Histoire des grèves de cheminots en France et dans le monde
10 juillet 2018, 08:02, par Robert Paris
Un compte-rendu journalistique de la grève à gare du Nord :
Malgré une mobilisation en baisse – y compris chez certaines professions très engagées comme les conducteurs ou les contrôleurs -, Eric s’empare du micro avec fermeté. « Oui, les chiffres [de grévistes] étaient plus élevés au début du mouvement, mais la bataille n’est pas finie. Notre grève, elle nous appartient », lance l’élu Sud-Rail, dont Paris-Nord est un des bastions.
C’est au tour de Xavier, conducteur, de prendre la parole. Le ton est offensif : « Cette grève-là, on ne peut pas la perdre. On n’a pas le droit de lâcher. L’objectif, c’est la guérilla, et on a un règlement qui nous permet de faire ça. On va leur montrer qu’en respectant les règles à la lettre, on va faire plier la direction de la SNCF ».
Au bout du quai 36, tout le monde est globalement d’accord : la grève doit continuer coûte que coûte. « C’est le début du combat, affirme Stéphane, technicien au Landy, le centre de maintenance des TGV. On arrive à la fin d’un calendrier perlé qui a montré ses limites. Je suis déterminé à ne rien lâcher, même si demain je dois manger des cailloux. »
La détermination des plus radicaux de l’extrême gauche syndicale et politique, c’est seulement de continuer, ce qui... ne marche pas !!! Et cela va les conduire à s’isoler...
C’est un déni de réalité : toutes les grèves menées par les syndicats ces dernières années mènent à l’échec !
Un compte-rendu journalistique de la grève à gare du Nord :
Malgré une mobilisation en baisse – y compris chez certaines professions très engagées comme les conducteurs ou les contrôleurs -, Eric s’empare du micro avec fermeté. « Oui, les chiffres [de grévistes] étaient plus élevés au début du mouvement, mais la bataille n’est pas finie. Notre grève, elle nous appartient », lance l’élu Sud-Rail, dont Paris-Nord est un des bastions.
C’est au tour de Xavier, conducteur, de prendre la parole. Le ton est offensif : « Cette grève-là, on ne peut pas la perdre. On n’a pas le droit de lâcher. L’objectif, c’est la guérilla, et on a un règlement qui nous permet de faire ça. On va leur montrer qu’en respectant les règles à la lettre, on va faire plier la direction de la SNCF ».
Au bout du quai 36, tout le monde est globalement d’accord : la grève doit continuer coûte que coûte. « C’est le début du combat, affirme Stéphane, technicien au Landy, le centre de maintenance des TGV. On arrive à la fin d’un calendrier perlé qui a montré ses limites. Je suis déterminé à ne rien lâcher, même si demain je dois manger des cailloux. »
La détermination des plus radicaux de l’extrême gauche syndicale et politique, c’est seulement de continuer, ce qui... ne marche pas !!! Et cela va les conduire à s’isoler...
C’est un déni de réalité : toutes les grèves menées par les syndicats ces dernières années mènent à l’échec !