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Les mensonges du GIEC font fondre les glaciers

jeudi 21 janvier 2010

Les glaciers de l’Himalaya sauvés par le GIEC

Nouvelle illustration de l’alarmisme excessif qui domine dans la climatologie et les sciences annexes, le GIEC doit faire machine arrière après avoir inclus des prévisions catastrophiques sur la fonte des glaciers himalayens, prévisions qui n’étaient fondées... sur rien ! Un nouveau scandale à prendre cependant avec des pincettes.

Après le Climategate ou les critiques du MET sur l’alarmisme excessif des prévisions de hausse du niveau des mers, de nouveaux éléments viennent confirmer les craintes de parti pris parmi une coterie de scientifiques du climat. En effet, il est aujourd’hui avéré que les prévisions les plus catastrophiques sur la fonte des glaciers, point majeur du rapport du GIEC de 2007, ne sont fondées sur rien de scientifique, ni quoi que ce soit de sérieux.
Les faits

Remarque préliminaire : cet article présente une version synthétique de l’affaire. Les lecteurs intéressés se référeront à des sites plus complets comme celui du météorologue Anthony Watts.

Le GIEC, par la bouche de Murari Lal, lead author des chapitres sur les glaciers, a reconnu hier que les prévisions catastrophistes du rapport de 2007 sur la fonte du glacier himalayen devaient être retirées du rapport. C’est la première reconnaissance officielle de l’absence totale de fondement scientifique de cette partie. En effet, il est aujourd’hui avéré que la partie du rapport qui prévoyait de manière effrayante la fonte quasi intégrale des glaciers de l’Himalaya avant 2035 n’était en fait que la reprise d’un mauvais article de presse alarmiste, qui reprenait les affirmations d’un scientifique marginal, en les radicalisant...

Détaillons cela : en 1999, Syed Hasnain, un scientifique indien inconnu, déclare dans un entretien téléphonique à Fred Pearce, un journaliste du New Scientist, que d’ici à 2035, une partie du massif himalayen pourrait fondre. Comme le souligne le journaliste, Hasnain n’a mené aucun travail scientifique sur la question ni rien publié dans une revue à comité de lecture et se contente de donner sa prévision de manière informelle. L’article reste oublié jusqu’en 2005. Et pour cause, la prévision semble farfelue et le New Scientist est un journal de vulgarisation, sans comité de lecture ni vocation académique, marqué par l’activisme écologique.

En 2005, l’article émerge quand une association écologiste, le WWF, reprend dans un rapport, "An Overview of Glaciers, Glacier Retreat, and Subsequent Impacts in Nepal, India and China", ces affirmations qui jusque là n’avaient intéressé personne. Le rapport du World Wildlife Fund est un papier militant, qui n’est revu par aucun scientifique mais utilisé pour faire avancer les vues de l’association dans le débat public. Rien d’académique, aucune revue par les pairs.

Pourtant, très rapidement le document du WWF, un organisme militant, se retrouve comme une source majeure du rapport du GIEC sur les glaciers. Apparemment, cherchant un document venant conforter leurs conclusions, certains scientifiques ont présenté ce document comme travail scientifique et l’ont intégré, au détriment d’autres travaux de qualité revus par des scientifiques. La manipulation ne s’arrête même pas là puisque, non content de reprendre les conclusions du document pour en faire la doxa officielle, le GIEC rend les prévisions encore plus catastrophiques. De moyenne, la probabilité d’une fonte intégrale du glacier himalayen devient « très haute » (very high), soit supérieure à 90% selon la terminologie officielle du GIEC. Sans l’ombre d’une hésitation, le rapport du GIEC de 2007 mentionne ainsi : "Glaciers in the Himalaya are receding faster than in any other part of the world and, if the present rate continues, the likelihood of them disappearing by the year 2035 and perhaps sooner is very high if the Earth keeps warming at the current rate". Pire, alors que des scientifiques avaient alerté le GIEC avant que le rapport ne soit publié, ce dernier ne le modifie pas et reprennent volontairement des prédictions fausses. « Fin 2006 [...] j’ai pris connaissance de cette erreur et de quelques autres. C’était après la dernière revue, mais avant la publication, donc on avait encore une possibilité de modifier le texte », a déclaré le professeur Georg Kaser, de l’Institut de glaciologie d’Innsbrück, en Autriche selon une dépêche AFP d’aujourd’hui.

