Le plus révolutionnaire des dirigeants, le plus prolétarien aussi, est Emiliano Zapata. Il a considérablement évolué au cours de la lutte. Mais jamais il n’a été un simple leader militaire d’une guérilla des paysans pauvres. Jamais il n’a voulu que les combattants militaires deviennent les dirigeants de la société civile. Non seulement il voulait le peuple en armes et non une armée permanente de combattants révolutionnaires mais il souhaitait toujours subordonner les militaires aux civils et c’est ce qu’il a réalisé avec succès pendant un temps dans le Morelos. Ceux qui ont étudié cette période sont souvent étonnés que Zapata refuse le pouvoir mais ils oublient qu’il s’agissait d’un Etat bourgeois. Même si personnellement Zapata s’était trouvé à la tête, il serait encore agi d’un Etat bourgeois. c’est pour cela que Zapata victorieux momentanément n’est pas resté à Mexico. il savait qu’il y aurait été l’otage des classes bourgeoisies et petites bourgeoises des villes
v serge
Le plus révolutionnaire des dirigeants, le plus prolétarien aussi, est Emiliano Zapata. Il a considérablement évolué au cours de la lutte. Mais jamais il n’a été un simple leader militaire d’une guérilla des paysans pauvres. Jamais il n’a voulu que les combattants militaires deviennent les dirigeants de la société civile. Non seulement il voulait le peuple en armes et non une armée permanente de combattants révolutionnaires mais il souhaitait toujours subordonner les militaires aux civils et c’est ce qu’il a réalisé avec succès pendant un temps dans le Morelos. Ceux qui ont étudié cette période sont souvent étonnés que Zapata refuse le pouvoir mais ils oublient qu’il s’agissait d’un Etat bourgeois. Même si personnellement Zapata s’était trouvé à la tête, il serait encore agi d’un Etat bourgeois. c’est pour cela que Zapata victorieux momentanément n’est pas resté à Mexico. il savait qu’il y aurait été l’otage des classes bourgeoisies et petites bourgeoises des villes
v serge