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Bulletin La Voix des Travailleurs de l’Hôpital public (APHP)

lundi 2 novembre 2020, par Ramata

Covid nouvelle vague

Coucou covid, le revoilà. C’est reparti pour un 2e tour ! Hélas, de plus en plus de personnels sont covid + !! Les services de réa de Lariboisiere et Bichat sont pleins, ceux de Cochin ont de plus en plus de patients.... Véran prétend que suite au « Ségur de la santé », 4.000 nouveaux lits d’hôpitaux seraient disponibles à la demande d’ici la fin de l’année !!! Les lits, oui, on peut les prendre ici ou là, mais où sont les personnels ? Et pas d’ouverture de lits sans personnels correspondants !!!! Bien évidemment le nombre de lits de réanimation n’ont pas augmenté miraculeusement ses derniers mois ni les personnels de santé ni les matériels. On dit miraculeusement non pas parce que cela aurait été impossible mais parce que rien n’a été fait en ce sens, à part quelques annonces de pure communication comme l’ouverture massive de lits. En réalité, par exemple à Cochin, la (petite) augmentation du nombre de lits dans les unités covid provient de lits pris à la pneumo et la médecine interne. Il aurait fallu que l’argent consacré inutilement à sauver les financiers, les bourses, les spéculateurs, les bandits du grand capital soit consacré à l’hôpital public, aux tests, aux masques, au matériel respiratoire, etc.

Ils ne veulent toujours pas embaucher mais surexploiter

Une proposition a été faite par les directions hospitalières pour que les personnels, sur la base du volontariat, viennent travailler sur leurs congés et soient payées en heures supplémentaires !!! Cela signifie bien sûr prendre sur notre santé qui a déjà été bien mise à mal par les mois et années précédentes. Cela s’appuie sur le fait que nos salaires sont insuffisants malgré le « Ségur » et que les effectifs le sont du fait qu’on n’embauche toujours pas. Deux maux en engendrent un troisième !

La sécu a bon dos !

Le gouvernement asphyxie sciemment la sécu. Des milliers de tests par jours remboursés par la sécu, un profit inégalé pour les trusts pharmaceutiques, des fonds qui partent à flots pour les labos, voilà comment les trusts pharmaceutiques créent un trou abyssal inégalé visant à mettre en faillite la sécu et à en faire le moyen de chantage des prochaines coupes budgétaires : reforme de la retraire, gestion de santé publique, non remboursement de certains soins, pression salariale, indemnité chômage...

Ils ont détruit l’hôpital public avant d’y faire appel

La crise criante des hôpitaux, connue et dénoncée, pré existante à la pandémie, est aujourd’hui en alerte rouge. Les politiques, qui ont créé cette situation, jouent les étonnés, privant de soins et mettant en danger la communauté dans son ensemble. Avec la tarification à l’acte (T2A), l ’hôpital lui même avait été transformé en entreprise de service, censée être rentable, justifiant toutes les fermetures d’établissements, restructurations en grands groupes et réduction d’effectifs. Ils ont même transformé l’offre de soins en objet de spéculation boursière !!!

Déprogrammation des soins pour les pathologies autres que covid

L’absence de mesure structurelle d’augmentation du nombre de lits hospitaliers et de recrutement de personnel conduit directement à la même difficulté pour assurer le suivi des autres pathologies En France, les décès augmentent, les autorités sanitaires ont déjà décidé de déprogrammer des soins en le cachant derrière un terme technocratique. C’est, en fait, un crime de non assistance de personne en danger !

Ils mettent le couvre-feu… ou le feu

Le terme « couvre-feu » est, et pas par hasard, celui d’une dictature militaire ! Comme si la guerre qu’ils mènent allait nous débarrasser du virus ! Quand ils choisissent de protéger les intérêts de grands groupes financiers, au détriment de tous les travailleurs qui doivent quitter leurs domiciles et prendre les transports pour se rendre à leur travail, conduisent tous les jours à une accélération de la pandémie. COUVRE FEU DE LA PEUR pour masquer l’effondrement du capitalisme, COUVRE FEU de l’interdiction de la libre parole et de la libre manifestation, mais tout cela manifeste que les classes dirigeantes ont peur nous, travailleurs !