L’accumulation de couches successives d’alarmisme eéveillent cependant de plus en plus les doutes. De nombreux climatologues rappelent ainsi que les glaciers himalayens sont épais de plusieurs dizaines de mètres et qu’aucun glacier ne fond de plus de 50cm par an. Il est donc impossible que la fonte soit aussi rapide, même avec une augmentation catastrophique des températures, qui serait en décalage avec la baisse actuelle. Pourtant le GIEC fait bloc et Rajendra Pachauri de qualifier d’arrogants les scientifiques qui osent remettre en cause ce point du rapport du GIEC (ou tout autre...)

Cependant, comme pour la courbe en crosse de hockey dont la manipulation est désormais reconnue, la pression est telle que le GIEC doit envisager de renoncer. Fred Pearce, l’auteur de l’article du New Scientist, qualifie lui même d’incroyablement paresseuse la démarche du GIEC qui s’appuyait sur un communiqué d’une association écologiste pour faire un état des lieux de la science. De nombreuses réserves avait aussi été émises par des scientifiques, comme Graham Cogley. Mais c’est le tollé médiatique qui force finalement le GIEC à se rétracter progressivement. Murari Lal, lead author des chapitres sur les glaciers, a finalement reconnu hier que ces prévisions catastrophistes devaient être retirées du prochain rapport, car sans fondement... Mais, de même que pour l’affaire de la courbe en crosse de hockey, aucune excuse officielle pour l’instant, aucun correctif officiel...
Comment ça marche le GIEC ? : une synthèse

Reprenons la présentation schématique du processus qui nous a amené là, schéma adapté également presque parfaitement à la courbe en crosse de hockey ou aux prévisions apocalyptiques sur la hausse du niveau des mers de Stefan Rahmstorf :
 Etape 1 : un journaliste écrit un article alarmiste faux, sans vérifier les faits : faute professionnelle
 Etape 2 : une ONG alarmiste militante reprend ces faits sans les vérifier, suffisament convaincue d’avoir raison pour vérifier des prévisions apocalyptiques.
 Etape 3 : l’organisation sensée représenter les meilleurs scientifiques au monde sur la question reprend, dans un rapport qui se veut un résumé de l’état actuel de la science, le même fait avec comme source cette ONG militante (WWF), en empirant encore les faits, sans même les vérifier.
 Etape 4 : sur cette base, on manie l’alarmisme, en arguant de la caution des « meilleurs scientifiques du monde ».
 Etape 5 : un scientifique spécialiste des glaciers de l’Hymalaya signale que ce fait, vérifié par personne, est faux.
 Etape 6 : Rajendra Pachauri, président du GIEC (et nullement un scientifique), le traite d’arrogant et de parle de voodoo science, sans même vérifier les faits, convaincu d’avoir raison.
 Etape 7 : Devant le tollé dans la communauté scientifique ou dans les journaux, certains membres du GIEC commencent à demander à ce que l’on retire la partie concernée du rapport. Ira-t-on plus loin avec des excuses et un correctif officiel ? Espérons le... Au moins, les glaciers sont sauvés par le GIEC jusqu’en 2035...

Aux autres nombreuses erreurs majeures récentes du GIEC, on ajoutera aussi la citation très sérieuse d’une courbe réalisé par un internaute lambda pour.. Wikipédia, présentée comme un travail universitaire revu par les pairs.

agora vox

Messages

  • Terre 17/02/2010 à 00h00
    Réchauffement climatique : des rapports sous le feu des critiques

    Retour sur les erreurs et approximations du groupe d’experts qui alimentent la polémique, sans toutefois remettre en cause le changement climatique.

    1 réaction

    Par SYLVESTRE HUET

    De quoi le Giec est-il accusé ?

