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Luttes de classe au Togo

dimanche 11 janvier 2015, par Robert Paris

Luttes de classe au Togo

Les grèves les plus récentes

Les grèves actuelles au Togo

La grève des fonctionnaires

La répression des grèves

La grève des enseignants

Les films de la grève

Grève de l’USET

LCF en grève

Grève des douaniers

Grève de l’Office des Recettes

Chronologie

Petit historique

1884 – Les Allemands établissent un protectorat sur le Togoland et instaure le travail forcé qui permettra de construire des routes.

1914 – Les troupes anglo-françaises s’emparent du Togoland au cours de la Première Guerre mondiale.

1919 – Le traité de Versailles de juin 1919 entérine le partage du Togoland entre la Grande-Bretagne (partie occidentale) et la France (partie orientale).

En 1933

L’une des premières conséquences du débarquement en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, est l’internement des commerçants anglophiles, dont Sylvanus Olympio, cependant comme l’Afrique-Occidentale française (AOF) rentre en guerre, les frontières s’ouvrent petit à petit, et les suspects sont libérés.

1956 – En octobre 1956, le Togoland « français » devient une République autonome au sein de l’Union française, tout en conservant son statut de territoire sous tutelle de l’ONU. La partie « britannique »a choisi de fusionner avec la colonie voisine de la Gold Coast pour former le Ghana quelques mois plus tôt au terme d’un référendum supervisé par l’ONU.

En 1956, le premier ministre qui est le chef du gouvernement est désormais élu par l’Assemblée nationale, et la république autonome, instituée le 30 août 1956, dispose de pouvoirs de plus en plus larges.

La même année, à l’issue d’un référendum, le Togo britannique fut incorporé à la Côte-de-l’Or (ou « Gold Coast »), qui devint le Ghana au moment de son indépendance en 1957. Les Éwés refusèrent ce choix qui consacrait la partition de leur peuple, dont le territoire s’étendait avant la colonisation européenne de Notsé aux rives de la Volta. Cet éclatement nourrit par la suite des tensions périodiques entre le Ghana et le Togo.
Le CUT remporte une écrasante victoire le 27 avril 1958, et Sylvanus Olympio, son chef, est ainsi élu Premier Ministre de la République.

En 1958, un nouveau référendum, organisé sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU), permit au Togo français d’accéder à l’autonomie, en tant que république, au sein de la Communauté française.

En février 1960, Sylvanus Olympio, refusa l’offre du président ghanéen, Kwame Nkrumah, d’unir les deux pays.

Le Togo devient indépendant, le 27 avril 1960 et obtient un siège à l’ONU en septembre de la même année et Sylvanus Olympio est élu président aux dépens de Nicolas Grunitzky, candidat soutenu par la France, lors d’élections supervisées par l’ONU.

C’est logiquement Sylvanus Olympio qui dirige la rédaction de la Constitution de la République du Togo, qui devient une démocratie à régime présidentiel, à la tête de laquelle Olympio engage une politique autoritaire. Cette situation provoqua des impatiences voire des mécontentements dans la région Nord du pays, qui se sent délaissée par un gouvernement dominé par les Ewé de la région de Lomé.

En 1963, l’Afrique des indépendances connut son premier coup d’État. Sylvanus Olympio refuse la réintégration dans l’armée togolaise des soldats qui avaient combattu au sein de l’armée française pendant la Guerre d’Algérie. Ces soldats, majoritairement issus des Kabiyê du Nord du Togo, décidèrent alors d’organiser un coup d’État dans la nuit du 12 au 13 janvier 1963, une poignée de militaires dont faisait partie Gnassingbé Eyadema assassinèrent Sylvanus Olympio.

Rapidement, un comité militaire insurrectionnel fait appel à Nicolas Grunitsky, qui fut élu président en 1963, tout en adoptant une nouvelle Constitution. Grunitzky dirigea le pays d’une manière un peu plus libérale, en acceptant l’existence d’une opposition.