Le covid des personnels de santé doit être reconnu comme une maladie professionnelle

Nombre collègues qui ont eu le covid en travaillant à l’hôpital ne sont pas reconnus en maladie professionnelle. Il suffit pour cela qu’ils n’aient pas été hospitalisés en réanimation !!! Pire, nombre de ceux qui ont attrapé n’ont même pas été arrêtés ! Sans parler de ceux qui ont des cas dans la famille ou autour d’eux. La période d’arrêt, en cas de personnel malade covid, était de 14 jours et elle est a passée à 8 jours en pretextant qu’on était plus contagieux au bout de 8 jours, mais le pic de fatigue a lieu entre le 7e et 10e jour. Cherchez l’erreur.... Les tests pour des « cas contact » ne servent à rien, puisque, même à l’hôpital public et à l’école, on pousse les "cas contact" à aller au travail !!! Nous devons imposer que tous les personnels de santé qui ont attrapé soient reconnus !

Une seule solution : des effectifs multipliés !

La pandémie révèle de façon dramatique les pénuries de personnel et de moyens mais aussi les grandes disparités sociales d’accès aux soins, des grévistes dans tous les hôpitaux à travers le pays alertaient sur l’état critique de la situation, les coupes budgétaires conduisant le système de santé à l’effondrement. La direction des hôpitaux cherche à nous faire croire qu’il manquerait d’effectifs parce que le personnel infirmier quitte l’hôpital mais c’est eux qui les font partir. Les directions hospitalières font exactement l’inverse d’embaucher, elles font travailler en plus les personnels déjà épuisés. Toutes les dispositions sont prises pour éviter que les personnels prennent des congés. Tout est fait pour leur faire savoir qu’ils faut que les enfants soient placés ailleurs qu’à la maison, et qu’il faut payer pour que les autres s’occupent des enfants du personnel. C’est ce qu’explique une note interne du DRH de l’APHP du 2 octobre ! La seule manière de combattre l’épidémie : que les travailleurs retirent le pouvoir aux gouvernants assassins ! A quand un front commun des soignants et usagers pour réorganiser un système public de santé organisé en fonction, non des dividendes mais des besoins de la population ?

Il est gonflé le patron de l’APHP !

Pour Martin Hirsch, "il est possible que la deuxième vague soit pire que la première" !!! Il est gonflé : c’est un des responsables de la catastrophe de l’hôpital public !!! Il a détruit les lits d’hôpitaux, les formations et embauches de nouveaux personnels, les conditions de travail, empêché qu’on se prépare à la première vague et il fait semblant de s’insurger de l’impuissance de l’APHP face à la deuxième !!! Son plan blanc ne sert qu’à le blanchir lui !!!

Alerte en psychiatrie

La situation de la psychiatrie, déjà critique avant covid, devient catastrophique : le sous-effectif y est dangereux, le turn over est plus grand que jamais, la pression sécuritaire lié à un surnombre de patients dans les services entraîne des mesures de contrainte, contention, isolement. On note également que la culture de l’accueil et de l’écoute n’a plus sa place. Une augmentation de la camisole médicamenteuse existe à un moment où le tsunami des prise en charge covid existe aussi en psychiatrie. Le manque de formation des infirmiers, la suppression d’une formation spécifique, le manque de moyens matériels et la situation dramatique des malades psychiatriques dans une ambiance covid de folie voulue par le pouvoir font le reste : travailler en psychiatrie est devenu complètement fou !

Après les applaudissements, le lynchage

On nous a félicités, presque médaillés, salués par des avions militaires, par la présidence, par les média mais on nous a refusé des sous, des moyens, la reconnaissance de la maladie professionnelle le respect des temps de récupération, le combat contre le sous-effectif permettant réellement d’ouvrir des lits, une augmentation des salaires réels par des augmentations générales, la fin de l’hôpital T2A !!! On n’est pas dupes !

A qui profite le crime Covid ?!