    D’avoir commis une série d’erreurs factuelles dans son dernier rapport, publié en 2007, la plupart dans l’un de ses douze textes, celui du groupe 2, consacré aux impacts du changement climatique. Un pourcentage erroné sur le territoire des Pays-Bas situé sous le niveau de la mer (55 % a lieu de 26 %). Les glaciers de l’Himalaya, promis à une « disparition » dès 2035, alors que rien dans la littérature scientifique n’appuie une telle idée. Pas moins de 14 références à des publications d’ONG, comme Greenpeace ou le WWF, dans ce même texte - celui qui traite des conséquences du changement climatique - alors qu’on attend un rapport fondé sur la science. L’équipe de Phil Jones (université d’East Anglia en Grande-Bretagne) est accusée de ne pas vouloir rendre publique ses données météo brutes. Les rapports seraient alarmistes de manière infondée comme cette phrase « Dans certains pays [d’Afrique], le rendement de l’agriculture pluviale pourrait chuter de 50 % d’ici 2020. » Les scientifiques qui rédigent les rapports du Giec ne seraient pas représentatifs de la diversité d’opinion, voire politisés. A ces accusations ponctuelles s’ajoute le discours déjà ancien déniant aux modèles climatiques la capacité à prévoir l’évolution du climat sur un siècle.

    Que répondent les responsables du Giec ?

    Ils ne nient pas ces erreurs et se mordent les doigts de ne pas avoir été aussi sévères dans leur processus d’écriture des rapports sur les conséquences du changement climatique que dans celui consacré à la physique du climat, pour l’instant indemne. Mais ils soulignent, comme son président indien Rajendra Pachaury, que ces erreurs limitées « ne mettent pas en cause l’essentiel des rapports » - plus de 3 000 pages très denses pour ceux de 2007.

    « Il est vrai que les résumés pour décideurs sont adoptés en séance plénière par les délégations gouvernementales, mais elles ne peuvent pas modifier les chiffres ou le texte en profondeur, souligne Amadou Thierno Gaye qui dirige le laboratoire de physique de l’atmosphère et des océans de l’université de Dakar. De plus, expliquez-moi pourquoi les gouvernements n’osent plus mettre en doute notre travail alors que nous les confrontons à leurs contradictions. La Conférence de Copenhague à bien montré qu’ils ne sont pas prêts à agir. »

    Que sait-on vraiment du climat actuel et futur ?

    Au regard de l’évolution des sciences du climat depuis 1990 - le premier rapport du Giec - cette soudaine offensive semble étrange. Les moyens à la disposition des scientifiques se sont en effet considérablement améliorés. L’observation satellitaire continue du Soleil date de 1978, celle des températures de 1979, celle du niveau marin de 1992. Les simulations informatiques du climat ont suivi les progrès des ordinateurs, dont les capacités ont explosé, les modèles prennent en compte de manière beaucoup plus détaillée et réaliste le relief terrestre, la biosphère, la chimie de l’atmosphère. En outre, les équipes capables de réaliser ces simulations sont plus nombreuses.

    La connaissance des relations passées entre climat et effet de serre s’est étendue sur 800 000 ans, contre 150 000 ans en 1990, confirmant que les niveaux actuels de gaz carbonique n’ont pas de précédent depuis près d’un million d’années… Bref, le dossier scientifique est bien plus solide qu’en 1992, quand fut signée la Convention climat de l’ONU.

    En outre, depuis 1990, le climat comme les émissions de gaz à effet de serre ont suivi les prévisions. La décennie 2000-2009 est la plus chaude jamais enregistrée par des thermomètres. Le niveau marin grimpe à 3,3 mm par an, soit le triple de ce qui était observé durant la première moitié du XXe siècle. La stratosphère s’est refroidie alors que la basse atmosphère se réchauffe, signe clair du renforcement de l’effet de serre qui est directement observé par satellite.

    Ces évolutions n’interdisent pas au débat scientifique de se poursuivre. La querelle sur l’étendue de l’épisode chaud médiéval « n’est pas close », souligne Phil Jones. L’épineuse question de la représentation des nuages dans les modèles climatiques - responsables de la moitié de l’incertitude sur la réponse du climat au renforcement de l’effet de serre - n’est toujours pas résolue.

