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Quand les femmes s’insurgent, en tête des exploités et des opprimés

vendredi 10 mai 2019, par Robert Paris

édito

Quand les femmes s’insurgent, en tête des exploités et des opprimés

C’est au Soudan que les femmes ont fait sonner le tocsin de l’exploitation et de l’oppression en se mettant en tête de l’insurrection. Ce n’est pas seulement une femme en blanc qui a été l’égérie du mouvement, comme les média occidentaux l’ont rapporté, c’est un nombre considérable de femmes qui sont entrées en éruption volcanique, changeant la révolte en révolution, des manifestations d’opposants en mouvement de fond, posant la question sociale et politique et remettant en question le pouvoir des classes dirigeantes ! Et ce n’est pas seulement quelques journées de luttes, c’est un mouvement permanent.

Et le Soudan n’est pas seul. L’Algérie a connu la même chose. Les printemps arabes ont été la même chose. En Afrique, on constate la même chose. Et on a aussi constaté le rôle primordial des femmes en France, au sein du mouvement des Gilets jaunes. En Asie, où les femmes sont particulièrement opprimées, on constate aussi de mouvements de masse des femmes, par exemple dans les luttes en Inde et dans les grèves en Chine. On a même vu des mouvements de masse de femmes contre les intégristes bouddhistes.

Oui, avec la chute de la confiance dans l’avenir du monde capitaliste, un bouleversement considérable est en train de se produire sous nos yeux : les femmes n’acceptent plus, ne se soumettent plus, ne plient plus l’échine, n’acceptent plus leur sort avec fatalisme. Non seulement, elles se battent pour changer le sort des femmes, mais elles prennent la tête des luttes contre les dictatures, contre les classes possédantes, elles se portent en tête des exploités et des opprimés et transforment ainsi le caractère de ces luttes.

Oui, cette irruption des femmes sur la scène politique, sur la scène insurrectionnelle, c’est un signe que nous sommes bel et bien entrés dans une nouvelle ère de révolutions, que le vieil ordre branle fondamentalement sur ses bases. Il ne s’agit pas juste de quelques révoltes explicables seulement par des circonstances politiques et sociales particulières, des situations nationales particulièrement aigües. Non, c’est un mouvement mondial, c’est le signe d’une situation historique nouvelle.

Déjà, dans le passé, l’irruption des femmes sur la scène politique et insurrectionnelle, leur rôle de fer de lance des révoltes, avait toujours représenté le signe d’une remise en cause profonde et historique de l’ordre social dans des phases révolutionnaires qui concernaient le monde entier. Les femmes étaient toujours en tête des révolutions, de la révolution française à la Commune de Paris, de la révolution russe à la révolution espagnole, pour ne citer que les plus événements remarquables. Et tous ces événements avaient une portée mondiale, allaient marquer toute l’histoire qui avait suivi. Ce n’étaient pas de simples jacqueries, des révoltes sans lendemain. C’étaient au contraire des événements porteurs d’avenir, indiquant le sens du changement mondial.

Et, si c’est à nouveau le cas aujourd’hui, ce n’est nullement un effet du hasard. Tout d’abord, il y a le fait que le système capitaliste, s’il domine sans conteste la totalité du monde, n’a pas été capable de se sortir de la dernière crise économique mondiale en 2007-2008 et a dû se contenter de se maintenir en place à la force des poignets, en ne vivant plus que de subterfuges, par des aides sur fonds publics, par des procédés de prestidigitation qui ne pourront pas durer éternellement. Ensuite, il y a le fait que les classes possédantes ont cherché à faire payer le prix de leur crise aux populations, non seulement aux exploités mais aussi aux classes moyennes dont une partie a été paupérisée, y compris dans les pays riches où elles étaient un pilier indispensable de l’ordre social. Et, bien entendu, les travailleurs ont été eux aussi durement frappés. Mais ce qui a changé, c’est que les classes possédantes, y compris celles des pays riches, se sont montrées intraitables face aux mouvements syndicaux, rompant avec les traditionnelles politiques de négociations, de réunions des « partenaires sociaux », avec les accords, même avec les « constats partagés », avec tous les petits rôles que ces classes possédantes laissaient aux bureaucraties syndicales. Les appareils réformistes ont, d’une manière générale, perdu une grande partie de leur crédit dans les mileux populaires, les partis politiciens de gauche en tête. Et tous les moyens légaux et réformistes ont été discrédités en même temps.

Et tout cela s’est produit avec une attaque d’ampleur de tous les acquis sociaux, des aides sociales, des services publics, des emplois, des salaires, des conditions de travail, du chômage, etc. Dans cette attaque, qui s’est déroulée y compris dans les pays riches, les premières frappées ont été les femmes.