Un million et demi de morts et cinquante millions de blessés, ce n’est pas le bilan d’une guerre mondiale mais celui, très provisoire, du coronavirus Covid-19 ! Plus exactement, c’est surtout le bilan des politiques des gouvernants face à la pandémie, politiques qui ont consisté aussi bien à nier le risque, à refuser les précautions, à détruire les politiques publiques de santé, à démolir l’hôpital public, à refuser d’embaucher massivement des personnels soignants, à refuser de payer suffisamment ces personnels, à refuser que la santé publique soit autre chose qu’un enjeu de profit privé des trusts comme un autre, à refuser de doter la population des moyens de se défendre (informations fiables sur les risques, sur les modes de propagation, sur les modes de contamination, sur les moyens de détection, explications correctes sur les modes d’utilisation des moyens de protection, des moyens de détection, des test, des soins face à la maladie et matériels en quantité suffisante gratuits).

Ils nous disent que c’est une guerre, alors ce bilan est celui d’un crime de guerre et d’un crime de masse, d’un génocide. Et comme nous sommes dans une société plus que jamais divisée en classes, sociales, c’est une guerre de classe. Plus la pandémie dure, plus elle frappe d’abord les plus pauvres, les plus opprimés, les moins bien soignés, les moins bien logés, les plus contraints de travailler dans n’importe quelles conditions, les plus contraints de prendre les transports en commun, ceux qui travaillent le plus sans sécurité… C’est donc un crime de la classe exploiteuse. Et il se double d’un crime social consistant à faire perdre leur emploi à une fraction de plus en plus considérable de la population, à confiner des gens dans des conditions de logement qui ne le permettent pas sans grands risques supplémentaires, à refuser de soigner les plus pauvres, etc.

Il y a eu la volonté de négliger la maladie de manière systématique, de publier des avis soi-disant scientifiques selon lesquels il n’y avait pas de danger sérieux. Il y a eu la volonté de ne pas préparer les hôpitaux publics à la menace, en particulier de ne pas investir massivement dans ce secteur, en embauchant et en se procurant des matériels. Pire même, la politique de destruction de l’hôpital public s’est poursuivie… Il y a eu des contre-informations systématiques tout du long du développement de la pandémie, et même des mensonges systématiques accroissant méthodiquement les risques mortels pour la population. Par exemple, refus de rappeler que les matériels peuvent être porteurs de virus, refus de rappeler que l’air (aérosols, microparticules) en est porteur. Déclarations selon lesquelles les tests systématiques n’étaient pas nécessaires et refus d’en fournir aux médecins généralistes et aux infirmières. Déclarations selon lesquelles les masques n’étaient pas nécessaires à la population et refus de leur en fournir, en cachant même l’existence de stocks publics de masques là où il y en avait, et y compris destruction de certains stocks. Déclarations selon lesquelles les tests systématiques n’étaient pas nécessaires et refus d’en fournir. Refus d’acheter et de produire massivement des matériels respiratoires...

En somme, tout a été fait pour aider la maladie à se développer, à commencer par le fait de laisser les gens prendre les transports en commun et aller travailler et mourir au travail… Le bilan n’a donc rien de naturel. Il est social. Il est le bilan d’un système social.

Le système capitaliste, s’il a méthodiquement laissé se développer la maladie et continue de le faire, doit bien avoir ses raisons. Cela semble irrationnel, absurde autant que scandaleux, mais c’est seulement parce que cette rationalité nous échappe et que tous les commentateurs refusent de nous éclairer. Parce qu’ils refusent de mettre fondamentalement en cause le système.