    Les rapports du Giec sont bourrés de conditionnels, d’avertissements sur le manque de « confiance » des scientifiques dans tel ou tel résultat, et de « barres d’erreurs » dans leurs graphiques. Pourtant, au lieu d’un débat serein, la violence des échanges a conduit les scientifiques à s’enfermer dans des « bunkers », regrette Phil Jones. Il plaide aujourd’hui pour que l’ensemble des données brutes de températures soient publiées afin d’en finir avec le soupçon qui pèse sur leur traitement.

  • Le GIEC, créé en 1988, à la demande du G7, par l’ONU et le programme des Nations Unies pour l’environnement entre en jeu. C’est un organisme censé incarner LA Vérité scientifique officielle en matière climatique. Or, les « affaires » des dernières semaines ont largement ébranlé l’institution et son mode de fonctionnement.

    Dans un article d’Olivier Blond paru dans Science et Vie en octobre 2007 et intitulé « Giec : anatomie d’un consensus », Amy Dahan, directrice de recherche au CNRS et spécialiste de l’histoire des sciences anticipait les possibles dysfonctionnements du système : le Giec est un « consommateur mais pas un producteur de science ». Le Giec ne finance pas les travaux des chercheurs. Son mode de fonctionnement et son organisation font qu’il est d’abord un organisme d’influence politique et…médiatique. Peu de gens lisent les milliers de pages des rapports scientifiques du Giec, se limitant aux synthèses validées par 170 pays, où chaque pays dispose d’une voix. Un processus qui permet l’expression de tous les intérêts divergents et lui donne une tournure beaucoup plus politique.

    « Dès 1995, Keith Shine, un chercheur britannique qui avait participé à la rédaction du deuxième rapport ne s’était pas privé de critiquer ce processus d’élaboration dans la presse : « Nous écrivons un texte et les politiciens le transforment ligne par ligne. C’est quand même étonnant qu’ils aient le dernier mot dans ce que contient un rapport scientifique ! » écrivait encore Science et Vie qui redoutait de voir les affrontements politiques nuire à l’efficacité de l’organisme.

    Focaliser l’attention de l’opinion sur les températures

    *
    Sauf votre respect, Mme Badinter, vous écrivez n’importe quoi
    *
    Allègre contre la pensée unique écolo
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    Ecolos, féministes… Et les hommes, dans tout ça ?

    Climat : tout ce que cache le Giec (et que vous avez toujours eu envie de savoir)
    Le Giec, un outil d’influence et de domination politique au service des grandes puissances ? c’est bien la thèse de David Mascré « A une stratégie en deux temps, selon David Mascré, a succédé une stratégie en trois temps : définition des intérêts supérieurs de la puissance dominante au sein des organismes de géostratégie chargés d’étudier les scénarios possibles, financement et mise sur pied d’un organisme de construction et d’orientation du discours scientifique officiel, ratification des engagements volontaires ou contraignants pris par les États dans le cadre de traités internationaux ».

    Une stratégie qui s’appuie aussi largement sur les médias, avides d’images d’ours esseulés sur la banquise et d’indices climatiques en tous genres. « En effet le principal point de passage pour que cette stratégie puisse se mettre en place suppose de faire passer dans l’imaginaire des populations et de constituer en croyance collective globale ». Fini le CAC 40, on veut du CO2 !

    Au risque d’occulter d’autres problèmes humains bien plus lourds et dangereux en matière d’environnement mais pas toujours « opportuns » à traiter : migrations, concentrations de populations sur les littoraux, constructions en zones sismiques, ventes de dispositifs d’énergie nucléaire etc.

    Focaliser l’attention de l’opinion sur le réchauffement climatique pourrait également servir d’écran de fumée destiné à cacher le déploiement de stratégies de conquête et d’appropriation des ressources autrement plus nocives qu’une augmentation supposée de température d’un à deux degrés.
    La mise en avant de l’Arctique en est un bon exemple. On y discute de la fonte glacière sans prêter attention à la course débridée aux ressources qui, discrètement, est en train de s’y jouer.

