Nigeria : la responsabilité des classes dirigeantes dans les massacres
20 mars 2010, 10:58, par Robert Paris
Voilà ce qu’écrit la presse après de nouveaux massacres sans intervention des forces de l’ordre.
L’Etat du Plateau déplore trois massacres en moins de trois mois, chaque fois plus violents et en des lieux différents. Le phénomène soulève de nombreuses questions. Le couvre-feu en vigueur de 18 heures à 6 heures du matin n’empêche pas la circulation des personnes. Et encore moins celle des armes. « On a tous perdu confiance dans nos forces de sécurité », s’indigne Musah Paul Gindiri. Leader d’une association chrétienne basée à Jos, il accuse les militaires de n’avoir rien pour empêcher la tuerie à Riyom. Gindir s’est rendu hier matin sur les lieux : « Des témoins ont vu au moins 50 attaquants, certains portant des uniformes et des armes automatiques.Comment imaginer que de simples éleveurs soient armés de fusils ? Tous ces massacres sont délibérés. Comme si certaines personnes voulaient semer la terreur dans l’Etat du Plateau. Pour quelle raison ? On ne sait pas. »
Voilà ce qu’écrit la presse après de nouveaux massacres sans intervention des forces de l’ordre.
L’Etat du Plateau déplore trois massacres en moins de trois mois, chaque fois plus violents et en des lieux différents. Le phénomène soulève de nombreuses questions. Le couvre-feu en vigueur de 18 heures à 6 heures du matin n’empêche pas la circulation des personnes. Et encore moins celle des armes. « On a tous perdu confiance dans nos forces de sécurité », s’indigne Musah Paul Gindiri. Leader d’une association chrétienne basée à Jos, il accuse les militaires de n’avoir rien pour empêcher la tuerie à Riyom. Gindir s’est rendu hier matin sur les lieux : « Des témoins ont vu au moins 50 attaquants, certains portant des uniformes et des armes automatiques.Comment imaginer que de simples éleveurs soient armés de fusils ? Tous ces massacres sont délibérés. Comme si certaines personnes voulaient semer la terreur dans l’Etat du Plateau. Pour quelle raison ? On ne sait pas. »