Comme par un effet d’un hasard extraordinaire, Covid a frappé la planète au moment même où tout le monde des affaires prévoyait un effondrement économique mondial d’une ampleur et d’une profondeur inconnue jusque là. A partir du moment où un très nombre de gens sont morts du Covid et ont vu leur vie menacée par lui, les causes réelles de cet effondrement économique qui était la suite de celui de 2007-2008, jamais réglé et toujours seulement retardé, ont pu sembler disparaitre devant une seule cause apparente : un arrêt momentané de l’économie qui aurait été causé par le confinement, lui-même justifié par le fait que les autorités auraient souhaité protéger la population des risques mortels. En fait, un simple arrêt momentané d’activité d’un trust pourrait difficilement causer une faillite de celui-ci et d’autant moins que les pouvoirs publics n’ont pas refusé leur aide financière immédiate et massive. Et pourtant, on a vu tous les trusts annoncer qu’ils étaient menacés de faillite, devaient comprimer les effectifs, fermer des usines, s’attaquer aux salaires et aux conditions de travail. Depuis, même si ces risques sanitaires mondiaux sont toujours bel et bien présents, ces mêmes autorités ont renvoyé les gens au travail en déconfinant. Mais, confinement ou déconfinement, l’effondrement capitaliste poursuit son œuvre même si les milliers de milliards distribués par les Etats et les banques centrales sur les marchés financiers provoquent des hausses boursières artificielles.

Toute la presse économique, tous les commentateurs politiques, y compris gouvernementaux du monde, tous les sommets mondiaux prévoyaient une chute générale à la fin 2019 parce que tous les mécanismes mis en place en 2008 pour retarder cet effondrement s’épuisaient. Aujourd’hui, ils font tous semblant d’oublier avoir jamais dit cela et font comme si c’était le Covid qui avait tout fait… Vu la gravité de la situation sanitaire, et notamment le nombre de morts, le grand public n’a aucun mal à les croire et pourtant tout cela est faux. Les crises sanitaires n’ont jamais fait chuter le capitalisme et ici encore telle n’est pas la vraie cause de l’effondrement.

La chute économique, d’une ampleur inconnue jusque là, dépasse les anciennes crises économiques classiques et leurs interprétations et ce n’est pas parce qu’elle serait causée par une pandémie. Ce n’est ni une maladie sanitaire ni même une maladie du capitalisme que nous subissons mais c’est son terme, sa limite qui est atteinte et ne permet qu’une seule issue : la chute, le capitalisme étant incapable d’autre chose que de suivre une voie exponentielle, soit ascendante, soit descendante. Les capitaux ne peuvent miser qu’à la hausse ou à la baisse, y compris miser sur une chute générale. L’investissement ne vise qu’à anticiper les mouvements et non à les diriger dans un sens. L’investisseur ou le prêteur qui gagne est celui qui a anticipé le mouvement qui vient, fut-ce la faillite d’une entreprise, d’un secteur et même la chute générale du système ! Les capitaux ne visent pas spécialement le développement de la production et des échanges, mais plutôt l’accroissement du capital qui peut aussi provenir de leur baisse.

D’ailleurs, ce n’est pas Covid mais le grand capital qui licencie, ferme des usines, réduit les effectifs, vire les précaires, ruine la population, détruit les systèmes de santé publique, assassine les hôpitaux publics, envoie à la mort des ouvriers en les obligeant à retourner au travail en pleine pandémie, impose de nouvelles conditions de travail, de charges, de vacances, de repos, de salaires aggravées par rapport à la période précédente. Ce n’est pas Covid qui impose que les sommes colossales d’argent public ne servent pas à aider la population mais à renflouer les caisses du grand capital, augmentant celui-ci alors qu’il s’est moins investi dans la production de richesses, sous prétexte de sauver sa pérennité.

Ce n’est pas Covid, mais le grand capital, via les gouvernants à sa solde qui laisse une partie de plus en plus grande de la population mondiale au chômage, sans ressources, sans sécurité et sans droits, qui impose, période de confinement ou de déconfinement peu importe, des régimes policiers et militaires plus dictatoriaux et violents que jamais, qui pousse à toutes les confrontations interraciales, interreligieuses, internationales. Leur guerre, comme ils disent, n’est pas sanitaire, elle est sociale et politique. Elle n’est pas dirigée contre la maladie mais contre nous, le peuple travailleur du monde.