Cependant, les difficultés persistent et le 13 janvier 1967, les militaires prennent à nouveau le pouvoir. La Constitution est suspendue et l’Assemblée nationale dissoute. Kléber Dadjo occupe provisoirement le poste de Premier ministre. Le lieutenant-colonel Étienne Gnassingbé Eyadema, appartenant à l’ethnie des Kabiyê, prend le pouvoir et met en place un nouveau gouvernement où les personnalités issues du Nord du pays sont majoritaires.

Devenu Président de la République, il commence par supprimer le multipartisme et fait ainsi de son parti, le Rassemblement du peuple togolais (RPT), le seul autorisé et y fait adhérer les chefs coutumiers. Par référendum en 1972, il fait ratifier ce régime politique, qui dura pendant vingt et un ans.

À partir de ce moment, le général Eyadéma inaugura une longue période de calme et de développement qui donna à l’étranger une impression de stabilité qui permit, par la suite, des rencontres internationales lors des conférences de Lomé1, Lomé2 et Lomé3.

L’État, dirigé pas son chef Gnassingbé Eyadema instaura une politique de nationalisation, notamment celle des phosphates, une des principales richesse du pays et développa aussi une politique de promotion agricole afin de parvenir à l’autosuffisance alimentaire.

Durant les années 1970, la conjoncture internationale devient enfin favorable, les nombreux investissements étrangers permirent un développement important du pays entraînant une certaine prospérité.

Le 30 décembre 1979, à la suite d’un référendum, le pays adopte une nouvelle Constitution dont les fondements sont la présence d’un chef de l’État et des armées, un parti unique (le RPT) et une assemblée de 67 élus au suffrage universel et qui figurent sur une liste unique, non modifiable.

Après une période relativement calme, le climat politique et social du pays va commencer à se détériorer. Ainsi, en 1986, un commando infiltré depuis le Ghana organisa un attentat manqué contre Eyadéma. Cette tentative de coup d’État déclencha de violentes manifestations à Lomé et entraîna une intervention de la France, craignant une nouvelle déstabilisation du régime.

Les Togolais et en tout particulier les jeunes intellectuels, supportent de moins en moins la loi du silence et la censure qui leur sont imposés. Nombreux sont ceux qui supportent encore moins de voir que ce sont les Togolais originaire du Nord du pays qui soient aux commandes de l’État, alors même qu’ils ne représentent approximativement que 20 % de la population, contre environ 45 % pour les Ewé du Sud.

C’est ainsi que de violentes émeutes éclatent à Lomé, en octobre 1990, gagnant peu à peu les régions. Les manifestations, au départ pacifiques, deviennent rapidement de violentes et sanglantes insurrections. Le président cède et accorde le multipartisme.

Cette concession est malgré tout, jugé insuffisante. Les chefs de l’opposition demandent la tenue d’une conférence internationale qui leur est d’abord refusée, puis accordée sous la pression de la grève générale de juin 1991. La conférence nationale souveraine (800 délégués) siégea du 8 juillet au 28 août, dans un climat ambiant très tendu.

Il en résulta l’élection de Joseph Koffigoh, un nouveau premier ministre appelée chef du gouvernement de transition et qui fut assisté par le Haut Conseil de la République (HCR) qui tacha d’élaborer une nouvelle Constitution, ainsi que de veiller à la tenue des états généraux de la Santé, des Affaires sociales, de l’Éducation, etc. Et de préparer pour 1992, de nouvelles élections.

L’armée se retrouve divisée, les tentatives de rendre le pouvoir au général Eyadéma, toujours Président en titre, mais sans aucune autorité, n’aboutirent pas et déclenchèrent de graves épisodes sanglants dans l’ensemble du pays. Les maisons brûlent, les anciennes rancunes entre ethnies refont surface, les victimes sont nombreuses de chaque côté.

Les 27 et 28 novembre 1992, l’armée, principalement composée de Kabiyên s’empare de la radio et de la télévision, et se rend devant la primature (la résidence du premier ministre). Elle exige la dissolution du HCR et la participation du RPT au gouvernement.