    • Le GIEC est plus une institution politique que scientifique.
      Le problème n’est pas les scientifiques mais le "côté" politique du GIEC.
      Dans l’histoire des science chaque fois que le politique a voulu se mêler de la science cela à donner des catastrophes (par exemple l’eugénisme). Dans le cas du GIEC le côté politique modifie les travaux des scientifiques. Les hommes politiques ne pensent qu’au pouvoir et aux élections suivantes et le meilleur moyen de gagner des voix, et ce depuis toujours, sont la peur et la culpabilité

    • Sur le Giec, d’accord sur le fonds mais quelques précisions :

      1) dire « les scientifiques » masque un gros changement : Le Giec est constitué de scientifiques certes, mais pour une grande partie ce ne sont pas des spécialistes du climat ou des sciences de la terre. Il y a des économistes. Or l’uiniversité fonctionnait jusqu’à maintenant par « faculté », par « matière » : un mthématicien était jugé (scientifiquement) par ses pairs mathématiciens, pas par un économistes. Le Giec ne fonctionne plus comme cela. Ce type de changement se décline localement dans les universités avec la loi LRU (loi sur l’autonomie). Il une des revendications des chercheurs, contre ce type de changement : Alors que jusqu’à présent dans un département de mathématique d’une université, c’étaient les mathématiciens qui recrutaient leur futur collègue après avoir « expertisé » son dossier, à partir de maintenant, c’est le président de l’université, donc le politique, qui a le pouvoir de décision. Un président historien va décider du recrutement d’un physicien par exemple. Ceux qui parlent du travail d’« expertise » du Giec masquent donc le fait que c’est justement la forme traditionnelle de l’« expertise » que met à bas le Giec. Cette expertise traditionnelle avait ses gros défauts, mais il est bon de comprendre ces changements.

      2) est-il mauvais que les politiques s’occupent de science ? Pas sûr, souvent les sciences ont progressé pendant les guerres où les etats mettaient ensembles des scientifiques en leur donnant des objectifs (années 30 en URSS, 2nde guerre mondiale aux USA)

      3) les idées réactionnaires drapées en théories scientifiques ne viennent pas que des politiques. C’est un mythe de penser que les scientifiques sont « progressistes ». La théorie de l’Eugénisme a été élaborée par des scientifiques, le terme forgé en 1883 par le cousin de Darwin Francis Galton (1822-1911). Son disciple Karl Pearson (1857-1936) , profondément raciste, voulait prouver scientifquement l’inégalité des races, et est devenu grâce à cela un des fondateurs de la statistique mathématique, il a fait un très bon travail scientifique. Les grands noms anglais fondateurs de la statistiques étaient quasiment tous racistes !

  • Il a neigé en Arabie saoudite pour la première fois depuis 85 ans mais le GIEC n’en a tiré aucune conclusion climatique !!!

  • Le GIEC est un organisme onusien composé de représentants des États. C’est le lieu de lobbying de quasi exclusivement la modélisation et ceux qui en dépendent, les ramasseurs de données pour alimenter les bécanes. Celles-ci sont des ordinateurs pétaflops massivement parallèles, c’est à dire des ordinateurs géants que seuls des énormes labos possèdent. En 2008 la revue Nature (vol. 453, 15 May 2008, p. 268-9 ; ici, là) rapporte que les « climate scientists » représentant ces gros labos réclament des gouvernements des « massive investment in computer » parce qu’ils se plaignent qu’on ne peut pas comprendre le climat(-numérique) comme actuellement avec des cellules(-numériques) plates de 100 km de coté. « Plus d’argent... donnerait aussi plus d’espoir de retenir les programmateurs de top-niveau avec de l’expertise en modélisation du climat... cette ressource « est en train de diminuer plus vite que la banquise » parce que ce personnel est détourné de la recherche par l’avantage financier et la sécurité du poste que leur donne des compagnies comme Google. ». Quand Jean Jouzel déclare devant le CESE en sept 2016 (ici) : qu’il faut que le gouvernement donne de l’argent « à la recherche » pour les « services climatiques... non pas sur des échelles de temps météorologiques mais climatiques, saisonnières, décennales » il est parfaitement dans son rôle de Vice-Président honoraire du GIEC. La météo ne les intéresse pas. Cette bête imprévisible même les dérange, seul ce que disent les méga-ordis en prédictions a de la valeur à leurs yeux, ou peut-être est-ce seulement ces méga-ordis rutilants, qui peuvent d’ailleurs servir à d’autres choses très différentes, qui ont de la valeur à leurs yeux.Pourtant, parlant de Météo-France « Dans un rapport très critique, rédigé en 2005, la Cour des comptes épinglait ainsi le généreux statut des agents et avantages dont ils bénéficient... » (La Croix 04/06/08).

