Une discussion avec Roche-Hempel sur la crise du capitalisme et ses conséquences
21 août 2014, 16:02, par R.P.
L’économie chinoise faiblit, celle de la zone euro est à l’arrêt, l’activité s’est fortement contractée au Japon, la déflation salariale menace en Grande-Bretagne et les Etats-Unis tournent au ralenti.
Les préoccupations géopolitiques - crise ukrainienne, montée en puissance de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, épidémie de fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest - ont relégué la croissance mondiale au second plan. Elle montre pourtant de plus en plus de signes d’affaiblissement en dépit de liquidités toujours très abondantes et de taux d’intérêt à des plus bas record.
"Nous pensons qu’il y a un fort risque que l’année 2015 ne soit pas meilleure pour l’économie mondiale que l’année 2014, la compréhension de cette absence d’amélioration conduit déjà et va conduire à une correction des marchés financiers : baisse de taux d’intérêt sur les dettes sans risque, hausse des primes de risque, baisse des cours boursiers", prévient Patrick Artus, économiste de Natixis.
L’économie chinoise faiblit, celle de la zone euro est à l’arrêt, l’activité s’est fortement contractée au Japon, la déflation salariale menace en Grande-Bretagne et les Etats-Unis tournent au ralenti.
Les préoccupations géopolitiques - crise ukrainienne, montée en puissance de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, épidémie de fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest - ont relégué la croissance mondiale au second plan. Elle montre pourtant de plus en plus de signes d’affaiblissement en dépit de liquidités toujours très abondantes et de taux d’intérêt à des plus bas record.
"Nous pensons qu’il y a un fort risque que l’année 2015 ne soit pas meilleure pour l’économie mondiale que l’année 2014, la compréhension de cette absence d’amélioration conduit déjà et va conduire à une correction des marchés financiers : baisse de taux d’intérêt sur les dettes sans risque, hausse des primes de risque, baisse des cours boursiers", prévient Patrick Artus, économiste de Natixis.