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Le réchauffement d’origine humaine, le point de vue d’un météorologue

lundi 14 décembre 2009, par Robert Paris

La glace du Groenland augmente !!!

Un climatologue n’est pas un météorologue et inversement.

Etudier le climat à l’échelle de la vie humaine n’est pas de la climatologie mais de la météorologie et c’est très différent même si les mécanismes de base sont les mêmes.

Du coup, parler du rôle prétendu de l’activité humaine en climatologie est déjà un contresens....

Sorti à l’automne 2006, le film documentaire "Une vérité qui dérange", qui reprend l’intégralité d’une conférence d’Al Gore, prend appui sur les événements climatiques récents tel le cyclone Katrina de la saison 2005.

Comme si les cyclones dataient de l’industrie ...

Citation de la photo sur internet : la disparition de la banquise
arctique déclenche une alerte planétaire
 !!!!

Cet ours blanc fuit-il une planète hostile ou est-il en train de sauter d’un bloc à un autre ?

Le "consensus" scientifique....

La crise, c’est le climat ?

Les suppressions d’emplois, c’est pour sauver la planète ?

Le CO² c’est plus dangereux que le nucléaire ?

Les sacrifices pour les travailleurs, c’est écolo ?

N’est-ce pas l’écologie qui est invoquée pour nous faire croire qu’on est tous dans la même galère et qu’on doit restreindre notre train de vie sous peine de tuer la terre, les ours blancs et ... les hommes ?

Le capitalisme vert, ça ne vaut pas un pet de lapin !

« Climat, et la terre s’en sortait toute seule ? » du météorologue Laurent Cabrol :

« C’est un peu la confusion (…) l’arctique se radoucit et fond, l’antarctique ne bouge presque pas. Première surprise ! Et ce n’est pas la dernière. Dans le passé, il y en a eu d’autres et de taille… Entre l’an 900 et 1300, « l’optimum médiéval » a fait suffoquer la France avec des événements climatiques extravagants. (…) Les scientifiques s’évertuent depuis quelques années à nous convaincre que la température du globe augmente en raison de l’effet de serre. (…) Jamais le climat ne fut autant médiatisé (…) Le réchauffement climatique, au fil des ans, est devenu l’élément phare de notre actualité. Le GIEC multiplie ses rapports et les conférences mondiales dégagent un consensus… Ah ! « consensus », LE maître mot … celui qui rassemble une grande partie des chercheurs et des politiques de la planète. (…) Comprendre le phénomène du réchauffement, c’est bien sûr l’expliquer, mais c’est aussi relativiser de nombreuses études parfois contradictoires. (…) Prenons un rayon de soleil. Quand il frappe le sol, son énergie est absorbée à 70% par la terre et par l’air qui l’environne. Les 30% restants sont rejetés dans l’espace. (…) Fort heureusement, la Terre est entourée d’une large membrane qui retient l’essentiel de ces 30% et les emmitoufle, maintenant ainsi le globe terrestre sous serre. Cette membrane invisible est composée essentiellement de trois gaz : le dioxyde de carbone (CO²), pour 26%, le méthane pour 4%, la vapeur d’eau pour 60% et, pour 10%, d’autres gaz. (…) La membrane s’épaissit parce que les hommes, par leur mode de vie, libèrent dans l’atmosphère des quantités importantes de gaz carbonique et de méthane. (…) La chaleur du rayon de soleil qui remonte dans l’espace est donc prisonnière et la température augmente. Voilà le mécanisme de l’effet de serre (…) L’océan occupe 70% de la surface de la planète et absorbe donc la majeure partie de l’énergie solaire. Il la stocke en son sein avec un pouvoir d’inertie exceptionnel. (…) On comprend ici que la mer se réchauffe et se refroidit très lentement. Nous avons donc une masse d’eau gigantesque capable de retenir la chaleur solaire et de la restituer en alimentant le ciel en nuages grâce à l’évaporation. Oui, l’océan est bel et bien le carburant de l’atmosphère. Son rôle est essentiel dans le fonctionnement du climat et, cependant, notre connaissance de cette machine thermique est encore balbutiante. Nous tenons là une clé magique pour comprendre le temps, et nous en savons tellement peu sur le sujet… Tâchons d’y voir clair… Que savons-nous ? D’abord, les océans ne sont pas statiques. Ils bougent et véhiculent l’énergie absorbée d’un bout à l’autre de la planète… On appelle cela la « thermohaline », de thermo (« chaleur ») et halinos (« salin »). Imaginons une goutte d’eau océanique, située à l’équateur et chargée de sel. Elle va prendre la direction du nord de l’Europe pour rejoindre l’Arctique. Durant son trajet, elle libère la chaleur emmagasinée à l’équateur, se refroidit et devient plus lourde. Arrivée près du pôle, enrichie par le sel de la mer du Groenland, sa densité augmente, elle ne tient plus en surface et plonge. Elle va alors rejoindre le fond de la mer et repartir en sens inverse vers l’équateur, poussée par des courants d’eaux profondes, un peu comme un tapis roulant. Elle va ensuite gagner le sud de l’Afrique, le Pacifique, puis l’océan Indien, tout en se réchauffant. Elle devient alors plus légère et remonte en surface. Notre goutte a fait le tour du monde : on appelle cela la circulation thermohaline. Durant son travail, elle a véhiculé de l’énergie, tantôt en l’accumulant, tantôt en la restituant. Ce tour du monde aura duré mille ans et notre bulle d’eau aura alimenté, pendant des siècles, l’atmosphère. (…) L’inertie thermique de l’eau est telle que, depuis soixante-dix ans, les océans se réchauffent plus lentement que l’atmosphère. (…) Mais quand l’eau se réchauffe, elle se dilate et monte. (…) La mer monte en se réchauffant, mais en s’évaporant, elle se refroidit. (…) On l’a vu, l’océan bouge, réagit, respire et régule… La planète est suspendue à ses soubresauts. Il occupe les deux tiers du globe : son rôle est primordial et les chercheurs découvrent son pouvoir tous les jours. Ses réactions, encore imprévisibles parce que très longues à se manifester, impressionnent et inquiètent à la fois. (…) El Niño, je me dois d’en parler car le phénomène illustre fort bien l’interaction complexe qu’il peut y avoir entre le vent, les courants, l’océan et l’atmosphère. (…) Tout se passe dans le Pacifique entre l’Indonésie et le Pérou. En temps normal, les alizés soufflent d’est en ouest, donc du Pérou vers l’Indonésie. Ils poussent les eaux chaudes vers les Indonésiens et, au contact des terres, les précipitations se déclenchent violemment. A l’opposé, les eaux froides remontent vers les Péruviens. (…) Or, sans que l’on sache pourquoi, à intervalles relativement réguliers, les courants s’inversent et la météo en fait autant. En Indonésie, les pluies cessent, les sécheresses deviennent dévastatrices à cause des incendies de forêt. Au Pérou, l’eau se réchauffe, les poissons fuient, les pluies arrivent et inondent les côtes. Les pêcheurs péruviens redoutent cet événement climatique, et comme il survient en général à Noël, ils l’ont surnommé l’Enfant Jésus, El Niño. Pendant ce temps-là, au milieu du Pacifique, en Polynésie, les cyclones se multiplient. El Niño est-il dû au réchauffement climatique ? NON… Il existe depuis des millénaires. L’évêque de Panama, Thomas de Berlanga, en a fait l’expérience en embarquant en 1535 pour le Pérou : soudain les vents se sont arrêtés. Il a dérivé et découvert les Galapagos. Le fautif ? El Niño, qui, déjà, avait inversé la course des vents…

L’océan est aussi l’acteur vedette du climat puisqu’il a une autre fonction essentielle : il absorbe le CO²… Il le fait dans des quantités énormes avant de le stocker dans ses profondeurs. (…) On a vu que l’océan ressemblait à un tapis roulant et que les eaux de surface plongeaient dans les abysses en se refroidissant. Ce plongeon entraîne avec lui une partie du gaz carbonique qui s’est dissous dans l’eau et va le reléguer au fond des mers pendant mille ans. (…) Mais il existe une autre pompe à carbone. Celle-là est biologique. Elle est actionnée par deux stars des surfaces océanes, deux bactéries au nom barbare : Prochloroccus et Synechococcus. Elles existent par milliards dans les eaux de surface des mers. Ces bactéries vivent grâce à la combinaison de la lumière et du gaz carbonique qu’elles avalent. Le phytoplancton du globe, responsable de la moitié de la photosynthèse du globe, se nourrit grâce à elles. (…) Les mers australes absorbent plus de carbone que celles de l’hémisphère nord. Pourquoi ? Parce que les mers du Sud ont une teneur en fer plus grande. Et, justement, le fer facilite la photosynthèse du phytoplancton. Plus il y a de fer dans la mer, plus on absorbe de gaz carbonique ! (…) Nos bactéries dévoreuses de CO² ont été révélées il y a à peine trente ans.