Après quelques jours, l’armée attaque la primature. Le premier ministre Josseph Koffigoh, alors présent, est emmené de force au palais présidentiel où il conclut avec le président Eyadéma, un accord où il est sommé de former un gouvernement d’union nationale avec des ministres du parti du président, le RPT. Au même moment, les responsables du HCR s’enfuient à l’étranger ou restent chez eux, sans bouger. Le RPT retrouve sa place et le général Eyadéma ses pouvoirs.

Puis le 27 sept 1992, le pays adopte une nouvelle Constitution, qui conforte les pouvoirs retrouvés du Président. L’opposition organise des grèves ainsi que de nombreuses manifestations qui furent réprimées dans le sang en janvier 1993. On dénombre au moins 16 morts, l’opposition parle de 50 morts. La Communauté européenne suspend immédiatement sa coopération avec le Togo.
Ces violences entraînèrent un exode massif vers le Ghana (où auraient trouvé refuge 100 000 personnes) et le Bénin (130 000 personnes).

Le 25 mars 1993, le général Eyadéma réchappe à une attaque lancée contre sa résidence officielle.

En août 1993, Eyadéma est réélu avec 94,6 % des voix en raison du boycottage du scrutin par l’opposition. Cependant, celle-ci remporta les élections législatives de février 1994 et forma la majorité à l’Assemblée nationale. Les deux partis d’opposition (le CAR et l’UTD) nommèrent un Premier ministre, mais Eyadéma refusa et confia le poste à Edem Kodjo, chef de l’UTD.

En 1996, les présidents ghanéens et sud-africains se rendent à Lomé et font étape au village natal du président, Pya. Les relations avec le Ghana de Jerry Rawlings s’améliorent grandement et le Togo établit même des relations diplomatiques avec l’Afrique du Sud, notamment lors de la visite de Nelson Mandela en mars 1996.
La privatisation des filières du coton et des phosphates se poursuit.
Lors des nouvelles élection présidentielle du 21 juin 1998, le général Eyadéma est réélu avec 52,13 % des suffrages exprimés, mais le résultat a été contesté par l’opposition (qui est désormais représenté par Gilchrist Olympio, fils de l’ancien président assassiné) et mis en doute par les observateurs de l’Union européenne.
En mai 1999, Amnesty International affirme, dans un rapport intitulé "Le règne de la terreur", que des centaines de personnes ont été exécutées extrajudiciairement et que leurs corps ont été jetés à la mer, après la proclamation des résultats de l’élection de 1998. Lomé rejette les accusations.

Les différents partis politiques soutenant Gnassingbé Eyadéma et ceux de l’opposition ont signé un accord le 29 juillet 1999, afin d’enrayer la crise politique qui perdure depuis les années 1990. En effet, les partis d’opposition avaient boycotté les législatives de mars 1999 en raison de la réélection contestée du président en juin 1998.
Le président s’était engagé à dissoudre l’Assemblée nationale et à organiser des élections législatives en mars 2000 pour que d’autres formations politiques puissent entrer au Parlement. Il s’était aussi engagé à respecter la Constitution et à ne pas se présenter pour un troisième mandat. Cependant le processus de réconciliation sera marqué par de nombreuses pannes.

Le général Eyadèma et son parti modifie, par la suite le code électoral et la Constitution que le peuple togolais avait massivement adoptée en 1992, pour lui permettre de faire un troisième mandat, lors des élections de 2003.

Le président Gnassingbé Eyadéma fut donc réélu en juin 2003 pour un nouveau mandat de cinq ans. La Commission électorale a annoncé que Eyadéma, détenteur du record de longévité politique à la tête d’un État africain, avait réuni 57,2 % des suffrages lors du scrutin.

Le 5 février 2005, le Président Étienne Eyadéma Gnassingbé, décède d’une crise cardiaque à 69 ans, après avoir présidé durant 38 ans le pays. Sa mort surprend autant la population du pays, que le gouvernement qui décide de confier le pouvoir à son fils Faure Gnassingbé par l’intermédiaire de l’assemblée nationale qui réécrit la constitution pour l’occasion.