Ce n’est pas la pandémie qui justifie que les hôpitaux ne touchent pas d’argent pour embaucher du personnel ou se doter de matériels nécessaires, alors que les trusts, les banques, les financiers, les spéculateurs ont caisse ouverte auprès des Etats et des banques centrales, recevant pour prix d’une activité économique nuls et de licenciements massifs des cadeaux de milliers de milliards de dollars alors qu’on rationne la santé publique mondialement menacée !!! Ce n’est pas la maladie qui justifie qu’on jettera bientôt plus de la moitié des salariés du monde au chômage et à la rue !!! Ce n’est pas la maladie qui justifie qu’on réprime violemment toutes les manifestations de colère dans le monde et qu’on donne de plus en plus de droits à la police et à l’armée pour le faire !!!

Non, ce n’est pas la santé des populations qui dicte ces lois nouvelles, c’est l’intérêt du grand capital confronté à ses propres limites, ayant atteint ses limites de capitalisation, c’est-à-dire incapable d’accroître la masse de ses capitaux en investissant dans la production, comme il était capable de le faire dans sa phase dynamique, même ponctuée de crises cycliques détruisant une partie des richesses produites précédemment. Actuellement, tout au contraire, ce n’est pas la production qui est l’essentielle source de ses profits mais la spéculation et les aides publiques. Le grand capital ne vit plus qu’en prédateur, en prévaricateur, en sangsue, en destructeur de la société tout entière, y compris en destructeur de son propre système, du moment qu’il en profite pour prolonger un tant soi peu la durée de ses profits et la masse de ceux-ci. Mais autant le système était durable du moment qu’il se fondait sur un accroissement de la richesse totale produite, autant il ne l’est plus dès lors qu’il se fonde sur le vol des fonds publics organisé par la puissance publique elle-même, entièrement vendue au grand capital, et quels que soient les gouvernants capitalistes et leur couleur politique.

Les trusts qui se sont enrichis grâce à Covid ne sont pas seulement ceux qui ont produit des masques, des gels hydroalcooliques, des matériels respiratoires, et produisent maintenant des produits pharmaceutiques notamment des médicaments contre Covid ou des tests ou encore des antiviraux et vaccins, plus ou moins efficaces ou faussement efficaces pour ne pas dire nuisibles. Ce ne sont pas seulement les bandits des trusts pharmaceutiques qui ont profité. Tous les trusts, toutes les banques, tous les financiers, toutes les bourses sont arrosées à coup d’argent public au moment même où, du fait de la pandémie, cet argent devrait le plus être exclusivement réservé à développer des moyens médicaux pour sauver les malades.

On refuse l’accès aux hôpitaux publics débordés aux personnes âges des Ephad malades de Covid sous prétexte qu’il n’y pas assez de places, pas assez de matériels respiratoires, mas assez de personnels, pas assez de lits, pas assez d’hôpitaux mais on refuse le centième de l’argent distribué au grand capital pour pallier à ces déficiences de la santé publique !!!

Lutter contre la pandémie, le peuple travailleur en a parfaitement les moyens, du moment qu’il cesse de respecter la sacro sainte loi du grand capital. Réorganiser la société mondiale exige la même action : ôter au un pourcent de capitaliste le droit de vie et de mort, et celui d’exploitation des richesses qui appartiennent en réalité au peuple travailleur. Contrairement à ce que nous proposent les réformistes, cette lutte consiste à refuser toute négociation avec le pouvoir capitaliste, à refuser les accords avec les patrons capitalistes, à refuser de coorganiser le sauvetage impossible d’un système dépassé par l’Histoire et repoussé par les révolutions sociales.

La santé, la sécurité, l’emploi, la vie du peuple travailleur de la Terre exige le renversement révolutionnaire du capitalisme ! Dès que le peuple travailleur aura pris la totalité du pouvoir, on ne verra jamais plus des gouvernants distribuer l’argent public à des infimes minorités de profiteurs, on ne verra plus jamais la santé publique détruite, désorganisée, sans moyens, on ne verra plus jamais des aides d’Etat à des destructeurs des emplois, des salaires, des conditions de travail, on ne verra plus des politiques de développement des guerres partout dans le monde. Les grands moyens techniques qu’a développés le capitalisme seront mis au service de l’ensemble du peuple travailleur du monde. Remplacer le pouvoir du capital par le pouvoir du travail, voilà la seule issue !