Le cycle de l’eau a un rapport direct avec les nuages. (…) Sur Terre, l’eau ne se fabrique pas. Depuis sa création, la planète possède la même quantité d’eau. C’est un cycle permanent. Elle a pour particularité d’être à l’état gazeux dans la haute atmosphère : c’est l’élément majeur de l’effet de serre. Elle est sous forme solide dans la glace et la neige et sous forme liquide dans les mers et les rivières. (…) Le couple océan-atmosphère échange continuellement de la chaleur et de l’eau sous forme de vapeurs et de nuages. (…) Pierre Morel, du CNRS et Moustafa Chahine du California Institute of Technology affirment (…) « Ils faut prendre en compte les incertitudes sur l’évaporation des océans, sur les processus hydrologiques des continents et sur les phénomènes de mélange atmosphérique. » Leur conclusion : « Toute prévision à long terme du cycle global de l’eau est fortement aléatoire. » (…) Le climat ressemble à un immense jeu de construction où chaque module, si petit soit-il, agit sur l’ensemble… Le moindre mouvement engendre un effet domino qui peut tout modifier et bouleverser les données. En voici l’illustration avec les aérosols. Comment ces microscopiques peuvent-elles affoler l’échelle climatique ? Elles ont un rôle considérable, on le sait aujourd’hui, mais un rôle d’une fragilité et d’une inconstance inquiétantes. Il paraît fou d’imaginer que ces aérosols sont déterminants dans le calcul du réchauffement mais, à eux seuls, ils peuvent justifier des écarts considérables dans les prévisions.

Les aérosols, qu’est-ce que c’est ? Ce sont des minuscules poussières en suspension dans l’air. D’une taille invisible, de l’ordre du micron, ils occupent notre espace en flottant autour de nous, par milliards et à n’importe quelle altitude. Il y a ceux qui ont été arrachés au sable du désert par le vent. D’autres proviennent de l’assèchement des embruns ou des algues. D’autres encore ont été expulsés par les volcans ou rejetés par les forêts. D’autres, enfin, émanent de la consommation humaine ou industrielle. C’est la pollution. (…) Les aérosols jouent un rôle considérable dans notre climat, car ces minuscules poussières réfléchissent ou absorbent la lumière. Mieux, ils favorisent la condensation de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, ils fixent les gouttes autour de leur noyau et, en quelque sorte, fabriquent la pluie. Bref, ils sont des filtres de chaleur et, à ce titre, ils refroidissent l’atmosphère. Ils compensent donc l’augmentation de la température sur le globe. (…) L’éruption du Chicon, au Mexique, en 1982, a propulsé un nuage à 35 kilomètres de haut. La température du globe a baissé de 0,3°C. Par ailleurs, les aérosols éclaircissent quelques mystères. On sait qu’ils produisent leurs effets le jour. En refroidissant, même légèrement, l’atmosphère, on comprend pourquoi le réchauffement est plus important la nuit que le jour. Ils expliquent aussi pourquoi l’hémisphère Nord subit avec plus d’irrégularités la hausse du thermomètre, car les aérosols sont plus présents dans cette partie du globe, la plus industrialisée…

Le paradoxe nuageux

Un nuage est constitué de toutes petites particules d’eau ou de cristaux de glace. Il se forme lorsque la vapeur d’eau refroidit avant de se fixer sur une particule solide. Ce peut être des cristaux de sable ou de sel marin, la suie d’un volcan, des embruns ou des substances d’origine polluante comme les rejets industriels. (…) Le rôle des nuages illustre de manière flagrante la difficulté de cerner l’évolution des températures de l’effet de serre. Premier constat : quand les températures augmentent, il y a plus d’évaporation et donc plus de carburant nécessaire à la formation des nuages. (…) S’il y a plus d’évaporation, il y a plus de nuages, et donc plus d’ombre… Donc la hausse des températures est contrariée puisque, à l’ombre, il fait plus frais. (…) Autre constat : la nuit, quand la couche nuageuse est épaisse, elle emprisonne la chaleur du jour et les températures nocturnes sont plus douces. On appelle cela la couverture nuageuse… si bien nommée. D’où ce paradoxe récurrent : les nuages peuvent à la fois réduire les températures quand ils sont nos parasols naturels et augmenter les températures quand ils deviennent notre couverture de nuit. (…) Les nuages chauds de basse altitude refroidissent l’atmosphère. (…) Les nuages froids de haute altitude ont tendance à réchauffer l’atmosphère. (…) Jean-Pierre Chalon, grand spécialiste français des nuages à Météo-France (…) : « L’impact global des nuages sur le bilan radiatif de la planète est quarante fois supérieur à celui attribué aux variations des teneurs en gaz à effet de serre (dont le CO²) enregistrées au cours des dix dernières années. 

Les pôles, sentinelles du réchauffement

(...) Les glaçons de la planète sont bien visibles, on les voit fondre, c’est spectaculaire et inquiétant. Mais que veulent dire ces sentinelles-là ? Que la fonte des glaces est naturelle ou que notre mode de vie l’a fait disparaître ? (...) Rien n’est simple car l’Arctique et l’Antarctique ne répondent pas de la même manière à la hausse des températures. L’Arctique est plus vulnérable, la banquise y est plus mince, quelques mètres seulement. C’est une mer entourée de terres, elle fond donc plus vite. L’Antarctique, c’est l’inverse. C’est une terre entourée de par l’océan austral. il est plus stable.

Le rôle impressionnant des glaces de mer

Nous devons en parler parce qu’on a tendance à les confondre avec les glaciers ou la banquise, et leur présence est cruciale.

Les glaces de mer se situent en surface. La mer gèle sur quelques millimètres et cette fine pellicule d’étend sur des milliers de kilomètres carrés. Cette peau glaciale s’appelle « glace de mer ».

En Arctique, par exemple, la mer gèle sur huit millions de kilomètres carrés en été et quinze millions en hiver (en Antarctique, quatre millions l’été et vingt millions l’hiver). Cette pellicule isole l’océan des échanges avec l’atmosphère, modifie la salinité de l’eau et possède un pouvoir réfléchissant considérable.

(…) En la matière, les incertitudes sont nombreuses. Frédérique Rémy, du CNRS, et Raymond C. Smith, professeur à Santa Barbara (Californie), pointent les insuffisances : « On sait peu de chose, disent-ils, sur la mécanique des plates-formes de glaces flottantes et sur le rôle des océans dans leur fonte. La télédétection nous en apprend beaucoup sur l’étendue mais peu sur l’épaisseur de ces glaces, or le paramètre est tout aussi déterminant. » (…)

En ce qui concerne les glaciers (…) une cinquantaine d’entre eux seulement sont mesurés régulièrement et il y en a plus de cent mille dans le monde. (…)

Lors de la dernière glaciation, les variations marines et glaciaires furent très brutales. En moins de cent ans, le Canada et le Nord de l’Europe furent recouverts d’une immense calotte glaciaire. C’était il y a 20 000 ans. Plus tard, il y a 11 000 ans, l’Atlantique Nord s’est brusquement réchauffé et tout est rentré dans l’ordre. Les historiens expliquent et décrivent ainsi le scénario : la calotte lâche ses icebergs dans l’Atlantique Nord, l’eau douce rejetée dans la mer modifie le tapis roulant et dévie le Gulf Stream. La pompe à chaleur véhiculée par cet immense tapis est donc bloquée. Les températures baissent, la calotte se reforme plus au sud, au niveau de l’Europe du Nord. Puis, l’apport en eau douce s’arrête, le tapis roulant repart et les eaux chargées de douceur retrouvent leur circulation. Le Nord de l’Europe se réchauffe. Le climat retrouve ses marques. (…) Tout au long de la vie terrestre, le climat n’a fait que changer. Dans les calottes glaciaires, les forages montrent depuis 800 000 ans une alternance de périodes chaudes et de périodes froides. (…)