À la suite de violentes et sanglantes manifestations dans les rues de la capitale et sous la pression internationale qui dénonce un coup d’État, Faure Gnassingbé démissionne le 26 février 2005 de la présidence et annonce sa candidature pour la nouvelle élection présidentielle.

Faure Gnassingbé gagne l’élection avec plus de 60 % des voix, cependant l’opposition dénonce des fraudes massives tandis que la France représentée par son chef d’État Jacques Chirac, ami de longue date de la famille Eyadéma, juge que le scrutin a été satisfaisant. C’est en réponse à ces événements que les violences vont continuer dans les rues de Lomé, entraînant la mort de nombreuses personnes et plongeant le pays dans une crise politique majeure.

Faure Gnassingbé tente de calmer le pays en formant un gouvernement d’union nationale, avec l’élection du premier ministre Edem Kodjo, le 9 juin 2005.

Amnesty international publie en juillet 2005, un rapport dénonçant selon ses propres termes « Un scrutin entaché d’irrégularités et de graves violences » tout en montrant que « les forces de sécurité togolaises aidées par des milices proches du parti au pouvoir (le Rassemblement du peuple togolais (RPT)) s’en sont violemment prises à des opposants présumés ou à de simples citoyens en ayant recours à un usage systématique de la violence. ». Le rapport reproche aussi à la France son rôle ambigu dans la situation.

Les violences consécutives aux événements politiques de 2005 auraient entraîné entre 400 et 500 morts. Certains parlent même de plus de 800 morts.

En 2005-2006

En 2009

En juin 2010

En juillet 2010

En juillet-août 2010

En 2011

En décembre 2012

En janvier 2013

En mai 2013

En janvier 2014

En novembre 2014

Le Togo, une dépendance de l’impérialisme français

Quelques films sur le Togo
Impérialisme français au Togo

La Françafrique au Togo

Le régime togolais est un exemple pur de l’implication directe des autorités françaises en charge des questions africaines dans les prédations et la dérive organisée, structurée de l’Afrique sous influence française. L’expertise militaire, juridique, diplomatique, médiatique des cercles criminels français mêlant une nébuleuse d’acteurs en prédation atteint au Togo le summum de l’aide à la dictature, au sous-développement, au contre-développement.

Le Togo est passé de la dictature d’un homme, Gnassingbé Eyadéma, ami de la France soutenu par elle et par ses présidents successifs, MM. Mitterrand et Chirac, à la prise de pouvoir par le fils de l’autocrate déchu. Aux yeux du monde et dans la plus grande désinvolture et insulte démocratique aux peuples togolais et africains, ce pays est en passe d’accomplir à la presque perfection le règne des plus sanglants d’une dynastie françafricaine abominable et criminelle.

Dehors Eyadema, sa clique d’affairistes, de militaires et autres bourgeois au service de l’impérialisme français !!!}

Portfolio

Messages

  • Au Togo, le pays est en grève depuis ce mercredi pour 72 heures. Un mouvement apparemment suivi sur tout le territoire. Les travailleurs du secteur public sont en colère parce que, disent-ils, le gouvernement les a assez « enfarinés ».

    Des écoles perturbées, des élèves en vadrouillent dans les rues, des malades sans soin dans les hôpitaux, le quartier administratif de Lomé à peine animé contrairement aux habitudes, ce premier jour de grève a été, semble-t-il, bien suivi. Les travailleurs répondaient à l’appel de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) pour une grève de 72 heures.

    Au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio, un ingénieur en biologie a bien du mal à cacher sa colère : « Ils ont traîné toute l’année 2013. On s’est tus, on n’a rien dit. Ils ont promis que non, ils sont en train de tout faire pour avoir notre cas. A notre grand étonnement, on est en 2015. Mais notre plateforme est devenue quoi ? Le gouvernement proposait encore d’aller en commission. On va en commission, en commission on travaille. Il y a un document qui en est ressorti. On le dépose sur la table du gouvernement. Un mois, deux mois, trois mois, le gouvernement ne dit rien. Et c’est ce qui nous a conduits à la grève. »

    Cette situation des travailleurs remonte à 2013. Après plusieurs discussions avec le gouvernement, le 20 janvier 2013, les parlementaires ont été convoqués un dimanche pour voter le statut de la fonction publique. Depuis, les décrets d’application tardent. Ca en est trop pour le docteur Gilbert Tsolenyanu, porte-parole de la Synergie des travailleurs du Togo : « Nous demandons qu’on respecte les écarts que la grille au niveau du Togo a consacrés elle-même. C’est en cela que la revendication porte, sur le redressement de la grille sur l’augmentation des SMIG 2008 et 2011 ».