    En 2003 le budget de fonctionnement de la machine administrative (non pas de la recherche) GIEC était de 3 millions d’euros/an chaque sessions plénière coûtant alors 500 000€ (La Recherche n°370).

  • Une vague de froid polaire a envahi l’Europe depuis jeudi, faisant 17 morts en Pologne, 7 en Italie, et paralysant les transports à Istanbul.

    En Pologne, le froid a des conséquences tragiques. D’après le Centre gouvernemental de sécurité nationale, au moins 17 personnes sont mortes de froid en deux jours. Un bilan de 10 personnes avait d’abord été annoncé dans un premier temps. Dans le pays, les températures sont tombées en dessous de -20 degrés dans certaines régions. Au total, 53 personnes ont été victimes d’hypothermie depuis le 1er novembre dans le pays. La vague de froid s’est abattue dans la nuit de mercredi à jeudi sur la Pologne. Le bilan risque de s’alourdir ce week-end, les températures devant rester en dessous de -20 degrés Celsius. La police appelle les Polonais à rester attentifs, notamment à l’égard les personnes menacées d’hypothermie, principalement des sans-abris. L’hiver dernier, qui fut inhabituellement doux, environ 77 personnes sont mortes d’hypothermie dans ce pays de 38 millions d’habitants.

    Slovénie, Croatie, Serbie, Albanie et Monténégro subissent en ce moment une intense vague de froid…

    Bucarest et le sud-est de la Roumanie sont paralysés par la neige…

    Le Maroc est touché par une intense vague de froid depuis le week-end dernier. Conséquence : de la neige a recouvert les villes de Zagora, Ouarzazate et Taroudant, dans le centre du royaume… C’est la deuxième fois qu’une vague de froid, venue du nord de l’Europe, s’abat sur le Maroc en quelques semaines. Elle a déclenché des chutes de neige inhabituelles dans certaines zones arides, sur les villes de Zagora, Ouarzazate et Taroudant. Les habitants de Zagora, surnommée la "porte du désert", n’avaient ainsi pas vu de neige depuis les années 1960. Dans certains endroits, il a fallu déneiger les routes. La centrale thermo-solaire Noor a été recouverte d’un manteau de neige, lors des récentes chutes qu’a connues Ouarzazate la semaine dernière.

    Des chutes de neige exceptionnelles sont survenues lundi sur Tokyo, provoquant de nombreuses perturbations dans les transports et des accidents. Des milliers de voyageurs étaient encore bloqués mardi et des dizaines de personnes ont été blessées.

    Séoul et tout le sud-ouest de la Corée du sud sont sous la neige…

    Un étonnant phénomène est apparu cette semaine en Floride, dans le sud-est du pays : les iguanes paralysés par le froid tombent des arbres. Mais ils ne meurent pas : un automobiliste qui en avait ramassé a eu la surprise de voir les animaux se réveiller dans sa voiture, ce qui a provoqué un accident de la route sans gravité. Plus au nord, à New York, ce sont les aéroports qui subissent les frais de la vague de froid : un tiers de vols ont été retardés et deux avions sont entrés en collision sur le tarmac. Sur la côte nord-est, et notamment à Boston, des vagues gelées ont submergé et inondé les zones proches de la mer. Un record a été atteint au sommet du Mont Washington, avec des températures qui sont descendues la nuit dernière à moins 67 degrés celsius.

    L’Espagne a subi un fort enneigement ce week-end, piégeant des milliers de voitures dans la nuit de samedi à dimanche. Des soldats ont été appelés en renfort pour les libérer : 250 soldats ont été dépêchés en Espagne pour porter secours à des milliers d’automobilistes. Ces derniers sont restés coincés toute la nuit de samedi à dimanche dans leurs véhicules, après de fortes chutes de neige. La neige a créé la pagaille dans le pays Basque. Jusqu’à 4200 foyers ont été privés d’électricité. La neige qui a aussi perturbé la circulation sur l’A63. La préfecture a empêché les poids lourds de passer.