Les arbres, pompes à carbone

Les arbres sont comme tous les êtres vivants : ils respirent, s’alimentent, transpirent et se reproduisent. (…) Ce qui nous intéresse ici, c’est la respiration. Elle actionne les mécanismes qui mettent en jeu l’oxygène et le gaz carbonique, de façon permanente, c’est-à-dire jour et nuit et en toutes saisons. Par leurs stomates ou par leurs racines, les arbres, comme nous, absorbent l’oxygène et rejettent du CO² et de la vapeur d’eau. (…) Mais, fort heureusement, la forêt a une fonction inverse : c’est la photosynthèse. Par se feuilles, l’arbre absorbe du gaz carbonique et rejette de l’oxygène sous l’effet de la lumière. La photosynthèse n’a donc lieu que le jour, en période de végétation (quand les feuilles sont là) et par des températures supérieures à 4°C. Pour les arbres à aiguilles, elle a lieu toute l’année, mais de manière plus réduite. (…)

Jusqu’en juin 2007 (…) les scientifiques affirmaient que les forêts de l’hémisphère Nord absorbaient 2,4 milliards de tonnes de carbone par an et les forêts tropicales, 1,8 milliard seulement. De nouvelles mesures prouvent le contraire. (…) On calculait le CO² en plaçant les capteurs à la hauteur des arbres. Mais si l’on place ces mêmes capteurs dans des avions qui survolent la forêt à 5000 mètres d’altitude, le résultat est totalement différent. Les forêts tropicales absorberaient plus de trois milliards de tonnes de carbone. (…) Or 47% de la surface forestière mondiale est constituée de forêts tropicales. (…)

Et si le soleil était notre thermostat ?

C’est une opinion partagée par certains scientifiques qui affirment, avec bon sens, que le Soleil étant notre unique source de chaleur, il agit fortement sur le climat. Il subirait même des variations d’intensité : minimum solaire ou maximum solaire, en dépit d’une théorie qui veut qu’il apporte une énergie constante. Ces fluctuations pourraient provenir de la présence ou non des « tâches » sur le Soleil.

Ces tâches fluctuent tous les onze ans environ. Certaines études suggèrent qu’un minimum solaire ferait baisser les températures de 0,5 à 1°C et que cette baisse se concentrerait sur l’Europe et l’Amérique du Nord.

Selon les astronomes, plus il y a de tâches, plus l’éclairement et la chaleur sont importants. Si elles disparaissent, il fait froid. (…) L’astronome Maunder constate que, entre 1645 et 1715, le Soleil perd ses tâches. (…) L’épisode correspond précisément à la période du « petit âge glaciaire », tristement célèbre et bien connu des historiens. Pendant soixante-dix ans, les vagues de temps glacé se succèdent. En France, l’hiver 1693-1694 est terrible : deux millions de personnes meurent de froid sous le règne de Louis XIV. (…) Si le soleil a quelques excès, il envoie un peu plus de chaleur. Conséquence immédiate, la Terre s’échauffe, les océans transpirent. Cette chaleur élève le taux de CO² et l’effet de serre se renforce, ce qui accroît encore le réchauffement. Avec cette théorie, c’est le soleil qui provoque la hausse du CO². (…) Quelques acharnés, voire récalcitrants comme Marcel Leroux, affirment que l’effet de serre est dû non au CO² mais à la vapeur d’eau, qui représente 60% des gaz constituant l’enveloppe atmosphérique. La vapeur d’eau, d’origine naturelle, serait la cause essentielle du réchauffement. Il admet tout de même que les activités humaines agissent sur l’effet de serre mais de manière insignifiante (le CO² représentant 21% de l’ensemble des gaz). (…)

Peut-on « globaliser » le climat ?

En la matière, les moyennes ne veulent rien dire (…) Pour réconcilier tout le monde, on parle maintenant de températures « globalement » en hausse (…) Canicule en Europe centrale, pluies diluviennes en Europe de l’Ouest, ce fut, souvenez-vous, le cas de l’été 2007. Vagues de froid aux Etats-Unis, chutes de neige en Inde … la même année. (…)

Les mesures du carbone sont-elles fiables ?

(…) Une bonne prévision résulte d’un maillage très serré. (…) Or le taux de CO² relevé au niveau du sol est insuffisant et très inégal. Des milliers de régions sont inaccessibles et l’on prélève ce taux de dioxyde en général dans les villes, donc dans les secteurs où la pollution est majeure. Quant aux mesures atmosphériques, elles sont si clairsemées qu’il est difficile de localiser les sources de CO² et les puits de carbone, c’est-à-dire l’absorption et le rejet de ce gaz. On ne dispose que d’une centaine de stations de mesure atmosphérique en continu dans le monde ! Il y a donc de vastes zones où l’on ne fait aucun prélèvement, notamment en Sibérie, en Afrique et en Amérique du sud. (…)

Les mesures de températures sont-elles fiables ?

Parlons donc des températures, le grand acteur du débat. Dire qu’elles augmentent, c’est bien sûr les mesurer mais aussi les comparer. Or, depuis cent ans, le paysage des mesures a changé. Je m’explique : les thermomètres sont, en général, placés dans les agglomérations ou autour d’elles. Mais dans les villes, l’urbanisation galopante a multiplié les habitants, faisant de chaque cité une bulle de plus en plus chaude, et d’autant plus chaude que la population est nombreuse. (…) Si une ville s’accroît de un million d’habitants, la température s’accroît automatiquement de 2°C. (…) L’accroissement des températures que l’on attribue au réchauffement du climat est aussi dû en partie à la concentration humaine dans les villes. (…)

Les modèles du GIEC affirment que les températures de l’atmosphère sont deux à trois fois plus importantes que celles relevées au niveau du sol. FAUX, rétorquent les auteurs d’une étude récente (publiée en décembre 2007) dans la revue « The International Journal of Climatology of the Royal Meteorological Society ». L’étude a été réalisée par David Douglass, climatologue à l’université de Rochester, et par Fred Singer, professeur de climatologie à l’université de Virginie. « Si l’on tient compte, disent-ils, de l’effet refroidissant des nuages et de la vapeur d’eau, on constate que la température relevée par les satellites et les ballons n’excède pas celle observée au sol. »

Leur conclusion va même plus loin : « La tendance actuelle s’inscrit dans un cycle naturel de réchauffement et de refroidissement du climat depuis des millénaires. » Ils ajoutent : « La question de savoir si les humains peuvent ou non produire un changement de climat n’est pas encore résolue. On peut seulement y répondre avec des prélèvements de données réelles et non pas avec des prélèvements de données réelles et non pas avec des modèles théoriques. » Leur argumentation s’appuie sur des relevés de températures qui montrent que le climat terrestre s’est réchauffé « entre 1900 et 1940, bien avant que l’humanité brûle les énormes quantités d’hydrocarbures d’aujourd’hui (…) Et le climat s’est refroidi entre 1940 et 1975 alors que la combustion de pétrole et de charbon augmentait (…) Ce qui ne colle pas avec les modèles du GIEC. »

(…) Les à-coups, ces variations brutales, sont imputables au réchauffement climatique, nous disent les experts. Et cependant ils ont toujours existé. L’histoire de la climatologie en est truffée. (…) Il y a 18.000 ans. L’homme de Cromagnon a froid, la température du globe est inférieure de 4°C à la nôtre. La mer du Nord est en banquise (…) Les icebergs circulent dans le golfe de Gascogne. (…) Il y a 8000 ans, changement de décor. Le climat devient chaud, humide. (…) Dans le dernier millénaire deux événements climatiques extrêmes : l’optimum médiéval et le petit âge glaciaire. (…) L’optimum médiéval va s’étendre de 900 à 1300 (…) Ce réchauffement a bien eu lieu sur toute la planète (…) Mais cette globalité chaude fut émaillée d’hivers terribles : 1076-1077 (…) avec des étés pourris (1258) (…) deux décennies très fraîches (1150, 1190). (…) Notre réchauffement à nous date d’une trentaine d’années, mais il s’inscrit dans un mouvement de refroidissement. (…)

Climato n’est pas météo

(…) La climatologie est une discipline qui se détache du quotidien pour prendre du recul et tenter d’expliquer des phénomènes que l’on n’appréhende que dans la durée. C’est-à-dire que climato n’est pas météo. La météorologie, elle, prévoit essentiellement le temps à venir sans trop s’appuyer sur les années qui précèdent. (…) Or, je suis persuadé que, pour comprendre ce qui nous arrive, il faut concentrer nos efforts sur l’étude des climats passés. Nous avons le nez sur le thermomètre et sur les relevés de CO² et nous négligeons d’approfondir les leçons de l’histoire.