  • Les fonctionnaires togolais membres de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) ont entamé mardi une nouvelle grève de 72 heures pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

    Le mouvement a été observé dans certains ministères et surtout dans les hôpitaux et établissements scolaires du pays. Seuls les cas d’urgence sont reçus dans les centres hospitaliers universitaires (CHU).

  • Les syndicalistes enseignants exigent l’abrogation du corps de quelque 13 000 enseignants appelés auxiliaires et leur reversement dans le corps des fonctionnaires de l’enseignement, l’indemnité de logement pour le personnel de l’éducation, la prime de travail de nuit et la prime de salissure. Le tout à intégrer au budget de 2017, en attendant l’adoption du statut particulier.

    Les exigences deviennent sérieuses et les grèves répétitives. La tension est visible dans toutes les grandes villes du pays.

  • Voir ici les marches de la colère au Togo : cliquer ici

  • Mis dos au mur en effet par une opposition qui a réussi à taire ses divergences pour, à la quasi-unanimité, faire de l’impératif de la fin du règne dynastique de la famille Eyadéma l’élément catalyseur d’une révolte populaire qui sourdait depuis des décennies faute d’être canalisée, le gouvernement du président Faure Eyadéma n’a pas trouvé mieux que d’annoncer au monde mardi, qu’il était victime d’attentats terroristes.

    Dans un communiqué subséquent aux affrontements de la nuit de lundi à mardi entre forces de répression et populations togolaises le gouvernement de Lomé a qualifié les manifestations populaires « d’actes à visées terroristes » qui « tendent notamment à déstabiliser les institutions de l’Etat et semer la terreur au sein de la population ».

  • Les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont débuté dès 8 heures à plusieurs endroits de la capitale. A Bè, Agoè, Attikoumé et dans certains quartiers situés en périphérie de Lomé, des manifestants ont érigé des barricades, brûlé des pneus pour tenter de briser le blocus imposé par les forces de l’ordre. Le face-à-face a été immédiatement très tendu à de nombreux carrefours stratégiques de Lomé. En début d’après-midi, les affrontements se sont propagés à plusieurs autres quartiers de la capitale, notamment Baguida et Kodjoviakopé.

  • Arrestation d’un imam favorable à l’opposition à la dictature de Gnassimbé : émeutes à Sokodé, Bafilo, Kpangalam, Lomé– 16 octobre 2017

    voir ici

  • Après sa tournée poudrière sur les réformes, le Haut Commissariat pour les Réformes, la Réconciliation et l’Unité Nationale vient de rendre publique, la première liste des victimes 1958-2005 qu’elle va indemniser. Mais il se trouve qu’au Togo politique de Faure Gnassingbé, tout donne l’impression qu’on est dans un perpétuel recommencement. Et les mêmes causes produisant les mêmes effets, le pays semble encore loin de retrouver une situation normale, tant les injustices et violations des droits humains à la base des différents remous sociaux restent impunies.

  • Togo : le front social se radicalise

    Après une grève de 72 heures récemment décrétée par les enseignants, c’est au tour des professionnels de la santé de lancer une grève de 48 heures ce mercredi. Auparavant, la Synergie des travailleurs du Togo (Stt) avait déposé dès lundi un préavis de grève de dix jours. Les enseignants de l’Université de Lomé ont entamé une grève... Le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) appelle le personnel soignant des hôpitaux publics du pays à une grève de 48h.

    Ce sont des signaux d’alerte : les travailleurs bougent et la dictature risque de réveiller la lutte sociale par ses actes arbitraires et répressifs...

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