La vraie vie de Gandhi et le mythe de la non-violence
22 janvier 2014, 07:42, par RP
la "non-violence" de Ghandhi signifiait que ce leader nationaliste indien appelait les Indiens à ne pas faire la révolution pour renverser le colonialisme. Son intervention a été déterminante pour éviter une révolution sociale qu’il craignait bien plus que les violences du colonisateur. Il ne préconisait pas d’empêcher les violences de l’ennemi mais d’empêcher les victimes d’en finir avec la violence du colonialisme anglais.
Par contre, le même Gandhi pouvait, par calcul politique, accepter de participer aux violences organisées par ce même colonialisme. il a ainsi appelé les Indiens à participer à la première guerre mondiale aux côtés de l’Angleterre. il s’agissait pourtant d’une boucherie ultra-violente dans laquelle quantité d’Indiens ont trouvé la mort ou ont tué.
Les gens qui, aujourd’hui, se disent non-violents craignent généralement la révolution mais pas pour les mêmes raisons que le grand bourgeois Gandhi, membre du principal parti bourgeois indien, le parti du Congrès. Ils ne veulent pas que la société baigne dans le sang. On ne peut qu’être d’accord là dessus.
Cependant, quand la société plonge dans la violence du fait des crises sociales et politiques, c’est mener la politique de l’autruche que de demander aux opprimés d’être non-violents alors que les oppresseurs vont, de toutes les façons, être de plus en plus violents.
Cela n’évite pas les violences.
c’est ce qu’a notamment montré l’exemple du Rwanda ou celui du nazisme.
la "non-violence" de Ghandhi signifiait que ce leader nationaliste indien appelait les Indiens à ne pas faire la révolution pour renverser le colonialisme. Son intervention a été déterminante pour éviter une révolution sociale qu’il craignait bien plus que les violences du colonisateur. Il ne préconisait pas d’empêcher les violences de l’ennemi mais d’empêcher les victimes d’en finir avec la violence du colonialisme anglais.
Par contre, le même Gandhi pouvait, par calcul politique, accepter de participer aux violences organisées par ce même colonialisme. il a ainsi appelé les Indiens à participer à la première guerre mondiale aux côtés de l’Angleterre. il s’agissait pourtant d’une boucherie ultra-violente dans laquelle quantité d’Indiens ont trouvé la mort ou ont tué.
Les gens qui, aujourd’hui, se disent non-violents craignent généralement la révolution mais pas pour les mêmes raisons que le grand bourgeois Gandhi, membre du principal parti bourgeois indien, le parti du Congrès. Ils ne veulent pas que la société baigne dans le sang. On ne peut qu’être d’accord là dessus.
Cependant, quand la société plonge dans la violence du fait des crises sociales et politiques, c’est mener la politique de l’autruche que de demander aux opprimés d’être non-violents alors que les oppresseurs vont, de toutes les façons, être de plus en plus violents.
Cela n’évite pas les violences.
c’est ce qu’a notamment montré l’exemple du Rwanda ou celui du nazisme.