La psychanalyse s’oppose-t-elle à la physiologie des neurosciences ?
9 septembre 2010, 16:04
Il faut d’abord rappeler que les thèses de Freud n’opposaient nullement psychologie et neurosciences, fondement psychique et fondement matériel du cerveau. Freud a reçu une formation approfondie en neurosciences et a même commencé à faire des découvertes dans ce domaine au début de sa carrière. Son texte intitulé « Esquisse pour une psychologie scientifique » rappelle ses premières études couronnées de succès et concernant les neurones. Les processus psychiques y sont décrits comme des états fondés sur la physique des neurones. D’autres travaux ont trait aux propriétés anesthésiques de la cocaïne, lorsque Freud était interne dans un service psychiatrique à l’Hôpital général de Vienne, ou encore aux effets psychologiques des lésions physiologiques du crâne. Son texte intitulé « Contribution à la conception des aphasies » (datée de 1891) cherche à construire un pont entre neurologie et psychologie. Il n’a jamais cédé à la propension courante dans le grand public d’opposer physiologie et psychologie. Très longtemps, on a considéré que des maladies psychologiques étaient inexistantes et imaginaires. Inversement, on a longtemps considéré que les dites « vraies maladies » étaient purement physiques et seulement curables en traitant le corps de l’individu.
Il faut d’abord rappeler que les thèses de Freud n’opposaient nullement psychologie et neurosciences, fondement psychique et fondement matériel du cerveau. Freud a reçu une formation approfondie en neurosciences et a même commencé à faire des découvertes dans ce domaine au début de sa carrière. Son texte intitulé « Esquisse pour une psychologie scientifique » rappelle ses premières études couronnées de succès et concernant les neurones. Les processus psychiques y sont décrits comme des états fondés sur la physique des neurones. D’autres travaux ont trait aux propriétés anesthésiques de la cocaïne, lorsque Freud était interne dans un service psychiatrique à l’Hôpital général de Vienne, ou encore aux effets psychologiques des lésions physiologiques du crâne. Son texte intitulé « Contribution à la conception des aphasies » (datée de 1891) cherche à construire un pont entre neurologie et psychologie. Il n’a jamais cédé à la propension courante dans le grand public d’opposer physiologie et psychologie. Très longtemps, on a considéré que des maladies psychologiques étaient inexistantes et imaginaires. Inversement, on a longtemps considéré que les dites « vraies maladies » étaient purement physiques et seulement curables en traitant le corps de l’individu.