Et elles n’ont pas seulement été victimes de l’effondrement social général, elles ont été également ciblées comme femmes par une hausse considérable des agressions, qu’elles soient majeures ou mineures, qu’elles soient dans des pays pauvres ou dans des pays riches. Les classes possédantes n’ont pas hésité à accroitre l’oppression des femmes tout en faisant une propagande étatique active et hypocrite en faveur de l’amélioration du sort des femmes !

Les femmes ont été persuadées que, désormais, si elles ne menaient pas l’action directe, leurs enfants seraient plus malheureux, plus pauvres, plus exploitées qu’elles et cela les a convaincues de franchir le pas, de prendre tous les risques et d’affronter directement tous leurs ennemis.

Le nombre de femmes violées, de femmes frappées, de femmes tuées, de femmes esclavagisées, de femmes torturées, de femmes soumises sexuellement, dans le monde comme pays par pays, n’a cessé de croitre. Mais ce qui a changé, c’est que les femmes se sont révoltées et qu’elles ont reçu un soutien marqué d’une partie des hommes. Et ce d’autant plus qu’il n’y a pas eu un isolement du mouvement des femmes, se séparant de la lutte des exploités et des opprimés. Non, au contraire, les femmes ont participé à toutes les luttes, y portant leurs aspirations et leurs revendications, exigeant leur place, marquant de leurs décisions et propositions tous les combats populaires.

Et le mouvement des femmes, comme le mouvement des exploités et opprimés, n’est plus passé sous la domination des réformistes. Les femmes ont cessé de négocier, de céder aux forces de l’ordre, d’accepter des pseudo-changements, de pactiser avec les classes possédantes, de soutenir l’ordre établi, de respecter les religieux, de respecter les institutions, d’attendre le changement de gentilles réformes, de lois, de la bonne volonté des classes dirigeantes. Elles ont cessé d’attendre le changement des élections, des lois, des forces de l’ordre, de la justice, des gouvernants, des politiciens. Elles ont cessé de croire que leur participation à l’ordre social, leur protestation avec acceptation des règles et des traditions, suffirait à les libérer.

Les femmes ont agi en masse et de manière insurrectionnelle ! Elles ont directement mis en cause les classes possédantes ! Elles n’ont pas craint de se porter en tête des exploités et opprimés ! Voilà ce qui montre que le monde est en train de changer, qu’il ne peut que changer !

Bien sûr, les classes possédantes sont encore partout au pouvoir, elles disposent toujours d’un immense pouvoir de nuisance, elles mobilisent partout des forces contre-révolutionnaires, contre les femmes, contre les exploités et les opprimés, pour les diviser, pour les opposer, pour les dresser les uns contre les autres, par le racisme, par le fascisme, par la guerre, par la dictature…

Mais l’Histoire s’est à nouveau remise en marche et l’avenir de l’humanité est de nouveau entre les mains des prolétaires et des femmes, de tous les opprimés. Ils sont une force considérable pour peu qu’ils ne retombent pas dans les travers qui les ont piégés dans les luttes passées, qu’ils ne se laissent pas attendrir par les réformistes et les opportunistes, qu’ils ne se contentent pas de revendiquer, de se révolter, qu’ils mettent en place leur propre démocratie, celle de la lutte et que cette démocratie insurrectionnelle devienne la base de construction d’une nouvelle société.

Femmes, exploités, opprimés, révoltés, travailleurs et chômeurs, nationaux et étrangers, jeunes et vieux, en avant pour changer le monde et l’avenir est à nous !

Messages

  • Toute l’Afrique et une bonne partie du monde a les yeux fixés sur la révolution au Soudan

  • Pendant 48 heures de grève générale, le Soudan a vécu un mouvement inédit, d’une l’ampleur toutefois difficile à mesurer faute de statistiques. Des dizaines de corporations ont débrayé. Une situation rare, sinon jamais vue sous Omar el-Béchir. Pour autant, le pays était loin de la paralysie. Avec une économie en berne, une partie des Soudanais n’a pas pu se permettre de perdre plus d’argent.

    L’arrêt de travail s’est déroulé dans un calme relatif. La junte n’a pas tenté de bloquer l’action. Quelques militaires ont néanmoins essayé de briser certains piquets de grève. Mercredi, une altercation a fait au moins un mort. La prochaine étape que ce donne le mouvement, c’est la désobéissance civile avec un blocage total du pays. Aucun import-export, aucun avion, plus rien. Les rues bloquées, et tout le monde assis par terre à attendre une meilleure réalité. Je pense qu’on peut faire ça les doigts dans le nez.

    Mais les militaires ne rendront pas pacifiquement le pouvoir, pas plus qu’en Algérie.

  • Au Soudan, les militaires sonnent la charge contre la révolution !