Un exemple : les études climatiques. Elles portent en majorité sur le devenir, mais combien se préoccupent d’analyser les réactions de la Terre face aux soubresauts déjà vécus ? On néglige tellement ces périodes que le premier rapport du GIEC en 2001 a tout simplement éludé les périodes clés de l’optimum médiéval et du petit âge glaciaire (…)

On se moque de nous

Tous les spécialistes en climatologie ou en météorologie qui ont accès aux média sont du même bord et représentent le fameux consensus, que l’on peut ainsi résumer : la planète ne s’est jamais autant réchauffée et c’est l’homme qui en porte presque l’entière responsabilité. (…) Je cherche les radios ou les télés qui émettent, ne serait-ce que quelques secondes, des réserves sur les infos qu’elles donnent à propos du réchauffement. (…)

Le coup d’Etat masqué

Reconnaissons qu’il y a, dans cette saga du réchauffement, rencontre d’intérêts entre nos gouvernants et les partisans de l’écologie (….) Nos gouvernants ont trouvé en l’écologie une alliée objective. C’est pour eux le meilleur moyen de faire des économies. (…) En réalité, la globalisation du climat est une ineptie, qui arrange les Etats et les gouvernants. C’est un moyen de rassembler les peuples en les associant au seul bien qu’ils ont en commun : la Terre. (…) Le nucléaire n’a pas bonne presse chez nous, mais il est aujourd’hui la seule alternative au CO². (…) Cessons de nous assener des leçons de morale sur cette terre que nous détruirions sans souci de ce que nous laisserions à nos enfants.

On se moque de nous

Tous les spécialistes en climatologie ou en météorologie qui ont accès aux médias sont du même bord et représentent le fameux consensus, que l’on peut ainsi résumer : la planète ne s’est jamais autant réchauffée et c’est l’homme qui en porte presque l’entière responsabilité. Tous les organes de presse ont en leur sein des spécialistes de l’environnement qui claironnent la même idée. Je cherche les radios ou les télés qui émettent, ne serait-ce que quelques secondes, des réserves sur les infos qu’elles donnent à propos du réchauffement. (…) Nos gouvernants ont trouvé en l’écologie une alliée objective. C’est pour eux le meilleur moyen de faire des économies. (…) L’emprise sur notre jugement est trop pesante pour ne pas être dénoncée. (…) Pourquoi vouloir globaliser le climat ? Cette question n’est pas originale puisque beaucoup se la posent, y compris les experts du réchauffement. (…) Durant l’été 2007, par exemple, la canicule sévissait en Europe centrale et du sud, la pluie et la fraîcheur régnaient en France et les inondations dramatiques se multipliaient en Grande Bretagne. (…) En réalité, la globalisation du climat est une ineptie, qui arrange les Etats et les gouvernants. C’est un moyen de rassembler les peuples en les associant au seul bien qu’ils ont en commun : la Terre. (…) Je ne supporte plus l’écologie moralisante et culpabilisante. On cherche à nous faire croire que nous sommes les fautifs du réchauffement. (…) Le nucléaire n’a pas bonne presse chez nous, mais il est aujourd’hui la seule alternative au CO². (…) Que compte l’unique tonne de CO² que chacun d’entre nous peut épargner tous les ans avec beaucoup d’efforts au regard des 2800 milliards de tonnent qui existent dans l’atmosphère (…) »

Messages

  • « Le réchauffement d’origine humaine ?

    C’est une opinion partagée par certains scientifiques qui affirment, avec bon sens, que le Soleil étant notre unique source de chaleur, il agit fortement sur le climat. Il subirait même des variations d’intensité : minimum solaire ou maximum solaire, en dépit d’une théorie qui veut qu’il apporte une énergie constante. Ces fluctuations pourraient provenir de la présence ou non des « tâches » sur le Soleil.
    Ces tâches fluctuent tous les onze ans environ. Certaines études suggèrent qu’un minimum solaire ferait baisser les températures de 0,5 à 1°C et que cette baisse se concentrerait sur l’Europe et l’Amérique du Nord.

    Selon les astronomes, plus il y a de tâches, plus l’éclairement et la chaleur sont importants. Si elles disparaissent, il fait froid. (…) L’astronome Maunder constate que, entre 1645 et 1715, le Soleil perd ses tâches. (…) L’épisode correspond précisément à la période du « petit âge glaciaire », tristement célèbre et bien connu des historiens. Pendant soixante-dix ans, les vagues de temps glacé se succèdent. En France, l’hiver 1693-1694 est terrible : deux millions de personnes meurent de froid sous le règne de Louis XIV. (…) Si le soleil a quelques excès, il envoie un peu plus de chaleur. Conséquence immédiate, la Terre s’échauffe, les océans transpirent. Cette chaleur élève le taux de CO² et l’effet de serre se renforce, ce qui accroît encore le réchauffement. Avec cette théorie, c’est le soleil qui provoque la hausse du CO². (…) Quelques acharnés, voire récalcitrants comme Marcel Leroux, affirment que l’effet de serre est dû non au CO² mais à la vapeur d’eau, qui représente 60% des gaz constituant l’enveloppe atmosphérique. La vapeur d’eau, d’origine naturelle, serait la cause essentielle du réchauffement. Il admet tout de même que les activités humaines agissent sur l’effet de serre mais de manière insignifiante (le CO² représentant 21% de l’ensemble des gaz). (…)

    Peut-on « globaliser » le climat ?

    En la matière, les moyennes ne veulent rien dire (…) Pour réconcilier tout le monde, on parle maintenant de températures « globalement » en hausse (…) Canicule en Europe centrale, pluies diluviennes en Europe de l’Ouest, ce fut, souvenez-vous, le cas de l’été 2007. Vagues de froid aux Etats-Unis, chutes de neige en Inde … la même année. (…)

    Les mesures du carbone sont-elles fiables ?

    (…) Une bonne prévision résulte d’un maillage très serré. (…) Or le taux de CO² relevé au niveau du sol est insuffisant et très inégal. Des milliers de régions sont inaccessibles et l’on prélève ce taux de dioxyde en général dans les villes, donc dans les secteurs où la pollution est majeure. Quant aux mesures atmosphériques, elles sont si clairsemées qu’il est difficile de localiser les sources de CO² et les puits de carbone, c’est-à-dire l’absorption et le rejet de ce gaz. On ne dispose que d’une centaine de stations de mesure atmosphérique en continu dans le monde ! Il y a donc de vastes zones où l’on ne fait aucun prélèvement, notamment en Sibérie, en Afrique et en Amérique du sud. (…)

    Les mesures de températures sont-elles fiables ?