22 Messages de forum

  • Même BFM TV comprend qu’il n’y pas assez de personnel soignant !!!

    https://www.bfmtv.com/sante/coronav...

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  • Les directions justifient le manque d’effectifs par le fait que les personnels sont épuisés et quittent mais la réalité est autre : les directions continuent d’écrémer !!!

    https://www.20minutes.fr/sante/2878...

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  • La direction de l’APHP résout le manque d’effectifs en supprimant les vacances !!!

    https://france3-regions.francetvinf...

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  • Lire aussi sur l’annulation des congés :

    https://www.20minutes.fr/sante/2876...

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  • "Nous nous transformons en robots" : cinq soignants témoignent de la dégradation de leurs conditions de travail à l’hôpital public !!!

    https://www.francetvinfo.fr/sante/m...

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  • Ils ne veulent même pas savoir si les personnels sont malades et prétendent que seulement 4% seraient atteints !!

    https://www.ouest-france.fr/sante/v...

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  • "Vous allez souffrir, je le sais" déclare Castex aux soignants d’un hôpital de Corbeil-Essonnes. Il aurait pu rajouter : "j’y suis pour quelque chose" !!!

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  • « Vous êtes en train de débattre de sujets alors que nos soignants se battent pour sauver des vies ». Olivier Véran s’est emporté ce mardi soir devant les députés qui débattaient de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire à l’Assemblée nationale. Et lui, alors ! Il fait du blabla pendant que les soignants se crèvent !!!

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  • De : HIRSCH Martin

    Envoyé : jeudi 29 octobre 2020

    À : [APHP] Diffusion générale AP-HP

    Bonjour

    A celles et ceux qui vous demanderont « pourquoi a-t-il fallu reconfiner, ce qui est très pénalisant pour tout le monde ? ; est ce que c’est à cause de l’hôpital qui a été incapable de se préparer à une deuxième vague ? », vous pourrez répondre très simplement que quand le virus se propage de manière exponentielle, les lits et les équipes ne peuvent pas se multiplier de manière exponentielle.

     !!!!

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  • Plein pouvoir aux directions des hôpitaux ?
    Les mesures d’état d’urgence sanitaire prises pour lutter contre l’épidémie de Covid donnent carte blanche au gouvernement pour attribuer les pleins pouvoirs aux directions des hôpitaux.
    Et cela peut bien devenir un énorme problème.
    Sous couvert de vouloir débarrasser les soignant.es et leurs représentant.es des contraintes liées aux réunions ou autres instances institutionnelles décisionnelles, un amendement a été adopté : le gouvernement nous libère de toute parole dans ces instances !
    En plus d’annuler les congés, de demander aux soignant.es d’aller bosser malades du covid, de réquisitionner les élèves infirmier.es pour 1,50 euros de l’heure, il a trouvé la nouvelle perle censée nous dégager du temps !
    A celles et ceux qui protestent contre la mainmise des directions, le gouvernement répond : on assouplit les règles, c’est pas mieux ainsi ?
    Non, ce n’est pas mieux ainsi, pas du tout !
    Parce que les directions sont enchevêtrées dans une politique marchande du soin, qu’elles nous empêchent de soigner humainement, et ont pour unique objectif les économies, même en temps de crise sanitaire.

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  • L’âne Martin (Hirsch) écrit aux personnels :

    "Grâce au soutien de la fondation AP-HP et de ses donateurs, toutes celles et tous ceux qui travailleront à Noël et le jour de l’an auront un repas amélioré de fête, les 24 et 31 au soir et le 25 et 1er janvier à midi. Normalement, il ne devrait donc pas y avoir les photos traditionnelles de la barquette de betteraves cette année !

    Pour profiter d’autant mieux de ces repas, veillez cependant à appliquer sans relâche les gestes barrières. Nous déplorons ces derniers jours trop de contaminations liées à des moments festifs au sein de l’hôpital. "

    Un petit cadeau minable même pas sur l’argent de l’APHP enveloppé dans une leçon de morale bidon !!!