    Les forces soudanaises sont violemment intervenues, lundi 3 juin, contre les manifestants qui campaient depuis des semaines dans le centre de Khartoum, selon le mouvement de contestation, des témoins et des chaînes de télévisions arabes. Un comité de médecins, affilié aux manifestants, fait état d’au moins treize morts et une centaine de blessés.

    Les forces armées, de police et des milices ont dispersé « le sit-in pacifique » des manifestants, a annoncé l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation. « Il n’y a plus rien à part les corps des martyrs que nous ne pouvons pas sortir du lieu du sit-in jusqu’à présent », a-t-elle ajouté dans un communiqué. En conséquence, l’ALC a annoncé « l’arrêt de tout contact politique et des négociations » avec le Conseil militaire de transition. Elle appelle également à « la grève et la désobéissance civile totale et indéfinie à compter d’aujourd’hui ».

    L’attaque a fait au moins 13 morts et 116 blessés, selon un bilan provisoire du Comité central des médecins soudanais. L’assaut des militaires était coordonné : des barrages routiers ont été installés par l’armée, qui s’est déployée dans toute la capitale. Des activistes affirment qu’au même moment, les sit-in des villes de Damazin, Port-Soudan et Al-Qadarif étaient également dispersés. A Khartoum, des coups de feu résonnaient encore dans les rues en fin de matinée. L’aéroport a été fermé. Des arrestations, des flagellations, des bastonnades ont été filmées dans plusieurs quartiers.

    La répression est d’abord l’œuvre des Rapid Support Forces (RSF), une unité composée à l’origine de miliciens arabes du Darfour, responsables de massacres à grande échelle, dont Omar el-Béchir avait fait sa garde prétorienne. Lourdement armés, ils ont pris le contrôle de tous les points stratégiques de la capitale ces derniers mois.

  • Les manifestants ont défilé en masse ce vendredi dans plusieurs villes d’Algérie, pas découragés par les nombreuses arrestations matinales, et ont rendu hommage à un militant des droits humains mort en détention, accusant le pouvoir d’être responsable de son décès.

    Lors de ce 15e vendredi consécutif de rassemblements contre le régime algérien, ils ont également rejeté l’offre de dialogue formulée dans la semaine par le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah. Ce vendredi était le dernier du mois musulman de ramadan, durant lequel la mobilisation n’a pas faibli malgré la chaleur et la fatigue due au jeûne quotidien du lever au coucher du soleil.

    Les rues du centre d’Alger étaient à nouveau noires de monde et l’imposant cortège s’étirait dans plusieurs rues autour de la Grande Poste, point de ralliement des manifestations hebdomadaires depuis le premier vendredi de contestation, le 22 février.

    Impossible à évaluer en l’absence de décompte officiel, la foule a semblé particulièrement nombreuse dans la capitale algérienne, trois jours après le décès en détention de Kamel Eddine Fekhar, un militant de la cause mozabite, une minorité berbérophone d’Algérie. De nombreux slogans et banderoles lui ont rendu hommage.

    Des rassemblements de grande ampleur ont aussi eu lieu à Oran, Constantine et Annaba, 2e, 3e et 4e villes du pays, selon des journalistes locaux, et dans d’autres villes algériennes, d’après les médias et les réseaux sociaux. Les manifestants se sont progressivement dispersés en fin d’après-midi sans incident à Alger et dans le reste du pays.

    La police avait procédé dans la matinée à l’arrestation systématique des passants dans les rues encore peu animées du centre d’Alger. Une journaliste de l’AFP a vu une cinquantaine de personnes, essentiellement des jeunes hommes, être interpellées sans raison apparente et embarquées dans au moins quatre fourgons quittant les lieux une fois pleins.

    Les manifestations, strictement interdites à Alger depuis 2001, ont été jusqu’ici largement tolérées par la police, qui se contente habituellement de contenir le défilé dans un périmètre défini. Les arrestations se sont faites plus rares à mesure que la foule grossissait dans le centre-ville.

    "Pas d’élections avec le "gang"" au pouvoir, "Pas de dialogue avec le gang et le pouvoir", ont martelé les manifestants, qui qualifient d’"issaba" ("gang") les dirigeants déjà en place sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, contraint le 2 avril à la démission par la rue.

    Massivement rejetée par les manifestants et sans candidat sérieux déclaré, la présidentielle prévue le 4 juillet pour élire son successeur apparaît de plus en plus compromise. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer avant le 5 juin sur la validité des deux seuls dossiers de candidature déposés, mais il semble peu probable qu’ils remplissent les conditions requises, notamment les parrainages de 600 élus ou de 60.000 électeurs.

    Le scrutin a pour seul objectif le maintien du "système" au pouvoir, estime le mouvement de contestation inédit qui réclame au préalable le départ de tous les dirigeants actuels ayant participé au régime de Abdelaziz Bouteflika, parmi lesquels le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée depuis 2004.