    Parlons donc des températures, le grand acteur du débat. Dire qu’elles augmentent, c’est bien sûr les mesurer mais aussi les comparer. Or, depuis cent ans, le paysage des mesures a changé. Je m’explique : les thermomètres sont, en général, placés dans les agglomérations ou autour d’elles. Mais dans les villes, l’urbanisation galopante a multiplié les habitants, faisant de chaque cité une bulle de plus en plus chaude, et d’autant plus chaude que la population est nombreuse. (…) Si une ville s’accroît de un million d’habitants, la température s’accroît automatiquement de 2°C. (…) L’accroissement des températures que l’on attribue au réchauffement du climat est aussi dû en partie à la concentration humaine dans les villes. (…)

    Les modèles du GIEC affirment que les températures de l’atmosphère sont deux à trois fois plus importantes que celles relevées au niveau du sol. FAUX, rétorquent les auteurs d’une étude récente (publiée en décembre 2007) dans la revue « The International Journal of Climatology of the Royal Meteorological Society ». L’étude a été réalisée par David Douglass, climatologue à l’université de Rochester, et par Fred Singer, professeur de climatologie à l’université de Virginie. « Si l’on tient compte, disent-ils, de l’effet refroidissant des nuages et de la vapeur d’eau, on constate que la température relevée par les satellites et les ballons n’excède pas celle observée au sol. »

    Leur conclusion va même plus loin : « La tendance actuelle s’inscrit dans un cycle naturel de réchauffement et de refroidissement du climat depuis des millénaires. » Ils ajoutent : « La question de savoir si les humains peuvent ou non produire un changement de climat n’est pas encore résolue. On peut seulement y répondre avec des prélèvements de données réelles et non pas avec des prélèvements de données réelles et non pas avec des modèles théoriques. » Leur argumentation s’appuie sur des relevés de températures qui montrent que le climat terrestre s’est réchauffé « entre 1900 et 1940, bien avant que l’humanité brûle les énormes quantités d’hydrocarbures d’aujourd’hui (…) Et le climat s’est refroidi entre 1940 et 1975 alors que la combustion de pétrole et de charbon augmentait (…) Ce qui ne colle pas avec les modèles du GIEC. »

    (…) Les à-coups, ces variations brutales, sont imputables au réchauffement climatique, nous disent les experts. Et cependant ils ont toujours existé. L’histoire de la climatologie en est truffée. (…) Il y a 18.000 ans. L’homme de Cromagnon a froid, la température du globe est inférieure de 4°C à la nôtre. La mer du Nord est en banquise (…) Les icebergs circulent dans le golfe de Gascogne. (…) Il y a 8000 ans, changement de décor. Le climat devient chaud, humide. (…) Dans le dernier millénaire deux événements climatiques extrêmes : l’optimum médiéval et le petit âge glaciaire. (…) L’optimum médiéval va s’étendre de 900 à 1300 (…) Ce réchauffement a bien eu lieu sur toute la planète (…) Mais cette globalité chaude fut émaillée d’hivers terribles : 1076-1077 (…) avec des étés pourris (1258) (…) deux décennies très fraîches (1150, 1190). (…) Notre réchauffement à nous date d’une trentaine d’années, mais il s’inscrit dans un mouvement de refroidissement. (…)

    Climato n’est pas météo

    (…) La climatologie est une discipline qui se détache du quotidien pour prendre du recul et tenter d’expliquer des phénomènes que l’on n’appréhende que dans la durée. C’est-à-dire que climato n’est pas météo. La météorologie, elle, prévoit essentiellement le temps à venir sans trop s’appuyer sur les années qui précèdent. (…) Or, je suis persuadé que, pour comprendre ce qui nous arrive, il faut concentrer nos efforts sur l’étude des climats passés. Nous avons le nez sur le thermomètre et sur les relevés de CO² et nous négligeons d’approfondir les leçons de l’histoire.

    Un exemple : les études climatiques. Elles portent en majorité sur le devenir, mais combien se préoccupent d’analyser les réactions de la Terre face aux soubresauts déjà vécus ? On néglige tellement ces périodes que le premier rapport du GIEC en 2001 a tout simplement éludé les périodes clés de l’optimum médiéval et du petit âge glaciaire (…)

    On se moque de nous

    Tous les spécialistes en climatologie ou en météorologie qui ont accès aux médias sont du même bord et représentent le fameux consensus, que l’on peut ainsi résumer : la planète ne s’est jamais autant réchauffée et c’est l’homme qui en porte presque l’entière responsabilité. Tous les organes de presse ont en leur sein des spécialistes de l’environnement qui claironnent la même idée. Je cherche les radios ou les télés qui émettent, ne serait-ce que quelques secondes, des réserves sur les infos qu’elles donnent à propos du réchauffement. (…) Nos gouvernants ont trouvé en l’écologie une alliée objective. C’est pour eux le meilleur moyen de faire des économies. (…) L’emprise sur notre jugement est trop pesante pour ne pas être dénoncée. (…) Pourquoi vouloir globaliser le climat ? Cette question n’est pas originale puisque beaucoup se la posent, y compris les experts du réchauffement. (…) Durant l’été 2007, par exemple, la canicule sévissait en Europe centrale et du sud, la pluie et la fraîcheur régnaient en France et les inondations dramatiques se multipliaient en Grande Bretagne. (…) En réalité, la globalisation du climat est une ineptie, qui arrange les Etats et les gouvernants. C’est un moyen de rassembler les peuples en les associant au seul bien qu’ils ont en commun : la Terre. (…) Je ne supporte plus l’écologie moralisante et culpabilisante. On cherche à nous faire croire que nous sommes les fautifs du réchauffement. (…) Le nucléaire n’a pas bonne presse chez nous, mais il est aujourd’hui la seule alternative au CO². (…) Que compte l’unique tonne de CO² que chacun d’entre nous peut épargner tous les ans avec beaucoup d’efforts au regard des 2800 milliards de tonnes qui existent dans l’atmosphère (…)

    Le rôle impressionnant des glaces de mer

    Nous devons en parler parce qu’on a tendance à les confondre avec les glaciers ou la banquise, et leur présence est cruciale.

    Les glaces de mer se situent en surface. La mer gèle sur quelques millimètres et cette fine pellicule d’étend sur des milliers de kilomètres carrés. Cette peau glaciale s’appelle « glace de mer ».

    En Arctique, par exemple, la mer gèle sur huit millions de kilomètres carrés en été et quinze millions en hiver (en Antarctique, quatre millions l’été et vingt millions l’hiver). Cette pellicule isole l’océan des échanges avec l’atmosphère, modifie la salinité de l’eau et possède un pouvoir réfléchissant considérable.

    (…) En la matière, les incertitudes sont nombreuses. Frédérique Rémy, du CNRS, et Raymond C. Smith, professeur à Santa Barbara (Californie), pointent les insuffisances : « On sait peu de chose, disent-ils, sur la mécanique des plates-formes de glaces flottantes et sur le rôle des océans dans leur fonte. La télédétection nous en apprend beaucoup sur l’étendue mais peu sur l’épaisseur de ces glaces, or le paramètre est tout aussi déterminant. » (…)

    En ce qui concerne les glaciers (…) une cinquantaine d’entre eux seulement sont mesurés régulièrement et il y en a plus de cent mille dans le monde. (…)

    Lors de la dernière glaciation, les variations marines et glaciaires furent très brutales. En moins de cent ans, le Canada et le Nord de l’Europe furent recouverts d’une immense calotte glaciaire. C’était il y a 20 000 ans. Plus tard, il y a 11 000 ans, l’Atlantique Nord s’est brusquement réchauffé et tout est rentré dans l’ordre. Les historiens expliquent et décrivent ainsi le scénario : la calotte lâche ses icebergs dans l’Atlantique Nord, l’eau douce rejetée dans la mer modifie le tapis roulant et dévie le Gulf Stream. La pompe à chaleur véhiculée par cet immense tapis est donc bloquée. Les températures baissent, la calotte se reforme plus au sud, au niveau de l’Europe du Nord. Puis, l’apport en eau douce s’arrête, le tapis roulant repart et les eaux chargées de douceur retrouvent leur circulation. Le Nord de l’Europe se réchauffe. Le climat retrouve ses marques. (…) Tout au long de la vie terrestre, le climat n’a fait que changer. Dans les calottes glaciaires, les forages montrent depuis 800 000 ans une alternance de périodes chaudes et de périodes froides. (…)

    Les arbres, pompes à carbone

    Les arbres sont comme tous les êtres vivants : ils respirent, s’alimentent, transpirent et se reproduisent. (…) Ce qui nous intéresse ici, c’est la respiration. Elle actionne les mécanismes qui mettent en jeu l’oxygène et le gaz carbonique, de façon permanente, c’est-à-dire jour et nuit et en toutes saisons. Par leurs stomates ou par leurs racines, les arbres, comme nous, absorbent l’oxygène et rejettent du CO² et de la vapeur d’eau. (…) Mais, fort heureusement, la forêt a une fonction inverse : c’est la photosynthèse. Par se feuilles, l’arbre absorbe du gaz carbonique et rejette de l’oxygène sous l’effet de la lumière. La photosynthèse n’a donc lieu que le jour, en période de végétation (quand les feuilles sont là) et par des températures supérieures à 4°C. Pour les arbres à aiguilles, elle a lieu toute l’année, mais de manière plus réduite. (…)

    Jusqu’en juin 2007 (…) les scientifiques affirmaient que les forêts de l’hémisphère Nord absorbaient 2,4 milliards de tonnes de carbone par an et les forêts tropicales, 1,8 milliard seulement. De nouvelles mesures prouvent le contraire. (…) On calculait le CO² en plaçant les capteurs à la hauteur des arbres. Mais si l’on place ces mêmes capteurs dans des avions qui survolent la forêt à 5000 mètres d’altitude, le résultat est totalement différent. Les forêts tropicales absorberaient plus de trois milliards de tonnes de carbone. (…) Or 47% de la surface forestière mondiale est constituée de forêts tropicales. (…)

    Et si le soleil était notre thermostat ?