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  • Les groupes privés comme Korian, qui ambitionne être le leader du « bien vieillir en Europe », s’installent dans les hôpitaux publics. À Cherbourg, à Bois Guillaume (CHU de Rouen), installés déjà depuis quelques années, entre les mêmes murs se trouvent un EHPAD, et une clinique de SSR (soins suite réadaptation). Le groupe Clinea par exemple prend en charge des patients post hospitalisation aiguë pour surveillance. Une quantité d’autres filiales, groupe Orpea, Doridam… prennent le côté des soins et hospitalisations à domicile (ADHAP). L’abandon de l’État envers la santé publique s’accélère. Et les hôpitaux, endettés, cèdent des parties de leurs services aux groupes privés pour 4 sous. C’est une véritable mine d’or pour les actionnaires mais on sait ce que ça veut dire : l’objectif premier ne sera plus d’offrir des soins de qualité mais d’effectuer un maximum de profit sur le dos des patients.
    On doit s’opposer fermement à cet hold up, personnels et usagers, et défendre la Santé Publique et tout notre système de Sécurité sociale !

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  • Bulletin La Voix des Travailleurs de l’Hôpital public (APHP) 10 février 2021 05:04, par une infirmière

    En France, une infirmière est de 6% en dessous du salaire moyen et en Espagne 29% au dessus !!!!

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  • Hôpitaux = clusters covid !!!

    Compiègne, Dieppe, Arras, Le Havre, Niort… La liste s’allonge depuis le début de l’année, constate le Collectif inter-hôpitaux (CIH) qui cite encore Quimper, Menton, Créteil, Rennes ou Pau, dans un communiqué daté du 24 janvier dans lequel il s’alarme de voir des soignants « massivement contaminés ».

    Selon le patron de l’infectiologie de l’hôpital Tenon à Paris, 18 foyers de contaminations au Covid-19 ont été recensés en janvier rien que dans 5 établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.

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  • Et maintenant les personnels de santé des hôpitaux tombent malades après inoculation de vaccin !!!

    https://www.lefigaro.fr/sciences/a-...

    https://www.ladepeche.fr/2021/02/12...

    https://www.letelegramme.fr/coronav...

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  • Bulletin La Voix des Travailleurs de l’Hôpital public (APHP) 16 février 2021 05:53, par une infirmière

    L’hôpital devenu un véritable cluster de covid est sommé de se réorganiser tuant toute son activité !!
    https://www.bfmtv.com/sante/covid-1...

    https://www.midilibre.fr/2021/02/14...

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  • Coronavirus en Ile-de-France : L’ARS donne « l’ordre ferme » aux hôpitaux de déprogrammer 40 % de leurs interventions !!!

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  • « On est arrivés à la ligne de danger » : les hôpitaux sous tension face à la dégradation sanitaire…

    Non ! La ligne rouge est dépassée et le gouvernement ne met aucun moyen supplémentaire pour faire face et abandonne les personnels et les patients !!!

    https://www.lemonde.fr/planete/arti...

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  • L’essentiel de la charge de la pandémie repose sur l’hôpital public, le privé ne prend pas grand-chose

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  • La colère des personnels explose à l’APHP. La direction et les syndicats tentent de canaliser et d’étouffer !!!

    Le directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch a reçu ce lundi l’ensemble des représentants syndicaux des personnels pour tenter de contenir le mouvement de grève illimitée qui se répand dans les services d’urgences du CHU francilien. Une nouvelle réunion de négociation doit avoir lieu « dans les 24 heures », a annoncé l’AP-HP au « Quotidien ».

    Depuis ce lundi (minuit), quatre hôpitaux ont rejoint le mouvement entamé le 18 mars à Saint-Antoine par la CGT et SUD : La Pitié-Salpêtrière, Lariboisière, Tenon et Saint-Louis (sur 25 services d’urgences du CHU).

    SUD a annoncé lundi en fin de journée avoir déposé quatre nouveaux préavis à Cochin, Robert Debré, au Kremlin-Bicêtre et à l’Hôpital européen Georges-Pompidou.