    Devenu le véritable détenteur du pouvoir depuis le départ de AbdelazizBouteflika, le général Gaïd Salah a réclamé cette semaine des "concessions mutuelles" dans le cadre d’un "dialogue" dont il n’a pas défini les formes. Il a continué de réclamer une présidentielle "dans les plus brefs délais", sans évoquer la date du 4 juillet.

    Pas de concessions mutuelles clame la foule et pas de Gaïd Salah au pouvoir !!!

  • L’homme qui a conduit la répression contre les manifestants soudanais à Khartoum, lundi 3 juin, est sans doute l’un des plus dangereux d’un pays peu avare en chefs de guerre. Muhammad Hamdan Daglo, dit « Hemeti », a lancé ses hommes sur les civils qui campaient aux abords du QG de l’armée, comme il a appris à le faire au Darfour où il a été le bras armé du pouvoir soudanais dès 2003. Bilan de la répression de lundi : 108 morts, selon le comité des médecins, proche du mouvement de contestation.

    Cet ancien chef de guerre au Darfour est celui qui a commandé la répression de l’opposition soudanaise, lundi 3 juin. C’est l’un des hommes clés du prétendu "pouvoir de transition".

    Une transition vers la barbarie ?!!!

  • La dictature militaire saoudienne a reçu les appuis de l’Arabe saoudite, des Émirats arabes unis et de l’Égypte pour reprendre en mains militairement et dans le sang la situation qui lui échappe depuis le soulèvement...

  • La répression de la révolte au Soudan dépasse déjà les cent morts et rien n’est réglé !

  • Un nouvel exemple du soulèvement mondial des femmes : la grève générale des femmes en Suisse !!!

  • La mobilisation des femmes en Suisse vendredi dernier s’est déroulée dans tout le pays. Les femmes ont massivement fait grève et manifesté.

  • Vendredi soir, des milliers de femmes sont descendues dans les rues de Mexico pour protester contre une série de viols de la part de membres des forces de l’ordre. C’est un véritable soulèvement qui débute !

    « Ils ne me protègent pas, ils me violent. » Des milliers de femmes ont manifesté ce vendredi à Mexico pour dénoncer le viol présumé d’une adolescente de 17 ans par quatre policiers dans leur voiture de patrouille, à Azcapotzalco, un quartier du nord de la capitale mexicaine. Dans la foulée, une autre jeune fille âgée de 16 ans a, à son tour, assuré été violée par un policier dans le musée national des archives photographiques, cette-fois en plein centre-ville de Mexico.

  • La révolte des femmes sonne partout : femmes de chambre africaines, cueilleuses de fruit marocaines en Espagne, femmes d’Iran, du Soudan, d’Algérie, de partout…

    En France, la révolte des femmes de chambre africaines explose…

    Leurs exigences : hausse de la rémunération et diminution des cadences de travail. Une vingtaine de femmes de chambre du deuxième plus grand hôtel Ibis d’Europe, sont en grève depuis le 17 juillet 2019. Africaines pour la plupart, elles sont employées par l’entreprise de nettoyage STN, un sous-traitant.

    Ces femmes de chambre africaines ont mis au placard balais, serpillères et aspirateurs. Elles dénoncent les conditions de travail dans cet hôtel Ibis Batignolles de 700 chambres, dans le Nord de Paris. Mama Ndiaye a dix ans d’ancienneté et ne supporte plus les cadences infernales : "On ne nous respecte pas. C’est un métier très difficile, on bouge beaucoup et j’ai eu des problèmes de tendinite".

    Lire ici

    La révolte et la colère des cueilleuses de fraises marocaines en Espagne explose face au harcèlement et aux agressions sexuelles.

    Suite à un accord signé en 2001, des milliers de femmes marocaines travaillent d’avril à juin dans des serres afin de cultiver et de récolter les fruits.
    Des chercheurs et des militants ont alerté depuis de nombreuses années sur les conditions de travail extrêmes dans les fermes isolées. Les autorités espagnoles et marocaines ont pris peu de mesures pour lutter contre ce fléau. Des militants locaux ont indiqué que si les femmes se plaignaient, elles allaient être immédiatement renvoyées au Maroc.
    Certaines femmes ont depuis demandé de l’aide auprès d’un syndicat local et auprès d’avocats. Une centaine de femmes ont alors été forcées de monter dans des bus. Elles ont été renvoyées au Maroc, selon des informations du New York Times.

    Lire ici

    Sur les réseaux sociaux, des femmes iraniennes dénoncent par des photos et vidéos une atteinte à leur liberté.
    Et bien sûr, les femmes du Soudant : lire ici

  • Depuis le 17 octobre, les femmes libanaises sont au premier rang des manifestations massives qui réclament la fin du système confessionnel et le départ de la classe politique, minée par la corruption.

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