    C’est une opinion partagée par certains scientifiques qui affirment, avec bon sens, que le Soleil étant notre unique source de chaleur, il agit fortement sur le climat. Il subirait même des variations d’intensité : minimum solaire ou maximum solaire, en dépit d’une théorie qui veut qu’il apporte une énergie constante. Ces fluctuations pourraient provenir de la présence ou non des « tâches » sur le Soleil. »

    Laurent Cabrol

  • Hier et aujourd hui sur France 5, une émission sur le réchauffement...des chiffres, avec V.Courtillon, L.Cabrol et d’autres qui n’ont le même point de vue.

    Cliquez ici pour voir l’émission.

  • Un rédacteur du GIEC admet avoir triché
    Ben Santer, coordinateur principal du chapitre 8 du rapport 1995 du GIEC [*], a admis avoir supprimé de la version finale les passages affirmant que l’homme n’est pas responsable du changement climatique.

    Mercredi, lors d’un débat contradictoire avec Lord Monckton dans l’émission télévisée américaine de Jesse Ventura « Conspiracy theory », Santer est passé aux aveux. Lord Monckton, détracteur de la théorie du réchauffement climatique anthropogénique, l’accuse : « Santer a réécrit les conclusions des scientifiques après qu’ils aient envoyés leur version finale, dans laquelle il était écrit à cinq reprises qu’il n’existe aucun impact identifiable de l’activité humaine sur les températures globales. J’ai vu cette copie. Mais Santer a révisé cette version et y a substitué sa propre conclusion, qui est resté celle du GIEC depuis lors. »

    C’est alors que Santer a reconnu les faits : « Lord Monckton parle de suppressions dans ce chapitre, et il y en a bien eu ; nous avons abandonné le résumé conclusif pour que le chapitre soit cohérent avec le reste du rapport. »

    C’est la première fois que Ben Santer reconnaît avoir supprimer ces informations d’une importance capitale, d’autant que ce rapport, censé résumer les vues des scientifiques, était destiné aux décideurs politiques… Santer est également impliqué dans les échanges de courriels au coeur du Climategate qui visaient à masquer le refroidissement climatique et a détruire le travail de leurs détracteurs.

  • De fortes chutes de neige et des températures glaciales ont fait 11 morts aux Etats-Unis depuis le début de la nouvelle année, dont quatre vendredi, et perturbé les transports aériens, alors que New York tournait au ralenti, et qu’un froid intense traversait l’est du Canada.

    A Philadelphie, un employé a été écrasé par une pile de sel de 30 m de haut. Dans l’Etat de New York, une femme de 71 ans souffrant de la maladie d’Alzheimer est morte de froid après être sortie de chez elle. Deux autres personnes ont été tuées dans des accidents de la route dans le nord-est des Etats-Unis, mais sept autres décès ont été attribués au froid dans plusieurs Etats du midwest.

    Au Canada, un froid intense s’est abattu sur toutes les régions de la moitié est. À Québec, le thermomètre affichait -29 degrés vendredi après un record de -33,9 jeudi. Il fallait remonter à 1968 pour retrouver des froids aussi polaires. Le mercure a chuté à -44 degrés à Parent, à 400 km au nord de Montréal.

    Depuis vendredi à la mi-journée, de fortes chutes de neige s’abattaient sur les provinces atlantiques, avec 30 cm de neige en Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve, et Environnement Canada prévoyait encore des averses de neige dans les prochains jours.

    A New York, près de 1.000 vols ont été annulés, des centaines d’autres retardés de, ou vers, les trois aéroports de Newark, LaGuardia et JFK. L’aéroport international JFK, fermé pendant trois heures, a rouvert progressivement, alors que le soleil revenait sur New York.

    A Boston plus de 190 vols ont été annulés, et près de 500 l’ont été de, ou vers, Philadelphie, où 22 cm de neige étaient tombés durant la nuit.

    Au total, quelque 5.000 vols ont été annulés depuis jeudi aux Etats-Unis, dont 1.650 à New York.

    Il est tombé 15 cm de neige à Central Park à New York. Sur Times square, des touristes ravis se lançaient des boules de neige, par une température de -10°C. La température devait chuter dans la soirée à -18°C, et le nouveau maire Bill de Blasio a recommandé aux New-Yorkais de rester chez eux.

    "Il va faire extrêmement froid ce soir. La neige a cessé, mais nous ne sommes pas sortis d’affaire", a-t-il insisté vendredi soir.

    "Pas un temps à sortir"

    L’ONU, dont le siège se trouve à New York, a suspendu ses activités pour la journée.

    Le métro fonctionnait, avec des retards, et certains trains circulaient sur un rythme de week-end.

  • Déjà éprouvé par une tempête hivernale qui a fait au moins 11 morts depuis le début de l’année, le nord des Etats-Unis se prépare à subir un froid record, avec des températures ressenties pouvant descendre jusqu’à -50°C. Dans les Etats du centre et du nord du pays, les services météorologiques prévoyaient pour dimanche après-midi des températures « se maintenant entre -23°C et -29°C, avec des minimales chutant dans la nuit autour de -34°C ». Pire encore, avec des vents soufflant en rafale, les températures ressenties pourraient descendre jusqu’à -45°C ou même -51°C dans ces Etats !

    « Les habitants de Chicago ont du coeur, mais quand les températures descendent aussi bas que ce qui est prévu, il vaut mieux prévoir les choses en avance », souligne un porte-parole des services locaux des affaires sociales et familiales, cité dans le Chicago Tribune. Ces derniers ont appelé tous ceux qui le pouvaient à rester à l’abri dans un endroit chaud au cours des prochains jours. La ville pourrait battre lundi son record de température la plus basse enregistrée en journée - soit -24°C, un niveau atteint le 18 janvier 1994 et le 24 décembre 1983, rappelle The Weather Channel.

    Dans le Minnesota (nord), le gouverneur Mark Dayton a d’ores et déjà annoncé que les écoles publiques seraient fermées lundi : « J’ai pris cette décision pour protéger tous nos enfants des températures dangereusement froides qui sont prévues pour lundi. J’exhorte tous les habitants du Minnesota (...) à faire preuve de la plus grande prudence face à ces conditions météorologiques extrêmes », explique-t-il dans un communiqué.

  • Des centaines de milliers de foyers étaient privés d’électricité dans la soirée du mercredi 12 février dans le sud-est des Etats-Unis, victime d’une nouvelle tempête hivernale, qui devrait entraîner des chutes de neige très importantes dans toute la région. Au moins onze personnes sont mortes dans tout le pays dans des accidents liés au climat, selon un décompte de l’agence AP.

    Des alertes météorologiques sont en vigueur de l’Arkansas jusqu’à la côte atlantique. L’état d’urgence a même été décrété dans 45 comtés de Géorgie et en Caroline du Sud, où on craint près de 30 centimètres de neige.

    Dans ces Etats, où d’importantes chutes de neige ont entraîné des difficultés majeures sur les routes, au moins 370 000 foyers étaient privés d’électricité. La tempête de neige pourrait être, selon les services météo, la plus importante d’un hiver déjà riche en événements similaires. Elle devrait progressivement remonter vers le nord du pays, et atteindre la capitale Washington dans la journée de jeudi.

    Les services météorologiques mettent en garde depuis plusieurs jours contre un « dôme gigantesque » de courants d’air froid venus de l’Arctique devant s’installer sur la partie est du pays, créant une « tempête glaciale » susceptible de « paralyser » de nombreux Etats. « Les accumulations de glace seront incroyables, si ce n’est historiques », a souligné le National Weather Service, ajoutant que jusqu’à 30 centimètres de neige pourraient tomber sur les Etats de la Nouvelle-Angleterre jeudi.