    Outre les revendications propres à chaque établissement, les agents hospitaliers dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et l’augmentation de la violence dans les services d’urgences – que ce soit le fait de patients ou d’accompagnants. Cinq agressions ont eu lieu à Saint-Antoine depuis le début de l’année.

    Les grévistes réclament la création de postes infirmiers et aides-soignants, une prime mensuelle de 300 euros et la sécurisation de leur lieu de travail. Pour l’instant, « les réponses apportées par la direction générale de l’AP-HP ont été jugées très insuffisantes », ont déclaré lundi après-midi la CGT, SUD et FO, au sortir de la rencontre. « Le mouvement est en cours d’extension à l’ensemble des services d’urgences adultes et enfants de l’AP-HP, sans préjuger d’une extension régionale et nationale », assurent les syndicats.

    Spirale sociale infernale

    Si la situation n’est pas nouvelle, le Dr Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) s’est inquiété ce lundi matin sur France Inter de la « spirale sociale infernale » de la violence que connaissent les services d’urgences franciliens, doublée d’une « violence institutionnelle » concrétisée à ses yeux par la « fermeture de trop de lits », à l’origine de ce « ras-le-bol total » des soignants.

    L’urgentiste n’exclut pas que les médecins de l’AP-HP, qui soutiennent « totalement » le mouvement selon lui, « aillent plus loin » dans leur engagement aux côtés des personnels grévistes.

    Le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, avait déjà tenté la semaine dernière de stopper la contestation en promettant 45 postes de soignants (non médicaux) supplémentaires (à répartir parmi les 25 services).

    En début de mois, la direction du CHU a également détaillé à la commission médicale d’établissement le volet urgences de son plan d’action pour la « Nouvelle AP-HP ». Objectif : « actualiser les ratios en personnel médical et non médical en fonction de l’activité, diminuer les temps d’obtention des examens (scanners, biologie) et renforcer la gestion des lits pour déverrouiller l’aval des urgences ».

    L’AP-HP (39 hôpitaux) emploie 100 000 salariés, dont 12 500 médecins. Selon les chiffres du CHU, la médiane du temps de passage aux urgences adultes pour les patients non-admis est de 3 h 15 en 2018. Il faut dire que les services enregistrent une augmentation « régulière » de 3 % de l’activité par an en moyenne.

    L’enjeu du plan urgences est de limiter l’activité d’un point d’ici à 2023 par une série de mesures de régulation en amont (développement d’une offre de soins non programmés en ville, protocole de réorientation, hospitalisation directe) de la prise en charge.

    https://www.lequotidiendumedecin.fr...

    Voir aussi :

    Val-de-Marne. Le chef de service des urgences du CHU du Kremlin-Bicêtre refuse de «  mourir à la tâche"

    https://www.ouest-france.fr/ile-de-...

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  • Malgré l’énorme pression sur les soignants i y a des grèves !!!

    https://www.google.com/search?q=h%C...

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  • Bulletin La Voix des Travailleurs de l’Hôpital public (APHP) 12 avril 2021 09:03, par une infirmière

    Les hospitaliers… hier des héros... Aujourd’hui ?

    Aujourd’hui, certains médias, des politiques, de soi-disant experts, veulent les faire passer pour des vecteurs du virus. C’est vrai qu’au début de la pandémie du covid et pendant le premier confinement le personnel hospitalier, étant en première ligne à été acclamé remercié applaudi pour leur travail, leur dévouement face à ce dangereux virus qui tue. Oui, cela nous mettait du baume au cœur, malgré la peur que nous avions d’être infecté. Mais c’est notre travail. Beaucoup de collègues ont été infectés, certains sont morts. Maintenant, on ne veut pas comprendre que ce même personnel craint aussi pour sa santé avec la vaccination. Comment pouvons-nous leur faire confiance ? Car on n’oublie pas tout ces scandales sanitaires ces dernières décennies qui ont fait de nombreuses victimes qui ont impliqué des grands laboratoires, qui n’ont que de cessé de faire du profit. Déjà on entend de nombreux effets secondaires de ces vaccins, et on ne sait pas, dans quelques mois voire des années, ce qu’il en sera.

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