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Vive la révolution du 30 octobre ! Dehors Compaoré et sa clique de profiteurs et de dictateurs ! Après Moubarak et Ben Ali, c’est Compaoré ! Après l’Egypte et la Tunisie, c’est le Burkina Faso ! Vive la révolution pour renverser les dictateurs ! Mais ne remplaçons pas seulement un dictateur par un autre, par un général, renversons aussi définitivement la dictature, ses forces de l’ordre, son armée, ses classes dirigeantes ! Plus de Compaoré ni de ses chiens sanglants, que ce soient Nabéré Honoré Traoré, Isaac Zida, Kouamé Lougué ou d’autres assassins galonnés en uniforme !

jeudi 30 octobre 2014, par Robert Paris

Dehors Compaoré et sa clique de profiteurs et de dictateurs ! Après Moubarak et Ben Ali, c’est Compaoré ! Après l’Egypte et la Tunisie, c’est le Burkina Faso ! Vive la révolution pour renverser les dictateurs ! Mais ne remplaçons pas seulement un dictateur par un général renversons aussi définitivement la dictature, ses forces de l’ordre, son armée, ses classes dirigeantes ! Plus de Compaoré ni de ses chiens sanglants, que ce soient Nabéré Honoré Traoré, Kouamé Lougué ou d’autres assassins galonnés en uniforme !

Des manifestants sont bloqués à environ 500 mètres de Kosyam, le palais présidentiel, défendu par des soldats de la garde présidentielle. Il y a eu des tirs de sommation. Le frère du président, François Compaoré, a été arrêté à l’aéroport de Ouagadougou.

Les violences ont gagné la capitale sous l’oeil de forces de l’ordre souvent passives, selon des journalistes de l’AFP. Un responsable de l’opposition a d’ailleurs assuré que l’armée s’était "soudée avec le peuple" contre le régime.

A l’Assemblée nationale à Ouagadougou, plusieurs bureaux, dont celui du président du Parlement, ont été ravagés par les flammes. L’hémicycle a été mis à sac, a constaté un correspondant de l’AFP. D’épaisses fumées noires sortaient par les fenêtres brisées du Parlement.

Le gouvernement tente d’éteindre le feu qu’il a déclenché. Le porte parole du gouvernement a annoncé jeudi matin le retrait du projet de loi de modification constitutionnel qui devait permettre au président Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir. Le site du gouvernement a un communiqué confirmant "l’annulation de l’examen du projet de loi". Le gouvernement a céder face à la pression de la rue alors que des milliers de manifestants sont entrés de force jeudi matin dans l’enceinte de l’Assemblée nationale à Ouagadougou pour protester contre le vote qui devait y avoir lieu.

Les manifestants ont saccagé puis incendié le bâtiment. La police, qui avait établi un cordon de sécurité autour et tiré en l’air pour tenter de les disperser, a finalement plié sous la pression de et a dû se retirer. Ils ont également mis à sac le siège de la télévision publique, qui a cessé d’émettre. Comme devant le Parlement, les forces de l’ordre ont tenté de les repousser mais ont dû se replier. La foule s’est également dirigée vers les bureaux du Premier ministre. Un hélicoptère des forces gouvernementales a survolé les manifestants, les aspergeant de gaz lacrymogènes.

Auparavant, plus d’un millier de manifestants ont réussi à pénétrer dans le bâtiment et l’ont saccagé. Une vingtaine de voitures ont été incendiées, du matériel informatique a été pillé et des documents brûlés.

Mardi, une monumentale manifestation s’était déroulée dans les rues de Ouagadougou, rassemblant plus d’un million de personnes selon les organisateurs, aux cris de « Blaise va t’en » ou du moins poli « Blaise dégage ». L’opposition craint que ce nouveau changement, qui ne devrait pas être rétroactif, conduise le chef de l’Etat à accomplir non pas un mais trois mandats supplémentaires, lui garantissant 15 années de plus au pouvoir. Un cauchemar pour une partie de la population : 60% des 17 millions de Burkinabé ont moins de 25 ans et n’ont jamais connu d’autre dirigeant que Blaise Compaoré. Le Burkina fait partie des 10 pays les moins développés du monde. Dans ce pays très jeune et très pauvre, la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres, ce qui avait conduit le gouvernement à fermer les écoles et les universités il y a une semaine, alors que la gronde commençait à monter.

Pour que les choses changent au Burkina Faso, il ne faut pas remplacer un pantin par un autre, un politicien par un autre, il faut que le peuple travailleur s’organise en comités de salariés, de paysans, de soldats, de jeunes, de femmes et qu’ils se délèguent à un comité central révolutionnaire qui aura le pouvoir sous le contrôle des assemblées populaires.

VIVE LE POUVOIR DU PEUPLE TRAVAILLEUR

LES SOLDATS AVEC LE PEUPLE N’OBÉISSENT PLUS A LA HIÉRARCHIE SANGLANTE

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