  • Un hiver exceptionnel dans de nombreuses régions du monde… Historique l’enneigement des Pyrénées ! Historique l’enneigement de certaines régions des USA (en particulier dans l’Est mais aussi à New York ou à Boston) et au Canada ! Historique l’enneigement sur les Abbruzes en Italie….

    Vive le réchauffement de la planète !

    D’ailleurs, quant au réchauffement du Groenland, une étude nous apprend qu’il a commencé il y a dix neuf ans, soit bien avant tout réchauffement qui aurait pu être lié à l’activité humaine !!! voir ici

  • Le « monsieur météo » de France 2 a été mis à pied : « On me reproche ma liberté d’expression » !!!

    Le chef du service météo de France 2 Philippe Verdier a été mis à l’écart à cause de son livre « Climat investigation » qui conteste le consensus sur le réchauffement climatique. Depuis lundi, il estime être en congé forcé : « Cela n’est pas une décision de ma part. C’est une décision de France Télévisions » explique-t-il sur RTL. « J’ai reçu un courrier qui me demande de ne pas venir. Je ne connais pas l’essentiel des raisons et je ne sais pas la durée de cette décision ». Selon lui cette décision est bien en lien avec son livre puisqu’il s’est « mis sur la route de la COP21, qui est un bulldozer, et voilà le résultat ». Dans Le Monde, la direction ne commente pas son cas. Mais rappelle le « principe déontologique » qui interdit aux salariés de s’exprimer de leur propre chef publiquement en engageant la responsabilité de l’entreprise.

    Sauf s’ils expriment le dogme dominant des classes dirigeantes, celui de la rpétendue crise climatique !!!

  • L’avis contraire au dogme du réchauffement anthropique est interdit d’antenne !!!

  • Au Mexique, les chutes de neige les plus abondantes en un demi siècle !!!

    De même autour du Pacifique (USA, Chine, Russie, Canada)...

  • Quand même le cyclone actuel des Antilles montre bien qu’il se passe quelque chose d’entièrement nouveau !

  • Entièrement nouveau ?

    Pas du tout !

    Lire ici :

    En septembre 1837, le Racer’s storm est un des ouragans les plus puissants et les plus dévastateurs du XIXe siècle
    Il faut citer aussi :

    L’Ouragan d’Hispaniola en 1495

    L’Ouragan du Colomb en 1502

    L’ Ouragan des Bermudes de 1609

    Le « Grand ouragan colonial » de 1635

    L’ouragan Harry Cane de 1667

    L’ Ouragan de Terre-Neuve de 1775

    Le 11 janvier 1839, un fort

    Voir ici la suite

    En Guadeloupe, celui-ci ne fait pas exception. Il y a eu, dans les époques récntes, l’ouragan BETSY de 1956, la tempête tropicale HELENA de 1963, l’ouragan CLEO de 1964, le cyclone DAVID en 1979 et surtout l’ouragan de classe 4 HUGO de 1989 et l’OURAGAN DEAN en 2007…

    A Saint-Martin et Saint-Barthélemy, on se souvient de l’ouragan de classe 4 DONNA de 1960 et de l’ouragan LUIS de 1995 notamment pour les époques récentes.

  • J ai besoin d un éclaircissement sur ces histoires de typhon ouragan cyclone.
    C est la même chose c est la localisation géographique qui fait le changement de nom.
    Ok c est le froid plus le chaud et augmenter par l évaporation des océans et l énergie des vagues.
    Il me manque l histoire de la rotation. Est ce lié au mouvement terrestre ?
    Sur la terre sans la présence d une étendue d eau pas d ouragan.
    Pourquoi il n y en a pas en méditerranée ?

  • Un cyclone est un tourbillon de nuages et de pluie, associé à une dépression tropicale parvenue à un stade ultime de développement et de violence. Pour fabriquer un cyclone à partir d’une dépression, il faut plusieurs ingrédients, dont les principaux sont :
    Premièrement, beaucoup d’humidité, et c’est pourquoi les cyclones se forment toujours au-dessus d’un océan. Ils aspirent cette humidité, tirent leur énergie de sa condensation, et en ont besoin pour survivre. C’est seulement après un certain trajet maritime qu’ils sont susceptibles d’atteindre un rivage. S’il s’agit d’une île ou d’une presqu’île, ils peuvent la traverser de part en part, mais s’il s’agit d’un grand continent, après avoir provoqué de nombreux dégâts sur la côte et à proximité, les cyclones se meurent par manque d’humidité, et redeviennent des dépressions plus classiques.
    C’est la raison pour laquelle aucun cyclone n’est à craindre. Cette affirmation pourrait toutefois être remise en question si la terre venait à se réchauffer de quelques degrés, suite à l’amplification de l’effet de serre.
    Si aucun cyclone ne peut pour l’instant se développer en Méditerranée, il arrive en revanche que les restes d’un cyclone soient amenés à traverser l’Atlantique, et atteindre la Manche ou la façade océanique de la France Il s’agit dans ce cas d’un ancien cyclone, redevenu dépression après avoir évolué sur les eaux plus froides proches de la côte occidentale des U.S.A., puis entraîné par le courant perturbé d’ouest qui circule généralement au nord de l’anticyclone des Açores en direction de l’Europe. Parvenue sur nos rivages, la dépression ne possède plus les caractéristiques d’un cyclone, mais peut néanmoins être associée à des vents tempétueux.

    Deuxième condition, de la chaleur, il faut que l’eau soit à 27°C au moins. Les cyclones se rencontreront donc généralement vers la fin de l’été (aux Antilles, surtout à la fin du mois d’août et en septembre), à l’époque où l’eau de mer est la plus chaude, et dans les latitudes tropicales. Aux alentours de la France métropolitaine, seules les eaux de la Méditerranée peuvent parfois atteindre le seuil des 27 degrés, mais durant de courtes périodes, et sur des étendues trop réduites pour qu’une dépression ait le temps d’évoluer en cyclone.

    Les termes typhon, ouragan et cyclone tropical recouvrent tous les trois la même réalité : ils désignent un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales (entre 30°N et 30°S) accompagnés de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 64 nœuds c’est-à-dire 118 km/h ( soit une force 12 sur l’échelle de Beaufort).
    La désignation adoptée dépend simplement de l’endroit du globe où se produit le phénomène.
    Le terme cyclone ou cyclone tropical est réservé à l’océan Indien et au Pacifique sud. On parle en revanche d’ouragan en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est et enfin de typhon dans le Pacifique nord-ouest.

    Si les vents atteignent 33 m/s, on l’appelle alors :

    Ouragan dans l’Atlantique Nord, l’Océan Pacifique Nord-Est, à l’est de la ligne de changement de date, et dans l’Océan Pacifique Sud à l’est de 160°E

    Typhon dans l’Océan Pacifique Nord-Ouest, à l’ouest de la ligne de changement de date
    Cyclone tropical sévère dans l’Océan Pacifique Nord-Ouest, à l’ouest de 160°E et dans l’Océan Indien Sud-Est, à l’est de 90°E)

    Tempête cyclonique sévère dans le Nord de l’Océan Indien

    Cyclone tropical dans le sud de l’Océan Indien

    La répartition des cyclones tropicaux est très inégale entre les deux hémisphères : environ 70 % dans l’hémisphère nord contre 30 % dans l’hémisphère austral. La région la plus active, avec plus de 35 % des cyclones tropicaux du globe, est représentée par l’océan Pacifique nord-ouest. Il s’agit également de la région où les phénomènes sont les plus étendus et les plus violents.

    Sur l’ensemble du globe, seulement 22 % des perturbations évoluant en cyclones tropicaux prennent naissance au-dessous de 10 ° de latitude, contre 65 % entre 10 ° et 20 °, et seulement 13 % au-dessus de 20 °.