    En Arabie saoudite, la région de Tabuk, dans le nord du pays, a été recouverte d’une fine couche de neige ce week-end. Les températures étaient comprises entre 4 et 18 degrés. Les conducteurs de passage se sont empressés de poster des vidéos sur les réseaux sociaux. Ce phénomène est très rare dans la région, où il fait en moyenne 10 degrés l’hiver et 45 degrés l’été.

    Des tempêtes de neige ont bloqué la circulation dans le nord et le centre de la Bulgarie, et ont laissé sans électricité quelque 1200 localités. Une couche de 40 à 50 cm de neige s’était formée dimanche à Sofia, ainsi qu’à Lovetch et à Veliko Tarnovo, dans le centre, selon le service météorologique. Huit sections des voies de chemins de fer ont été fermées dans le Nord et le centre. Les passagers du train allant de Varna (est, sur la Mer Noire) à Sofia ont patienté pendant plus de deux heures pour que les rails soient déneigés. Les chutes de neige accompagnées d’un vent violent devaient compliquer la circulation dans tout le pays dans la première moitié de la semaine prochaine, les températures devant descendre jusqu’à -17 degrés dans la nuit de mardi à mercredi.

    Quand le GIEC (IPCC) vous dit que la planète se réchauffe, vous voyez pourquoi vous avez du mal à le croire…
    Ces prétendus climatologues continuent à prétendre qu’on vit les hivers les plus chauds de l’Histoire !!! Ils ne doivent pas sortir de leur tour d’ivoire surchauffée !!!!

  • Et c’est reparti à la hausse... du baratin : à nouveau les réchauffistes font fondre l’Himalaya, rien que ça !!!

    Il s’agit cette fois du rapport Philippus Wester, de l’ICIMOD selon lequel l’Hindou-Kouch-Himalaya perdrait tout de même un tiers de ses glaciers.

    Pourtant on nous avait déjà fait le coup ! Dans son rapport de 2007, le Giec annonçait la possible disparition des glaciers de l’Himalaya en 2035. L’information était fausse, reposant sur une affirmation hasardeuse d’un scientifique, reprise ensuite par un journal. Le Giec reconnaissait l’erreur

    Un rapport, publié par un grand glaciologue indien, indique que les glaciers de l’Himalaya restent congelés et absolument intacts.

    Le rapport de Vijay Kumar Raina, autrefois à l’Inspection Géologique de l’Inde, cherche à corriger les communications largement répandues, selon lesquelles les quelques 10.000 glaciers himalayens de l’Inde se réduisent rapidement à cause du changement climatique. Ce n’est pas vrai, dit Raina. Les rumeurs pourraient provenir du rapport de 2007 du Deuxième Groupe de Travail de la branche asiatique du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC), qui prétend que les glaciers de l’Himalaya « diminuent plus vite que partout ailleurs dans le monde et, si le rythme actuel se maintient, la probabilité qu’ils aient disparu en 2035, et peut-être avant, est très élevée si le réchauffement de la Terre conserve son rythme actuel. » Cette fausse déclaration s’appuyait, évidemment, sur des relevés limités à seulement un petit nombre de glaciers.

    Le rapport de Raina se sert des études publiées et des conclusions inédites d’une demie douzaine de groupes indiens, qui ont analysé les données de télédétection des satellites ou ont mené des enquêtes sur place dans des lieux éloignés, souvent à plus de 5000 mètres d’altitude. Bien que le rapport étudie un certain nombre de glaciers, deux particulièrement emblématiques se distinguent. Le premier est le Gangotri, un glacier de 30 km de long aux sources du Gange. Entre 1934 et 2003, ce glacier a reculé en moyenne de 70 pieds (22 mètres) par an, et perdu au total 5% de sa longueur. Mais, selon le rapport de Raina en 2004 et 2005 le recul a ralenti jusqu’à environ 12 mètres par an et, depuis septembre 2007, le Gangotri est « quasiment stable. »

    http://theresilientearth.com/files/images/himilayan_glacier.jpg

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