que doublé depuis le début de l’année. Mais de nouvelles tensions liées au renouvellement des conventions salariales risquent bien d’impacter l’offre de métal dans un contexte de tensions sensibles au niveau des concentrés.

Alors que l’amélioration des fondamentaux du marché, et la hausse des cours qui lui est corrélée, devrait entraîner des redémarrages de capacité, cela n’a pas été le cas à l’exception de la chine, note Nicholas Snowdon de Barclays Capital. Ce sont les annonces de négociations salariales difficiles qui ont récemment soutenu les cours du cuivre et du nickel. Les travailleurs de la plus grande mine de cuivre du monde, Escondida au Chili, se préparent à se mettre en grève si leurs revendications ne sont pas satisfaites à l’expiration début décembre de leur convention collective. Le rebond des cours et la sensible amélioration des résultats des sociétés minières n’a pas échappé aux salariés. Un responsable syndical de Spence au Chili soulignait les importants profits engrangés par BHP Billiton et annonçait « s’ils ne veulent pas partager avec nous nous devrons recourir à la grève ».

De même, le responsable du syndicat chilien des mineurs estime qu’il n’existe pas d’alternative à une grève à Escondida. Par contre, estime Rowley, il ne devrait pas y avoir de conflit chez le chilien Codelco, le premier producteur du monde de cuivre. La coalition au pouvoir a signé un accord avec le Parti communiste local pour lui assurer des sièges lors des prochaines élections législatives. En échange, le Parti s’est engagé à user de son influence pour pacifier les relations sociales, en particulier dans les mines de cuivre, élément majeur de l’économie du pays.

S’il est impossible de prédire l’issue de ces négociations, et donc l’ampleur de l’impact des grèves sur l’offre de métal, Adam Rowley de Macquarie a cependant calculé que d’ici à la fin de l’année les négociations concerneront 2,7 Mt de cuivre (production annualisée), soit 17% de l’offre de 2009. Les discussions sont déjà en cours à Antamina – Pérou, BHP/Xstrata/Vale – alors que Vale a fermé ses mines de nickel et de cuivre de Voisey’s Bay et Sudbury au Canada. Une décision qui impacte fortement le marché du métal du diable, puisque ces mines représentent 12% de l’offre mondiale, et dans une moindre mesure celui du cuivre.

Potentiellement, a calculé Rowley, ce sont 17% des capacités globales de production de cuivre qui pourraient être touchées par des mouvements au deuxième semestre. Selon la Barclays , ce seraient même 23% de la production mondiale qui pourraient être impactés. Tablant sur des grèves relativement courtes (un mois), il estime que ce sont 225 000 tonnes de concentrés qui pourraient être retirées du marché. Un volume relativement limité par rapport à une production globale de 15 millions de tonnes, mais qui peut avoir une importante influence sur l’évolution des cours.

La production minière toujours plus impactée par les incidents

A ces troubles sociaux potentiels qui se prolongent, s’ajoutent les multiples problèmes qui continuent d’impacter la production de minerai de cuivre. Le canadien Teck vient d’annoncer que son projet de mine Andacollo au Chili va être retardé par des difficultés liées à son approvisionnement d’eau. La nouvelle mine, dont la production devrait atteindre 80 000 tonnes, aurait dû, selon Macquarie, produire 15 000 tonnes de cuivre en 2009 et 79 000 en 2010. La mine de Lumwana en Zambie, contrôlée par Equinox, a de même révisé ses objectifs à la baisse. La mine indonésienne de Grasberg (Freeport) a de nouveau été la cible d’attaques violentes.

La banque australienne a abaissé ses prévisions de septembre dernier concernant la production globale hors Chine de métal rouge de près de 1,7 Mt. Une révision provoquée par des incidents divers qui ont réduit la production principalement au chili et aux Etats-Unis. Et ces estimations prennent en compte l’augmentation de 400 000 tonnes de la production, principalement au Pérou (Antamina) ou en RDC (Tenke Fungrume). Le total des pertes par rapport à la production attendue atteint 2,1 Mt.

« Le simple volume de ces pertes explique pourquoi le sentiment général du marché du cuivre demeure tellement haussier », constate Rowley. Tablant sur un montant de 1 Mt de pertes provoqué par de nouveaux incidents en 2010, l’analyste attend un déficit de 200 000 tonnes sur le marché du cuivre. Il admet cependant que les pertes pourraient à nouveau être bien plus importantes, ce qui justifie cette tendance à la hausse des prix. Une production supérieure aux prévisions n’aurait que peu d’influence sur les cours car les stocks sont limités. Par contre, un déficit plus important tendrait fortement le marché.

Grève en Inde à Bundi

It is a spark that threatens to turn into a raging fire engulfing the corrupt practices surrounding the condition of mine workers in the
state.