    Les amas de nuages nécessaires à la formation des cyclones se trouvent en particulier entre les tropiques, au niveau d’une vaste zone de mauvais temps, qu’on dénomme zone intertropicale de convergence ou zone de convergence intertropicale (ZIC ou ZCIT). Certains cyclones peuvent également se former à partir de perturbations d’origine tempérée, qui sont descendues en latitude et ont pris peu à peu des caractéristiques tropicales (le « cœur » froid notamment devenant alors un « cœur » chaud). On retrouve là-aussi à l’origine, un amas nuageux qui a trouvé forte humidité et instabilité. Certaines de ces perturbations évoluent en cyclones, lorsque les autres conditions sont réunies, d’autres non et restent des amas nuageux, ondes tropicales ou zones perturbées.

    Un cyclone naît et se développe uniquement si les conditions suivantes sont réunies :

     une condition thermique : une température de la mer supérieure à 26 °C sur une épaisseur minimale de 50 m. L’évaporation de surface de grandes quantités d’eau fournit l’énergie nécessaire pour entretenir le système de machine à vapeur qu’est une formation cyclonique. Si l’eau est trop froide, le cyclone ne peut pas se former ou, s’il était déjà formé préalablement, il s’affaiblit puis finit par perdre ses caractéristiques cycloniques tropicales. Cette condition thermique en fait ainsi un phénomène essentiellement maritime (depuis sa naissance jusqu’à sa maturité). En pénétrant sur terre, son énergie tend rapidement à décroître ;

     une condition géographique : être suffisamment éloigné de l’Équateur (cinq degrés de latitude, soit une distance voisine de 550 km) de façon à ce que la force de Coriolis ne soit pas nulle. Cette force, engendrée par la rotation terrestre, imprime une déviation du vent vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la gauche dans l’hémisphère sud. Elle est nulle à l’Équateur. C’est elle qui intervient pour déclencher le mouvement tourbillonnaire initial. En dessous de cinq degrés de latitude, la force de Coriolis est trop faible pour un tel déclenchement (il n’y a donc jamais de cyclone entre 5 ° sud et 5 ° nord) ;

     une forte humidité, indispensable à la formation des cumulonimbus. La formation d’un cyclone est impossible pour une humidité inférieure à 40 %, fréquente lorsqu’elle est supérieure à 70 % ;

    Dans le mouvement des vents entre les zones de hautes et basses pressions un équilibre se crée entre la force de Coriolis, centrifuge, et la force qui les attire vers le « creux » de la dépression (force de gradient de pression). Il en résulte un mouvement d’enroulement des vents autour de la zone de basse pression, suivant à peu près les lignes d’égale pression.
     la pré-existence d’une zone dépressionnaire, d’un amas nuageux, d’une ligne de grains ou encore d’une onde tropicale associée à de la convection et à un faible mouvement d’air convergent de basses couches. Cette convergence crée les mouvements ascendants, permettant à l’air humide de s’élever ;
     la présence de vents en altitude (jusqu’à 15 km). Ces vents doivent être relativement homogènes : même direction et même force ou presque. Dans le cas contraire, l’énergie développée par le système va se disperser et le système a tendance à se « cisailler ».

    La structure des cyclones est caractérisée par une masse nuageuse pouvant s’étendre sur 1 000 km pour les plus importants. Elle est organisée en bandes spiralées s’enroulant autour d’un centre de rotation, anneau central compact et droit. Au stade de tempête tropicale, ce centre est noyé au milieu des nuages de type cumulonimbus, à fort potentiel pluvieux et orageux. Il est parfois difficilement discernable.
    Au stade de cyclone, ce centre de rotation, l’œil du cyclone est plus nettement identifiable. L’œil a un diamètre généralement compris entre 30 et 60 km (exceptionnellement de plus de 200 km). Il est caractérisé par des vents faibles et des précipitations nulles ou très faibles, tandis que la pression atmosphérique y est au plus bas et la température en altitude la plus chaude (jusqu’à 10 °C de plus dans l’œil qu’à sa périphérie à 12 km d’altitude). Il y régne ainsi un calme apparent très temporaire (des lambeaux de ciel bleu sont quelquefois visibles).
    Un cyclone s’affaiblit dès qu’une de ses sources d’alimentation en énergie disparaît ou s’atténue. C’est ainsi notamment le cas :
     lorsqu’il arrive sur terre. Ainsi, un cyclone passant sur les Caraïbes se retrouve privé de « carburant » et sort de ces îles souvent très affaibli. S’il rentre (on dit atterrit) sur un continent, comme les États-Unis, il peut mourir (se dissiper) en vingt-quatre heures. Toutefois, les phénomènes les plus puissants peuvent conserver une énergie suffisante pour « traverser » l’étendue terrestre et se développer à nouveau au contact d’un océan, si les conditions nécessaires à leur renforcement sont présentes. Par ailleurs, les forces de frottement sur terre (action de résistance due au relief terrestre et « freinant » les mouvements d’air) ne jouent pas un rôle prépondérant dans la dégénérescence du cyclone ;
     lorsqu’il arrive sur des océans dont les eaux de surface ne sont pas assez chaudes ;
     lorsqu’il subit les effets du cisaillement vertical du vent qui déforme sa structure verticale ;
     lorsque sa trajectoire se rapproche trop de l’Équateur.
    Certains cyclones en fin de vie peuvent être « repris » par la circulation d’ouest des latitudes moyennes et engendrer de violentes tempêtes, sur les côtes européennes notamment (c’est le cas de près d’un cyclone sur deux dans l’océan Atlantique nord).

    Les trajectoires peuvent être définies à partir de deux circulations différentes :
     aux latitudes tropicales, une circulation équatoriale d’est en ouest (sauf dans l’océan Pacifique sud-ouest où la circulation se fait généralement d’ouest en est) ;
     l’entrée du cyclone dans la circulation des régions tempérées après un changement plus ou moins brutal de direction. Cette incurvation de la trajectoire vers le pôle est due à la force de Coriolis, qui dévie les cyclones vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la gauche dans l’hémisphère sud.

  • Un cyclone est une tempête caractérisée par le mouvement giratoire convergeant et ascendant du vent autour d’une zone de basse pression (qui est appelée l’œil du cyclone) où il a été attiré violemment d’une zone de haute pression. Dans l’hémisphère Nord, ils tournent dans le sens inverse de l’hémisphère Sud.

    Pour qu’un cyclone se forme, il faut :

     Que la température de l’eau de la mer soit d’au moins 26°C sur une épaisseur minimale de 50 m. Les cyclones dépendent de la température de l’eau de mer, ces phénomènes sont donc des phénomènes saisonniers.

     Que le lieu de formation soit éloigné de l’équateur (au moins 5° de latitude soit environ 550 km) pour que la force de Coriolis ne soit pas nulle.

     Que l’humidité soit d’au moins 40%. De cette manière, la formation d’un cumulonimbus est possible.

     Qu’il y ait un cisaillement des vents.

    Les vents appelés vents alizés poussent les cyclones qui se déplacent d’est en ouest. Cependant cette trajectoire est déviée par la force de Coriolis engendrée par la rotation de la terre qui les dévie vers la droite dans l’hémisphère Nord et vers la gauche dans l’hémisphère Sud. Nous avons préciser précédemment qu’un cyclone se forme à la suite d’une dépression. Or lors du déplacement d’un cyclone à la surface de l’océan, il y a trois force qui interviennent :

    -la force de pression qui est centripète c’est à dire qu’elle est dirigé vers la zone de basse pression

    -la force centrifuge (dirigé vers l’extérieur) et la force de Coriolis (perpendiculaire à la vitesse de déplacement) qui s’opposent à la force de pression ce qui diminuent la force résultante, celle dont dépend la force réelle du vent. En l’absence de force de rotation terrestre, le cyclone se déplacerait des zones de hautes pressions vers les zones de basses pressions. Mais la force de Coriolis due à la rotation de la Terre dévie la trajectoire du cyclone en une forme parabolique.

    Néanmoins, dans la réalité, les trajectoires observées sont plus ou moins complexes et peuvent présenter des boucles, des retours en arrière, etc.

    Lorsque le cyclone atteint le continent apparaît une autre force appelée force de friction au force de frottement qui correspond aux frottements à la surface de la Terre, ce qui diminue la vitesse de déplacement du cyclone. Or la force de Coriolis est proportionnelle à la vitesse de déplacement. Ainsi en présence des force de friction, la force de Coriolis diminue. Par conséquent la force de pression devient dominante ce qui explique le mouvement en spirale de l’air autre de la dépression.

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