La grève dure depuis près de trois mois dans les services des urgences des hôpitaux. D’ordinaire, les grévistes portent un brassard sur leur blouse pour signifier qu’ils sont en grève, mais ils continuent de travailler, afin d’assurer un service minimum. Cette fois, certains soignants se sont mis en arrêt maladie et n’ont pas pris leur garde. A Paris, c’est l’équipe de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière qui ne s’est pas présentée dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 juin.
A l’hôpital de Lons-le-Saunier, le préfet du Jura a même ordonné des réquisitions de personnels, dès la fin du mois de mai, comme l’a annoncé l’agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué. Une infirmière a raconté à Mediapart comment des gendarmes avaient réveillé sa famille en pleine nuit pour signifier à la soignante sa réquisition le lendemain matin. "Nerveusement épuisée" par sa journée, l’infirmière s’est rendue chez son médecin afin d’être mise en arrêt maladie. Au retour de sa consultation, elle a découvert les gendarmes qui l’attendaient "avec une nouvelle réquisition pour le lendemain matin".
La grève dure depuis près de trois mois dans les services des urgences des hôpitaux. D’ordinaire, les grévistes portent un brassard sur leur blouse pour signifier qu’ils sont en grève, mais ils continuent de travailler, afin d’assurer un service minimum. Cette fois, certains soignants se sont mis en arrêt maladie et n’ont pas pris leur garde. A Paris, c’est l’équipe de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière qui ne s’est pas présentée dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 juin.
A l’hôpital de Lons-le-Saunier, le préfet du Jura a même ordonné des réquisitions de personnels, dès la fin du mois de mai, comme l’a annoncé l’agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué. Une infirmière a raconté à Mediapart comment des gendarmes avaient réveillé sa famille en pleine nuit pour signifier à la soignante sa réquisition le lendemain matin. "Nerveusement épuisée" par sa journée, l’infirmière s’est rendue chez son médecin afin d’être mise en arrêt maladie. Au retour de sa consultation, elle a découvert les gendarmes qui l’attendaient "avec une nouvelle réquisition pour le lendemain matin".