A group of about 400 mine workers in Dabi and Budpura area of Bundi district have gone on a strike since Saturday protesting against the meagre remuneration and dismal work conditions. This is the first time that this sector is witnessing a protest from the workers.

The workers, mostly from down south, are involved in shaping the mined sandstone from these parts. Most of these mines, numbering about 800, belong to members of the Bhil community.

According to general secretary of Rajasthan State Mine Workers’ Union, Bansi Lal, "It is a protest that will stop only after we get our rights. We have submitted a memorandum to the office in-charge of the Dabi police station."

Sources said most of these mines are illegal and labourers are paid Rs 1 per foot of area mined per day. "Most of them just get about Rs 90 when even the payment for NREGA is Rs 100 per day. Besides, neither is their name registered with the labour department nor do they get any benefit like a provident fund, or an identity card. Even things like a toilet or a drinking water facility is not here," the source said.

"These labourers are paid lumpsum advance even before they start work and then they are forced to work in the mines till the full sum is settled. Sometimes, they are given sums of Rs 50,000 and then they work here forever from 8 am to 8 pm," the source added.

"Making matters worse were attempts by some of the mine owners of forcing these labourers to work. They were physically dragged out of their houses and brought to the work field. Some of them were latter threatened with dire consequences and threatened by the mine owners that they will forcibly occupy their houses if the workers donot work and settle the advance sum immediately," said Lal.

"But we have apprised the local police and will also apprise the collector and the superintendent of police on the threats on Monday. If anything happens to these workers then the mine owners would be responsible. In the meantime the strike would continue," he added.

The strike by a section of miners in the Dabi and Budhpura area of Bundi district continued for the third day on Monday. The workers are protesting meagre remuneration and dismal work conditions.

This is the first time that in Rajasthan this sector is witnessing protests by workers. A group of about 150 mine workers on Monday, along with representatives of the Rajasthan State Mine Labour Union, gave a memorandum to the sub-divisional magistrate and the superintendent of police apprising them of the working condition in these mines. The memorandum highlights the fact that these mine labourers are not provided identity card by the authorities nor is any attendance taken.

As a result of this there is no proof of the fact these labourers work in the mines. "This is a great cause for concern for if any such worker die while working in these mines or gets any serious diseases then there is no way to prove that they have been working in the mines, making it difficult for them to claim compensation," members of the union said. The memorandum also points out that the workers at Dabi and Budhpura mines in Bundi are not paid even minimum wages.

It states that the strike would continue till the miners’ demands are met. "We have also urged the SDM to get the matter verified after a through inquiry. Issues of child labour and non-compliance of mining rules have also been highlighted in the memorandum," said Bansi Lal, secretary of the union. Most of these labourers are from down from the south and are involved in shaping the mined sandstone from these mines. Most of these miners, numbering about 800, belong to the Bhil community.

Australie : licenciement de 120 travailleurs

The mining union behind workers at Mudgee’s Ulan Coal Mine will take its fight to stop the planned sacking of 120 workers to the Industrial Relations Commission (IRC) today.

Earlier this month, the mine’s owner, Xstrata, announced it would shed staff to protect the mine’s long-term viability.

The Construction, Forestry, Mining and Energy Union’s district president, Wayne McAndrew, says Xstrata has already moved to implement 40 redundancies.

"Initially the argument has to be that these are not true redundancies in any event, when the jobs will be replaced by outside external contractors."

He says the mine is hugely productive and doesn’t need to put off workers.

"Our understanding of redundancies is that they can only come about when the company has made a decision that that work being performed by those people being made redundant will not be performed by anyone else," he said.

"From what we’ve been told, they will be reducing the workforce by 40 members and will be replacing the work that those members used to do with outside contractors."

Brésil

Brazil Vale’s Canada Voisey Bay Nickel Mine Workers On Strike
RIO DE JANEIRO -(Dow Jones)- Workers at the Voisey Bay nickel mine in Canada, which is owned by Brazilian miner Vale S.A. (VALE), went on strike over the weekend, Vale announced Monday.
In a statement, Vale said unionized workers at the mine had rejected a new three-year labor contract.
Vale said the strike, which started Saturday, affected 120 workers at Voisey Bay employees in Newfoundland and Labrador.
Vale said the Ovoid mine at Voisey Bay produced 77,500 metric tons of nickel last year, 28% of Vale’s total output.
In the same operation, the mine produced 55,000 tons of copper concentrate and 1,695 tons of cobalt, which represent 18% and 60%, respectively, of Vale’s total output of the metals last year.
 By John Kolodziejski, Dow Jones Newswires ; 55-21-2586-6086 ; John.Kolodziejski@dowjones.com
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